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Critiques de Durian Sukegawa (716)
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Les délices de Tokyo

Sentarô travaille dans une petite échoppe de fabrication et de vente de dorayaki, des pâtisseries japonaises fourrées de an (pâte de haricots rouges). Le chiffre d’affaire n’est pas fameux mais Sentarô s’est engagé auprès du propriétaire défunt de tenir cette échoppe, il n’aime pas particulièrement son travail mais il n’a rien d’autre alors chaque jour il se lève et rejoint son poste. La raison du peu de succès de ses dorayaki est la pâte de an qu’il ne fabrique pas lui-même mais qu’il commande à un fournisseur.

Tout va changer avec l’arrivée d’une vieille dame, Tokue, qui a l’air de savoir préparer cette pâte en y mettant tant d’amour que Sentarô se demande si elle n’est pas un peu dérangée. Et pourtant, le changement interviendra non seulement dans cette échoppe mais également dans la vie de Sentarô.



Une histoire de cuisine, d’amitié et de transmission, un pan de l’histoire du Japon qui m’a paru terriblement injuste et triste. Il ressort de ce roman une certaine plénitude, et surtout une envie de goûter à ces dorayaki. De cette écriture emplie de poésie, postée devant ce cerisier je me suis laissée bercée par la mélodie du temps qui passe.
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Les délices de Tokyo

Un roman qui se lit presque s'en s'arrêter.

L'écriture est limpide ; l'histoire est vraiment très intéressante par la rencontre d'êtres tout plein de charme ; on ressent aussi le sentiment de tristesse au travers de l'histoire et surtout à la fin ; l'écrivain y a introduit aussi beaucoup de sentiments humains positifs comme négatifs mais ce premier domine.
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Les délices de Tokyo

Une belle histoire à la fois poétique et mélancolique.

Nous suivons avec plaisir et émotion le destin de cette vieille femme venue de nulle part et de ce "patron" qui laisse sa vie s'écouler sans passion, en subissant le quotidien sans ambition particulière.

Chacun, de nouveau libre, appréhende cette liberté d'une façon diamétralement opposée, et comme bien souvent, le plus apaisé et vivant n'est pas forcément celui que l'on croit.

L'auteur nous conte, ainsi, l'importance de savoir apprécier la vie, dans tout ce qu'elle est, les bons côtés comme les mauvais, afin de vivre pleinement, sans regret et conscient de la beauté de celle-ci.

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Les délices de Tokyo

"Écoutez la voix des haricots": tel est le secret de Tokue"

Voilà qui résume ce livre. Écouter, ressentir, vivre, transmettre... Deuxième lecture d'un auteur japonais et cette même impression de lenteur, de douceur, de traditions sans mièvreries, juste une interrogation sur la vie, la famille, les valeurs au travers cette fois de la rencontre entre Tokue 76 ans, souriante et tenace, Sentarô cuisinier désabusé de dorayakis et Wakana adolescente rebelle. Les traditions culinaires japonaises se mélangent habillement aux traditions ancestrales.

Le contexte dans lequel a dû vivre Tokue bien que triste laisse place à une véritable note d'espoir et la nécessité impérieuse qu'elle a de transmettre sa reconnaissance au monde qui l'entoure.

Il est difficile d'en dire plus sans dévoiler des éléments du livre, à mon sens, nous sommes proches du conte avec ce livre. Une jolie histoire qui pousse à réfléchir sur que nous voulons laisser et garder de la vie.
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Les délices de Tokyo

Un roman court mais plaisant, une lecture douce et apaisante, le rythme est lent, l’action peu présente, mais la présence de Tokue, ses conseils, son vécu, n’ont rien d’ennuyeux.



Ce personnage est même bien plus intéressant que celui de Sentarô, un brin opportuniste. La fin, par contre, est abrupte, elle donne l’impression qu’il manque une partie au roman. Néanmoins, le principal a été narré, et c’est tout ce qui compte.



Je n’ai pas vu le film ni goûté aux dorayaki, ce n’est pas faute d’être curieuse, pourtant !
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Les délices de Tokyo

À travers ce livre, au parfum de pâtisseries et de fleurs de cerisiers, l'auteur révèle la dureté et sévérité de la justice au Japon.

