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Critiques de Dustin Nguyen (101)
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Le club des Super-Héros, tome 1 : Justice Aca..

Roman BD, plus comics que BD d'ailleurs, où on suit le jeune Bruce Wayne qui intègre un collège réputé pour être meilleur de Gotham mais qui lui semble très suspect: les mauvaises actions sont encouragées, les profs rédigent des rapports secrets sur les élèves , des ninjas rodent. Deux autres étudiants semblent eux aussi ne pas correspondre aux attentes des professeurs : Diana Prince et Clark Kent. Ils décident de mener l'enquête.

Pourtant familière de l'univers DC comics, je dois avouer que je me suis sentie un peu perdue parfois et je me demande de ce fait ce que les jeunes lecteurs arriveront à comprendre de ce scénario brouillon, desservi par des dessins volontairement flous.

Pas pour moi donc, mais sûrement idéal pour apprivoiser les petits lecteurs.
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Descender, tome 2 : Lune mécanique

Dommage que cette très bonne série SF dotée d'un illustrateur fort compétent... mais dont la technique ou la rapidité d'exécution (je ne sais) induisent un certain nombre de planche vraiment limites en terme de finition. D'autres sont extraordinaires... le contraste est saisissant mais cela pose tout de même un problème lorsque l'on doit se soulager de quelques écus pour acheter les volumes. Un éternel problème des éditeurs américains qui imposent des rythmes démentiels et se content d'a peu près graphiques... Problème de culture sans doute. Un petit gâchis qui mérite tout de même la lecture.
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Le club des Super-Héros, tome 1 : Justice Aca..

Bruce Wayne entre dans un nouveau collège appelé "Ducard". Cependant, cette dernière est très étrange. Il y a beaucoup de clowns, de ninjas, l'équipe pédagogique est étrange et personne n'a jamais vu le principal.... Il va devoir s'allier à Clark et Diana, deux camarades de classes moins étranges que les autres mais tout aussi mystérieux...



Un livre qui pourrait tout à fait plaire aux lecteurs les moins bons, reprenant des personnages bien connus avec un touche d'humour agréable. J'a cependant trouvé dommage que l'intrigue et sa mise en forme soit si découse. J'ai parfois eu l'impression de sauter du coq à l'âne. Enfin bon, en même temps, je ne fais pas partie du public visé par cet ouvrage alors ...



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Descender, tome 2 : Lune mécanique

Ce deuxième volet reprend les épisodes #7 à #12 de ce récit de science-fiction imaginé par Jeff Lemire (Sweet Tooth, Jack Joseph soudeur sous-marin, Trillium, Essex County) et admirablement mis en images par Dustin Nguyen (Batman Little Gotham).



Pour rappel, « Descender » se déroule dans un lointain future où des robots gigantesques ont simultanément attaqué chacune des neuf planètes majeures constituant le Conglomérat Galactique Unifiée (CGU), provoquant des milliards de morts à travers la galaxie, avant de disparaître aussi mystérieusement qu’ils étaient apparus. Dix ans plus tard, tandis que les gens vivent dans la peur d’une nouvelle attaque et que les êtres mécaniques sont devenus persona non grata au sein d’un univers qui se remet encore péniblement du traumatisme causé par ce massacre sans précédent, Tim-21, un petit robot à l’apparence enfantine, reprend conscience sur une colonie minière éloignée. Son réveil ne manque cependant pas d’attirer l’attention car il pourrait bien être la clé permettant d’expliquer l’origine des « Moissonneurs »…



Si le premier opus abandonnait Tim-21 et ses compagnons dans une situation pour le moins délicate, cette suite invite tout d’abord à suivre les pas d’un nouveau personnage, dont on devine assez vite qu’il s’agit d’Andy, l’humain que Tim-21 considérait comme son frère. Devenu chasseur de primes liquidateur de robots, celui-ci se lance également à la poursuite de ce petit humanoïde qui dissimule dans ses circuits imprimés un secret convoité par tous et qui représente l’espoir de tout un univers face à la menace latente des titans de métal. Le récit va ensuite principalement alterner les parcours d’Andy et de Tim-21 et de ses compagnons, le professeur Jin Quon et la Capitaine Telsa.



