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Critiques de E.O. Chirovici (146)
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Mémoire brisée

Joshua Fleischer assiste à une conférence donnée par le docteur James Cobb sur la mémoire, les souvenirs refoulés qui peuvent remonter au cours d’une séance d’hypnose. Agé de soixante-quatre ans, attient d’une leucémie, il est hanté par une nuit passé à Paris, où il s’est retrouvé en présence d’une jeune femme morte. L’a-t-il tuée ? Il n’a aucun souvenir de cette fameuse nuit, mais traîne depuis une immense culpabilité.



Au seuil de la mort, il veut comprendre et demande à James Cobb de venir chez lui et tenter de faire comprendre ce qui a pu se passer durant cette fameuse nuit. Les deux séances l’épuisent et il n’y a rien à en tirer, cependant il raconte au psy ses souvenirs de l’époque, et comment lui et son copain Abe se sont retrouvés à Paris, et comment s’est terminée cette amitié….



Lorsque Josh meurt, le docteur Cobb veut avoir et se lance sur la trace de tous ceux qui ont pu croiser ces jeunes gens à l’époque et résoudre l’énigme. Voilà pour le pitch qui est tentant et laisse présager une enquête intéressante.



Une enquête menée par un psychiatre pourquoi pas ? Sur le plan déontologique, c’est quand même curieux, après tout le patient ne lui a pas demandé d’enquêter, d’autant plus que notre psy n’est pas tout à fait au-dessus de tout soupçon : une de ses patientes, devenue sa maîtresse tout en restant sa patiente s’est suicidée…



L’histoire est un peu capillotractée, avec moults rebondissements, des réflexions intéressantes sur l’hypnose, les souvenirs, vrais ou faux, la mémoire etc. Seulement, il y a trop d’invraisemblances, dans le but probable d’entretenir le suspense, ce qui n’a pas véritablement fonctionné : je me suis même endormie sur ma liseuse…



L’écriture de E.O. Chirovici est sympathique mais il y a une tendance certaine au ronronnement. Le Daily Telegraph promettait un roman « terriblement efficace », mais je suis passée complètement à côté de ce « thriller psychologique » …



Je remercie NetGalley et les éditions Les Escales qui m’ont permis de découvrir ce roman et cet auteur dont le premier roman « jeux de miroirs » semblent avoir eu du succès.



#MémoireBrisée #NetGalleyFrance
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Mémoire brisée

Que s'est-il passé cette nuit d'octobre 1976 à Paris ? Une femme est décédée, mais comment ?

Atteint d'une maladie qui le condamne à brève échéance, Joshua Fleischer fait appel à James Cobb, psychologue spécialisé dans l'hypnose, pour reconstituer les faits quarante ans plus tard.



Après un premier tiers passionnant, nourri d'échanges entre Joshua et James, l'intrigue s'alourdit avec des digressions autour du psy, et rebondit en prenant des directions tortueuses autour de l'histoire de Fleischer.



On pense à Hitchcock, Agatha Christie, Boileau-Narcejac - leurs styles, ficelles, excès ont hélas vieilli, ou plutôt, ils ont été beaucoup trop réutilisés ces dernières années pour séduire encore les amateurs de polars actuels et les surprendre.



Dommage que l'auteur soit parti dans un tel imbroglio. Même si on ne perd pas vraiment le fil, on se demande où va s'arrêter la surenchère dans les témoignages divers et les rebondissements.



Quoi qu'il en soit, j'ai apprécié les réflexions sur la mémoire : comment fonctionne notre mémoire, et la façon dont on perçoit des faits, des individus et dont on façonne l'histoire - ce qu'on en perçoit, retient, comment on reconstruit nos souvenirs.

De quoi méditer également sur nos petits arrangement avec la 'réalité' :

« [Il] avait opté pour la fuite afin d'assurer sa survie, parce qu'il ne savait pas encore que survivre et vivre sont deux choses différentes et qu'il n'existe pas de murs assez épais ni de serrures assez solides pour se protéger de sa propre conscience. »

Le fameux "responsable mais pas coupable" ?



