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Critiques de Django Wexler (21)
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La Campagne des Ombres, tome 1 : Les mille ..

En Résumé : J’ai passé un bon moment de lecture avec le premier tome de cette série qui nous offre une histoire, certes qui parait un peu classique avec deux peuples en guerre, mais qui se révèle vraiment accrocheuse, tout en offrant des conspirations à plus grandes échelles qui se dévoilent lentement au fil des pages. On sent que l’auteur apprécie la stratégie militaire nous offrant un travail tactique détaillé, tout en conservant l’aspect épique et sanglant de batailles ; on a vraiment l’impression d’y être. L’univers construit par l’auteur se révèle vraiment solide et efficace et propose une magie intéressante qui demande à en apprendre plus. Les personnages sont vraiment attachants, soignés, denses et on suit avec plaisir leurs aventures, même si certains donnent une impression de « déjà-vu ». La plume de l’auteur se révèle vraiment simple, entrainante et efficace. Après tout n’est pas non plus parfait l’auteur abusant parfois légèrement de dialogues, ou bien s’offrant quelques facilités et quelques hasards bien placé, ou encore quelques aspects un peu caricaturaux, principalement sur l’armée, mais dans l’ensemble rien de complètement gênant tant j’ai bien accroché à ce premier tome et je lirai la suite avec grand plaisir.





Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
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La Campagne des Ombres, tome 1 : Les mille ..

Merci Babelio, Masse critique, et Eclipse de m’avoir permis de découvrir la flintloque fantasy de Django Wexler. C’est bien écrit, bien construit et bien traduit mais je suis vraiment dubitatif car je ne me suis pas pris au jeu alors que tout dans le 4e de couverture m’emballait. Et inconsciemment, je me suis mis à lire en diagonale les tonnes de dialogues qui n’apportent vraiment pas grand-chose à l’ensemble...

Difficile de ne pas faire de comparaison entre "La Campagne des ombres" et "Les Elfes de fer". On retrouve un régiment en disgrâce, inexpérimenté, mal équipé et mal préparé, qui est envoyé outremer mater une révolte indigène et retrouver coûte que coûte un trésor magique avant de mystérieux ennemis. Mais là où Chris Evans piochait chez RA Salvatore, Django Wexler lui pioche chez Brandon Sanderson.





Niveau personnage l’auteur respecte étonnamment une stricte parité, états d’âmes des uns et des autres y compris.

D’un côté nous avons le brave capitaine Marcus d’Ivoire entouré de quelques amis peu nombreux et peu approfondis qui nous offrent le POV des officiers. Le personnage pétri d’idéaux et de principe est carrément d’alignement loyal bon : il possède un agréable capital sympathie même s’il n’arrive pas à la cheville d’Ibram Gaunt ("Les Fantômes de Gaunt" de Dan Abnett pour le côté épique) et de Toubib ("La Compagnie noire" de Glen Cook pour le côté humoristique).

D’un autre côté nous la brave soldate Winter Ihernglass accompagnée entouré d’amis sympathiques certes mais très lisses qui nous offre le POV des hommes de troupe, et ce malgré sa fulgurante montée en grade à coup de deus ex machina.

On a également en interlude les POVs des rebelles, mais malgré le faible nombre de pages qui leur sont consacrées j’ai éprouvé du mal à remettre en place la grande prêtresse, l’assassin, le nécromancien, le général, les imans et les qadis.

Le personnage qui est censément être au cœur du roman, le Colonel Janus, est finalement très peu montré… à l’image du héros rebelle le Fantôme d’Acier qui fait office de Zorro du désert !

Et on retrouve ce putain de défaut des "Elfes de fer" : certains perso sont nommés par leur nom ou leur prénom en fonction des scènes, donc on doit parfois attendre des dizaines voir des centaines de pages avant de pouvoir associer les 2…alors qu'un petit dramatis personae au début ou à la fin aurait facilement levé les ambiguïtés.

Reste qu’on se retrouve avec 5 personnages principaux féminins dans un livre qui traite d’une guerre rude et sale : ou l’auteur a volontaire féminiser son propose pour partir à la conquête d’un public féminin, ou l’auteur comme son modèle l’auteur est mormon… Car si quelques indices laissent à penser que Winter est lesbienne, les romances initiées sont d’un grande pudibonderie, à l’image de la relation tout public entre Marcus et Jen.

Sinon bonjour la suspension d’incrédulité :





Niveau militaire, tout est fait pour rappeler la campagne d’Egypte de Napoléon Bonaparte, le colonel Janus état censé être son alter-ego (l’auteur ne se prive pas d’inclure une tirade qui verse dans ce bon vieux Napoléon bashing) mais au final j’ai plus eu l’impression d’un remake de la Révolte des Cipayes qu’autre choses. D’ailleurs le livre ressemble pas qu’un peu aux livres de la série "Sharpe" se déroulant en Inde : "Sharpe's Tiger", "Sharpe's Triumph", "Sharpe's Fortress".

On est donc largement plus dans les guerres coloniales que dans les guerres napoléoniennes.

Et il faut attendre 150 pages sans intérêts consacrées à des problèmes de hiérarchie, d’intendance et ou manœuvres avant le 1er coup de feu ; et 1er affrontement se résume à une canonnade de mitraille…

Heureusement la bataille du Pont, largement inspiré de celle de Rorke Drift, est vraiment pas mal du tout !

L’opération reconnaissance du groupe de Winter nous met dans le bain de belle manière et ensuite c’est un gros bordel où on ne sait plus qui combat qui, où, pourquoi et avec quoi. D’un côté c’est un peu incohérent, mais on est réellement plongé dans le chaos de la guerre. C’est presque du Dan Abnett (normal puisque que les 2 auteurs s’inspire du "Sharpe" de Bernard Cornwell), mais du Abnett light car mais si niveau poudre on est servi, niveau sang et sueur on reste dans le PG13…

Je me suis dit que 2 ou 3 batailles de cet acabit et on tenait un super bouquin. Que nenni tout le reste du roman on se contente quelles que soient les situations de former le carré et c’est gagné. L’auteur réussit même l’exploit de rendre plate la scène qui aurait du être la plus cool du roman.



