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Critiques de Douglas Murray (8)
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 L'étrange suicide de l'Europe

Ouvrage fondamental et passionnant qui se penche sur les raisons du "suicide " Européen, seul continent à avoir aussi massivement ouvert ses portes à des populations étrangères peu ou mal assimilées. Ouvrage exhaustif et très bien documenté qui conduit à poser des questions notamment sur l'antagonisme entre le citoyen et le décideur politique face à la situation.
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 L'étrange suicide de l'Europe

Un résumé des politiques migratoires, ou plutôt, l'absence de politique censée, de ces dernières années, concernant la majorité des pays européen, et leurs conséquences passées, présentes et futures.

Si l'on est un tant soit peu au fait de l'actualité sur le sujet, le livre ne nous apprendra pas grand chose, cela ne fera que confirmer nos opinions. Dans le cas contraire, peut-être qu'il fera office d'électrochoc aux personnes qui gardent les yeux fermés...

L'approche du livre d'un point de vue européen est intéressant, d'autant plus à apprendre que tous les pays de l'Europe de l'ouest et du nord ont pris le même chemin, pour le même résultat catastrophique.
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 L'étrange suicide de l'Europe

Le titre semblait inscrire cet essai dans l'épidémie décliniste qui frappe les puissances du Vieux Continent...et c'est en partie le cas. Spengler et Nietzsche au programme pour un vitalisme des civilisations qui pour certaines arrivent à leur plus ou moins lent déclin face au déni de l'immigration massive, l'electoralisme communautaire, la gauche deconstruite complice...



La méthodologie anglo-saxonne donne un ensemble de chiffres qui permet d'éviter les facilités d'argumentation que l'on rencontre trop souvent chez certains éditorialistes. Des propositions claires et pragmatiques sont même proposées. Malgré cela, les thèses du grand remplacement ou encore celle du choc des civilisations sont maîtresses ici, avec le lot de biais de conceptions qui font perdre la légitimité de certaines analyses...mais c'est un autre débat ! Un travail sérieux à mettre en regard avec des approches de travail aux angles différents.
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 L'étrange suicide de l'Europe

« L'étrange suicide de l'Europe » devrait plutôt s’intituler le meurtre ou l’assassinat de l’Europe. A lire D.Murray les élites européennes politiques et médiatiques sont en passe de tuer l’Europe par leur lâcheté et leur inconséquence devant la question de l’immigration.

La force de l’essai est de faire un relevé historique de tous les manquements des gouvernants, de leur refus de voir les choses en face et d’en tirer les conséquences qui s’imposent.

En clair les immigrés musulmans ne s’intègrent pas aux sociétés européennes, à la fois par leur envie de garder leur mode de vie et par le peu d’empressement de ces sociétés à les accueillir car les peuples ont compris les risques à long terme.

Les sociétés européennes, malades économiquement mais surtout spirituellement en ayant perdu toute vision transcendante, sont dans l’incapacité de supporter des vagues d’immigrés qui voudront imposer leur culture.

Les peuples sont plus lucides que les élites qui par facilité imposent une vision idyllique de l’immigration. Ce qui leur évite de prendre des décisions désagréables, qui seraient combattues par les professionnels des droits de l’homme qui projettent sur l’immigré leur vision angélique et juvénile de l’Humanité.

De la même façon les géographes, sociologues et autres idiots utiles du capitalisme, nous démontrent que des étrangers ne parlant pas nos langues, non formés et avec des cultures incompatibles sont une chance pour l’Europe. Ils sont surtout une main d’œuvre corvéable qui va tirer vers le bas les conditions sociales.

Avec la peur instaurée par les extrémistes qui empêchent toute critique de l’islam, avec les biens pensants qui sortent l’accusation de racisme avant tout débat, le tableau est effrayant et laisse peu d’espoir pour la suite.

Le plus grave étant le manque d’estime de soi, la culpabilité rampante, le refus d’identité imposé par des élites lâches et aveugles (Merkel en tête) qui valent assassinat avec préméditation.

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Abattre l'Occident : Comment l'antiracisme ..

Édifiant, dans l'ensemble juste et cohérent.