Un thriller psychologique qui m'a captivée au début, puis s'est éparpillé ou enlisé. Mais j'ai tenu bon, car je voulais savoir si mes soupçons étaient fondés - seulement en partie.
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Mémoire brisée

La mémoire est un phénomène passionnant, étrange, fascinant, mais aussi, peut être source de doutes et d'angoisses. Ici, dans "mémoire brisée", il est question de Josh, qui, à l'approche de la mort, a le souhait de savoir ce qui s'est véritablement passé avec Simone, sa maîtresse, qu'il a retrouvée morte. Est-ce lui l'auteur du crime? il ne se souvient plus, d'où son appel au psychologue James Cobb qui pratique l'hypnose. Il espère donc par ce biais retrouver des bribes de cette soirée où tout a basculé. le thème de ce livre aurait donc dû me plaire. J'emploie à bon escient le conditionnel car en réalité il ne m'a pas plu du tout. Est-ce l'écriture ? la forme ? je ne sais pas vraiment mais rien ne m'a accroché et si au début j'ai lu attentivement, j'ai poursuivi le livre en le parcourant et j'ai fini par l'abandonner. Je m'excuse auprès de l'auteur si je n'ai pas réussi à apprécier sa plume ni son intrigue.
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Jeux de miroirs

1987, rentrée universitaire de Princeton. Richard a de la chance : son nouveau colocataire est une colocataire belle, intelligente et l’élève d’un grand professeur de psychologies cognitive. Richard tombe immédiatement amoureux de Laura et se rend vite indispensable auprès du grand homme.



L’hiver de cette année-là, le professeur Wieder est assassiné et le meurtre jamais élucidé. Janvier 2014, Peter Katz, éditeur New-yorkais en vue, reçoit un manuscrit de Richard, et si ce roman inachevé contenait la clé de l’énigme.



Un jeune romancier velléitaire, une étudiante surdouée, un grand professeur génial ou imposteur : Jules et Jim à Princeton ! Trop simple. Une affaire classée ressurgit grâce à un roman, quelle belle idée qu’un crime vieux d’une trentaine d’année soit résolue par un policier atteint d’un début d’Alzeimer.



Amnésie, faux-semblant, manipulation et mise en abime, pour son premier roman en anglais, Eugen Ovidiu Chirovici écrit à l’américain, fluide et efficace.« Jeux de Miroir » est un jeu de mémoire prenant et plus profond qu’il n’y parait. Trois personnages vont nous faire le récit d’une histoire dont ils ont été le témoin, le lecteur devra lui-même découvrir la vérité. Comme le disait Françoise Sagan, « On ne sait jamais ce que le passé nous réserve »
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Jeux de miroirs

Tiens, un auteur roumain ! C'est la 1ere fois que j'en lis un. J'espère qu'il va nous parler de son pays, de ses traditions et de ses légendes. Que nenni ! L'action se passe aux Etats Unis et le livre a été écrit en anglais. Vraiment déçue sur ce coup là...

Il s'agit d'un cold case. Donc pas d'action et pas de rebondissements. La tension est psychologique car on suit les tentatives de résolution de l'enquête par 3 protagonistes différents. Mais ça s’arrête là. Alors vous pensez : qu'est ce que ça doit être lassant... Pas du tout. L'écriture vous tient en haleine du début à la fin. Elle est très fluide et on tourne les pages sans s'en rendre compte. Et on reprend vite le livre car l'auteur nous trimbale de suppositions en contradictions et on a quand même envie de savoir qui est le meurtrier. Non mais !

Donc je referme ce livre avec le sentiment d'avoir regardé un "Derrick" car tout est au ralenti, mais d'avoir lu un S. KING (je suis sure que c'est un fan du King et qu'il s'est inspiré de sa façon d'écrire ; par moment, j'avais vraiment l'impression de lire un de ses livres) car l'écriture nous a porté tout le long et la tension est bien là quand même.

Finalement, j'ai passé un bon moment de lecture, et c'est tout ce qui compte.



Pioche de septembre 2020 choisie par Fauvine
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Jeux de miroirs

Un professeur charismatique,

son assistante ambitieuse,

un jeune étudiant amoureux...

et quelques autres...



Secouez le tout pour obtenir un meurtre jamais élucidé.