Le worldbuilding est très limité. A ce niveau on ne va pas très loin.





Le magicbuilding est limité. A ce niveau on ne va pas très loin.





Le background est limité. A ce niveau on ne va pas très loin.





L’intrigue est très linéaire, puisque qu’on passe d’un affrontement à un autre à la recherche des Mille Noms sans réelle surprise et entre l’introduction et le dénouement, le surnaturel tarde à montrer le bout de son nez.

Les révélations sur le Fantôme d’Acier et les Desolais ne marchent pas.

Attention spoilers !



La révélation de l’identité du sorcier occidental fait son petit effet, mais comme on n’en parle pas j’en avais totalement oublié son existence… Ce whodunit n’est vraiment pas au point !

Et bien sûr, plein des cliffhangers à la fin qui obligent à acheter la suite…

Tout clairement ne méritait pas autant de pages, et je m’attendais au moins à une belle ambiance du désert. Une mention de la chaleur au début, une mention du manque d’eau à la fin et puis rien. Les descriptions sont trop peu nombreuses et trop lisses pour s’imaginer beaucoup de choses. Cela me fait de la peine d’écrire cela mais niveau Desert Adventures, Howard offrait plus d’action, plus d’ambiance et donc plus de suspens dans ses nouvelles consacrées à "El borak" écrites dans les années 1930…



Et pour le plaisir de pinailler, quelques bonnes vieilles incohérences :







C’est plus appliqué et plus novateur que le tout venant fantasy, mais cela ne va pas très loin et cela tire à la ligne. Quand Django Wexler s'inspire d'autres auteurs cela marche bien (la série Sharpe, la bataille du pont Rorke, la formule Sanderson), quand l'auteur est livré à lui même c'est vraiment naïf (un roi-sorcier tyrannique qui régnait il y a 1000 ans, une méchante église catholique, un Zorro musulman et un Sergent Garcia, des romances plates…).

C’est dommage car si l’auteur avait plus d’imagination ou plus d’ambition on aurait pu avoir un "Mademoiselle de Maupin" fantasy. Oui mais non, ne demandons pas aux diplômés d’écriture créative de faire preuve de créativité.

Amis néophytes, allez-y sans craintes car cela reste bien troussé. Amis easy readers, vous pouvez y aller car il s’agit d’un début de cycle assez sympathique. Hardcore readers, passez votre chemin il y bien plus palpitant y compris et surtout en flintlock fantasy. Car le cycle des "Poudremages" de Brian McClellan lui est supérieur en tout point !
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La Campagne des Ombres, tome 1 : Les mille ..

Les Mille Noms est le premier tome de la pentalogie La Campagne des Ombres (The Shadow Campaigns en VO, le pluriel s'est perdu pendant la trad).



Le roman se présente comme une réinvention de la Campagne d'Egypte de 1798 de Bonaparte, mais dans un monde imaginaire et imaginé.



Le Khandar (l'Egypte pour faire très simple), colonie/protectorat du royaume de Vordan (la France pour faire très simple même si certains éléments font aussi penser à l'Angleterre) s'est rebellé suite aux incitations d'une bandes de prêtres fanatiques. le 1er régiment d'infanterie coloniale chargé de maintenir l'ordre s'est fait botter les fesses et passe désormais son temps retranché dans un fort à l'autre bout du pays, en attendant les navires de la Couronne pour pouvoir rentrer chez eux.



Mais lorsque les navires arrivent, amenant de nouvelles recrues, des armes, des munitions et surtout un nouveau colonel, le 1er colonial a la surprise d'apprendre qu'au lieu de plier bagage, ordre leur est donné de reprendre le contrôle du Khandar. Et avec un régiment composé pour moitié des pires rebuts de l'armée et pour autre moitié de bleusailles à peines entrainées, autant dire que ça va être coton.



Cependant le régiment a un atout de taille: son nouveau colonel, le comte Janus bet Vhalnich, qui semble étrangement déterminé à accomplir sa mission et qui est certain de réussir.



Le récit est raconté à travers les yeux de deux personnages:



- Winter Inherglass, jeune femme qui, pour échapper à son passé, s'est engagée dans l'armée et se fait passer pour un homme. Elle se retrouve promue sergent, ce qui va la forcer à s'intégrer dans l'unité et lui donner des responsabilités.



- Marcus d'Ivoire, capitaine du 1er bataillon, personnage plus attachant que Winter, qui servira d'aide de camp et de conseiller au nouveau colonel.



On a donc le point de vue des officiers et des hommes de troupes, ce qui permet de connaitre les sentiments des soldats/ du commandement sur le déroulé de la campagne et de raconter les batailles en opposant le point de vue de ceux en première ligne et ceux qui donnent les ordres depuis l'arrière.



En plus de cela on s'intéresse à Janus, bien qu'on ne voit jamais les choses de son point de vue. Il reste cependant le personnage le plus intéressant du livre.



Malgré un début un peu mou, le roman trouve son rythme dépassé une petite centaine de pages, et on est embarqué dans une marche à travers le Khandar alors que les ennuis s'accumulent sur la route. Le tout fonctionne plutôt bien, sans atteindre le niveau de tension et d'epicness de la retraite de Tamas dans The Crimson Campaign.



Comme le roman va crescendo, c'est surtout la dernière partie qui apporte de la tension dans un récit qui, sinon, prend son temps. On a également le droit à une pléthore de situations diverses et variées, ce qui permet de compenser, un peu, le manque de rythme initial.



Par contre l'auteur insiste beaucoup, beaucoup sur la stratégie et c'est plutôt cool, on a donc des formations en carré, une utilisation inventive de l'artillerie (style 13 vendémiaire) et des techniques qui sont propres aux ennemis que le 1er colonial affronte.



A peine mentionnée au début, la magie prend peu à peu de l'importance avec la quête des Mille Noms (qui donne son titre au livre), l'intervention d'un personnage indigène possédant des pouvoirs magiques, et une révélation de dernière minute.

Le roman exploite des thèmes intéressants: les excès de la religion, le colonialisme, la place des femmes dans l'armée, mais reste un peu trop en surface.



