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Critiques de Driss Chraibi (109)
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La civilisation, ma mère !...

Bien que j'ai eu l'obligation de lire cet ouvrage, le fait de le lire m'a plutôt réjoui parce que j'ai trouvé ce livre intéressant et parfois amusant l'osque je découvrait l'histoire pas à pas...

Je ne veux pas trop entrer dans les détails mais en bref ce livre était passionnant car en même temps il était tiré de la réalité parce que dans certains pays du Monde, pas seulement dans des régions du Maroc, les femmes n'ont pas droit à leurs liberté et leurs indépendance. Bien que je sois un garçon je ne peux que me sentir outré et révolté par cet injustice...

Outre ce cas , j'ai bien lu le livre mais j'aurais une question et j'aimerais que l'un d'entre vous me réponde au plus vite s'il vous plaît .

Dans le roman il y a 2 parties : une partie "ÊTRE" et "AVOIR" . J'ai beau avoir cherché dans ma boîte crânienne je n'ai trouver aucune réponse à ma question alors je m'en reviens à vous ...Celui ou celle qui aurait une réponse à ma question pourrait me la fournir au plus vite s'il vous plaît....

Je vous remercies d'avance :)
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Le passé simple

tres beau
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La civilisation, ma mère !...

Ce livre est Humouristique , iol raconte l'histoire d'une mére qui n'est jamais sortit de chez elle a cause des traditions ancienne . Naghib est son frére décide alors de lui faire decouvrir le monde dans lequel elle vit. C'est un livre comique car cette femme ne sait rien de se qui se passe dehors. Ce livre et facile et rapide a lire et m'a beaucoup plu.
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L'inspecteur Ali

Le narrateur, Brahim, écrivain, revient à El-Jadida, sa ville natale du Maroc, en compagnie de son épouse écossaise Fiona et de leurs deux fils, Yassin et Tarik. Il prépare la première visite au Maroc de ses beaux-parents, Jock et Susan. Brahim est devenu un écrivain célèbre grâce au héros de ses romans, l'inspecteur Ali. Avec humour, il raconte la société marocaine et le décalage qu'il vit lui-même avec sa culture d'origine, allant jusqu'à ne pas reconnaître sa propre mère et sa soeur venues lui rendre visite pour quémander une aide financière.
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Le passé simple

Driss est né dans une famille aisée au Maroc. Il a été choisi parmi ses frères pour faire des études européennes. Alors à 19 ans, est venu pour lui le temps de la révolte, notamment contre son père, qu'il nomme le Seigneur. C'est un père autoritaire qui fait sa loi et auquel sa femme est soumise. Celle-ci souffre, elle n'est qu'une servante aux yeux du Seigneur qui la trompe. La loi musulmane implique de ne pas fumer et de ne pas boire, de faire preuve de générosité. Le Seigneur, plus qu'avare, ne se gêne pas pour bafouer la loi, même s'il se cache face à ses enfants. Ceux-ci vivent dans l'ignorance et la peur et l'un des garçons périra sous les coups de son père. Trop, c'est trop. Driss réunit la famille et dévoile la véritable nature du Seigneur. Suite à ses révélations, Driss est mis dehors de la maison familiale et se rend compte alors que sans son père, il n'est rien, ne peut rien. Toutes les portes lui sont fermées. Partagé certes entre deux mondes et deux éducations, mais son identité, c'est celle du Maroc. Alors comment ne peut-il y revenir ?

Langage très cru et beaucoup de violence. Pas étonnant qu'un tel livre ai pu faire autant de bruit à l'époque.
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Les boucs

La présentation de l’éditeur dit « reste d’une poignante actualité ». Justement, non. La France n’a certes pas fait dans les années 60 l’effort d’intégration des immigrés qu’à fait (avec efficacité) l’Allemagne en 2015-2016, mais cinquante ou soixante ans après, il faut reconnaître que peu de descendants de ces immigrés connaissent ces conditions de (sur)vie. On les retrouve dans les entreprises, dans les médias, dans le monde du spectacle…

Dire que ce livre est actuel ? non.

En revanche il est un témoignage d’une époque, alors ça oui. Pour avoir traversé (en train) chaque matin dans les années soixante les bidonvilles d’Argenteuil , je peux l’affirmer.

Et pour avoir traversé (à pied, en bus, en train, en voiture) quelques années plus tard les banlieues délabrées d’Amman, d’Abidjan, de Tunis, d’Alger, de Tizi, d’Oran, (grandes villes d’un pays grand exportateur de pétrole et gaz), je me permets de penser que la question est plus complexe.