Une énigme qui réapparaît deux décennies plus tard sous la forme des premiers pages d'un texte envoyé à un agent littéraire. Malheureusement, son auteur décède à son tour et le mystère demeure.

De quoi alimenter à nouveau une enquête en investigation par un journaliste et un flic à la retraite.



Pas convaincue par ce thriller bavard que j'ai trouvé passablement ennuyeux. L'auteur tente de brouiller les pistes en retournant les explications dans tous les sens. Ça donne une dramaturgie à autant de thèses possibles que de personnages concernés, autant de miroirs déformants. Le début est plutôt prometteur, le montage narratif se tient grâce à une écriture fluide, mais la suite offre peu de créativité dans la forme, sans rebondissements et suspense pour soutenir l'intérêt.



Agréable, mais sans doute vite oublié.
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Jeux de miroirs

Je n’avais jamais entendu parler de cet auteur (logique, c’est son premier roman traduit !), mais dès que j’ai reçu cet ouvrage, j’ai été marqué par la couverture très attirante et par le bandeau « Roman évènement ». J’ai donc chamboulé mon programme de lecture pour me jeter dans cette nouveauté.

Le début est assez prenant. Dans le premier tiers, on retourne dans le passé et on découvre les péripéties sous la forme d’un manuscrit écrit par un des acteurs. C’est une présentation très originale qui lance le roman sur de bons rails. A ce moment de l’aventure, j’étais encore enthousiaste. Mais après cette partie très réussie, le soufflé retombe graduellement.



On connaît déjà le déroulement des évènements et on sait donc comment s’est déroulé le drame. Au fil du livre, l’histoire du meurtre nous est répétée par plusieurs narrateurs différents. Chaque point de vue apporte sa propre version des faits. Et finalement, tout ça devient redondant. J’ai eu l’impression de relire plusieurs fois le même scénario et au bout de la troisième fois, c’est un peu lassant. De plus, les personnages qui enquêtent sur l’affaire abandonnent leurs recherches les uns après les autres. Chaque renoncement est un coup d’arrêt dans le récit, un désenchantement et on enchaîne dans la suite, un brin frustré.



En conclusion, j’ai passé un moment agréable avec ce livre mais ce n’est pas le coup de cœur espéré. L’écriture de E.O. Chirovici est fluide et facile d’accès toutefois elle manque peut-être de suspense ou de singularité pour qu’elle soit vraiment efficace jusqu’au bout. Ce n’est pas un mauvais roman, certains apprécieront surement sa sobriété, mais pour moi il est trop classique et ne restera pas dans ma mémoire. Je le conseillerais en définitive aux lecteurs qui cherchent une lecture soft avec un bon scénario, sans grandes secousses.
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Jeux de miroirs

Un polar honnête qui fait le job, de là à en faire un roman événement, pas pour moi.

Un éditeur reçoit un manuscrit incomplet relantant un cold case non élucidé mais dont l'auteur décédé aurait trouvé le coupable comma par hasard c'est la partie manquant de manuscrit. C'est ballot.

L'enquêteur mandaté par l'éditeur retrouve les protagonistes de l'époque, sauf que chacun n'a pas la meme version des événements ni des relations vécues entre les personnes. Qui dit vrai qui dit faux, un jeu de faux semblants sympathique et qui tient en haleine.
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Mémoire brisée

Lors de sa sortie, le livre « Mémoire brisée » avait été assez bien sous les feux des projecteurs, tout comme le premier de l’auteur E.O. Chirovici, « Jeux de miroirs ». Pour moi, c’était une plongée totale dans l’inconnu car même si ces deux livres m’avaient bien tentée par leur quatrième de couverture, j’avais été assez frileuse de me perdre dans un esprit aussi tortueux.



Étant membre du jury du Grand Prix des Lecteurs de l’Actu Littéraire, j’en ai eu enfin l’occasion. J’étais assez contente qu’il soit retenu dans la sélection car, à côté des romans de littérature générale, « Mémoire brisée » semblait plus appartenir à mon genre de prédilection, c’est-à-dire les thrillers, polars et romans noirs.