Toutefois, on pourra être gêné ou agacé par la posture souvent (très) conservatrice de l'auteur. Et il y a plus: la portée du livre a sa limite, morale, pour deux raisons au moins:



-un racisme qui ne dit pas son nom. Exemple, ce commentaire, nauséabond, à propos de la question des réparations à verser aux populations victimes de l'esclavage dans le passé: "De la même manière, dans le contexte américain, qu'adviendrait-il une fois les réparations payées? Même des auteurs comme Coates qui plaidèrent en faveur des réparations, plaisantèrent quant aux conséquences prévisibles d'un saupoudrage de vastes sommes d'argent sur les populations noires américaines. Dave Chapelle en fit même une caricature, montrant des Noirs américains dilapidant leurs réparations pour des habits onéreux et des voitures de sport. Ce serait le moment propice d'acheter des actions Nike." (pp. 226-227)



-des formulations "maladroites" qui trahissent la conviction arrogante de l'auteur d'une supériorité occidentale, comme dans ce passage : "En réalité, de nombreux indices laissent supposer que les choses auraient été pires et bien plus sanglantes si l'Occident n'avait pas été le premier à réaliser tout un ensemble de découvertes." (page 233)

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Abattre l'Occident : Comment l'antiracisme ..

On sort de la lecture du best-seller de l’analyste anglais, totalement abattu. Le lecteur comme illustration du titre. L’auteur accumule les faits, l’abyssale abjection où se prélassent les soi-disant intellectuels. La gauche fidèle à sa tradition a remplacé le communisme et ses dizaines de millions de morts, par l’islam, le wokisme et autres déconstructions. Foucault, le célèbre pédophile qui fait se pâmer Télérama, Le Monde et Libération a montré la voie avec les autres “philosophesˮ que l’on a exportés aux USA et qu’ils nous renvoient. Vivent les races, à bas la culture. Comme a dit le regretté P. Murray “Il faut rendre grâce à notre époque de nous réjouir à l’idée de la quitterˮ.
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Abattre l'Occident : Comment l'antiracisme ..

Ressentiment et vengeance vs gratitude.

"Le ressentiment ne peut être consolé par rien d'autre que la revanche.

Déconstruction : processus à travers lequel la moindre chose issue du passé peut être prise, dépecée et totalement détruite.

L'histoire de l'Occident se résumerait à l'oppression patriarcale, au sexisme, au racisme, à la transphobie à l'homophobie, au pillage et bien pire."

Désespérant, démoralisant, accablant, déprimant, navrant.

Et plus encore.

Le clou de cette démonstration est sans conteste la partie réservée au jardinage et à la notation musicale permettant de déchiffrer une oeuvre, eux aussi accusés de colonialisme. Chapitres où on s'étrangle, (de rire ou d'exaspération ?).

J'ai pourtant lu plusieurs ouvrages sur le sujet, mais je crois que celui-ci décrit une idéologie au-delà de mes pires craintes.

Et les étudiants d'aujourd'hui seront les enseignants, hommes politiques, scientifiques, artistes de demain... Ça fait peur...



Grand-mère (OK boomer !), je m'effraie de voir que mon petit-fils vivra dans un tel monde de fous et d'obsédés racialistes.

Que lui restera-t-il de ce qui fit la beauté de notre civilisation (la gratitude) puisque tout se juge à l'aune plus ou moins fantasmée du privilège et du racisme blancs (le ressentiment) ?

Il ne me reste plus pour finir en apothéose, qu'à lire "Comment devenir antiraciste" d'Ibram Kendi, "Fragilite blanche" de Robin DiAngelo et enfin le pionnier du postcolonialisme, Edward Saïd, avant de me tirer une balle ou de devenir adepte de cette nouvelle religion si je veux survivre...



Essai d'utilité publique, mais les quelques pages de conclusion essayant de nous remonter le moral ne sont guère convaincantes...
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La grande déraison

Le conservateur et homosexuel assumé Douglas Murray signe un ouvrage politique audacieux, qui peut avoir l'air d'un pavé dans la mare, mais est avant tout un argumentaire posé et nuancé, basé sur une quantité impressionnante de faits, d'études, d'anecdotes, d'histoires glanées pendant plusieurs décennies et à travers le monde. En expliquant les origines et les développements (parfois contre-productifs ou contradictoires) des combats homosexuels, féministes, raciaux et enfin trans, l'auteur dresse un portrait de certains travers de notre époque, des pièges qui nous sont tendus, et de la folle hystérie qui guette notre société, toujours sous couvert des meilleures intentions. Il est évident que le message va à contre-pied de la majorité des idées véhiculées par les médias actuellement, mais tout est fait sans volonté de choquer ou de jouer les trublions: la démarche intellectuelle est très argumentée, et l'auteur fait preuve d'une grande ouverture d'esprit quand il analyse la pensée de ses opposants. Et il est clair que, si l'on peut ne pas être d'accord avec certains éléments ou interprétations, l'ensemble n'en est pas moins fascinant, passionnant et instructif. Et surtout nécessaire pour un vrai débat de fond.
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