C'est donc en définitive un roman de Flintlock Fantasy militaire très sympathique mais qui reste un cran en dessous des Poudremages de Brian McClellan.



Sinon un mot sur la hiérarchie militaire Vordanai: les lieutenants commandent des compagnies et les capitaines des bataillons ? C'est très bizarre comme choix de ne pas avoir inclus de commandants/chefs de bataillon, tout comme le fait pour le colonel (noble qui plus est) de ne pas avoir d'aide de camp attitré.



Et comme pour les Poudremages, Les Mille Noms ayant aussi été édité par Panini, on peut se brosser pour avoir la suite.
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La Campagne des Ombres, tome 1 : Les mille ..

Khandar est une province de soleil et de sable qui aurait aimé acquérir l'indépendance. Poussé par des fanatiques religieux elle entre en guerre contre le Vordan.

Nous suivons les pas de Winter, simple soldat de l'armée du Vordan qui va vite grimper les échelons. De Marcus, le capitaine d'Ivoire, et de Janus, le nouveau colonel aussi rusé que retord.





J'avoue avoir été un peu déçue. La quatrième de couverture est accrocheuse mais assez éloignée de ce qui va ce passer dans le roman. Effectivement il nous fait plutot saliver avec des évenements qui se sont déroulés AVANT le début de l'histoire. Ce qui est assez frustrant pour le lecteur.

Au début on a un peu de mal à se situer. Il n'est jamais dit clairement ce qu'il s'est passé avant (heureusement qu'il y a alors les quelques lignes de la 4e de couverture pour nous aiguiller) et les différences provinces en conflits sont évoquées sans rentrer dans les détails. De même, tout au long du livre on va parler des différents dirigeants de Vordan sans trop de précision puisqu'ils sont absents. Enfin bref au départ on a du mal à faire le point de ce qui se passe et des enjeux.



En parlant des enjeux... Ils en manque beaucoup dans cette guerre qui éclate. On comprend bien : Khandar veut son indépendance, Vordan veut garder la province. Mais comme nos héros : Marcus et Winter sont de simples soldats va-t-on dire, ils suivent les ordres et puis c'est tout. Qui va gagner cette guerre c'est pas assez comme but. Il manque une intrigue qui va saisir le lecteur et le tenir en haleine. Au lieu de cela il est obligé de suvre les différents combats de façon assez détaché. C'est vraiment dommage car à la fin du livre il se révèle qu'il y a effectivement autre chose. Janus ne vient pas que pour gagner la guerre, derrière Khandar une entité magique tire les ficelles, nos héros sont enfin plongés dans ce monde de magie.

Bref la fin est bien plus intéressante que le début. Mais c'est vraiment la fin. Quand la guerre est finie en somme. Et c'est vraiment dommage qu'il faille attendre aussi longtemps pour avoir des rebondissements.



En dehors de ça nous avons deux héros attachants avec ce qu'il faut comme courage, intelligence et bonté pour qu'on aime suivre leurs pas et surtout (pour l'auteur et l'éditeur) qu'on ait envie de savoir ce qu'ils vont devenir.

L'écriture est fluide, c'est bien écrit. L'auteur s'attache aux sentiments des personnages ce qui nous permet de nous y attacher rapidement et de donner un côté beaucoup moins froid et ennuyeux à toutes ses scènes de batailles aux mousquets et aux canons.



Merci à Babelio et aux éditions Panini pour leur participation à la masse critique qui permet aux lecteurs de découvrir toujours plus de nouveeaux livres.
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La Campagne des Ombres, tome 1 : Les mille ..

Tout à fait dans les codes de la Flintlock, ce roman est intéressant mais souffre de quelques longueurs



Le contrat est rempli, nous sommes tout à fait dans les codes de la Flintlock : mousquets, canons, magie spectaculaire, uniformes rutilants, ambiance Napoléonienne, Régiment en disgrâce, intrigues politiques en arrière-plan, rien ne manque. Dans l'ensemble, c'est un bon roman, avec des personnages sympathiques, quelques belles batailles, une magie spectaculaire (même si elle ne fait pleinement son apparition que dans les derniers chapitres), un style fluide et agréable. Pourtant, il n'a pas déchaîné outre-mesure mon enthousiasme, sans doute à cause de quelques longueurs et d'une immersion sur courant alternatif (et de quelques facilités scénaristiques). La fin est réussie, car elle pose clairement d'intéressants jalons pour le tome 2, qui va déplacer l'action au pays (et pas outre-mer) et sur le terrain politique et religieux.



Version complète de la critique sur le blog.
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La Campagne des Ombres, tome 1 : Les mille ..

Une belle découverte !



On est sur de la fantasy à mousquet ou Flintlock fantasy, du coup d'inspiration du 17-19ième siècle environ (suivant le pays de référence). Ici l'inspiration est principalement Napoléonienne.



Une révolution religieuse menée des fanatiques a eu lieu dans l'une des colonies (de type arabe) d'un grand empire du nord. C'est une colonie indépendante, l'empire n'était la que pour soutenir le prince en place, pas pour totalement occuper la place.

Du coup celui ci, en exil, exige que ceux ci l'aident à reprendre son trône.



Seulement voila, être colonial jusqu'ici était la porte de sortie de tout les mauvais de l'armée régulière. C'était le poste ou on envoyait tout ceux qui gênaient ou qui étaient incapables. En plus ils ont tout perdu dans la retraite précipitée qu'ils ont du faire au moment de la révolte.



Pour faire bonne figure l'empire envoie quand même trois mille hommes. Mais pas question d'envoyer des vétérans bien formés, il envoi tout les nouveaux, la plupart n'ayant même pas effectué la formation de base qui normalement dure 6 semaines.

A sa tête un énigmatique Colonel, plus érudit que soldat, assisté par une agent des services de renseignement dont tout le monde se méfie ...



Dans ce contexte on suis principalement deux personnages. Hiver Ihernglass, une femme déguisée en homme qui fuit un passé difficile et qui sur un concours de circonstance monte subitement en grade, à la tête de 120 hommes et Marcus d’Ivoire, capitaine des Coloniaux en place au moment de l'attaque, qui va devoir accepter le changement et veiller à ce que le nouveau Colonel ne fasse pas trop de catastrophes qui pourraient faire massacré le peu d'hommes qu'ils ont.