On y suit le quotidien de James Cobb dont la réputation dans le milieu n’est plus à faire et qui s’est spécialisé dans l’hypnose et les souvenirs enfouis. Un jour, à la sortie d’une de ses conférences, il est apostrophé par un richissime homme d’affaires, Joshua Fleisher, en phase terminale. Ce dernier souhaiterait se souvenir d’une nuit lors de laquelle il s’est réveillé près du corps d’une jeune femme, sans pouvoir se rappeler ce qui a bien pu se passer. Pour James, commence alors un retour en arrière de quarante ans, parmi des bribes de souvenirs où les interprétations de chacun sont différentes. Comment démêler le vrai du faux? Qui ment? Qui dit la vérité? Cette quête prendra alors une importance sans commune mesure pour ce psychologue qui compte bien faire la lumière sur ce funeste événement.



Manipulations, faux-semblants, apparences trompeuses sont les maîtres-mots de ce thriller psychologique, finement travaillé. L’auteur joue avec ses lecteurs et les emmène devant mille et une fausses pistes, accompagnées de petits rebondissements où il faut. J’ai trouvé ce roman à suspens très attrayant dans sa façon de revenir sur cette nuit qui a modifié beaucoup de choses entre Joshua, Abe et Simone. En parallèle à cette quête de la vérité, le héros principal, James Cobb, se retrouve confronté à ses propres démons, à la suite de la mort d’une de ses patientes.



J’ai aimé l’idée d’avoir choisi un psychologue comme protagoniste principal afin d’enquêter sur le passé de Joshua Fleisher et de ses amis, lors de cette nuit à Paris. Les deux « enquêtes » en parallèle tiennent le lecteur en alerte. Peut-être qu’au niveau déontologique, cela pourrait poser problème dans la vraie vie, mais cela ne m’a pas dérangé.



La plume d’E.O. Chirovici est assez particulière mais elle m’a beaucoup plu tant elle est fluide et les phrases ne sont pas alambiquées. Même si « jouer » avec les souvenirs des personnages est un jeu qui peut être dangereux pour un auteur, j’ai trouvé l’ensemble cohérent.
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Mémoire brisée

Mémoire brisée Eugène Chrivoci Les Escales noires. Mars 2019

#MémoireBrisée #NetGalleyFrance



2016 le Docteur James Cobb, psychiatre/ Psychologue de renom réputé pour ses thérapies utilisant l'hypnose, vient de prononcer une conférence sur les souvenirs enfouis.

A la sortie il est abordé par un homme plus très jeune qui souhaite le consulter. Il s'agit de Josuah Fleischer un homme fort riche très malade qui souhaite éclairer une nuit fatidique vécue dans sa jeunesse.

Cobb accepte de le rencontrer et va donc faire faire deux séances d'hypnose à Fleischer, mais celui-ci ne lui révèle pas ce qu'il espérait..Quelques mois plus tard il apprend sa mort et poussé par je ne sais quel mobile il commence à mener une enquête sur ces faits remontants aux années 70 .Il croisera la route de Abraham Hale dit Abe un ami d'université de Josuah...

Le chemin de l'enquête sera fort long. Faut il absolument exposer à la lumière les évènements du passé. Qui gagne t'on? Soulagement, tristesse, culpabilité?

Eugen Chirovici est un écrivain roumain anglophone à présent installé en Angleterre . Je ne le connaissais pas mais j'ai découvert une plume très intéressante. Il explore un sujet à haut risque, la mémoire est elle fidèle? Chacun n'est il pas "tenté" de modifier les évènements vécus de façon le plus souvent inconsciente?

J'ai suivi avec beaucoup d'intérêt la démarche enquête du Dr Cobb sur Josuah et sur lui-même. Ce roman est étiqueté "roman policiers et polars" cela me semble à la fois erroné et dévalorisant. Certes il y a enquête, certes il y a une disparition , meurtrière ou pas, certes nous aurons la clef de l'énigme mais je ne pense vraiment pas que cela soit là le propos premier de l'auteur. Mais bien sur ce n'est que mon ressenti qui par définition est subjectif et partial.

Un très grand merci aux éditions Les Escales pour ce partage.
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Jeux de miroirs

L'auteur est roumain,très connu dans son pays, mais comme il le note à la fin , c'est le premier livre qu'il écrit en anglais. Un thriller qui a été pour moi attractif !