Outre l’introduction d’un personnage extrêmement intéressant et le plaisir de retrouver ce petit androïde particulièrement attachant, le lecteur a également droit à de nombreux rebondissements. Le scénariste densifie en effet son intrigue et clarifie le rôle de certains protagonistes. Mais le point le plus remarquable demeure indéniablement le travail de Jeff Lemire sur les différents personnages. Outre les quelques flashbacks qui permettent d’en apprendre plus sur le passé d’Andy Travers et de son robot de compagnie, il faut également saluer les échanges entre Tim-21 et cet autre androïde de la série Tim. Jeff Lemire livre en effet un héros bluffant d’humanité, conçu pour servir d’ami aux plus jeunes, qui n’a aucun mal à séduire le lecteur. Programmé pour réagir avec énormément d’empathie, il est non seulement extrêmement attachant, mais sa sensibilité et la pureté de ses réactions contrastent également avec les motivations souvent moins nobles des humains.



Cette histoire qui aborde la coexistence entre les humains et les créatures à intelligence artificielle se nourrit certes des classiques du genre, mais parvient néanmoins à installer une ambiance unique grâce au travail de Dustin Nguyen. Son trait fin et ses couleurs appliquées à l’aquarelle permettent d’offrir des planches de toute beauté, avec des teintes douces qui contrastent brillamment avec la violence du monde dépeint par son acolyte. Notons à nouveau la présence de superbes planches aux tons sépias afin d’illustrer des retours en arrière qui superposent magnifiquement des souvenirs et des émotions issues du passé, de manière moins structurée et dépourvue de cases. Du grand art !



Une excellente série qui mérite une petite place dans mon Top comics de l’année !
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Descender, tome 2 : Lune mécanique

Le premier tome m’avait tant plu qu’il était hors de question que je passe sur cette lecture. Comme il s’agit d’un deuxième tome, je vais malheureusement faire allusion à des éléments d’intrigues du premier, donc si vous voulez garder toute la surprise de la série, mieux vaut passer votre chemin pour l’instant🙂



On avait quitté Tim-21, Telsa et Qhon alors que le Programme faisait son apparition : la résistance secrète organisée par les robots pour se défendre et libérer leurs semblables. On en découvre plus sur ce groupe qui semble très attaché à aider Tim-21 : après tout, les TIM possèdent le même Codex que les Moissonneurs qui ont quasiment décimé les populations des neuf planètes du Conglomérat Galactique Unifié. Pourtant, le Programme est composé de Tim-22… mais ce dernier n’a pas fait le « rêve » ou n’a pas eu la vision que Tim-21 a eu des robots décimés. Bien sûr, s’il était possible de ramener ces robots dans leur monde, cela arrangerait grandement la résistance. Rien n’est jamais simple donc puisque chaque groupe a ses idéaux et ses objectifs propres, parfois peu avouables.



On retrouve les mêmes personnages, dont les relations commencent à se complexifier, je pense notamment au Capitaine Telsa qui semble s’attacher à Tim-21, même si elle n’a pas l’air de l’admettre et se cache derrière le fait qu’il soit utile au CGU. Un nouveau personnage fait son apparition, un liquidateur qui n’est pas qu’un antagoniste, contrairement à ceux qu’on pouvait voir dans le premier tome. Lui aussi finit par former équipe avec des compagnons de voyage un peu improbables. Enfin, on découvre une autre « faction », marginalisée celle-ci, des cyborgs qui se font appeler des « Interms » et sont apparemment très mal vus par la population puisqu’ils sont du côté des robots. En tous cas, ils sont obligés de se cacher et de vivre dans leur coin pour ne pas avoir d’ennuis. On en sait très peu sur eux à ce stade, donc vivement la suite !



Le trait de Dustin Nguyen est toujours une merveille et appuie les éléments du récit de façon très créative : les flashbacks sont sur des planches entières, en vis à vis avec les intrigues du présent, et dans des tons sépias pour qu’on puisse distinguer d’un coup d’œil qu’il s’agit de souvenirs. Alors que des personnages se retrouvent bousculés dans leur vaisseau qui se dérègle complètement, on observe une double page du comics déréglée également : il faut tourner le comics pour pouvoir lire le texte.