Car en effet, malgré leur technologie, les Coloniaux ne sont pas en force, ils vont combattre au mieux a 1 contre 7, sachant qu'en plus on soupçonne les autochtones d'avoir accès à la magie ...



*****



On retrouve tout les thèmes classique à ce genre de période, Par exemple le fait que les officiers de l'armée qui sont nobles, et qui doivent gérer la vie d'hommes du peuple qui forment la masse des soldats, sans vraiment s'en soucier. Les personnages vont devoir faire de leur mieux pour éviter que la situation critique finisse en catastrophe pour eux, et survivre bien sur.



C'est assez frustrant ici c'est que je ne peux pas vraiment vous parler de ce qui m'a le plus plu vu que ça va tout spoiler.

Je vais juste vous dire que finalement sous couvert de militaire ce n'est pas ça la partie la plus importante du livre (même si la campagne reste au cœur de tout). Finalement c'et le coté intrigue magique qui prend le dessus dans la seconde partie du livre. Les occidentaux sont à la recherche de la magie des Mille Noms et se servent de leur campagne militaire pour essayer de mettre la main dessus alors que les autochtones essayent de la garder caché.



Au niveau des personnages j'ai bien aimé le personnage d'Hiver. Au milieu de tout ses hommes, dans des condition d'hygiène un peu nulles, autant dire qu'elle va avoir du mal à se cacher. On est plus sur un poste tranquille comme avant. Elle a un background assez difficile aussi, ses souvenirs m'ont fait frissonner. C'est vraiment un personnage quelque il m'a été facile de m'attacher. Elle fait de son mieux même si elle ne se sent pas du tout à sa place, ce qui dans une position de commandement est des fois préférable à quelqu'un de trop sur de lui qui fait des erreurs sans même s'en rendre compte.



Marcus aussi était agréable à suivre, mais peut-être un peu plus fade en comparaison. Il fait de son mieux aussi, même si son amitié avec le capitaine du 4ième bataillon, totalement incompétent, va lui poser des problèmes. Heureusement, son officier supérieur, le Comte Janus Vhalnich l'écoute et lui fait confiance (des fois un peu à tort, c'est vrai). Celui ci a des grandes idées et sait déjà comment mener sa bataille. Mais il n'a pas trop d'idée de l'état déplorable des troupes qu'on lui a donné et il va vite déchanter et devoir adapter ses plans. C'est un homme déterminé et avec un objectif.





Dans l'ensemble on fait de grosses découvertes et c'était vraiment très intéressant !



J'ai été prise dans le livre et je n'ai plus pu le lâcher jusqu'à la fin. En fait je l'ai lu vraiment très rapidement, moins de deux jours, ce qui montre ma motivation à avancer. Il y a certains développements que j'avais deviné avant qu'ils n'arrivent mais sans imaginer la suite et les conséquences, du coup c'est resté une belle découverte malgré tout.



Je suis ravie de cette lecture et je lirais la suite avec plaisir.





16.5/20
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La Campagne des Ombres, tome 3 : The price ..

Comme sur les tomes précédents, j’ai passé un excellent moment dans ce tome.



Cette série se déroule dans un univers qui est d’inspiration d’époque de la révolution française/napoléonienne. On est donc sur de la fantasy « poudre à canon » ou « à mousquet ».

On suis deux intrigue imbriquées. D’un coté celle du coté politique du pays en question, qui est dans une phase révolutionnaire qui change tout, et de l’autre l’enquête sur les « mille noms » , un manuscrit magique qui donne les nom de 1000 démons. En prononçant leur nom ces démons arrivent et vous possèdent. C’est une magie très recherchée, notamment par un ordre secret (les pénitents maudits) de l’église, car chaque démon donne un espèce de « super pouvoir » à son porteur. Les pénitents s’en servent pour manipuler la politique à leur guise et les personnages de l’histoire tentent de les en empêcher.



Dans ce tome nos trois personnages principaux sont à deux endroits différents.

Winter a encore gagné du grade et se bat dans l’armée régulière pour empêcher les puissances à coté d’envahir leur pays en profitant de la situation politique très dégradée par la révolution.

D’un autre coté Marcus d’Ivoire et Raesinia sont à la capitale. Quelqu’un a tenté d’assassiner cette dernière et donc elle fait semblant de partir alors qu’en fait elle reste sur place déguisée et les deux enquêtent pour tenter de savoir si cette tentative était liée aux pénitents ou à la situation politique…



Ce qui est un peu bizarre avec cette série, c’est que je n’ai jamais ce réflexe d’être enthousiaste rien qu’à l’idée d’ouvrir un tome. A chaque fois c’est presque « par défaut » parce que ça fait longtemps que j’ai lu le précédent et que j’aime bien avancer régulièrement mes séries en cour.

Mais une fois dedans je prend toujours beaucoup de plaisir à lire et j’ai même du mal à lâcher le livre.



Et ce tome ci n’y a pas coupé, je trouve qu’il est bien réussi.

Bon, j’avoue que je commence à avoir du mal à trouver de nouvelles choses à vous en dire, étant donné que j’ai déjà bien développé le tout dans mes avis des tomes précédents.



C’est un tome ou on n’a pas le temps de s’ennuyer, les événements s’enchaînent pour tout les personnages.



Une partie qui m’a particulièrement plu est le retour du coté militaire, qui était bien moins présent dans le tome précédent. En fait ce tome 3 est un parfait mélange entre les intrigues de cour et le coté révolution du second, et le coté militaire historique du premier.

Et quel plaisir de retrouver Winter dans son élément. J’adore la façon dont l’auteur met en avant le génie stratégique de Janus, couplé au commandement de Winter qui est vraiment son point fort.



Raesinia et Marcus ne sont évidemment pas du reste. Leur association forcée donne du peps à leur partie de l’histoire. J’ai bien aimé le fait de retrouver celle ci dans une position autre que celle de Reine.