Trois parties, trois enquêteurs. Peter Katz, d'abord. Agent littéraire américain, il reçoit le début d'un manuscrit qui l'intrigue, d'un dénommé Richard Flynn, qui prétend avoir eu un rôle à jouer dans l'assassinat du célèbre chercheur, spécialisé dans la mémoire, le professeur Wieder. Ses réflexions s'entrecroisent avec le manuscrit lui-même.



Problème, et c'est là qu'intervient le deuxième enquêteur, Richard Flynn meurt, avant d'avoir révélé le reste de sa confession... Un journaliste, John Keller, est donc chargé de retrouver le manuscrit et de faite parler l'entourage du professeur. La froide et mystérieuse Laura, qui a été son assistante, et dont Richard Flynn était amoureux, lui semble suspecte. Et elle a des souvenirs très différents de Richard...



Enfin, c'est Roy Freeman, le policier qui avait été en charge du meurtre, qui aura le fin mot de l'histoire...



La construction est subtile , trois points de vue se succédant et brouillant progressivement les pistes. Les personnages sont analysés finement, l'idée du manuscrit caché est attirante, même si le suspens s'essouffle un peu, au fil des pages.Et surtout j'ai aimé l' oscillation entre vérité et fiction. Qui ment? Qui imagine et fausse la réalité? Qui croit se souvenir et réinvente le passé ?



Des miroirs déformants qui reflètent bien des secrets... Belle découverte!
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Jeux de miroirs

Je n’avais lu que des bonnes choses à propos de Jeux de miroirs, j’étais donc pressée de découvrir ce roman venu de Roumanie. Mais malheureusement, je suis très partagée sur cette lecture.



J’ai beaucoup aimé la plume de l’auteur, j’espère d’ailleurs que d’autres de ses romans seront vite traduits. J’ai trouvé la construction du roman très intéressante : les différents points de vue des personnages et narrateurs changent, et je dois dire que le titre est très bien choisi.



Par contre, si du départ, l’intrigue est palpitante, celle-ci retombe très vite comme un soufflé. Je me suis ennuyée, je m’attendais sans cesse au rebondissement qui allait à nouveau réveiller la flamme qui s’était éteinte et celui-ci n’est pas venu. Le rythme est lent, et le reste du début à la fin.



Malgré tout cela reste une bonne découverte même si je m’attendais à bien plus…..
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Jeux de miroirs

Le marketing ne rend pas toujours service à un livre. Prenez ce Jeux de miroirs. Il s'avère être un très bon roman, intelligent, qui s'attache à analyser la psychologie des personnages et la mécanique passionnante de leurs cerveaux. Un de ceux qui valorisent l'intelligence du lecteur en le jugeant apte à suivre et à comprendre la démonstration. Or, il nous est présenté comme, je cite, "le roman événement au suspense haletant" ce qui est presque une tromperie sur la marchandise. Ce n'est pas le suspense qui fait l'intérêt de ce livre (et si suspense il y a bien, il n'est certainement pas "haletant"), c'est le contenu et la façon dont il est distillé, dévoilant au fur et à mesure les multiples facettes d'un même événement raconté par différentes personnes.



Le point de départ est d'ailleurs un régal pour tous les amateurs de littérature : un agent littéraire, Peter Katz reçoit un extrait d'un manuscrit intitulé Jeux de miroirs dont l'auteur, un certain Richard Flynn explique s'être inspiré d'un drame réel et non élucidé survenu 30 ans auparavant, l'assassinat du Professeur Wieder, un éminent spécialiste de psychologie cognitive sur le campus de Princeton. Intrigué, Peter se retrouve dans une impasse lorsqu'il apprend que Richard Flynn est récemment décédé et qu'on ne trouve aucune trace du reste du manuscrit. Il décide d'engager un ancien journaliste, écrivain en manque de succès pour remonter la piste de cette vieille affaire et, pourquoi pas ré écrire les parties manquantes. John Keller entreprend de retrouver les éventuels témoins encore vivants de l'époque. Débute alors un véritable challenge consistant à reconstituer la vérité à partir de témoignages à la fois ressemblants et divergents, et entraînant le lecteur à sa suite.



