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Citations de Edgar Wallace (241)


-Il importe que l’Angleterre et ses voisins ne donnent pas asile à des propagandistes qui, de leurs confortables refuges, pourraient mettre l’Europe à feu et à sang. De semblables projets de lois ont été élaborés par tous les gouvernements européens, et des dispositions ont été prises pour qu'ils soient adoptés en même temps.
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Le prisonnier jeta alors un regard sur une jeune femme dont le visage pâle et tiré s’était tourné vers lui et il l’encouragea d’un sourire. Sans pâlir, il laissa aller ses yeux graves vers le personnage à perruque blanche qui, en robe puce, écrivait si laborieusement. Que pouvait bien écrire un juge en de telles circonstances, se demandait-il ?
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– Poiccart affirmait volontiers que l’assassinat était une expression tangible de l’hystérie, fit-il en souriant, mais pourquoi tenir à table d’aussi horribles propos ?
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– L’assassinat, mon cher Manfred, est le plus fortuit des crimes, déclara Léon Gonsalez en ôtant ses grosses lunettes d’écaille et en regardant de l’autre côté de la table du breakfast avec ce singulier air de conviction qui réjouissait toujours le noble esprit présidant aux opérations des « Quatre Justiciers ».
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– Quatre-vingts pour cent des hommes accusés d’assassinat comparaissent devant une juridiction criminelle pour la première fois ; les assassins ne se recrutent donc point dans la classe des criminels – je parle évidemment de l’assassin anglo-saxon.
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On connaissait Manfred à Londres sous le nom de « Señor Fuentes », éminent criminologiste, et pour jouer leurs rôles de savants espagnols, les deux hommes possédaient des lettres de créance parfaitement en règle établies par le ministre de la Justice espagnole.
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Avant de s’évanouir dans le brouillard de la rue, Manfred avait prononcé certaines paroles décisives :
– Si nous avions voulu vous tuer, l’homme qui s’était présenté sous le nom de Curtis aurait pu s’en acquitter cet après-midi tandis que nous spéculions sur votre astuce ; nous pouvions vous abattre aussi facilement que nous avons mis le feu à la fabrique. Et si vous glissez jamais un mot des « Quatre Justiciers » à la police, nous vous tuerons, fussiez-vous même gardé à Pentonville par un régiment !
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Une idée de fou… Mais la folie est, bien souvent, proche du génie, et un cerveau malade peut concevoir des entreprises grandioses, surtout s’il est en proie à une constante obsession. Car l’obsession revêt parfois des formes singulières. Tel homme ne songe qu’aux femmes ; tel autre, au pouvoir.
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Un vieux dicton anglais assure qu’on est aussi bien pendu pour un mouton que pour une bique. Je ne sais pas ce que vous êtes au juste. Écoutez bien, Narth – l’homme qui vous parle n’est pas en colère, – les menaces de mort viennent assez aisément à la bouche de gens qui ne pourraient pas voir étrangler un poulet sans s’évanouir. Mais moi, j’ai tué des hommes, des blancs, des jaunes, et je ne frissonnerai pas quand je vous enverrai en enfer. Enfoncez-vous bien cela dans la tête, et faites-en votre profit
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Je n’ai jamais été amoureux. J’ai eu mes rêves et mes idéals, comme tout homme et toute femme, et vous vous rapprochez de la mystérieuse créature de mes songes autant qu’il m’est permis de l’espérer. Si je vous dis que j’ai de la sympathie pour vous, c’est que je le pense. Je ne suis pas dans cet état d’extase qui m’inciterait à baiser les traces de vos pas, mais c’est une forme de délire qui viendra peut-être plus tard.
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« Je suis la mort qui attend au terme de toutes les routes. Les hommes me voient, oublient leur bonheur et tombent immédiatement sur leur épée. Faites attention aux étrangers. Que votre amour de moi ne vous conduise pas aussi à mourir de votre propre main. » (p31)
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– La chose est inexplicable… Schelton a été pendu à huit heures et il n’y a pas de doute qu’il était mort quand ce nouveau drame a eu lieu…
– Chef, nous sommes certainement en lutte contre les « Terribles ». (p21)
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Il s’aplatit par terre. Il se releva et reprit sa course, mais cette fois, en zigzag, à droite, à gauche. Alors, il vit quelque chose qui lui coupa la respiration : au-dessus des grandes herbes, près de la meule, une main blanche, les doigts convulsés, essayait de saisir le vide. En une seconde il arrivait à cet endroit : un homme était couché sur le dos, la main levée vers le ciel. À côté de lui était un fusil militaire que l’autre main serrait avec une dernière crispation. Arnold reconnut le visage : c’était Harry. Il se pencha sur lui. Il était mort. (p19)
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Le coeur battant un peu plus vite que d’habitude, le détective pénétra alors dans la chambre des condamnés à mort.
