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Critiques de Douglas Coupland (161)
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Hey, Nostradamus !

Quatre personnes nous parlent dans ce roman. Elles exposent leur vie, leurs interrogations, leur reconstruction aussi. Au centre de l’histoire un drame, un massacre dans un lycée américain, trois jeunes qui décident de décimer leurs amis, leurs connaissances avec froideur. Ce roman est un mélange de réflexions sur la vie, sur la religion et il décrit en même temps des scènes de grande violence. Je n’ai pas réussi à trouver le bon niveau, je n’ai pas saisi le message et je ne suis pas du tout rentrée dans l’univers de l’auteur. Un roman étrange à découvrir du moins à essayer.
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Génération X

L'auteur de "Génération X" n'a pas seulement le génie des titres. Il est aussi bourré d'idées farfelues.
Lien : http://rss.nouvelobs.com/c/3..
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Joueur _ 1

Je suis au fur et à mesure du temps très intéressé par Coupland, il m'amuse, m'effraie, m'amuse, m'effraie, et parfois me force à réfléchir. Parce que ce mec, il pose de bonnes questions.

Nos politiciens technophobes ferment trop les yeux : de grandes questions s'impose(ro)nt et il faut y réfléchir. Se positionner.

En fait, le problème de ce livre est là. Il y a plein de thèmes que veut aborder Coupland, on le sent. Et on dirait qu'il ne sait pas vraiment comment s'y prendre et qu'il ne veut pas faire un tri (du coup du vrac en forme de lexique-dictionnaire pour terminer comme il peut le travail). L'histoire est factice et on n'y croit pas, il ne s'est franchement pas foulé, on dirait qu'il a été obligé par les éditeurs ou pour des raisons financières ? Une piscine à rénover ?

Bref, j'aimerais qu'il attende un peu, travaille un peu plus et nous sorte une pure bombe (pas un bombinette asthmatique) comme il les a déjà si bien réussies dans quelques-un de ses romans précédents.

Trois étoiles parce que c'est quand même plaisant et... pour les pistes...
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Girlfriend dans le coma

On est loin de Marc Lévy (j'abuse peut-être parce que je n'ai jamais rien lu de lui mais il me semble qu'un de ses produits, sorti à la même époque, reprenait le thème de ce roman de Coupland !)... A la fin des années 70, une jeune fille tombe... et passe 17 ans dans le coma. Elle était enceinte, on a fait naître son enfant. Elle se réveille et c'est la découverte d'un monde qu'elle ne reconnait plus. Ses amis ne sont plus les mêmes, leur vie est triste, dénuée de sens. Leurs idéaux semblent perdus à jamais.

C'est une quête d'authenticité que va faire cette jeune femme. Personnage omniprésent, Jared, ami mort d'une leucémie à l'âge de... 17 ans, sera la rédemption.

A la fois fantastique, nourri d'une réflexion sur l'être humain et sa complexité, dénonçant le formatage de notre société de consommation à outrance, ce roman est un petit bijou.
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JPod

Tout simplement génial! J'ai souvent rit toute seule et j'ai même relu certains passages juste pour le plaisir...



Les personnages se retrouvent dans des situations complètement abracadabrantes pour notre plus grand plaisir, le roman est tout simplement disjoncté: les chapitres classiques s'alternent avec des mails étranges adressés Ronald Mc Donald, des extraits de conversations bizarres, et des devinettes de master geeks que se lancent les héros (du style 10 pages des cent mille premières décimales de pi avec une erreur glissée dedans - le premier qui la trouve gagne un paquet de chips à la crevette!) bref c'est geekissime et délirant, et même le fait que le bouquin soit un pavé (521 pages en grand format) ne décourage pas du tout, au contraire, on est content que ça dure plus longtemps!





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Génération X

Je découvre bien tard ce roman s’adressant à tout ceux qui auraient voulu naître dans les années 60/70, mais qui conviendrait tout aussi bien à n’importe quel trentenaire désenchanté, nostalgique d’une enfance où ne fleurissait pas les questions, où il n’y avait pas à tenter de comprendre et intégrer un monde accélérant trop vite pour soi.