Au fil de l'intrigue et de la reconstitution des quelques semaines qui ont précédé le drame, les questions demeurent bien plus nombreuses que les réponses. Qui dit la vérité ? Le Professeur Wieder travaillait lui-même sur les mécanismes cognitifs et la façon de les manipuler en ôtant ou en ajoutant des souvenirs à ses sujets d'études. Comment être sûr que les souvenirs collectés par John Keller auprès des témoins qui ont tous pu être plus ou moins influencés par Wieder sont réels, imaginaires ou en quelque sorte provoqués ?



C'est bien à un jeu de la vérité que nous convie l'auteur. Entre apparences trompeuses, erreurs d'interprétation, manipulations et mises en abymes. Un jeu dont il déroule le scénario avec brio. Non, le suspense n'a rien d'haletant. Mais le plaisir du lecteur est réel et le résultat plus que convaincant.
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Mémoire brisée

James Cobb est hypnothérapeute. Après une conférence à New York, il rencontre Joshua Fleischer. Le riche philanthrope sollicite ses services et l’invite chez lui, dans le Maine.

Au moment de signer la clause de non-divulgation et de confidentialité, l’avocat de Fleischer, méfiant, revient sur un épisode tragique de la carrière du médecin. L’atmosphère est posée.

Pendant son séjour chez Joshua, Cobb découvre que son patient est hanté par une période trouble de sa jeunesse. Nous voici donc en présence d’une double intrigue. L’ambiance se fait pesante pour le psychiatre névrosé, soulagé de quitter la vaste demeure du sexagénaire.

C’est un enchâssement de récits, un jeu de miroirs et de mémoire qui se met en place au fil des pages tissant une toile addictive, labyrinthique. De chapitre en chapitre, l’auteur nous fait voyager de Paris à New York, en passant du thriller au roman noir avec une belle maîtrise des styles. Eugen Chirovici distille l’angoisse au goutte-à-goutte dans l’esprit de son lecteur pour une enquête aux allures de traque. Contrairement à beaucoup de polars, celui-ci ne fait pas de fausses promesses : haletant du début à la fin.
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Jeux de miroirs

Avec un air de déjà vu au niveau du résumé, je me suis pourtant laissé tenter par la lecture de ce livre comme il est vendu avec le bandeau un roman événement.



Et à ma grande surprise j'ai très rapidement été conquise par le style de l'auteur, il ne se passe pas plein de choses folles comme dans certains thrillers mais on parvient à rester captivé par ce récit.



Il est question d'un meurtre non élucidé, nous suivons les protagonistes de cette histoire au travers d'un manuscrit durant la première partie du livre.



Je vous laisse la surprise de découvrir la suite du récit qui se lit plus qu'il ne se raconte.
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Jeux de miroirs

Comment faire une critique de ce thriller sans trop en dévoiler ? Une affaire de meurtre vieille de 28 ans ressurgit à travers le manuscrit d'un des principaux suspects de l'époque, qui raconte justement sa relation avec ce fameux psychologue de renom assassiné. Les personnages sont vraiment bien développés avec une psychologie très complexe, même si j'ai eu envie de gifler la pédante Laura à plus d'une reprise. Triangle amoureux, vengeance, secrets, manipulations et rebondissements à foison entre monde de l'édition, journalisme et enquête policière à rebours : tout y est pour que la sauce prenne et elle prend plutôt bien car le dénouement est pour le moins surprenant pour un thriller.

Un très bon roman du genre, avis aux amateurs.
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Mémoire brisée

Abordé par un inconnu à la sortie d’une conférence, le psychothérapeute James Cobb spécialiste dans la thérapie qui utilise l’état modifié de conscience, soit en clair, l’hypnose, va se retrouver entrainé dans une histoire nébuleuse et complexe. C'est lui qui fera office d'enquêteur.



L'inconnu, Joshua, à l’article de la mort, souhaite connaitre la « vérité » sur ce qui s’est passé une nuit dans un grand hôtel parisien, où sa conscience à fait l’impasse. A-t-il été témoin ou acteur du drame qui s’est déroulé ce soir-là ?