Ce deuxième tome continue la série en beauté, avec quelques réponses mais encore plus de questions pour nous donner envie de lire la suite ! Et vivement qu’elle arrive.
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Descender, tome 1 : Etoiles de métal

Carnet de 14 pages en fin de volume, reprenant des couvertures alternatives, les biographies des deux auteurs, des croquis préparatoires et une sélection de comics indépendants publiés par Urban. Le contenu canonique (de très bonne qualité) chez Urban Indies. L’ouvrage est fabriqué en Roumanie.



Descender relate l’immersion de Tim 21, robot-enfant dont la fonction principale est l’empathie pour les humains, dans un monde au bord de la destruction, depuis que les Moissonneurs, robots planétaires ont fait une irruption destructrice dans le Conglomérat Unifié Galactique…



L’on est face à un vrai grand Space-opera comme je les aime et ce tome de mise en place entre dans le vif du sujet sans longues introductions, amenant déjà des thèmes classiques de la SF (quelques éléments de la suite de Dune par Brian Herbert). Les personnages sont bien caractérisés, graphiquement attrayants, l’antagonisme intéressant et le mystère intriguant. Tout est en place pour nous donner envie de connaître rapidement la suite des aventures de Tim-21. Niveau dessin en revanche, si c’est très maîtrisé et apporte une originalité certaine, la technique de Nguyen donne souvent un aspect brouillon, non achevé, à la va-vite. L’aquarelle sur crayonné crée cela bien entendu, mais tout de même… L’on connaît les rythmes imposés aux auteurs américains et cette tendance (déjà vue sur Low de Remender, paru chez Urban) aux dessins « légers » ne me convainc pas du tout. Ce qui est dommage car cette technique étant assumée, l’on n’est pas en présence d’un auteur en progression, la suite sera du même tenant et personnellement je me contenterais de lire cette série (qui reste de très bonne qualité) en bibliothèque.
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Descender, tome 1 : Etoiles de métal

Un beau mélo techno.
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Batman : Little Gotham

Des variations, drôles ou parfois plus mélancoliques (un joli épisode Mr. Freeze) sur la plupart des figures de l’univers du Dark Knight.
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Batman : Little Gotham

J'avais lu quelques unes des histoires de Little Gotham à leur parution, mais c'est un plaisir que de les retrouver dans cette compilation qui fera la joie de tous les amateurs de la Bat-famille et de la constellation d'amis et d'alliés qui les entourent.

Dessiné et coloré par le talentueux Dustin Nguyen, Little Gotham présente des historiettes prenants pour prétexte les fêtes et jours spéciaux qui émaillent l'année pour présenter de courtes aventures des justiciers de Gotham et plus particulièrement Bruce Wayne et Damian, son Robin de rejeton à la fois attachant et très sale-gosse.

Le ton est léger, les méchants pas si méchants que ça et leurs plans toujours facilement déjoués. Chacun à son moment de gloire, parmi les gentils comme leurs opposants, personne ne meure et humour comme références sont foison.

Le style graphique peut surprendre : très rough et simplifié, d'inspiration chibi et coloré à l'aquarelle, mais il fonctionne finalement très bien avec le style acidulé et joyeux des histoires, et détonne clairement avec l'univers actuel du chevalier noir.
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Grant Morrison présente Batman, tome 6 : Batm..

Pour ma part le run de GRANT MORRISON est inégal aussi bien terme de graphisme que pour le scénario.

Etant plutôt dans la lignée du Batman classique avec ses gadgets, sa colère, sa puissance et son "côté obscure", je déconseil à qui veut s'essayer à Batman.

Mitigé sur la série, avec du très haut et du moins haut voir assez limite à lire, je pousse jusqu'au sixième tome qui comme une fois sur deux me laisse dubitatif. Les dessins sont inégaux au cours du recueil, bien entendu les auteurs changent, mais encore une fois l'histoire n'est pas très fluide et si on a le malheur d'être dérangé dans la lecture et de devoir repousser à plus tard la fin d'un chapitre, il n'est pas rare de remonter quelques pages...