Au final on n’a que peu d’éléments concernant le coté magie dans ce tome mais le peu qu’on en a est vraiment intriguant. On a par contre de gros changements concernant les autres sujets et la place de nos personnages. En fait ce tome est un tournant de l’intrigue. On se pose de plus en plus de questions concernant Janus et son but. Est-il vraiment du bon coté? On en est de moins en moins certain et j’ai trouvé ce questionnement excellent.



Du coup j’ai vraiment hâte de lire la suite, rien que avoir possiblement des réponses à cette question.
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La Campagne des Ombres, tome 3 : The price ..

Un bon tome 3, solide et copieux, pour une série qui va donc crescendo et augmente encore les enjeux, sans jamais sacrifier le plaisir de lecture, bien au contraire !
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La Campagne des Ombres, tome 1 : Les mille ..

Des combats, des manœuvres, entrecoupés de dialogues et de découvertes des personnages qui permettent au rythme du récit de s'apaiser, le tout sur un fond de mystère, de manigances et de magie cachée. Voilà un savoureux mélange qui se déguste avec plaisir. Ce premier opus constitue une histoire "presque" complète à elle seule. Entendez par là qu'il ne finit pas sur un cliffhanger, ce qui est fort agréable. Il n'empêche que ma curiosité et mon envie étant éveillées, il me tarde déjà de découvrir la suite.



(lire la chronique complète sur le blog)
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La Campagne des Ombres, tome 5 : The Infern..

Lu en anglais. Clap de fin pour La Campagne des Ombres, pentalogie de fantasy à mousquets inspirée par la Révolution et l'Empire, abandonnée en France dès son premier tome.



C'est le chaos ! Janus, possédé par la Bête, s'est déclaré Empereur et marche sur Vordan avec son armée. Sur son chemin, son ancien subordonné: Marcus d'Ivoire, rétrogradé commandant d'une division qui va devoir subir le commandement d'un général ambitieux. La reine Rasesinia, tente elle également de sauver son royaume en allant négocier une alliance avec le royaume de Borel mais cet acte pourrait bien avoir des conséquences importances. Enfin, Winter, toujours en Murnsk fait tout ce qu'elle peut pour rallier Vordan et fait sur son chemin des rencontres plus ou moins heureuses.



Bon, autant le dire tout de suite, on est un cran en dessous des tomes précédents. Ca reste un bon livre mais il manque quelques coups d'éclats ou retournements de situations dramatiques pour le hisser au niveau des volumes 3 et 4 et la dernière partie du roman est en fait inférieure au reste du roman.

Malgré tout, je n'ai pas boudé mon plaisir et j'ai apprécié le roman, qui malgré sa conclusion légèrement bâclée est tout à fait recommendable.

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The Shadow Throne

Changement de décor dans le second tome de cette série de Flintlock fantasy (Fantasy à poudre). Fini le coté colonial, bienvenue dans la capitale. On voit donc un autre coté de l’intrigue, plus politique. Ce coté ci aussi a été infiltré par les ennemis et la révolte populaire gronde …



Quelques semaines après la fin du précédent, nous continuons donc à suivre le Capitaine Marcus d’Ivoire et le Lieutenant Winter Ihernglass, comme dans le tome précédent. Les deux soldats sont dans la branche coloniale de l’armée du royaume.

L’histoire commence lors qu’ils arrivent enfin dans la capitale, ou leur grand chef, le colonel Janus bet Vhalnich, héros de guerre, se retrouve propulsé ministre de la justice.



Pour rappel Winter est en fait une femme qui se cache sous une identité masculine dans l’armée et qui a fini Lieutenant lors du tome précédent.



Les temps sont troublés pour le royaume, le roi se meurt.

Le dernier Duc, Orlanko, ministre du renseignement, a la mainmise totale sur ce qu’il reste de l’administration. Il est à la solde des ennemis du royaume et compte bien utiliser la mort du roi pour prendre le pouvoir. Pour cela il a un plan.



Le dernier héritier du roi est une jeune femme, Résinifia. A sa mort elle deviendra la première reine depuis des siècles. Mais la jeune femme cache un secret : elle est en fait déjà morte et a été ressuscitée par un démon qui l’habite maintenant. Un très lourd secret car les démons sont bien entendu très mal vus et personne n’accepterai de se faire gouverner par l’un d’eux.

Information que le Duc connait bien car c’est lui qui a organisé la survie de la princesse en l’offrant aux prêtres noirs. Il compte bien entendu en profiter pour faire un chantage permanent sur Raesinia et gouverner dans l’ombre à sa place.



Mais la jeune femme n’est pas sans ressources. Elle a une identité secrète sous laquelle elle arpente les rues populaires et dont elle se sert pour faire bouger les choses.

Lors qu’elle met la main sur un homme avec un don étrange, capable de rallier à lui tout ceux qui l’entendent, elle décide de passer à l’offensive ! Elle ne comptait peut être pas aller si loin, mais ses actions vont déclencher une révolution populaire …



De leur coté, les deux personnages du tome précédent font leur vie. Janus a des plans pour contrer le Duc, car en fait il est au service du roi mourant depuis le début. La lutte entre les deux est le fond de ce tome. Marcus est nommé chef de la branche civile (police) de l’armée de la capitale et il devra tenter d’intervenir sans trop de dommages lors des manifestations, alors que Winter est envoyé espionner les révolutionnaires en reprenant son allure de femme … Le duc Orlanko compte bien réprimer la révolution dans le sang pour continuer à faire régner sa terreur.



Bref, une intrigue complexe, sur plusieurs fronts, très intéressante.



J’ai bien aimé l’ensemble.

Nos personnages sont tous du même cotés, mais chacun sera amené à prendre quelque fois des décisions qui iront à l’encontre des autres sans même s’en rendre compte (ou en étant contraint et forcé). Du coup la situation devient vite très chaotique dans la capitale. En fait les personnages sont vraiment emportés par le courant et ne peuvent que réagir pour essayer de survivre aux événements qui se précipitent.



Il y a une ambiance assez tendu durant tout le tome, des moments bien tragiques, mais rien qui pourrait faire basculer le tome vers la dark fantasy. Et j’aime bien ça, l’auteur arrive bien à nous faire ressortir tout ça sans que ça tombe dans le déprimant, on reste sur de la high fantasy. J’ai trouvé que l’ensemble était un bon page-turner au final.