A travers le portrait de trois personnages (deux hommes, une femme, appartenant chacun à la classe moyenne, ce qui permet une identification d’autant plus à ces profils ordinaires), Coupland dresse le portrait d’une société qui passe de l’esprit hippie au libéralisme des années 80 et au désenchantement des années 90 (si bien décrit par Bret Easton Ellis dans l’intégralité de ses romans et par Chuck Palahniuk dans son Fight Club). C’est le traumatisme du Vietnam, la découverte de la culture (l’anti-culture ?) yuppie, l’écologisme baba-cool, l’esthétique pop, l’univers des drogues plus ou moins douces…



Autant de repères qui vont façonner notre trio et qui désenchantent la vision assez idéalisée qu’on tente de nous vendre des années 70 (surtout ces derniers temps, où elles reviennent à la mode, à travers la mode, justement), qui sont pourtant la décennie où naît ce tiraillement, très moderne, entre l’envie de se réaliser et l’envie de réussir. Déchirure parfaitement incarnée par nos trois anti-héros, qui refusent de « jouer le jeu » pour tenter de s’accomplir, succombant à la sucessophobie (« peur que le succès fasse oublier ses désirs personnels et rendent incapable la réalisation des désirs de son enfance ») et à l’ironie rotulienne (« tendance réflexe à faire, dans la vie de tous les jours, des réflexions ironiques sur un ton désinvolte »).



Mais, au-delà de ces repères historiques, c’est une véritable initiation au désappointement qui se dessine à travers ces trois trajectoires ayant biberonné à des slogans -qu’on dirait « soixante-huitards » si ces anti-héros étaient français...



La fin sur mon blog :
Lien : http://www.delitteris.com/in..
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Toutes les familles sont psychotiques

La famille Drummond est réunie pour assister au départ dans l’espace de Sarah, astronaute et petit génie de la famille. Sont présents Janet et Ted, les parents divorcés et les deux frères de Sarah, Wade et Bryan. Mais aussi les pièces rapportées : Howie, le mari de Sarah, Beth, la femme de Wade, Nickie, la nouvelle épouse de Ted et Shw, la petite amie de Bryan. Mais dans la famille Drummond, rien n’est jamais aussi simple et très vite la réunion familiale va virer au chaos.



Impossible de venir à bout d’un résumé pour ce roman totalement foutraque où les personnages sont tous plus improbables les uns que les autres et où les situations abracadabrantesques s’enchaînent.



Car si le début de l’histoire démarre à peu près normalement avec des ex-époux qui se détestent et des enfants qui en veulent à leurs parents, rapidement il semble que plus personne n’ait de prise sur les évènements.



Entre Janet et Wade qui doivent lutter avec un état de santé défaillant et des traitements contre le VIH, Shw qui veut garder le bébé qu’elle a eu avec Bryan mais pour le vendre à un couple qui s’avèrera être un couple de trafiquants, une course poursuite pour récupérer une lettre autographe qui vaut de l’or, l’annonce de la maladie de Nickie atteinte aussi par la VIH, l’enlèvement d’Howie, un braquage dans un café... la succession des péripéties qui atteint les Drummond parait inépuisable.



Et Douglas Coupland se régale à les mettre dans des situations inextricables mais dans lesquelles la drôlerie est toujours présente. C’est, poussé à l’extrême, une analyse très juste des relations familiales. Les souvenirs communs, la manière dont chacun accepte sa place et son rôle au sein de la famille, les élans d’amour mais aussi d’aversion, les jalousies, les secrets, tout ce qui constitue les fondations familiales et qui permet de se sortir de n’importe quelle situation si on en croit l’auteur !



Un très bon moment de lecture, plein d’humour et de causticité.

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Eleanor Rigby

Un roman qui accroche le lecteur (en tous cas, vrai pour moi), une histoire très bien servie par Douglas Coupland, sur la solitude, mais pas seulement. La famille, est très présente aussi, plutôt les familles, avec leurs automatismes, leurs blessures, leurs secrets, leurs absences ... et aussi leurs joies inattendues. La maladie est présente également, le temps qui passe et ce que l'on peut rattraper ou pas.

On retouve dans ce livre beaucoup de la nostalgie et de la tristesse de la chanson des Beatles, et de son rythme aussi.

Certaines parties de l'histoire sont un peu "tirées par les cheveux", mais le fond de la narration, la réflexion sur la solitude et la façon de vivre en société sans s'y intégrer, est d'une grande précision, un petit peu comme la chanson, dont la mélodie en mode mineur s'éclaire au moment des refrains ?
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La pire personne au monde

Une succession d'aventures trépidantes, rocambolesques et absolument invraisemblables conduit Raymond Gunt, anti-héros antipathique, parfaitement irrécupérable, sur les iles Kiribati.