L’épicentre de cette histoire semble être ces relations triangulaires qu’entretiennent trois protagonistes : Abe (Abraham Hale), Josh (Joshua Fleischer) et Simone (Duchamps). Pour le narrateur (James) il s’agira de démêler le vrai du faux… car évidemment, personne n’aura la même version des choses… Alors, qu’est ce qui est « vrai » et qu’est ce qui est « faux » ?



Pour complexifier encore un peu plus cette intrigue, va se mêler, l’histoire personnelle du narrateur avec l’une de ses patientes qui a fini par se suicider. Il y est question de culpabilité et responsabilité.



L’auteur s’amuse à jouer avec jubilation avec les souvenirs, qui sont toujours subjectifs. Enjolivés ou omis, ils ne sont pas le reflet d’une réalité mais de plusieurs. Déformées par le temps, remaniées et censurées par notre cerveau. En quelque sorte « retouchées » comme sur Photoshop. Les apparences sont-elles vraiment ce qu’elles sont ? Est-ce pour autant des « mensonges » ?



Le postulat de départ de ce récit m’a bien emballée. Il promettait un bon suspense assorti d’un sujet qui m’intéresse au plus haut point. Un véritable thriller psychologique ! C’est donc avec le plus grand intérêt que j’ai suivi les séances d’hypnose de Josh, sans arrière-pensée, me demandant quand même où était le « hic » … Car cela va obligatoirement se révéler plus compliqué qu’il n’y parait de prime abord.



Puis, nous partons en France, suivre les tribulations de nos personnages, et là, j’avoue que la complexité des propos et la psychologie tortueuse et torturée des personnages m’a complètement perdue. J’ai pataugé et ramé comme une dingue pour assembler les morceaux. J’étais « paumée » et j’ai eu du mal à continué à adhérer au récit. Je me suis néanmoins « accroché » car ma curiosité était toujours là.



Puis quand tout a commencé à se décanter, j’ai de nouveau pris plaisir à suivre le récit tout en me livrant à diverses théories pour trouver une explication à toutes ces aventures. Évidemment, le fin mot de l’histoire était une des possibilités que je n’avais pas envisagées !! Cela m’a donc surprise et c’est un bon point pour l’auteur.



Pour autant, je n’ai pas réussi à concevoir la moindre empathie, ni pour les uns, ni pour les autres. Il m’a manqué une lueur d’espoir dans tout cela. Celle qui émerge à la toute fin, ne m’a pas trop convaincue. Elle m’a plutôt laissée de marbre.



Donc globalement, dans ce récit de facture très classique, il m’a manqué un « souffle », une âme, une humanité. Je n’ai pas été ni émue, ni touchée. L’histoire est décrite et analysée de façon très « clinique » sans la moindre forme d’émotion.



Quelques invraisemblances m’ont fait tiquer. Notamment, j’avoue avoir eu du mal à avaler l’épisode du corps dans la valise… j’ai vraiment trouvé ça tellement surréaliste, cliché et « too much » …



Il n’en reste pas moins, que l’écriture en soi est agréable. Les phrases sont courtes et articulées sans fioritures ce qui garantit en principe une lecture fluide et simple. Mais, ici, le style cède la place au récit emberlificoté et celui-ci m’a semblé un peu laborieux ; C’est dommage vraiment, car j’ai beaucoup aimé le sujet de base, mais la suite a pris une tournure qui ne m’a hélas pas vraiment convaincue.



Pour autant, je vais me procurer le premier roman de l’auteur pour me faire une idée plus large de son savoir-faire et confirmer ou infirmer ma première impression.



Merci aux Éditions Les Escales pour cette découverte et à la plateforme NetGalley France pour la confiance dont ils m’ont fait l’honneur.

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Jeux de miroirs

Si Jeux de miroirs n’est pas le « roman événement » annoncé par son bandeau rouge, il reste néanmoins un bon roman policier qui tient son lecteur en haleine jusqu’au bout.