L’ajout de Raesinia rajoute du piquant et une nouvelle façon de voir l’ensemble. J’ai trouvé son personnage intéressant et j’ai hâte de savoir ou la suite va pouvoir nous mener avec les différentes menaces et la révolution qui est maintenant plus qu’en marche.



Une belle réussite !
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La Campagne des Ombres, tome 1 : Les mille ..

Un peu déçue par cet ouvrage dans lequel j'avais placé beaucoup d'espoirs. Si les dernières pages ont relancé mon intérêt, je me suis en revanche ennuyée la plupart du livre (durant toute la campagne à vrai dire). J'ai trouvé les batailles répétitives et les enchainements trop bâclés. Tout cela manquait un peu de vision d'ensemble, j'imagine que c'est volontaire afin de laisser le lecteur dans le même flou que les personnages.



Ce n'était pas un mauvais roman pour autant, je n'ai juste pas accroché. Je ne pense pas lire la suite.
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La Campagne des Ombres, tome 3 : The price ..

Lu en anglais. The Price of Valor est le troisième tome de la série La Campagne des Ombres, abandonnée en français après le premier tome.



Ce roman est une parfaite combinaison des deux tomes précédents. On renoue avec la fantasy militaire "à mousquets" tout en gardant un pied dans la politique.



Vordan est en guerre. Les royaumes de Borel, de Murnsk ainsi que la Ligue des Cités Libres ont mobilisés leurs armées pour écraser la révolution vordanai. Une situation qui rappelle évidement les guerres de la Révolution française.



Janus bet Vhalnich, promu général mène la contre-offensive. Mais les difficultés s'accumulent et il aura besoin de toute l'aide que peuvent lui apporter ses seconds dans les épreuves qui l'attendent.



Je disais donc que le roman mélangeait une intrigue militaire et une autre plus politique. Pour la première, on suit Winter, nommée colonel d'un régiment d'infanterie de ligne. Et elle va avoir du pain sur la planche, car en plus des affrontements contre les forces ennemies, elle devra gérer la mésentente entre les soldats et les volontaires qui composent son régiment et ses relations personnelles avec ses subordonnés.

Cette partie ravira les adeptes de la flintlock fantasy, on est en plein dans une campagne napoléonienne. Théoriquement c'est la Première campagne d'Italie mais menée dans un équivalent de la Confédération Germanique/Cités Hanséatiques ! Avec une bataille qui reprend le plan d'opération de la bataille de Castiglione !



Pour Marcus et Raesinia, restés à la capitale, la situation n'est pas plus facile pour autant. La reine vient d'être victime d'une tentative d'assassinat. Alors que la ville est plongée dans la paranoïa et la terreur, ils vont devoir mener l'enquête pour découvrir qui est le responsable mais aussi protéger les Mille Noms, ramenés du Khandar par Janus qui suscitent bien des convoitises.

La aussi, pas de le temps de souffler, les péripéties s'enchainent sans répit.



Concernant le rythme justement, pour une fois ça commence fort, pas de mise en place longuette, on est directement plongé au coeur de l'action. Et ça ne s'arrête presque pas, malgré le fait que les états d'âme de Winter prennent un peu trop de place à mon goût.



La galerie de personnages s'étoffe encore et on gagne encore des figures marquantes tandis que les personnages déjà présentés gagnent encore en épaisseur, d'autant que pour certains des événements nous amènent à se questionner sur leurs motivations.



En bref, The Price of Valor réussit la parfaite synthèse des Mille Noms et de The Shadow Throne tout ayant sa propre identité et en améliorant la formule.



Décidément, les éditeurs français ne savent pas ce qu'il ratent.







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La Campagne des Ombres, tome 4 : The Guns o..

Malgré un début un peu plus difficile que les tomes précédents, je me suis bien prise au jeu et aux découvertes de ce tome, qui annonce un final de toute beauté.



J’avoue que j’ai eu un chouilla de mal à me mettre dedans au début. Il faut dire il ne se passe pas grand chose dans les 150 premières pages, enfin pas grand chose de palpitant. L’intrigué générale du tome me semblait linéaire et son chemin déjà tout tiré dans les premiers chapitres. Mais heureusement une fois ce début passé je suis bien rentrée dedans comme dans les tomes précédents et le tome m’a apporté son lot de grosses surprises.



Après tout les problèmes qu’ils ont eu avant, à régler dans l’urgence, nos héros n’ont pas eu le temps de vraiment se retourner et faire autre chose que réagir et se défendre.

Du coup ce tome commence sur un coup de tonnerre : Janus annonce que c’est à leur tour de lancer leur contre-offensive. Personne n’attendait ce développement, même pas sa propre reine, Raesinia, qui est aussi surprise par cette décision prise sans la consulter que tout le monde.



Pour rappel dans le tout début de la série Janus a découvert un des secrets les plus recherchés au monde, celui des nom de milliers de démons qui peuvent être invoqués et habiter une personne. Mais ce secret est activement recherché aussi par l’église « Sworn Church of Elysium ». Ce culte a la mainmise sur les démons depuis des générations. Ils les emprisonnent dans des hôtes dont l’esprit est détruit le temps de trouver un de leur partisan qui aura la force d’esprit de soumettre le démon. Ces partisans deviennent des espèces de sur-humains (chaque démon a un pouvoir particulier) qui aident activement l’église à garder sa mainmise.



Le démon doit toujours être dans l’esprit d’un de leur hôtes, car sinon il s’incarne au hasard dans la population, et ça l’église n’aime pas. Elle envoi ses partisans traquer les démons incarnés qu’ils ne connaissent pas pour les emprisonner. Ensuite elle les torture pour obliger le démon à donner son nom et donc récupérer le moyen de l’invoquer.



En soi le processus, quoi que pas génial pour les pauvres hôtes, n’est pas mauvais. L’idée de départ était même dans un certain sens louable à l’origine. Imaginez des milliers de personnes aux super pouvoirs répandus de partout au hasard, et c’est le chaos. D’ailleurs avant que l’église n’entreprenne sa purge c’était effectivement le chaos de partout.