Ce roman complètement déjanté sert de prétexte pour aborder de nombreuses problématiques contemporaines par le biais du politiquement très incorrect. Le vulgaire, l'excessif, le délirant passent à la moulinette l'amour, le couple, la sexualité, les exclus, la réussite sociale, la télé réalité, les relations humaines, l'écologie, la drogue.....

Si on ajoute qu'en marge de ces questions essentielles, on pourra se ''régaler'' d'une multitude de digressions qui vont du biji (littérature chinoise), à la défécation, en passant par Jason Bourne, Cameron Diaz, le ''surchattage'' et un tee-shirt collector de ''The Cure'', on serait tenté de crier au génie et pourtant....

Portant, je suis resté sur ma faim c'est drôle parfois mais aussi un peu lourd souvent et puis à force à force de multiplier les excès pour dénoncer des excès excessifs, on peut perdre le fil d'un discours sans doute excessif.

Peut-être aurai-je du lire ''Génération X'' pour découvrir cet auteur présenté comme ''culte'' !
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Génération X

Le commentaire de Cathy :

Avec ce roman Douglas Coupland nous dresse le portrait d'une génération rejetant les promesses consuméristes de l’American Way of Life.

J'ai aimé suivre les personnages de Dag, Claire et Andy, qui ont fuient leur destinée toute tracée afin de vivre dans le désert californien.

Cette génération X, c'est la mienne, moi qui suis née en 1970, cette lecture a eu beaucoup de résonance en moi.

J'ai aimé suivre ces personnes qui sont complètement perdues, qui ont du mal à se projeter dans l'avenir.

Je trouve ce roman parfaitement d'actualité, actuellement les jeunes ont souvent du mal à trouver leurs chemins, aussi bien dans le travail que dans leurs vies amoureuses.

L'humour est très présent au fil des pages, j'avais déjà eu la chance de lire cet auteur, je prends toujours autant de plaisir en le lisant.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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Toutes les familles sont psychotiques

Je ne m'étendrai pas sur cette lecture qui a été très fastidieuse pour moi. Je l'ai menée jusqu'au bout, mais je ne suis pas sûre de pouvoir revenir vers cet auteur.

Histoires rocambolesques, dialogues assez pauvres...Voilà, je n'en dirai pas plus !
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Toutes les familles sont psychotiques

saga familiale caustique, grinçante, drôle et tragique avec des personnages tour à tour attachants et/ou irritants, arrogants , passionnés et passionnant.

on ne lâche pas cette histoire avant la dernière page

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Joueur _ 1

Voici un livre dont l"histoire est mille fois vue mais pas la façon dont elle est traitée. Les réflexions des personnages sont pertinentes, parfois drôles et le fond des pensées sont intéressantes bien qu'on finisse par se dire que l'auteur a accumulé toutes sortes de phrases et métaphores pour toutes les placer dans les lèvres de ses personnages, dans un seul livre.



Et c'est bien là le bémol. Un bon livre dont, je crois, il ne me restera pas grand-chose... mais qui sur le coup, est plaisant.
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Miss Wyoming

Traduction d’un livre de Douglas Coupland, initialement publié en 1999 dans sa langue originale, Miss Wyoming bénéficie, en 2017, d’une publication inédite en français.

Je commence, comme pour toutes mes chroniques sur Douglas Coupland, par dire que je suis une fan inconditionnelle de cet auteur.

Miss Wyoming parle, comme pour toutes les autres œuvres de cet auteur, de personnages confrontés à la décadence et aux dérives de la société nord-américaine, qui, plus ou moins insérées dans le système, décide de tout rompre pour trouver un sens à leur vie.

Nous avons affaire ici à deux personnages :

Susan Colgate, ex miss Wyoming devenue actrice, qui, bien qu’elle présente magnifiquement bien est une âme en peine : sa mère lui a volé son enfance, projetant tous ses espoirs sur elle, en lui faisant faire compétition sur compétition de beauté, la menaçant en cas de défaite de la renier. Cette beauté n’est d’ailleurs pas la sans raison : à l’Age de 15 ans, pour passer à l’étape supérieur, sa mère lui fait faire une chirurgie (ou plusieurs même) afin d’avoir toutes ses chances pour gagner une compétition de miss Wyoming.