C'est un livre avec une première partie assez captivante, mais qui petit à petit perd de son intérêt par un côté trop sentimental, et qui m'a laissé un peu sur ma faim.

Pour un livre évoquant les pâtisseries, c'est gonflé!

Mais bon, les lecteurs passeront un bon moment avec ce petit livre parfumé,

à la couleur de pétale de cerisier.

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Les délices de Tokyo

Une rue de Tokyo sous la pluie

La boutique de dorayaki

Un cerisier en fleurs, très beau

Un pâtissier nommé Sentarô

La vieille Tokue, aux doigts crochus

Un jeune homme se cherchant lui-même, perdu

Le parfum délicat des haricots azuki

La douce fragrance de la pâtisserie



Un mystère,

Une chute en enfer

Un enfermement à vie

Un chemisier tout blanc

Une jeune fille à la dérive

Un oiseau aux ailes brisées



Mais, encore et toujours exister

Communiquer et transmettre sa foi

Se sentir libre et fort au coeur de soi

Le bruissement de la forêt, la voix du vent

Un arbre pour chacun et écouter son chant

Une lune flottante toute ronde

La poésie pour la misère du monde





Et ..... pas de raton-laveur !

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Ecouter la voix des haricots ....

Mais sur moi, leur magie n'a pas opéré !

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Les délices de Tokyo

A sa sortie de deux ans de prison, un homme est contraint de travailler dans une échoppe de dorayaki, des pâtisseries traditionnelles japonaises. Une vieille dame, Tokue, atteinte de la lèpre quand elle était enfant, lui propose de l'aider à confectionner une pâte de haricots digne de ce nom. Bientôt elle l’aide aussi dans la vente, se liant avec les collégiennes, en particulier Wanaka, et les autres clients devenus plus nombreux. Mais ce n’est pas du goût de la propriétaire de l’échoppe...

Un joli roman qui évoque l’amitié intergénérationnelle et donne l'occasion d’en apprendre sur le traitement des lépreux au Japon après la guerre.
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Les délices de Tokyo

Avec Les Délices de Tokyo, Durian Sukegawa propose un roman aussi doux qu'une pâtisserie japonaise.

Le cerisier ponctue les saisons autour de l'étrange Sentarô,  la vieille madame Yoshii et la jeune Wakana. Trois personnages attachants que l'on rencontre chez Doraharu, boutique de dorayaki, pâtisserie japonaise à base de pâte de haricots.

L'auteur dévoile avec pudeur et sensibilité l'histoire et les secrets de chacun.

Une belle réflexion sur la vie, la liberté, la tolérance face à la différence.

Un livre délicat et touchant.
Lien : https://mabibliothequebleue...
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Les délices de Tokyo

Dès les premières pages vous sentez l'odeur sucrée des haricots confits (pas confus). Dès les premières pages vous avez comme les doigts collés aux pages, comme si vous aviez vous-mêmes pétri la pâte, mis à bouillir les haricots et le sucre dans l'étuve ou goûté à ces pâtisseries japonaises.



En lisant ce très court roman, j'ai eu l'impression d'avoir lu une douceur sucrée et tendre. Si le récit semble plein de bons sentiments au départ, ce qui peut vite déranger, on est surtout captivé par les personnages, très attendrissants. On ne reste pas insensible à la vie de Sentaro, qui se voudrait une ambition, une vie de succès et d'écriture, mais qui échoue dans cette pâtisserie, cette petite boutique près d'un grand cerisier, fréquentée par des étudiantes un peu étranges et tenue par une propriétaire exigeante et indifférente.



Et puis il y a Tokue. C'est là la révélation du roman. Cette vieille femme, au visage certes parcheminé mais doux, qui cherche une main tendue. Et quelle main! Une main qu'elle tente de dissimuler parce qu'elle est différente. Pourtant ses mains sont magiques car elle sait mieux que quiconque cuisiner des Dorayaki aux haricots azuki confits.



Fondant en bouche, ce roman traite d'un sujet difficile : celui des rescapés de la lèpre au Japon, vivant dans un sanatorium. Mais les plus grands thèmes de ce récit sont la solitude, la postérité après la mort, la peur de mourir, la famille, la loyauté, l'amitié, la différence, la maladie, le respect des anciens... ça n'est aucunement un récit s'appitoyant sur ses personnages. C'est au contraire solaire et souriant. A travers les injustices subies, ce roman nous fait remarquer que la vie est un immense carrefour empli de hasads et de rencontres importantes.



