Don Winslow

Je termine la lecture de Cool, avec un sentiment mitigé : le 1er tiers du livre m'a peu accroché, lecture confuse, trop de renvois en bas de page. Je ne regrette finalement pas d'avoir insisté. Les personnages importants se précisent, le trio Chon, Ben et O. devient attachant. Lecture sympa qui ne laissera sans doute pas de traces.

Un bon polar, malgré une première partie un peu languissante, sans vraiment une histoire linéaire et on se demande même où l'écrivain veut en venir. La deuxième partie est plus intéressante et même anxiogène quand on se met à la place de Malone, le flic ripou.

C’est ma toute première critique alors en préambule je voudrais dire que je ne comprends pas ceux qui se sentent obligés de nous faire le pitch de chaque bouquin. “Malone est policier au Manhattan North Special Task Force blablabla “ Ça va les gars on sait lire la 4ème de couverture et ça n’apporte rien… Je ne connaissais pas Don Winslow et j’ai tiré ce livre par pur hasard sur Kindle pour passer le temps. Quelle claque ! 3 choses ont retenu mon attention: 1/ le style direct que j’affectionne parfait pour décrire cet univers de crime et de violence. Pas d’effets de manche inutiles ni de bluette, du factuel, du concret, du droit au but et de l’humour noir mais une qualité d’écriture et une fluidité qui en font un page-Turner impossible a lâcher. 2/ la crédibilité des situations et des interactions entre les protagonistes (flics, dealers, FBI etc…). Sur ce point ça m’a fait penser à la série Homeland sur la CIA. On se dit que le mec y était ou qu’il connaît les rouages sur le bout des ongles. La réalité ne doit pas être bien différente. Enfin 3/ le côté cinématographique de l’ensemble. On est comme dans un bon thriller au cinéma et je me suis surpris á imaginer des plans caméra. Au bout d’un moment il suffit de lire “Malone roulait vers le nord au volant de sa Crown Vic” pour voir défiler le décor par la fenêtre, les fast-foods, les laveries automatiques, les terrains de basket et les junkies au coin des rues”. Bien sûr mes quelques séjours à NYC à Brooklyn et à la limite de Manhattan Nord dans les années 80 (j’ai même séjourné au Belleclaire Hotel cité dans le livre où les junkies attendaient leur dose dans les couloirs et les putes venaient faire de la monnaie à l’accueil) m’ont beaucoup aidé à ressentir cette atmosphère des “mean streets” news-yorkaises même si je n’ai pas trop osé m’aventurer plus haut que la 77eme… Mais c’est tellement ÇA New-York qu’on s’y croirait vraiment. Bref je ne peux que recommander cet excellent roman plein de rebondissements et de froid réalisme. Quelle heureuse trouvaille que ce Don Winslow dont je vais de ce pas rechercher un nouvel opus.

Don Winslow est un des grands maitres du polar américain. Auteur de La Griffe du chien (chef d'œuvre absolu), il nous offre ici un recueil de nouvelles.



En dehors des aventures de Sherlock Holmes, j'ai rarement eu l'occasion de lire des intrigues courtes dans le genre du polar. J'avais peur que cela soit trop restreint, que l'intrigue n'ait pas le temps de se mettre en place. En réalité je constate à nouveau que la nouvelle (ou novella) s'apprête parfaitement aux intrigues policières car elle sublime l'intensité de l'histoire. La tension est immédiate et très efficace.



Don Winslow est un de mes écrivains préférés et j'ai été heureuse de le retrouver avec ce nouveau livre qui met en exergue toute la puissance de son œuvre. C'est un titre qui plaira autant à ceux qui ne le connaissent pas encore qu'à ceux qui le vénèrent déjà.
Lien : https://leatouchbook.blogspo..

L'auteur de «La Griffe du Chien» et «Cartel» abandonne pour un temps les romans-fleuves et s'essaie avec bonheur à la forme courte.


Lien : https://www.lesoir.be/346578..

ce n'est pas le meilleur livre de Don Winslow mais malgré tout on l'aime, il a cette capacité à nous raconter des histoires violentes et de nous parler d'amour.