Mais depuis des générations les faits ont un peu changés. L’église de sert de ses partisans boostés pour faire la loi sur tout le continent. Dans l’ombre bien sur, mais nombre de destins ont été brisés à cause de ça. Dont celui d’un des personnages principaux Raesinia, héritière de son royaume a qui on a injecté de force un démon pour qu’elle ne soit qu’une marionnette aux mains de l’église.



Du coup Janus, fort d’être maintenant le commandant de toutes les forces armées du pays, décide de lancer une grande offensive contre l’église elle même, allant l’attaquer dans sa forteresse perdue, la ou réside son pouvoir. Mais pour ça il va devoir faire avancer plus de 200 000 hommes sur des milliers de km et traverser deux pays qui ne sont pas du tout ravis de les voir débarquer dans ce but chez eux.



Le second est même totalement contre leur méthode, étant un pays très religieux ou l’église est maître depuis des lustres …. Plus on se rapproche de leur forteresse, plus il y a d’opposition, l’église devenant désespérée. Elle convainc même son propre peuple de se suicider en attaquant l’armée si elle passe par chez eux plutôt que de se faire prendre.



Nos personnages gravitant autour de Janus on suit toute l’avancée, les problèmes, les batailles, les crises de foi… et les questionnements sur le but de Janus … Car oui c’est un des points les plus principaux de ce tome : pourquoi fait-il tout ça depuis le début? Comment a-t-il entendu parler du secret des mille noms? En quoi est-il lié à l’église?

Il ne semble pas faire ça pour la gloire car il l’avait déjà en sauvant son pays avant et devenant l’un des généraux les plus respectés du monde. Il a aussi refusé toute compensation sous forme de terres ou d’argent, donc ce n’est pas non plus pour la richesse.



Bref, les gens commencent sérieusement à douter de lui, surtout Raesinia. Et ce n’est pas le meilleur moment vu que l’armée entière est entraînée dans l’affaire. Si ils échouent le pays sera perdu car sans défense et en guerre avec au moins deux de ses voisins. Raesinia va même lancer une campagne pour tenter de reprendre le pouvoir et arrêter cette folie qui va embarquer son pays dans une lutte à mort qu’elle ne trouve pas si nécessaire que ça, finalement.



On sentait ce développement arriver dans le tome précédent, le fait qu’on commence à remettre en question le statut et les motivations de Janus.

D’un coté c’est un bon point, parce qu’il semblait un peu trop puissant et trop intelligent. Ça lui donne une faille, un coté humain qui avait un peu disparu de son personnage depuis le tout début. On commence à mieux le comprendre, même si on ne sait pas encore tout sur le secret qui a tout déclenché. Le seul point négatif qui en résulte est que ça m’a aussi donné l’impression que pas mal de scènes de batailles sans lui étaient un peu brouillon et perdaient de leur intérêt. Mais heureusement il n’y en a pas trop, ça n’est pas le sujet principal.



Un autre bon point de ce tome est de sortir du coté « ultra méchant » manichéen les antagonistes de la série, à savoir l’église. C’est le premier tome ou on voit leur coté humain, faillible, mais aussi pas totalement noir. Et j’ai bien apprécié ce travail de nuance, le fait de donner un sens à leur combat.



En gros on est sur un tome plein de découvertes et qui nuance les tomes précédents. En plus de ça c’est dans ce tome qu’on voit arriver le vrai final de la série. Jusqu’ici il faut dire que jusqu’ici l’ennemi était un peu nébuleux, on ne savait pas grand chose de lui en dehors du fait qu’il cherchait à faire échouer nos héros par tout les moyens.



En tout cas, on pressent une fin grandiose dans ce tome. Tout les pions sont maintenant en place, et je me demande bien comment tout ça va bien pouvoir se terminer, surtout sans Janus qui était au cœur de toutes les victoires jusqu’ici. J’ai hâte de lire le dernier tome !
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Ashes of the Sun

Lu en anglais.

Ashes of the Sun est le premier tome de la nouvelle série de Django Wexler.

Je connaissais l'auteur pour sa pentalogie The Shadow Campaigns, une fantasy à mousquet très fortement inspirée par la Révolution française et les guerres napoléoniennes que j'avais beaucoup aimé.

Ici changement de registre complet, on bascule dans la pure fantasy épique qui est clairement inspirée de Star Wars et de Final Fantasy, et c'est ultra fun à lire !



L'Empire des Elus (the Chosen Empire en VO) est tombé et de ses cendres est née la République de l'Aube. Cette dernière est protégée par l'Ordre des Chevaliers Jedi, pardon l'Ordre du Crépuscule, une confrérie de moines-guerriers-magiciens armés de lames élémentaires (et qui sont rétractables comme un sabre-laser) et utilisant la force, pardon, le Deiat et qui traque les praticiens du Dhak (en gros l'utilisation de reliques magiques interdites, notamment utilisées pour créer des abominations à bases de morceaux de cadavres humains ou non).



Maya est une padawan, pardon, une agathios de l'Ordre (le rang au dessus c'est Centarch, c'est à dire l'équivalent de Chevalier Jedi pour continuer le parallèle avec SW). Elle a été élevée par l'Ordre depuis son enlèvement quand elle était enfant auprès de sa famille. Enlèvement auquel son jeune frère à peine plus âgée qu'elle (elle avait 3 ans, lui 5) a tenté de s'opposer, ce qui lui a couté un oeil. Elle est pourtant devenue la recrue la plus brillante de l'Ordre malgré sa fâcheuse tendance à n'en faire qu'a sa tête .

Elle qui n'avait jusque la que opéré avec son maitre se retrouve affecté à une équipe d'apprentis à mener une enquête sur la présence d'utilisateur de Dhak dans un coin reculé de la République. Et ce n'est que le début...



Pendant ce temps dans la ville de Deepfire, Gyre, le frère de Maya (au passage ils ne se sont pas revus depuis l'enlèvement, c'est à dire 12 ans), borgne et défiguré, cherche à détruire l'Ordre du Crépuscule, responsable de l'enlèvement se sa soeur. Rongeant son frein, il oeuvre comme homme de main pour le compte de la résistance locale qui tente de renverser le tyran qui règne sur la ville. Contacté par un mystérieux client qui leur promet assez d'argent pour financer leur petite révolution en échange d'un boulot, il s'engage, avec une nouvelle comparse, dans une mission aussi dangereuse qu'impossible. Et ce n'est que le début...