Décidément, je ne m'y fait pas au fils de Bruce et son acolyte Robin devenu chevalier noir, il me manque le Bruce et c'est tant mieux qu'il revienne après sa mort, parmi les vivants, en forme et près à en découdre avec tous l'engeance qui règne à Gotham.

Même si on revient un peu plus dans le commun, le terre à terre, ll subsiste un je ne sais quoi de science fiction.

En résumé : parallèlement au retour du Joker, le père de Bruce Wayne, (The Dark Knight !), mort depuis 20 ans, revient et réclame sa fortune ! Bruce Wayne perdu dans les couloirs du temps revient à son tour et retrouve son fils Damien en Robin et son acolyte de Robin en Batman ! Le tout au milieu de 99 démons et quelques vilains dont Le Joker et Pyg...





Public : Ado-adulte - à partir de 12 ans
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Ascender, tome 2 : La mer morte

Ascender est une suite à la première série du duo Lemire/Nguyen : Descender.

Alors que la première série était une SF pure et dure, cette suite tire sur la fantasy au départ. De la magie, un monde végétal et coloré, un contraste frappant avec l'ambiance froide de Descender.

Mais ce n'est qu'un détail tant la série va s'enrichir au fil des tomes et que Lemire va prendre le temps d'introduire et de construire ses nouveaux personnages.

Mais la palme d'or revient surtout aux dessins à l'aquarelle de Nguyen qui sont tout simplement sublimes.
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Batman : Les contes de Gotham

J'ai énormément de mal avec l'univers DC (comme celui Marvel) mais j'essaye de m'y intéresser un peu plus et quand j'ai entendu parler de ce comics, j'ai tout de suite eu envie de le lire ! Mais, impossible de le trouver en librairie, c'est par le plus grand des hasards que je l'ai vu en occasion et j'ai sauté dessus.



Dans ce comics, on retrouve quatre contes différents et mis en place dans l'univers de Gotham City. C'est un livre qui vise les enfants et les dessins sont donc beaucoup plus simples et colorés que ce que l'on trouve dans les comics adultes, ce qui ne m'a clairement pas dérange, au contraire. Même si je n'avais pas toute les références et que j'ai du passer à côté de pleins de choses, j'ai adoré découvrir cet univers par ce biais. Chaque personnage trouve sa place et apporte des choses aux différents contes. J'ai notamment adoré retrouver ces derniers via ce nouveau biais et voir comment des textes anciens (alors pas tellement mais quand même un peu) sont mis au goût du genre et peuvent donner envie d'être découvert de cette manière.



Une très bonne lecture, fraîche, légèrement déroutante et marrante. Je n'en demandais pas plus !
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Descender, tome 2 : Lune mécanique

C'est dans même ton que le premier tome. Je trouve ça gentillet. Le récit manque franchement de force.

J'ai toujours le même problème avec les dessins. Ce côté pastel, c'est fade.

Je vais m'arrêter là dans la lecture de cette série.
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Descender, tome 1 : Etoiles de métal

C'est un tome pas vraiment prenant avec un style pastel qui laisse un goût d'inachevé dans les dessins.

De plus, j'ai toujours eu du mal avec les personnages enfantins ce qui fait que j'ai du mal à rentrer pleinement dans l'histoire.
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The Authority Révolution, tome 2

Authority n’est plus ! Leur soif d’un monde meilleur les avait poussés à prendre le contrôle des plus hautes instances du gouvernement américain et à autoproclamer leur leader, Jack Hawksmoor, Président des Etats-Unis. Une révolte populaire à l’encontre de leur approche dictatoriale avait cependant abouti à un conflit sanglant. Le bilan beaucoup trop lourd de cette désastreuse bataille entre l’équipe d’Authority et la rébellion menée par Paul Reverie et les Enfants de la Liberté, avait poussé le groupe à se dissoudre. Passés du statut de héros à celui de dictateurs, les membres d’Authority se retrouvent maintenant aux oubliettes. Swift médite sur sa montagne au Tibet, Angie passe son temps à naviguer sur le multivers, Jack joue au super-héros, Midnighter combat le crime à travers le monde, Apollo élève seul le post-humain le plus puissant de la galaxie et le docteur est mort d’une overdose de drogue. Pendant ce temps, Henry Bendix remodèle la Terre selon sa vision et Jenny Quantum, du haut de ses huit ans, semble être la seule à pouvoir contrer cette menace.