Un sicces majeur fu roi du polar qui nous offre ici un receuil de nouvelle toutes plus noire les unes que les autres.incontournable !

Six novellas de Don Winslow en guise de nouveauté. Des novellas ? L'expression n'est pas très jolie. Dans un premier temps, je l'ai rapprochée de télénovelas et ça m'a fait peur. Mais lorsque j'ai appris qu'une novellas se situait entre la nouvelle et le roman, je me suis plongé avec curiosité dans ces 6 histoires exclusives du maître de San Diego. Et je ne l'ai pas regretté. Surtout que ce fut l'occasion de retrouver toute la famille Winslow : O, Chon, Ben, Frankie Machine, Bobby Z., Lou Lubesnick…

D'ailleurs, Crime 101, la deuxième histoire de ce recueil (avec le lieutenant Lou Lubesnick) est ma préférée. Du grand Don.

Au final, ce nouvel opus se révèle excellent. Une seule question me taraude : à quand le retour de Franck Decker ?
Lien : https://twitter.com/#!/SWANN..

Dans le style, on peut difficilement faire mieux, on se croirait dans un Scorcese , le texte est très bon et l'histoire vraiment prenante ! À lire

Un autre excellent livre de Winslow, rempli de rebondissements, de vilains, de bons parfois méchants, d'amour, de romantisme, et de renseignements sur le monde des assurances aux États-Unis. L'histoire se déroule dans le sud de la Californie, et l'auteur ne se gêne pas pour nous décrire les lieux en long et en large ce qui nous fait apprécier la somptuosité des lieux.

L'auteur de romans noirs le plus célébré aux Etats-Unis publie des nouvelles sur l'Amérique actuelle... et se déchaîne sur Twitter contre Donald Trump.
Lien : https://www.nouvelobs.com/bi..

Mouais...

Lu dans la foulée de la griffe du chien et de cartel, lus, les deux, d'une traite, en 10 jours, je m'attendais à poursuivre le plaisir que me cause cet auteur, tout en sachant qu'il serait difficile d'atteindre les sommets du premier car, le second, en dessous du premier, aurait du m'avertir de ne pas trop en demander.

Mouais, suis donc pas vraiment rentré dedans...

Histoire capillotractée, stéréotypes et psittacismes des personnages, style ""télégraphique"" parfois dur à supporter, trop de lignes de cul-cru pas nécessaires...

Et puis les développements propres à l’élaboration du Cannabis d'exception, quelle rigolade ! Nullissime... on est bien loin de Baked! de M. Hallskell Smith sur ce registre

Bof

Curiosité : à la lecture, me reviennent en tête de scènes du film (nul) tirées de ce livre, que j'avais pourtant, croyais-je, totalement oublié... source d'interférences entre l'idée de ce que je me faisais de la fin du roman, entre ce que la mémoire dictait et l'imagination se voyait refuser...

Médiocre en regard des précédents, moyen moins en général.

J'aurais pas du...

Pour me consoler je vais donc, en attendant les rues de Laredo, sauter sur Lune Comanche de McMurtry qui je suis certain, sera d'un niveau aussi remarquable que les trois précédents

FT


Lien : https://www.babelio.com/livr..

Boone Daniels, ancien flic démissionnaire, est détective privé et accessoirement une espèce de "clodo de surfer" à Palm Beach. Tout en tentant d'oublier son ex devenue surfeuse professionnelle et de conclure avec sa nouvelle relation travaillant dans un prestigieux cabinet d'avocats, il mène une enquête d'adultère à la demande d'un ami.



Cette enquête l'amènera à mettre en évidence une affaire impliquant de nombreux notables de San Diego. Une autre enquête sur le meurtre d'une figure locale mettra en péril ses liens d'amitié avec ses copains surfeurs.



Don Wislow construit et raconte une histoire entrecoupée d'un dépliant touristique pour sa ville de Californie où il met en scène ses rituels, son histoire et son organisation sociale. Son récit est une mécanique où le style sec permet une lecture agréable et rapide. Les personnages secondaires sont bien campés et c'est l'ambiance générale qui l'emporte sur la conclusion de son enquête.