Bon, ceci dit, ce livre reste un témoignage sur une population à une époque.

Quant au style, il reflète une violence rentrée, une souffrance.
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La civilisation, ma mère !...

J'ai aimé l'extrait de "la radio" dans la civilisation de ma mère de Driss Chraibi. Cela se déroule au Maroc dans les années 30. Il les a tous interpellés :" venez voir la splendeur . Au milieu de la cuisine, une machine noire. La mère a touché au bouton. C'est la radio : une boite qui parle. En fait c'est de la magie, elle dit la météo, des histoires. Elle a mit sa plus belle robe du dimanche et a écouté la radio la méteo, les infos locales. "Bonsoir monsieur le magicien, dors bien" !. Du matin au soir elle dialogua avec lui, elle croyait que c'était un être vivant. Elle lui donna à manger et le lendemain le plat était vide mais c'est Nachim qui avait tout mangé. Il ne fallait pas briser le rêve de notre mère. ce que j'ai aimé est que la mère croyait que c'était un magicien. Nolan P, collège Chaumié d'Agen
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La civilisation, ma mère !...

Casablanca, de la fin des années 30 à la fin des années 40, deux jeunes garçons s'emploient à émanciper leur mère, à lui ouvrir les yeux sur le monde qui l'entoure.

Mariée à l'âge de 13 ans à un homme bien plus vieux qu'elle, elle n'a jamais réellement été libre, son mari épousant les traditions religieuses marocaines.

Driss et Nagib lui feront découvrir le poste radio, le cinéma, lui achèteront ses premiers escarpins et son premier vrai rouge à lèvres, lui apprendront à lire et à s'interroger. À s'émerveiller. À prendre sa place. À s'imposer.

À reprendre sa liberté de femme, d'être humain au sein de sa famille.

Un magnifique roman, touchant, plein d'amour et d'humour.
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Le passé simple

Le passé simple introduit le lecteur au coeur d'une famille marocaine dont le père se prend pour Dieu. Ce roman, organisé à la manière d'une réaction chimique, décrit la révolte de son fils Driss Ferdi, un personnage rebelle, entre les abus de pouvoir exercés par un père dictateur et une classe bourgeoise marocaine.



C'est une critique vive du décalage entre l'islam révélé dans le Coran et la pratique hypocrite de l'islam au Maroc colonisé de 1950. C'est aussi une image, sans retouches sucrées, de la vie de la femme musulmane. Et un apprentissage de la liberté qui fait surgir à l'horizon la voix d'une nouvelle génération marocaine.



Se conjuguer au passé simple dans le passé simple de Driss Chraibi, c'est se conjuguer au présent. Car, la pratique hypocrite de l'islam existe encore au Maroc et dans d'autres pays du monde.
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La civilisation, ma mère !...

Un roman qui se divise en deux parties, deux points de vue sur un même personnage : la mère de deux jeunes garçons. La première partie correspond à celle de l'enfance, de l'adolescence de Driss où il décrit sa mère, elle aussi d'une certaine manière est en train de naître et de découvrir la vie. On la décrit comme une femme soumise, qui ne sort jamais, complètement naïve, qui ne connaît pas le monde qui l'entoure, qui ne connaît pas son propre pays. Les deux garçons vont la faire sortir de cette prison.

La deuxième partie c'est une renaissance, ou plutôt la vie enfin découverte. Najib, le deuxième fils accompagne sa mère, veut la protéger dans ce qu'elle entreprend. La mère n'est plus la femme de... ou la mère de ... comme son pays, elle veut gagner son indépendance. Elle devient femme à part entière, une émancipation.

Le roman est donc partitionné ainsi, deux moments, deux vies en une. C'est d'une part très intéressant psychologiquement de se plonger dans la vie de cette femme, singulière, avec sa personnalité propre mais qui est aussi l'exemple, la voix de toutes les autres femmes. Elle aspire d'ailleurs à un élan commun des autres femmes jusqu'à les éduquer elle-même, après avoir reçu une éducation qu'elle n'avait jamais eue. Et culturellement, c'est intéressant de se trouver dans une autre époque, dans les années 30 puis pendant la guerre. Et tout le long, le récit a en germe le désir d'indépendance du pays, la relation aux Européens, une sorte d'amour et haine à la fois. Une haine de l'étranger, celui qui se sert du peuple pour l'exploiter, le sacrifier à la guerre et au cours du roman une admiration quant à l'émancipation, la culture accessible à tous. La mère qui rejette l'Europe au début du roman veut la découvrir à la fin, elle a soif d'apprendre.