Regroupant les épisodes #7 à #12 de The Authority : Revolution, ce deuxième tome livre la conclusion de cette mini-série scénarisée par Ed Brubaker et dessinée par Dustin Nguyen. Si le postulat de départ assez original plaçait un groupe de super-héros au-dessus de l’autorité des humains et proposait de mesurer les conséquences d'un tel choix, ce second volet, qui reprend l’histoire quelques années après la dissolution d’Authority, est plus conventionnel et se divise en trois parties distinctes. La première tourne autour du personnage qui manipule tous les événements en coulisse et dont l’identité, assez mal dissimulée au lecteur, est enfin devinée par les super-héros. La deuxième consiste à reformer l'équipe dissoute précédemment et permet aux auteurs de placer Jenny Quantum dans un rôle beaucoup plus central. La dernière est consacrée à l’affrontement final entre Authority et leur ancien leader, revenu d'entre les morts.



Si le récit de Brubaker fait preuve d’une grande maîtrise, il atteint rarement le niveau d’inventivité de la plupart des aventures antérieures, plus mystiques. A travers l’histoire des différentes Jennys, l’auteur tente certes d’emprunter la voie de ses prédécesseurs (Warren Ellis, Mark Millar, Tom Peyer et John Ridley), mais retombe vite dans un schéma plus terre-à-terre. Le travail de l’auteur sur le développement psychologique des personnages est cependant excellent, en particulier sur Jenny, qui prend définitivement l’histoire à son compte en grandissant subitement de cinq ans. Le choix de l'ancien Weatherman de StormWatch en tant que vilain est également judicieux, ce dernier étant le mieux placé pour exploiter les points faibles d’Authority et rendre l’affrontement final intéressant. Privilégiant la profondeur au sensationnalisme, Ed Brubaker fait cependant preuve de manque d’audace sur un titre dont c’est le créneau. Au niveau du graphisme, Dustin Nguyen, un habitué de la série, continue d’exceller lors des scènes sanglantes et violentes, mais a tout de même du mal à coller à l’aspect plus réaliste de l’univers mis en place par son scénariste.



Si la véritable révolution fut menée par Warren Ellis et Mark Millar, celle de Brubaker est plus réfléchie, moins flamboyante, mais beaucoup plus accessible.
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The Authority Révolution, tome 1

Las de devoir continuellement se battre contre les décisions de la Maison Blanche, l’équipe d’Authority a pris le contrôle des plus hautes instances du gouvernement américain et autoproclamé son leader, Jack Hawksmoor, Président des Etats-Unis. Leur conception de la politique sociale, écologique et économique idyllique n’est cependant pas partagée par tout le monde et leurs tendances dictatoriales se frottent vite aux fondements du système démocratique. Une révolte populaire, attisée par un groupe de super-humains soi-disant patriotes, se met à gronder à travers le pays. Cette rébellion visant à rendre l’Amérique à ses citoyens prend néanmoins des proportions inquiétantes et semble ourdie depuis l’outre-espace par un mystérieux personnage.



Après Warren Ellis, Mark Millar, Tom Peyer et John Ridley, c’est au tour d’Ed Brubaker de prendre en main ce comics créé en 1999 par Warren Ellis et Bryan Hitch et dérivé de la série Stormwatch. Cet album édité par Panini propose la première moitié de la minisérie composée de douze numéros, The Authority : Revolution.



En plaçant Jack Hawksmoor, Midnighter, Apollo, Swift, le docteur et l’ingénieur à la tête des Etats-Unis, le scénariste de Criminal modifie le rôle des vedettes d’Authority, tout en conservant ce côté atypique qui fait leur charme. Cette équipe fortement controversée, composée d’un couple d’homosexuels, d’un toxicomane et de personnages grossiers et violents, à cent coudées de l'archétype du super-héros traditionnel, doit maintenant gouverner et faire face aux gens qu’ils sont supposés protéger. Si, à l’origine, leur but était pourtant de rester neutre et de n’intervenir qu’en cas de besoin, ce nouveau statut colle parfaitement à leurs penchants totalitaires et à ce désir constant d’œuvrer à grande échelle pour un monde meilleur.