Pas de grand retournement de situation finale et la tension est d'ailleurs basée sur la manière dont Boone va renouer avec ses amis de la patrouille de l'aube et cela se traduit par une rugueuse scène de réconciliation.

Une fillette disparue, un policier qui ne peut plus penser à rien d'autre qu'à la retrouver. L'intrigue est bien menée, l'enquête facile à suivre. Quel dommage que l'écriture ne soit pas à la hauteur du suspens. On a l'impression que l'auteur a voulu nous porter dans une ambiance à la "LA Confidential" sans nous en donner les outils. Les dialogues sont coupés à la machette, les personnages (assez nombreux) très peu dépeints comme les décors et les lieux parcourus au fil de l'histoire. J'aurais personnellement plongé volontiers dans un univers plus détaillé.

Voilà un thriller ultra documenté, presque trop tant les descriptions des feux, des causes, des investigations pour en découvrir les origines, l'avancée et les conséquences sont détaillées. Loin d'être spécialiste, j'ai appris beaucoup de choses et j'en ai oublié beaucoup également. Les pages consacrées au feu, aux assurances sont un peu longues, mais jamais ennuyeuses ; il y a des écrivains qui parviennent à nous intéresser à des sujets techniques poussés et d'autres dont les livres nous tombent des mains. Don Winslow fait assurément partie de la première catégorie. Les premières pages décrivant Jack Wade faisant ses observations dans la maison sont passionnantes :



"Qui, dans le patois des assureurs, s'appelle "le bien".



Du moins, avant que le sinistre se produise.



Après le sinistre, le bien est rebaptisé "dommage".



Quand le bien devient dommage -quand ce qui risquait d'arriver est arrivé-, Jack intervient." (p. 20)



Et c'est une des forces de l'auteur que de nous passionner avec ce genre de faits. Imaginez que dès qu'il se lance dans son intrigue, hors des propos techniques, il monte encore d'un cran. C'est peu de dire que son roman est formidable, magistral. Tout s'enchaîne fluidement, aidé par un style simple, clair et terriblement efficace, qui sans omettre de baguenauder sur la côte et dans les paysages de Los Angeles, va droit au but. Lorsqu'on pense que l'enquête va se dérouler sans accrocs, hop, un rebondissement survient, puis un retournement de situation, et un autre, si bien que l'on n'ose plus imaginer une fin, laissant le soin à Don Winslow de nous emmener là où il veut.



J'ai découvert cet écrivain il y a quelques années avec Savages, je l'ai relu plusieurs fois (L'heure des gentlemen, Cool, La patrouille de l'aube), l'un des rares auteurs étasuniens qui a eu cet honneur, et j'espère le relire encore et encore... A chaque fois, je me régale, et pourtant, ce sont tous des bouquins qui font 500 pages et plus.
Lien : http://www.lyvres.fr/

ça se passe peu en Allemagne.

Très sympa

Super polar.

Juste les 150 premières pages sont un peu “lourdes” .

Chaque action est coupée par une anecdote pour nous dire qu’être policier c’est dur mais beau bla-bla-bla.

Une fois cette “intro” passée, ça se lit d’une traite. On n’a pas envie de s’arrêter même à 3h du matin alors qu’on doit se lever à 7h...

Bref une grande oeuvre qui m’a fait un peu plus penser à Training day qu’au Parrain.

Ami des polars avec drogue flic ripoux et meurtre, bonne lecture

Encore un sacré personnage ce Denny Malone et quelle démonstration des différentes strates de corruption...

Dans l'air du temps, le super héro solitaire qui tient une ville sous ses biceps.



Don Winslow ne change pas une recette qui marche et tant mieux pour nous :

Style crochet direct uppercut, révolte contre les puissants, gangrène à tous les étages, multitude de personnages secondaires détaillés, pessimiste social profond, hyper documentation, compromission et aveuglement, grands sentiments grandiloquents, tragédie urbaine bref la "Jungle" pure et dure bien qu'il me semble que cette dernière est bien plus diversifiée.

C'est peut être le hic de cet auteur, toujours et systématiquement le même prisme/filtre noir et violent qui cible ainsi parfaitement ce que son lecteur l'on veut lire.