Une histoire de générosité qui frappe par le grand coeur de ses personnages.
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Les délices de Tokyo

Cela faisait très longtemps que je voulais lire ce livre, je pense que je fais parti des rares personnes à être passé totalement à côté du film. C'est donc sans avoir été influencée par l'adaptation, en simple amatrice de roman japonais et de dorayaki, que j'ai commencé ma lecture.

Sans surprise, j'ai beaucoup aimé ce petit bijou de la littérature japonaise contemporaine. J'ai retrouvé tout ce que j'apprécie dans le "style littéraire japonais", un récit touchant, délicat, subtile, sans pathos ni surenchère, une place laissée à la contemplation, des relations intergénérationnelles, une place pour le passé dans un monde moderne, de vrais sentiments... Les adeptes du genre ne peuvent qu'approuver.

Le thème du roman ajoute une grande place à la pâtisserie et à la gourmandise, vous n'aurez qu'une envie , c'est de vous ruer dans le quartier japonais pour déguster des dorayaki.

On s'attache vite aux personnages qui viennent former un étrange trio, la fin est vraiment très touchante, je n'apprendrais rien à ceux qui ont déjà vu le film.

Un joli roman, qui pourrait être un bon début pour découvrir la littérature japonaise contemporaine;
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Les délices de Tokyo

J’ai commencé ce roman un matin pour le finir le soir même, après le couché du soleil. Pendant une bonne partie de ma journée et surtout toute la soirée, j’ai suivi l’histoire de Sentarô, jeune homme sans repère enfermé derrière sa plaque chauffante, passant ses journées à confectionner des dorayaki, célèbres pâtisseries japonaises garnies de haricots rouges confits.



Alourdi par son passé et sa solitude, Sentarô mène une existence triste et aussi fade que ses dorayaki. Pourtant, personnage principal dans la littérature japonaise, le destin fera son entrée dans la peau d’une vieille dame mystérieuse, aux doigts étrangement noueux et pourtant détentrice d’un don : l’art de préparer une pâte de haricots confits à la saveur divine.



Au fil des saisons, l’amitié entre ces deux personnages évolue en poésie. Entre l’apprentissage de la pâtisserie et l’ouverture de ces deux cœurs porteurs de lourds secrets, l’émotion traverse les pages et exalte nos cinq sens. C’est un livre qui se respire, qui se goûte, qui se ressent… Puissant de sa sobriété et de sa profondeur, ce roman nous ramène vers un Japon étroitement ancré dans les traditions universelles du respect et du bonheur simple. L’enseignement transmis par la vieille dame semble alors résonner dans notre propre vie.



En ayant refermé ce livre, aussi silencieux qu’un admirateur de la lune, on a soudainement envie de tendre l’oreille, d’écouter la nature qui nous entoure en prenant le temps d’observer et d’aimer.



Un pur moment de poésie inoubliable qui laisse un goût sucré et doux, hymne à la cuisine qui respecte chaque ingrédient… et une fin des plus bouleversantes.
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Les délices de Tokyo

Le cerisier fleurit majestueusement, puis il verdit sous ses feuilles foisonnantes. Celles-ci tombent, balayées par les vents et les branches nues du cerisier tremblent sous les bourrasques hivernales. Avec cet arbre changeant au gré des saisons et qui nous est donné comme un fil conducteur, Sentarô confectionne des pâtisseries japonaises, les dorayaki.

Non sans réticence, Sentarô embauche une vieille femme, Tokue, aux doigts difformes mais qui excellent dans la confection de la pâte de haricots nécessaire pour farcir les dorayaki.

Tokue tente avec beaucoup de douceur de faire comprendre à Sentarô l'importance de mettre du coeur à l'ouvrage dans sa confection des pâtisseries.

Les petits dialogues qui s'instaurent au début entre ces deux êtres sont très pauvres et débordent de silences, de crainte de trop en dire. Et puis, ils se dévoilent avec beaucoup d'émotions.

