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Citations de Edgar Wallace (241)


Ferraby était à l’âge où l’on a le sommeil sain et profond. D’ordinaire, il s’endormait dès que sa tête touchait l’oreiller, mais, cette nuit-là, de longues minutes s’écoulèrent avant qu’il se sentît envahir par le sommeil. Sa dernière sensation fut d’entendre les douze coups de minuit qui sonnaient à l’église du village.
Puis il commença à rêver. Ce fut un cauchemar torturant, horrible. Il marchait aux côtés d’Isla Crane, le long de la route, lorsque quelqu’un le surprenait par derrière et lui jetait quelque chose autour du cou. Le nœud se serrait de plus en plus. Il faisait des efforts pour pouvoir respirer. Sa tête s’était enflée dé-mesurément. Il luttait désespérément quand il se réveilla. Ce n’était pas un rêve : son cou était pris dans un lien étroitement serré.
Il se dressa sur son lit, cherchant à se libérer de l’entrave. Il tirait farouchement sur le lien, mais sentait ses forces défaillir. (p79)
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— Eh bien ! Studd, est-ce que ma voiture est prête ?
Sa voix était rude, désagréable, et son allure provocante.
— Non, elle n’est pas prête, dit Studd d’un air agressif. Elle ne sera pas prête ce soir. Je vais au bal.
Le Docteur blêmit de rage.
— Qui vous en a donné la permission ?
— La seule personne dans la maison qui soit autorisée à le faire, riposta le chauffeur en élevant la voix : Monsieur le Comte.
La colère faisait trembler la barbiche du Docteur.
— Vous pouvez vous chercher du travail ailleurs.
— Quel travail ? Peut-être falsifier des chèques ?
De blême qu’il était, le visage du Docteur devint écarlate, puis, peu à peu, se couvrit d’une sorte de grisaillé.
— En tout cas, si je trouve un autre travail, ce sera un travail honnête, continua le chauffeur, et je ne risquerai pas de me faire pincer et de me faire chasser de l’armée.
Amersham ouvrit la bouche comme pour parler, mais ne put que balbutier quelques mots sans suite.
— Vous en savez trop long sur des choses qui ne vous regardent pas, grommela-t-il en tournant les talons. (p20)
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Le Prieuré avait sur-vécu à la naissance et au déclin de la renaissance victorienne, qui a produit tant d’amours et de chérubins aux formes bizarres et tant de chambres remplies de courants d’air. (p7)
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Il se peut que vous la trouviez belle, mais, pour moi, elle ne représente que deux yeux et un nez. (p6)
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Il n’est pas normal d’avoir pour valets de pied des Américains. Brooks lui-même le concédait au maître d’hôtel Kelver.
Brooks était un garçon robuste, sanglé dans sa livrée, portant lunettes. La plupart du temps, il mâchait du chewing-gum et ses mâchoires fonctionnaient avec la régularité d’un mouve-ment d’horlogerie. Gilder, qui possédait un esprit mathématique, avait constaté que la vitesse de ce mouvement variait entre un maximum de 56 et un minimum de 51 à la minute. Dans sa chambre, Mr Brooks fumait une grosse pipe qu’il bourrait d’un mélange mielleux de tabac qu’il faisait venir de Californie sans regarder à la dépense.
Ni Mr Brooks, valet, ni Mr Gilder, autre valet, ne convenaient au train de maison du Prieuré Marks.
C’étaient de modestes valets, assez sympathiques, si toute-fois des valets américains peuvent être sympathiques. Ils ne frayaient avec personne, se montraient d’une politesse exagérée envers le reste du personnel, et tout le monde les aimait. Gilder, lui, inspirait même une certaine crainte. C’était un homme décharné, au visage profondément sillonné de rides et à la voix caverneuse. De plus, il était doué d’une force physique prodigieuse. (p4)
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Il passait pour être d’origine orientale et présentait, en effet, des particularités tout à fait orientales, par exemple sa prodigieuse facilité à parler toutes les langues. Le juge l’avait déclaré: «M. Rustem est capable de suborner des témoins en dix langues et de faire du chantage en
vingt.»
