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EAN : 9782070445608
112 pages
Gallimard (02/02/2012)
2.3/5   5 notes
Résumé :
Dans un monde en transformation, un homme s’éveille à la vie de ses semblables. Il s’appelle Moussa. Il troque son âne et sa vieille lame de couteau contre une trousse moderne de coiffeur ambulant, et ainsi s’engage dans l’avenir. Longtemps, l’âne solitaire le poursuit de ville en ville, en brayant, jusqu’au jour où il se jette sous le train qui emmène son maître. Les années passent, Moussa n’a pas encore compris dans quel monde il s’est réveillé, ni pourquoi.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Je n'ai pas compris ce court texte, que j'ai pourtant apprécié.
Un homme, barbier ambulant, décide, comme par illumination, de vendre son âne afin de partir sur les routes et de révéler les gens à eux-mêmes.
Le récit s'imprègne de religion et s'attache aux pas de ceux qui croisent le chemin du vieil homme, jusqu'à ce que sa création le dépasse et que le peuple se retourne contre cet homme saint, trop pieux pour appeler aux armes, contrairement à la foule déchaînée qui pervertit le message divin.
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Je découvre pour la première fois un livre de l'auteur marocain de langue française.j'ai beaucoup aimé ce court roman que j'ai trouvé assez philosophique et plutôt sympathique à lire.
Nous suivons le quotidien de Moussa qui un jour décide de troquer son âne pour une trouve neuve de coiffeur ambulant mais l'animal reste attaché à son maître et le cherche.
Moussa essaie de découvrir le but de sa vie et surtout donner un sens à cette dernière.
Ce livre est dans l'ensemble une bonne lecture et qui me donne envie d'en découvrir d'autres romans de l'auteur.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Oh! pourquoi mon Dieu relève-t-on toujours les mêmes ruines?
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Le passé ressuscite si aisément
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Videos de Driss Chraibi (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Driss Chraibi
Driss Chraïbi au micro de José Pivin (1959 / France Culture). Production : José Pivin. Photographie : Driss Chraïbi © Stéphan Chraibi. Présentation des Nuits de France Culture : « Comment raconter son enfance au Maroc ? Driss Chraïbi, écrivain marocain de langue française, racontait au micro de José Pivin une partie de son enfance dans l'émission “Tous les plaisirs du jour sont dans la matinée”. Cet entretien a été diffusé pour la première fois le 14 novembre 1959 sur France II Régionale. L'entretien était illustré par des lectures d'extraits des œuvres de Driss Chraïbi. » Des extraits des romans de Driss Chraïbi, “L'Âne”, “Les Boucs”, “De tous les horizons” sont interprétés par Roger Coggio, François Darbon, Yves Péneau et Suzanne Michel. Driss Chraïbi (en arabe : إدريس الشرايبي), né le 15 juillet 1926 à El Jadida, au Maroc, et mort le 1er avril 2007 à Crest, dans le département de Drôme, en France, est un écrivain marocain de langue française. Il a également participé à des émissions radiophoniques pour France Culture pour qui il a dirigé l'émission “Les Dramatiques” pendant 30 ans. Connu pour son roman “Le Passé simple”, Driss Chraïbi aborde des thèmes variés dans son œuvre : colonialisme, racisme, condition de la femme, société de consommation, islam, Al-Andalus, Tiers monde, etc. Il se fait connaître par ses deux premiers romans, “Le Passé simple” (1954) et “Les Boucs” (1955) d'une violence rare, et qui engendrent une grande polémique au Maroc, en lutte pour son indépendance. “Le Passé simple” décrit la révolte d'un jeune homme entre la grande bourgeoisie marocaine et ses abus de pouvoir incarnés par son père, « le Seigneur », et la suprématie française dans un Maroc colonisé qui essentialise et restreint l'homme à ses origines. Le récit est organisé à la manière d'une réaction chimique. À travers la bataille introspective de ce roman par le protagoniste nommé Driss, le lecteur assiste à une critique vive du décalage entre l'islam idéal révélé dans le Coran et la pratique hypocrite de l'islam par la classe bourgeoise d'un Maroc des années 1950, de la condition de la femme musulmane en la personne de sa mère et de l'échec inévitable de l'intégration des Marocains dans la société française. Ce dernier point sera renforcé en 1979 dans la suite de ce livre, “Succession ouverte”, où le même protagoniste, rendu malade par la caste que représentent son statut et son identité d'immigré, se voit obligé de retourner à sa terre natale pour enterrer « le Seigneur », feu son père. C'est une critique plus douce, presque mélancolique, que propose cette fois Chraïbi, mettant en relief la nouvelle réalité française du protagoniste et la reconquête d'un Maroc quitté il y a si longtemps. “Succession ouverte” pose la question qui hantera l'écrivain jusqu'à ses derniers jours : « Cet homme était mes tenants et mes aboutissants. Aurons-nous un jour un autre avenir que notre passé ? » Question qu'il étend ensuite à l'ensemble du monde musulman. Dans “Les Boucs”, l'auteur critique le rapport de la France avec ses immigrés, travailleurs exploités qu'il qualifie de « promus au sacrifice ». C'est le premier livre qui évoque dans un langage haché, cru, poignant, le sort fait par le pays des Lumières aux Nord-Africains. Suivent deux romans épuisés aujourd'hui : “L'Âne”, dans le contexte des indépendances africaines, prédit avant tout le monde leur échec et les dictatures, « ce socialisme de flics ». “La Foule”, également épuisé, est une critique voilée du Général de Gaulle. Le héros est un imbécile qui arrive au pouvoir suprême, car, à son grand étonnement, la foule l'acclame dès qu'il ouvre la bouche. Une page se tourne avec la mort de son père, Haj Fatmi Chraïbi, en 1957. L'écrivain, en exil en France, dépasse la révolte contre son père et établit un nouveau dialogue avec lui par-delà la tombe et l'océan dans “Succession ouverte”. “La Civilisation, ma Mère!...” (1972) tente d'apporter une réponse aux interrogations de l'écrivain marocain. Le fils aide sa mère à se libérer du carcan de la société patriarcale et à trouver sa propre voie. C'est l'une des premières fois que la question de la femme est évoquée dans la littérature marocaine.
Sources : France Culture et Wikipedia
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