L'exclusion, le regard des autres, le mal-être sont abordés avec beaucoup de retenu. C'est beau, tendre, plein de douceur et d'émotions. Une fois de plus, je suis conquise par cette lecture et je compte bien continuer ma découverte de la littérature japonaise.
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Le rêve de Ryôsuke

Ce roman aurait pu s'appeler "Huis clos sur l'île aux chèvres" mais il faut avouer que "Le Rêve de Ryôsuke" ça a quand même plus de gueule !



Il est question du jeune Ryôsuke, 28 ans, ancien cuisinier, qui accepte un travail de saisonnier sur la petite île d'Aburi qui compte à peine 300 âmes. Il se retrouve en compagnie de deux autres jeunes qui doivent effectuer des travaux de terrassement pendant quelques semaines. Si Ryôsuke est peu loquace et manque de confiance en lui, Tachikawa est extraverti et se fait remarquer par les habitants déjà hostiles à leur venue; Koaru, troisième membre de l'équipe, est une jeune fille extravagante et sensible.



Mais si Ryôsuke est venu sur cette île perdue c'est pour une bonne raison, il veut retrouver Hashi Hashida, un vieil homme qui vit ici depuis vingt ans. Hashi était le meilleur ami du père de Ryôsuke avant qu'il ne se suicide et laisse un vide immense dans la vie du jeune homme. Très vite, les deux hommes deviennent amis et Ryôsuke n'a plus qu'une seule obsession, qu'un seul rêve : confectionner du fromage de chèvres. Réussir là où son père et son ami ont échoué vingt ans plus tôt mais aussi trouver un but à sa vie, quitte à se heurter à la colère des habitants et se mettre en travers de leurs traditions ancestrales.



L'île d'Aburi, aux falaises escarpées, est bien mystérieuse et sauvage, elle recèle de lieux tabous comme la Caverne des vaincus, une grotte accessible par bateau que les habitants utilisaient comme cimetière ou la forêt de banians géants au sommet de la montagne où se cachent les pinzas (les chèvres sauvages). On apprend beaucoup de choses sur la confection du fromage ou la pêche mais pas que, ce roman donne à réfléchir au sens de la vie. Il démontre que pour trouver sa voie il faut parfois lutter et faire des sacrifices, que dans la vie rien n'est facile, qu'il faut se battre pour obtenir ce que l'on veut. Une belle leçon de courage et de ténacité, porté par une écriture douce et efficace. Sukegawa est incontestablement est auteur qui a du talent et qu'il faudra suivre dans les années à venir.
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Les délices de Tokyo

Un livre tout en délicatesse, une histoire de transmission entre les générations, qui dévoile en même temps un petit pan de l’histoire du Japon. Tout tourne autour d’une pâte de haricots sucrée, une recette de pâtisserie japonaise.

Sentâro, pour rembourser une dette, ‘’fabrique’’ et vend des dorayaki. Une vieille femme demande à travailler pour lui. Mais âgée, biscornue, elle ne l’intéresse pas…jusqu’à ce qu’elle lui dise qu’elle a fabriquée de la pâte de haricot pendant cinquante ans….

La présence de Tokue Yoshii va bouleverser la vie de Sentâto et de sa boutique…jusqu’à ce que la suspicion fasse son chemin. Qui est vraiment Tokue ? Pourquoi ses mains sont-elles si tordues ? Pourquoi vit-elle à l’écart du monde ?

Une histoire calme et apaisante, au rythme des saisons et des fleurs des cerisiers japonais.







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Les délices de Tokyo

Une très belle histoire sur un sujet dépaysant et complètement méconnu pour moi. Un roman court mais suffisant car bien structuré. En revanche, même si c'est très bien écrit, je m'attendais à plus de poésie dans la plume depuis le temps que j'entends parler des auteurs japonais. Voilà pourquoi je mets 4 étoiles et pas 5. Je vais compléter cette lecture en regardant le film, qui semble fidèle au roman et pourquoi pas en dégustant un bon dorayaki.
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Les délices de Tokyo

Un roman à la saveur d'un dorayaki à la pâte de haricots rouges



Lecture pleine de douceur et de délicatesse, Les Délices de Tokyo est en réalité une leçon de vie sur l'amitié, la vie et la mort.