John Johnson, producteur en vogue de blockbuster, obsédé sexuel se remettant d’une overdose de drogue, décide de tout plaquer pour devenir SDF, persuadé de trouver un sens à sa vie en se dépouillant de tout : en fait, à part se faire tabasser par d’autres SDF et chopper des intoxications alimentaires, sa quête ne sera pas fructueuse …

Ces deux âmes en peine se croiseront un jour, et coup de foudre dès la première seconde ! Le problème c’est que Susan disparaît le soir même. Cache-t-elle des secrets ? A moins que John y soit pour quelque chose ? Après tout, le soir de leur rencontre, il est resté pas mal de temps à observer la maison de Susan, et je vous ai précisé qu’il détient un autel consacré à cette actrice ?

On distingue deux grands styles dans l’écriture de Coupland. Je dirais un pré jPod (2006) et un post jPod (jPod étant un livre).

Nous sommes ici dans la période pré jPod (puisque le livre a été publié en 1999 en VO), ce qui s’en ressent très vite : une folie douce, pas encore de gros mots toutes les deux lignes, et l’humour assez discret : ici on est là pour parler des états d’âme du / des personnages, sans le noyer dans un espèce de charabia complètement WTF. Un style qui permet d’entrer dans le style de Coupland en douceur.

J’ai, comme dans tous les livres de Coupland, adoré le profil des personnages désabusés : car vu de l’extérieur, ces personnages semblent insérés dans la société.

Qui aurait cru qu’un producteur obsédé par le sexe n’aurait qu’un seul souhait, tomber amoureux ? Et qui aurait cru qu’une fille si belle, actrice rendu célèbre grâce à un sitcom et mariée à un rockstar ne l’avait fait que parce que l’homme qu’elle aimait (et qui ne l’aime pas en retour) lui a demandé de lui rendre ce service ?

Une folie douce (trop douce pour moi quand on est habitué au style post jPod!), des situations cocasses, j’ai trouvé ces personnages émouvants au possible, et ai passé un excellent moment.

Je remercie le site babelio pour le livre !
Lien : https://cyberlecture.wordpre..
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Miss Wyoming

Avant toute chose ce qui m'a donné envie de découvrir ce roman c'est la lecture du résumé et principalement la mention "Ex - mini Miss" qui fait référence au titre du livre, instinctivement je me suis dis qu'a un moment donné l'histoire évoquera cet univers.



Ce qui en résulte de ma lecture de "Miss Wyoming" est que dans l'ensemble j'ai été satisfaite, je trouve que c'est une bonne histoire même s' il y a quelques petites choses qui auraient pu être développées/ajoutées pour que le livre soit encore mieux mais l'essentiel c'est que j'y ai trouvé ce que j'attendais, c'est-à-dire une histoire sympathique avec laquelle passer un bon moment , ni plus ni moins. De plus via cette lecture j'ai pu également découvrir la plume de Douglas Coupland, ce qui est toujours appréciable.



Miss Wyoming, raconte l'histoire de Susan Colgate (Ex - mini Miss et star de sitcom) mais également celle de John Johnson (producteur de film), ce qui les rapproche c'est le fait que tous deux ont simulé leur disparition. Ce qui les ont poussé à faire cela ? Marre de leur train de vie qui ne leur correspondent plus, l'envie d'avoir plus (et il n'est pas question ici de la dernière voiture de sport à la mode ou d'argent) mais de vivre la "vraie" vie, d'évoluer sentimentalement parlant ... Tout simplement l'envie d'autres horizons et se faire oublier quelque temps des tabloïds où cet environnement de stars devient un petit trop toxique.



Chacun d'eux va vivre cette expérience à leur manière et à des durer différentes mais tous deux vont en sortir plus fort.



Lors de la lecture de ce livre on ne peut que constater que la plume de l'auteur est agréable à lire, cependant, on passe d'une période à une autre sans qu'il y ait vraiment d'indication, par exemple on peut lire un chapitre qui se passe dans le présent et lire le prochain chapitre et se retrouver dans le passé, plus ou moins lointain, pour Susan après le crash d'avion ou la période lorsqu'elle était enfant et il en est de même pour le personnage de John Johnson, dans un chapitre on peut le suivre dans le présent et le chapitre suivant on se retrouve projeté dans le passé, l'époque où l'argent coulait à flot et à laquelle il claquait son argent sans compter dans les prostituées ou encore la drogue et la période où il a renoncé à tout ça. Et disons que le tout est un peu mélangé, comme un puzzle auquel il faut reconstituer, dû à ce manque d'indication "temporelle" il m'est arrivé de m'y perdre un peu.