Difficile de faire un synopsis de l'intrigue car en fait, chacune des missions des protagonistes ne sont que le premier acte de leur histoire, ils vont en effet voyager et changer d'objectifs à plusieurs reprises.



Le roman peut s'appuyer sur deux grands points forts. Le premier c'est ses personnages. Ses protagonistes d'abord (on suit alternativement Maya et Gyre de chapitre en chapitre) qui sont tous les deux biens développés dans leur relation avec les autres et très attachants. Tellement en fait que même si ils oeuvrent pour des camps opposés on en arrive à souhaiter qu'ils atteignent leurs objectifs respectifs. Ils sont tous les deux flanqués de 2 ou 3 personnages secondaires/love interest mémorables qui apportent bien souvent un brin de légèreté au récit.



Le second point fort est incontestablement le rythme très enlevé du livre. L'intrigue est menée tambour battant et même si on traine un peu du côté de Gyre à un moment, on ne s'ennuie pas une seconde.

Ajoutez à cela un univers original et intriguant et des scènes d'actions jouissives au possible et vous tenez un roman, fun, nerveux et divertissant qui se lit tout seul.

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La Campagne des Ombres, tome 4 : The Guns o..

Lu en anglais. Quatrième tome sur cinq de la pentalogie de fantasy à mousquets La Campagne des Ombres, adaptation fantasy de la Révolution, avec quelques morceaux du Consulat et de l'Empire. Une série abandonnée en France après son premier tome...



L'Empereur Napoléon entre en Russie...Ah non pardon: le Premier Consul Janus bet Vhalnich entre en Murnsk à la tête de sa Grande Armée. A ses côtés, Marcus d'Ivoire promu colonel-général, son éternel bras droit et Winter Inhernglass, fraichement nommée général de division, toujours sous déguisement masculin. Et comme plus on est de fous plus on rit, la reine Raesinia se joint à la campagne.



Ensemble ils devront faire face au Duc d'Orsay le redoutable général du royaume de Borel (plus Malborough que Wellington pour le coup), au fanatisme des paysans murnskai, aux armées de l'Empereur et aux Prêtres Noirs d'Elysium dont les Pénitents Damnés réservent quelques mauvaises surprises.



Le rythme est soutenu, les personnages développent encore plus leurs relations et creusent leur personnalité, parfois dans la douleur. Quelques nouvelles figures font également leur apparition. L'intrigue, elle, après une partie assez simple, déraille complètement (dans le bon sens) et nos personnage se retrouvent éparpillés, dans des situations désespérées et vont d'une mauvaise surprise à une autre. le côté surnaturel, jusqu'ici assez en retrait dans la série, prend les devants dans la seconde moitié du roman donnant lieu à des scènes marquantes.



Si le tome trois reste mon préféré, force est de constater que ce volume est un cran au dessus. Plus qu'a espérer une traduction en français un jour...
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La Campagne des Ombres, tome 1 : Les mille ..

Un excellent premier tome qui nous donne envie de découvrir la suite dès qu’elle nous arrivera en France.
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The Shadow Throne

Lu en anglais. Deuxième tome de la série La Campagne des Ombres, abandonnée en France après le premier livre.



Le retour victorieux du colonel Janus bet Vhalnich, du capitaine Marcus d'Ivoire et du lieutenant Winter Inhernglass s'avère bien amer. le roi est mourant et, alors qu'en coulisse, des complots se trament pour s'emparer du pouvoir, la capitale est en ébullition. En dernier recours, le monarque nomme Janus ministre de la Justice afin de contrebalancer l'influence grandissante du Dernier Duc, Orlanko. Janus place Marcus à la tête de la gendarmerie/garde civile avec pour mission de maintenir l'ordre. de son côté Winter se voit chargée d'une mission d'infiltration au sein d'un groupe criminel qui sévit en ville. Pour nos deux héros, ces nouvelles missions risquent de faire resurgir de vieux fantômes.



Mais ils ne sont pas les seuls à tenter de sauver Vordan de la domination d'Orlanko. Raesinia, la princesse elle-même s'active à échapper au rôle de pantin que lui réserve le dernier duc...en préparant une révolution !



Exit donc le Khandar, l'ambiance militaire et les batailles rangées, et bienvenue à Vordan et à ses manigances politiques. J'étais un peu sceptique au départ, ne sachant pas si l'auteur allait réussir à faire la transition entre un récit de guerre et une intrigue politique mais mes doutes on vites été balayés. Malgré une longue mise en place, le récit est passionnant. Les différentes intrigues s'emboitent et se rejoignent de manière fluide.

La personnalité des personnage se développe beaucoup pendant ce tome mais cela ne vient pas nuire au rythme du livre qui, une fois la première partie finie, ne descend pas. On suit la révolution, jour par jour, parfois même heure par heure et les événements s'enchainent sans laisser au lecteur le temps de souffler. Les protagonistes sont flanqués d'une galerie de personnages secondaires eux aussi réussis.

Le côté militaire est très en retrait pendant les quatre cinquièmes du livre mais cela ne signifie pas pour autant que l'action n'est pas présente.



Wexler réussit à proposer un roman radicalement différent du précédent et qui s'avère encore meilleur.



Une excellente lecture, hélas non disponible en français. Un vrai gâchis.

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La Campagne des Ombres, tome 5 : The Infern..

La Campagne des Ombres s’achève donc et l’auteur aura su proposer une série de très bonne qualité. Il ne réserve pas forcément beaucoup de surprises ni de coups d’éclat, mais propose un univers et une galerie de personnages assez attachante pour mériter le détour. Vraiment dommage qu’il se termine de manière aussi terne.
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La Campagne des Ombres, tome 4 : The Guns o..

Le gros enjeu de fin de cycle se met en place et, aidée par un chapitre final très prometteur, l’envie de sauter sur le dernier tome est forte une fois la dernière page tournée.
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