J'ai aimé les liens entre les 3 personnages principaux : Sentarô, Tokue et Wakana.

D'un côté, on découvre Sentarô, personnage en quête de sens mais plein de volonté ; Tokue, vieille dame qui souhaite vivre ses derniers moments de vie en transmettant sa passion et son savoir-faire de la préparation de la pâte de haricots rouges ; Wakana, jeune adolescente solitaire mais sensible et empathique. Ensemble, ils vont nouer une certaine amitié qui va les aider à s'accomplir chacun à leur manière.
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Les délices de Tokyo

Un moment de lecture agréable et émouvant qui me renvoie au film que j'avais tant apprécié. 3 personnages vont vivre un moment charnière de leur vie grâce à leur rencontre autour des dorayaki, ces pâtisseries sucrées faites à base de haricots rouges. Le savoir-faire de madame Hoshi et surtout son aptitude à voir les beautés du monde qui nous sont offertes, donne à son "patron" le courage d'aller de l'avant.

Comme évoqué dans une critique de ce livre c'est une forme d'entraide entre les trois protagonistes. Sentaro, qui après avoir connu la prison se trouve de nouveau emprisonné par sa dette. Une vielle dame qui a connu la réclusion pour cause de maladie contagieuse et pour qui ce travail va être une ouverture pour s'évader. La jeune fille également prisonnière de la situation sociale de sa famille. Leur rencontre leur permet de voir le monde autrement et peut être de s'affranchir de cette obsession culturelle de l'utilité sociale.

"j'estimais que ceux qui ne rendent pas service à la société ne valent rien. Parce que j'avais la conviction que les hommes naissent pour être utiles"... dira Mme Hoshi.



Ce qui est intéressant c'est de découvrir comment la terrible maladie de Hansen a été abordée au Japon. Pour lutter contre la lèpre, maladie effrayante dont on redoutait la contagion, l'isolement a bien a été la réponse apportée. Même des années après que le traitement curatif et préventif ait été trouvé, le Japon a continué de reléguer ces personnes comme des parias qui n'avaient même plus le droit à leur identité. Le société japonaise semble bien être celle du cloisonnement et du peu de solidarité : les malades même guéris relégués dans des sanatorium aux extrémités de la ville, les sans diplômes dans des petits boulots sans devenir, les pauvres dans les cours publics du soir pour pouvoir gagner un peu d'argent pendant la journée... J'ai pensé à ce reportage qui évoquait des personnes âgées sans ressources qui commettaient de petits larcins pour pouvoir être emprisonnées et ainsi avoir un toit pour l'hiver!

En y regardant de plus près nos sociétés ne sont peut être pas plus empathiques. Mais les usages codifiés,les nombreuses formes de politesse au Japon donnent à penser que le raffinement va au delà des apparences et qu'il s'accompagne de bienveillance.

Finalement ce délice de Tokyo est plus amer qu'il n'y paraît.

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Les délices de Tokyo

Depuis longtemps j'avais envie de découvrir la littérature japonaise et c'est chose faite avec ce roman qui me tentait depuis quelque temps.



Ce livre c'est la rencontre entre Sentaro, un vendeur de dorayaki, et Tokue, une petite mamie bien mystérieuse. L'arrivée de cette femme dans son échoppe va basculer la vie du jeune homme de bien des manières et apporter du baume au coeur à Tokue.



Je pensais partir sur une lecture légère et finalement c'est un roman plus profond qui m'a captivé. Chacun des personnages vit avec un passé qui les suit toujours et ils vont trouver en l'autre ce quelque chose qui les apaisera, les fera avancer.

J'ai beaucoup aimé le lien qui se tisse entre Tokue et Sentaro au fil des pages.

J'aurai aimé que le roman soit un peu plus long pour suivre Sentaro encore un peu plus.

C'est un livre tendre, touchant et rempli de poésie. Une petite bulle de douceur sucrée qui fait du bien, qui réconforte.

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Les délices de Tokyo

un très bon moment passé grâce aux délices de Tokyo.

Merci a ma libraire préférée qui m'a orientée vers ce livre.

Je ne deflorerais rien.

Il suffit de suivre le rythme de vie des fleurs de cerisiers pour découvrir que l'on fait au mieux avec ce que la vie nous réserve.
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