Cette nouvelle approche permet également à Ed Brubaker de conserver l’aspect politique de cette saga dont les héros combattent l'injustice sociale, les problèmes d’immigration, les mauvaises dictatures et les cataclysmes. Des acteurs qui n’hésitent jamais à défier les lois et les gouvernements et qui ne prônent surtout pas des intérêts pro-USA sur l’échiquier international. L’auteur ne manque d’ailleurs pas de livrer une critique acerbe envers cet establishment américain qui va à l’encontre du bien-être planétaire. Brubaker conserve aussi cette touche d’humour au sein d’une narration qui se veut efficace et qui contribue à rendre ce récit plus accessible que la plupart des aventures plus mystiques imaginées par ses prédécesseurs.



Au niveau du graphisme, Dustin Nguyen, un habitué de la série, continue d’exceller lors des scènes sanglantes et violentes, mais a tout de même du mal à coller à l’aspect plus réaliste de l’univers mis en place par Brubaker et livre également quelques visages légèrement déformés. Dans l’ensemble, les auteurs proposent un récit qui permet aux héros d’évoluer en remettant en question leurs actions et leur rôle au sein de la société. Une histoire bien écrite qui mesure les conséquences du placement d’un groupe de super-héros au-dessus de l’autorité des humains.
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The Authority, Tome 4

Ce quatrième tome livre la suite et la fin de l’histoire entamée lors du tome précédent.



A nouveau plusieurs dessinateurs sur cet album. Tout d’abord un épisode de Dustin Nguyen qui poursuit son travail du tome précédent, mais toujours sans convaincre. Ensuite deux épisodes d’Art Adams et un de Gary Erskine, mais toujours sans parvenir à faire mieux que Frank Quitely. De plus, cette alternance de dessinateurs nuit à l’uniformité graphique de la série, avec des personnages qui changent parfois énormément d’un épisode à l’autre. Etant donné le nombre de personnages qui apparaissent dans cette histoire c’est encore plus dérangeant qu’à l’accoutumé.



Au niveau du scénario, si l’extermination des membres de l’équipe lors du tome précédent était assez osée et expéditive, les nombreux rebondissements sont ici assez capillotractés. Même si certains passages restent excellents, cette histoire passe souvent du très bon au n’importe quoi.



Distrayant, mais trop inégal au niveau de la qualité !
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The Authority, Tome 3 : Le meilleur des mon..

Ce troisième tome commence très fort. Déjà, cette série présentait des héros très éloignés de ces types en collants qui volent même à la rescousse de chats coincés dans des gouttières. Mais en exterminant un à un et de manière expéditive et violente tous les membres de l’équipe, Mark Millar fait très fort.



Par contre, une fois la place libérée, le récit va perdre en efficacité. Non seulement Mark Millar laisse la place à Tom Peyer à partir du deuxième chapitre, ce qui rend la narration moins percutante et la construction plus confuse. Mais, en plus, Frank Quitely est remplacé par Dustin Nguyen au dessin et c’est graphiquement franchement beaucoup moins convaincant.



Néanmoins, la trame de ce troisième tome n’est pas mauvaise et la critique acerbe envers une politique américaine reposant principalement sur une soif de pétrole grandissante est très bien intégrée au récit et assez rare pour être soulignée.



A la limite, je dirais même que ce tome dont l’histoire est à suivre dans l’album suivant m’a plus plu que les deux précédents.

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Descender, tome 2 : Lune mécanique

- un mélange de crayonnés et d’aquarelle

- c’est magnifique, ça fonctionne sans tomber dans le côté contemplatif de l’aquarelle

- une histoire qui associe action, science fiction, amitié et place des robots/IA

- des rebondissements et un univers qui se complexifient sans cesse

- une excellente lecture
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Descender, tome 1 : Etoiles de métal

- un mélange de crayonnés et d’aquarelle

- c’est magnifique, ça fonctionne sans tomber dans le côté contemplatif de l’aquarelle

- une histoire qui associe action, science fiction, amitié et place des robots/IA

- des rebondissements et un univers qui se complexifient sans cesse

- une excellente lecture
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