Autre petite chose ce livre est classé comme étant une "romance" et "humoristique" personnellement j'y ai retrouvé aucun des deux, s'il y a romance c'est très survolé, il aurait fallu poursuivre avec un chapitre de plus montrant l'évolution de la relation entre Susan et John. Et s'il y a quelque chose d'humour dans cette histoire, je le cherche encore car je n'ai rien trouvé de drôle dans cette histoire. Enfin ce n'est que ma perception, peut-être que d'autres lecteurs verront ce que je n'ai pas vu.



Mis à part cela, si je fais abstraction de ces petits bémols, je trouve que l'histoire racontée par l'auteur est très bien trouvée, que les divers thèmes aborder sont intéressants. Surtout que ce genre d'histoire doit vraiment se passer de la sorte en ce qui concerne le monde des minis Miss.



En bref, ce qui faut retenir c'est que ce livre détient une jolie histoire, bien que quelque peut difficile à suivre parfois mais il suffit d'un peu plus de concentrations que d'habitude. Donc oui si vous voulez découvrir la plume de Douglas Coupland, je vous conseil ce livre.
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Girlfriend dans le coma

Suivant la lignée de son oeuvre, Douglas Coupland dépeint de nouveau une société typique des années 70-90, avec son lot de clichés, de modes, de personnalités, d'idéaux et de désillusions, dans un style tout à fait juste et fort à propos, qui colle à la peau et aux moeurs. Avec subtilité et une bonne dose d'ironie tragique, il force cette fois à se confronter à notre manque d'ambition, à notre perte d'espoir dans l'avenir, à notre course effrénée à la personnalité, à la reconnaissance. Et surtout, sa plume retransmet incroyablement bien les évènements marquants de ces dernières décennies, avec l'avènement de la technologie, l'arrivée de nouveaux maux de société, le manque de temps et de loisirs, etc. Quelqu'un qui tomberait dans le coma à la fin des années 70 peut-il comprendre le monde du début des années 2000 ?



Avec la force et la puissance d'un deus ex machina plutôt incongru et tournant à la dérision, l'auteur appuie bien fort sur ce qui fait mal, sur les travers de la société moderne, et invite le lecteur à grandement reconsidérer sa vie, son rapport au monde, ses rêves, ses objectifs, son impact personnel et son envie de changer le monde. Presque New Age sans l'être véritablement, plutôt comme une farce, cette histoire est sans doute un des chefs d'oeuvre de Douglas Coupland, qui dépasse de loin Génération X dans ses propos, et qui est tout aussi comique que Toutes les familles sont psychotiques, avec cet air d'apocalypse furieuse déjà vue dans Joueur_1.



(voire la critique intégrale sur le blog)
Lien : http://lecombatoculaire.blog..
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JPod

Je ne savais absolument pas à quoi m'attendre avec ce roman. J'avais peur de me retrouver avec du charabia de Geek, une histoire ennuyeuse et de ne rien comprendre du tout...



Au final, ce fut une très bonne surprise !

C'est frais,c'est drôle et décalé.

Attention cependant : ce roman s'adresse plus particulièrement aux personnes nés dans les années 80 ! Les Cheerios, Ronald McDonald, Tétris...Que de beaux souvenirs !
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Génération A

1991. Le monde découvrait le conte moderne de toute une génération. Cynique. Satirique. L’histoire d’une jeunesse perdue face aux évolutions des mœurs dans l’Amérique de la fin du XXème siècle. Succès littéraire et renommée internationale. La génération X, c’était vous, c’était eux.



20 ans plus tard. Douglas Coupland abat les frontières et remet un coup de pied dans la fourmilière (ou plutôt dans la ruche), en écho à son roman culte, voici venu le temps de la Génération A.



Dans un futur proche, lorsque la population d’abeille disparaît purement et simplement de la surface du globe (« Les téléphones portables ? Les cultures génétiquement modifiées ? Un virus ? Les produits chimiques ? ») c’est l’humanité tout entière qui s’en retrouve bouleversée.



Effets secondaires caustiques : si un pot de miel est estimé à 17.000$ à Sotheby’s, les accros à l’héro ont du se mettre à la meth, « le pavot avait besoin d’abeilles pour pousser. »



Au coeur de cette catastrophe écologique en cours, la néo-société que Coupland nous présente semble s’être engouffrée dans une perpétuelle virtualité. Google, Smartphones et autre World of Warcraft culminent dans un panthéon internet. Tout est montré, partagé, la notion d’intimité est devenue totalement dérisoire.