Tout commence par un long mail d’un certain Richard Flynn envoyé à un agent littéraire de chez Bronson & Matters, Peter Katz. En pièce jointe, ce dernier découvre les premiers chapitres d’un roman, visiblement autobiographique, dans lequel le dénommé Richard Flynn raconte ses premières années à l’université de Princeton et sa rencontre avec deux personnes : une jeune et brillante étudiante, Laura Baines, dont il est tombé éperdument amoureux et un professeur de faculté renommé, Joseph Wieder, spécialisé en psychologie cognitive qui effectue des travaux de recherche sur la façon d’effacer chez les individus des traumatismes psychologiques graves, « comme une bobine de film qu’on aurait la possibilité de couper au montage », bref, une espèce de « chirurgie esthétique de la mémoire ».

Il se trouve que le professeur a besoin de recruter quelqu’un pour ranger sa bibliothèque et organiser ses documents : c’est ainsi que Richard Flynn sera embauché et passera des heures dans la vaste maison, s’interrogeant parfois sur les relations entre sa petite copine Laura et Joseph Wieder et se demandant assez souvent qui est dans le fond cet homme que tout le monde adule dans le milieu universitaire.

Or, le fameux professeur est assassiné dans la nuit du 21 au 22 décembre 1987.

A l’époque, l’enquête n’aboutit à rien : personne ne retrouva le meurtrier.

Vingt-sept ans plus tard, Richard Flynn envoie donc par mail les premiers chapitres de son roman : il semble à coup sûr vouloir dire quelque chose, avoir une idée assez précise sur l’identité du coupable en question, celui qui a assassiné sauvagement l’illustre professeur.

L’agent littéraire n’a donc plus qu’à contacter ce mystérieux Richard Flynn pour lui demander la suite de cette histoire extraordinaire qu’il ne manquera pas de publier : ce sera inévitablement un best-seller ! Tout le monde a entendu parler de cette affaire non résolue et les livres se vendront certainement comme des petits pains.

Mais… les choses ne se passent pas toujours comme on le veut…

Encore une fois, j’ai pris plaisir à lire ce texte qui pose le problème de la vérité et du mensonge, de la manipulation, des apparences et des non-dits. Jeux de mise en abyme, jeux de points de vue, puzzle à construire : on passe d’un témoin à l’autre, d’une version à l’autre. Qui dit la vérité ? N’y a-t-il qu’une vérité ? Existe-t-il UNE vérité ?

Le suspense nous tient jusqu’au bout : un bon moment de lecture sans aucun doute.


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Mémoire brisée

Mémoire brisée : un roman à suspense - une enquête qui débute par la recherche de la vérité d’un homme en quête de son passé ... il est mourant et espère par l’hypnose découvrir ce qui s’est passé lors d’une soirée avec un de ses amis et sa petite amie, Simone... on apprend très vite dans ce livre que chacun a sa vérité ... et c’est tout l’intérêt de l’enquête psychologique qui se joue devant le lecteur. Parallèlement à cette histoire, une seconde naît du personnage principal, psychiatre de son état, qui se charge de l’enquête et qui lui aussi a connu une histoire peu glorieuse avec une patiente qui s’est suicidée ... c’est un récit haletant, passionnant qui nous emmène dans les arcanes de l’être humain. A découvrir !
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Jeux de miroirs

Très américain, ce roman écrit en anglais est pourtant l'oeuvre d'un auteur roumain dont je n'ai jamais entendu parler. "Jeux de miroirs" a bénéficié d'une large promotion dont j'ai profité en le gagnant dans un concours.



Le roman débute par la lecture d'un manuscrit envoyé à un éditeur et je me suis fait embarquer dans une affaire de meurtre non élucidé, vieux de plus de vingt ans. J'avoue que j'ai eu du mal à lâcher cette histoire. Dans trois parties distinctes qui composent le roman avec quatre narrateurs différents, les enquêtes et plusieurs versions des mêmes événements s'imbriquent parfaitement. Les vérités et les mensonges qui interfèrent nous happent et on n'a pas envie de s'arrêter jusqu'à ce que tous les morceaux du puzzle s'assemblent. L'écriture accessible et limpide rend cette lecture plutôt agréable.



Même si je ne qualifierais pas "Jeux de miroirs" de roman événement, il s'agit d'un bon polar à l'intrigue intéressante et à la construction originale. Il se lit facilement et permet de passer un bon moment de lecture.
Lien : http://edytalectures.blogspo..
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