Comme avoué, il avait été le défenseur d’une foule d’escrocs, arrachant des acquittements malgré les culpabilités flagrantes. Pas un voleur professionnel en Europe qui ne fût venu à un moment donné demander son appui à ce bel homme; il avait défendu des criminels et vendu leurs aveux à des journaux après qu'ils eussent été bel et bien pendus.
Son énorme coffre-fort avait abrité des milliers de livres sterling jusqu’ à ce que leurs possesseurs fussent libérés de prison. Quand Mme Lamontaine fut acquittée, bien qu’elle fût accusée d’avoir empoisonné son mari, elle vint chez Arthur Rustem qui lui montra le paquet d’arsenic trouvé, au cours d’une perquisition effectuée par lui-même, dans un tiroir de son bureau. Si la police avait trouvé ce paquet, Mme Lamontaine aurait été au bagne. Pour rémunérer les services de M. Rustem, Mme Lamontaine dut lui verser la moitié de la petite fortune héritée de son mari, et il lui en coûta l’autre moitié pour acheter son silence,car elle ignorait qu’un criminel ne peut être jugé deux fois pour la même affaire
.
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Pour savoir goûter un bon cigare, il faut avoir atteint un certain degré de raffinement
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La chance ne démoralise que ceux qui ne savent pas en user
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Les joyaux de la couronne… Cela représente, sans doute, un million de livres environ ; mais leur valeur, du point de vue sentimental, est infiniment plus considérable.
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Il n’y a nulle gloire à tirer d’un vulgaire cambriolage, et, croyez-en mon expérience, la gloire est une chose qui compte pour quiconque possède un peu d’imagination. Quant à moi, si j’étais cambrioleur, je voudrais que le public fût informé de mes exploits par des titres énormes en première page. Je voudrais accomplir une prouesse si sensationnelle qu’elle passionnerait le monde entier, et me vaudrait une réputation extraordinaire.
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C’est un principe chez moi de ne me souvenir de personne et de traiter mes amis les plus intimes comme des étrangers qui doivent, à chaque nouvelle entrevue, m’être officiellement présentés.
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Les gens qui aiment les généralisations hâtives l’accusaient volontiers de prodigalité, non sans se demander d’où venait tout l’argent grâce auquel il pouvait se montrer prodigue.
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Ce dont il se souvenait seulement, c’est qu’il était un homme maltraité par le sort, un homme qui n’avait jamais eu « sa » chance. Il avait atteint le stade où l’on ne se souvient plus que des griefs et des amertumes de la vie.
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Toutes les jolies jeunes filles sont vides et vaines : c’est une des leçons que j’ai apprises aux pieds de la vieille fille de tante qui m’a élevé.
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Tout Chinois européanisé traverse la vie avec l’illusion qu’il est un diplomate.
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Les Chinois ont un souffle particulier – une sorte de susurrement pas plus fort que le soupir nocturne du vent.
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Il faut neuf générations pour qu’un nègre pense comme un blanc, mais dix mille ans ne changeront pas la mentalité d’un Chinois !
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Un homme qui parlait des grandes friponneries comme de choses sans importance, qui portait sur lui des armes mortelles et qui pouvait les prendre, s’en servir, les mettre à leur place si rapidement qu’aucun œil n’était capable de voir bouger sa main, un tel homme ne supporterait pas une insulte sans la punir.
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L’argent n’est rien si on n’en fait pas bon usage.
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Il rêvait de choses merveilleuses et la plupart du temps irréalisables. C’était sa joie et ses délices de sentir que, de ce coin perdu du monde, il pouvait agir sur des leviers et aiguiller la destinée humaine vers de profonds changements.
Tel un Haroun-al-Raschid en état de somnambulisme, il se promenait, déguisé, parmi les pauvres, prêt à répandre de l’or sur ceux qui le méritaient. Seulement il ne découvrait jamais l’espèce de pauvres qu’il cherchait.
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