Mais comme si le virtuel ne suffisait plus, et pour fuir une angoisse latente de la réalité, une majeure partie de la population est devenue accro à un étrange médicament, le Solon.



Voyez par vous-même :



« Solon CR est indiqué dans le traitement à court terme des troubles psychiques liés à l’obsession du futur proche et lointain. En parvenant à supprimer tout lien entre le moment présent et le futur dans l’esprit du patient, la recherche a constatée une régression importante de toutes les formes d’anxiété. »



Tentant, non ?



Alors quand cinq personnes, sans lien apparent, se font quasi simultanément piquer par une abeille aux quatre coins du globe, tout bascule. Et comme le monde de l’information et de la consommation ne jure plus que par internet, ces cinq personnages vont devenir les inoubliables célébrités de leur époque.



Zack [Iowa, États-Unis] : Fermier de son état, piqué, pendant qu’installé au volant son tracteur en tenue d’Adam (sous l’œil espion d’une webcam) il réalise un crop circle en forme de bite et son service deux pièces dans des champs de maïs « Monsanto génétiquement modifié à haute teneur en fructose et éthanol ».



Samantha [Nouvelle-Zélande] : Piquée alors qu’elle réalise un earth sandwich, peu de temps après un troublant coup de téléphone de ses parents lui annonçant qu’ils ne croient désormais plus en rien.



« C’est quoi un earth sandwich? Bon d’accord. C’est quand vous utilisez des cartes en ligne pour localiser le point de la planète situé à l’exact opposé de vous, et que vous entrez en contact avec quelqu’un près de ce point. [...] vous allez chacun y déposer une tranche de pain |…] deux tranches de pain avec une planète entre eux. [...] Vous aurez créé une oeuvre d’art. Bingo.»



Julien [France] : Étudiant à la Sorbonne, ne s’est pas présenté en cours depuis des semaines, pour cause d’avoir passé 114 jours consécutifs à jouer à WoW. Piqué dans un parc alors qu’il vient d’être brutalement et cruellement viré d’une salle de jeux en ligne.



Diana [Canada] : Hygiéniste dentaire atteinte du syndrome de la Tourette, membre d’un groupe de prière, ayant des pensées osées envers son pasteur « Baise-moi s’il te plait baise-moi » (syndrome de la Tourette oblige). Piquée à la jonction critique d’une excommunication et d’un sauvetage animal. « Putecouilledanslecul »



Harj [Sri Lanka] : survivant du tsunami de 2004, opérateur d’un centre d’appel d’Abercrombie and Fitch. Piqué alors qu’il est en communication avec le New York Times à propos de son site de vente « sons d’ambiance de demeures de stars »



« C’est quoi des sons d’ambiance de demeures de stars? Pour 4.99$ vous pouviez télécharger une heure de silence domestique enregistrée chez diverses célébrités. [...] Il y avait Mick Jagger (Londres; métropolitain), Garth Brooks (rural; des bruits d’avion dans le fond), Cameron Diaz (Miami; sexy, ensoleillé, enjôleur). »



La narration du récit s’organise ainsi autour de ce club des cinq post-moderne et haut en couleur, représentatif (souvent à l’extrême) de leur génération. Chaque court chapitre s’articulant autour de l’évolution de la situation à travers les yeux de l’un et l’autre, cela donne à Coupland l’occasion d’explorer le point de vue de chacun sur les différences culturelles entre les personnages et leur façon d’appréhender et de réagir aux éléments de l’histoire.



Le ton est vif, rapide. Phrases courtes et phrases choc. Coupland s’amuse sur son terrain de jeu favori et on jubile avec lui.



Les références ne manquent pas : Apu et son Kwik-E-Mart (de l’univers des Simpson), Morgan Freeman et sa voix divine, même Johnny Hallyday est de la partie, et on exulte à la lecture de la description qui est faite de lui : « un article à la con éhontément pompé sur Wikipédia ». Désopilant, tout simplement.