Et pourtant dans le roman, le monde existe finalement très peu, les autres sont peu présents, à part un soldat, les autres sont des entités : les femmes au téléphone, les copains du fils, les ouvriers du père. On a presque affaire à un huis-clos familial, tout se passe dans la maison, lieu central, lieu de l'enfermement, mais lieu de la complicité, du secret, le lieu de l'information par la radio et le téléphone.

Un beau message que ce livre, un récit féministe, un roman d'amour d'une mère, d'une femme qui découvre son pays le monde.
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La civilisation, ma mère !...

Un très bon livre dont les faits sont malheureusement toujours d'actualité, la condition de la femme au Maroc ne s'est améliorée qu'en apparence.
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Vu, lu, entendu

Mon premier livre de Driss Chraïbi, et je pense le dernier. "Vu, lu, entendu" n'est pour moi qu'une autobiographie. Rien d'intriguant, rien de surprenant, aucune continuité.

Cela ne restent que mon opinion et mes gouts.
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La civilisation, ma mère !...

Un petit livre court mais merveilleux, qui raconte avec finesse l'émancipation d'une femme qui se découvre et se construit au fil du récit, narré par ses deux fils qui s'attendrissent et se réjouissent de voir leur mère passer de l'enfance à l'âge adulte.
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La civilisation, ma mère !...

Quelle bonne idée de nous rappeler ce livre ! Je l'ai lu et fait lire peu de temps après sa sortie et je l'ai gardé en mémoire... il est temps de l'intégrer dans ma liste incomplète, sans début... et sans fin. Sans aucun doute celui-ci est à lire et je le recommande.
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La civilisation, ma mère !...

C’est beau !



Vraiment, c’est extrêmement beau! Et poétique. ( vous savez comme j’aime ça!)



On retrouve dans l’écriture, une certaine oralité qui correspond à la tradition arabe de littérature orale dont je vous avais parlé dans ma première vidéo. Cette sorte de tradition familiale d’histoires racontées et encore racontées, toujours améliorées, retravaillées. On retrouve la chaleur du cocon familial de l’auteur dans les tournures des phrases, dans les formulations.



Nous allons à la rencontre d’une femme et de l’émerveillement qu’elle suscite chez ses enfants. Cette femme exceptionnelle qui « grandit », qui sort de l’obscurantisme, de l’ignorance. On assiste à l’éclosion d’une fleur.



Une femme qui apprend avec ses enfants à lire, écrire, connaître le monde et qui s’implique s’y fort qu’elle veut conquérir le monde, faire sa révolution du savoir chez les femmes de son pays et les hommes.



On sent l’amour et la reconnaissance.
Lien : http://cotidianebyernestine...
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La civilisation, ma mère !...

Le Maroc des années 30, dans une famille traditionnelle, deux fils, (Nagib et le « fils cadet »), par amour pour leur mère, décident d’en faire secrètement une femme moderne. C’est le récit d’une métamorphose. La transformation d’une femme marocaine, mariée à 13 ans et cantonnée à la vie domestique en une femme instruite, avide de savoirs et de liberté. Radio, cinéma, fer à repasser, téléphone deviennent des objets magiques, prétextes à situations d'un haut comique. Avec ce récit engagé et plein d’humour, Driss Chraïbi célèbre l’émancipation des femmes.

Sophie

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La civilisation, ma mère !...

Maroc, années 30. Deux fils encouragent leur mère à s'éveiller au monde.

Inattendu et magnifique !
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La civilisation, ma mère !...

J'ai beaucoup aimé ce livre car il parle de la liberté de la femme. Ce livre nous montre qu'une femme analphabète peut accéder au monde de la politique en peu de temps..
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La civilisation, ma mère !...

ce livre est formidable!

soniia guezguez
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L'âne

Je n’ai pas compris ce court texte, que j’ai pourtant apprécié.

Un homme, barbier ambulant, décide, comme par illumination, de vendre son âne afin de partir sur les routes et de révéler les gens à eux-mêmes.

Le récit s’imprègne de religion et s’attache aux pas de ceux qui croisent le chemin du vieil homme, jusqu’à ce que sa création le dépasse et que le peuple se retourne contre cet homme saint, trop pieux pour appeler aux armes, contrairement à la foule déchaînée qui pervertit le message divin.
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