La seconde partie du roman prend une tout autre tournure, lorsqu’un scientifique charismatique aux intentions plus que douteuses finit par rassembler cet improbable quintet sur une île canadienne, l’expérience de piqûre d’abeille qu’ils partagent va alors les unir d’une façon qu’ils n’auraient jamais pu imaginer…



Le récit s’engage sur une succession de nouvelles racontées par nos protagonistes eux-mêmes. Ce procédé et son utilité peuvent surprendre, et malgré un début difficile, tant le rythme de l’intrigue s’en trouve changé, on prend finalement plaisir à lire ces courtes histoires. Dans ce "Décaméron réinventé" Coupland développe plus en profondeur les thèmes de l’anticipation sociale dont il est une des figures de proue : les croyances et religions, la culture populaire, l’indifférence face à la mort d’autrui, les addictions, la technologie… en somme, toutes les valeurs en perdition de notre société, et c’est un régal.



(Une mention particulière à « Planète Viande » : qui à elle seule pourrait retracer le pouvoir de la lecture sur les comportements et l’évolution de l’Homme depuis les temps les plus anciens.)



Ainsi, entre tour de force narratif et faiblesse du récit, qui à mon goût aurait pu être écourté de quelques pages sans saveur, la véritable problématique du roman s’esquisse alors peu à peu : le pouvoir de la créativité, de la lecture et de l’écriture.



La résolution finale des plus rocambolesque en réjouira certains, en décevra d’autres peut-être. Qu’importe! Douglas Coupland revient ici en forme et nous livre une satire sociale extrêmement divertissante, sonnant juste et cinglante, et posant un regard objectif, voire dérangeant tellement il semble plausible, sur notre hypothétique futur proche.



Génération X fut le roman de toute une génération. Aujourd’hui, les (jeunes) lecteurs sauront-ils à leur tour apprécier cette peinture sociale dont ils sont en partie les modèles ?



Car tout cela finalement, n’est-il pas le roman de la Génération A…mazon ?
Lien : http://vagabondssolitaires.w..
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Toutes les familles sont psychotiques

Je vais faire court pour ce roman abracadarbrantesque qui se passe pour sa plus grande partie en Floride avant un decollage de navette spatiale. Voila le scenario du soap-opera: toute la famille Drummond (N’est-ce pas le nom de la famille d’Arnold et Willy ?) se retrouve avant le depart pour l’espace de Sarah, la fille ainee de la famille. La famille en elle meme reunit un ancien ingenieur qui a vire dans les drogues et la debauche (le pere), une sexagenaire qui a cotoye les hippies mais qui se veut de son temps (la mere), un fils « tare » et un autre qui joue les durs et fait partie de tous les mauvais coups. A cela il faut ajouter les pieces rapportees hautes en couleurs egalement. Je ne vais pas aller beaucoup plus loin pour le resume parce que je ne pense pas que ca en vaille beaucoup la peine … L’histoire bien entendu ne tient pas debout, et les situations les plus invraissemblables se succedent a un rythme effrene. Meme si il y a sans doute une volonte parodique derriere ce tissu d’invraissemblances, ca n’aura pas ete suffisant pour sauver ce livre. Ceci dit, c’est relativement divertissant. Le rythme est soutenu et l’ecriture n’est pas si pitoyable (j’imagine quand meme qu’une lecture en VO doit etre plus agreable). On y trouve aussi des accents tres americains … mais sans doute pas dans ce qu’il y a de meilleur. Un plat pour qualifier ce roman: un navet a l’americaine ! Les navets ne sont pas forcement mauvais a manger: je ne me suis pas trop ennuye a sa lecture mais je ne le recommenderai pas … Si il doit tomber dans vos mains pour un long voyage, pourquoi pas. Utile aussi pour tuer les mouches.
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Toutes les familles sont psychotiques

Encore le genre de livre qui se lit vite et s'oublie tout aussi vite. Le genre parfait à emmener en vacances, pour ne pas se prendre la tête :-)



C'est l'histoire d'une famille américaine qui, je l'espère, n'est pas typique car sinon cela fait peur pour l'avenir de ce pays. La mère, le père, la seconde du père, les 3 enfants avec leurs conjoints. Cela fait pas mal de givrés car ils le sont tous, même la fille qui parait parfaite.



J'ai souri régulièrement à l'ironie du ton, à l'humour des réparties. Maintenant, c'est quand même creux comme livre ; comme beaucoup de ces auteurs américains contemporains qui fleurissent dans les librairies. Donc en définitive, un livre à ne pas rejeter s'il vous tombe dessus mais inutile d'aller le chercher, on peut trouver bien mieux sans effort.
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