Schelton était assis sur son lit, les mains dans les poches, en manches de chemise et sans col. Son visage était couvert d’une barbe grise. Long ne l’aurait pas reconnu.
– Asseyez-vous, Long, dit le condamné. Je désirais vous voir avant de partir.
Long restait debout. L’autre avait allumé une cigarette et faisait des ronds de fumée, les regardant monter jusqu’à ce qu’ils atteignissent le plafond de pierre.
– J’ai tué quatre hommes, et je ne l’ai jamais regretté, dit-il lentement. D’abord un policier attaché à une banque, à Carlyx ; un directeur à Bombay… celui-là je n’avais pas l’intention de le tuer, mais le coup que je lui avais porté fut mortel. Puis il y a eu le cas Scrawley : que voulez-vous ? il me suivit jusqu’à ma péniche… ce fut plutôt une vilaine affaire. Vous le trouverez enterré entre deux grands peupliers, à Benamabey. Arnold, silencieux attendait.
– Je ne vous parlerai pas du quatrième, reprit Schelton.
C’est une affaire singulièrement désagréable et que vous connaissez bien.
Il sourit à la figure sévère du détective qui ne le quittait pas des yeux.
– Et maintenant, vous croyez que je vais payer ? vous vous trompez ! Ils me pendront, ils m’enterreront, mais je vivrai, et je vous aurai, mon ami Long, comme j’aurai chacun de ceux qui ont provoqué ma mort ! (p16/17)
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Edgar Wallace
« Le roi des donneurs de tuyaux, le prophète du turf. Remarquez la terreur qui se manifeste dans la voix de cet individu. Trigger est un phénomène et ne pourrait pas appartenir à un autre siècle que celui-ci. C’est la neuvième merveille du monde ! Le Ruban Vert de Trigger ! » (p26/27)
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— Excusez-moi, dit une voix douce.
Le veilleur, revenant à la réalité, sauta sur ses pieds et chercha instinctivement son revolver sur la tablette auprès de lui.
— Votre arme est dans ma poche, et l’alarme est coupée, dit l’Homme Noir, et ses yeux par les trous du masque brillaient ironiquement. Au mur !
L’homme, stupéfait, cherchait déjà en son esprit quelle histoire il pourrait bien inventer pour se disculper.
La petite pièce réservée au gardien renfermait un coffre-fort, une table et un réchaud électrique. Le nez au mur le veilleur entendit le bruit des clefs et du coffre ouvert où l’on gardait les passe-partout et doubles clefs. Puis la porte se referma et la serrure grinça. Environ dix minutes d’attente, puis le visiteur revint, remit les clefs dans le coffre, puis le referma.
— C’est tout, je pense, dit l’étranger ; j’ai volé le moins possible, juste le nécessaire pour mes vacances et une nouvelle voiture. Il faut bien vivre !
(p10)
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le lendemain matin, fut découvert le pitoyable reste de ce qui, la veille, avait été un homme, la police ne put obtenir aucun témoignage sur le drame qui s’était déroulé. Comme un meurtre ne constitue pas une réclame très prisée dans la ravissante cité touristique de Monaco, l’enquête de la police se trouva miraculeusement close dès le jour même. (p9)
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– La vérité, ma chère Margaret, c’est que je trouve la vie beaucoup trop courte pour différer encore une demande… une démarche… que j’ai résolu de faire depuis quelque temps déjà… Hum !… Hum !… Un homme de mon âge et de mon caractère ferait peut-être mieux d’approfondir davantage certaines questions importantes… La vérité… (p234)
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– Vous êtes ici depuis longtemps ?… s’étonna Margaret.
– Depuis mon enfance, pour ainsi dire… Mais je supposais que Joe vous l’aurait raconté, car c’est un insupportable bavard !…
– Joe ?…
– Mais oui… Le vieux cocher… C’est le plus beau distributeur de potins que je connaisse…
Et se tournant vers le manoir :
– Saviez-vous qu’on appelle ce manoir « Le Château des Larmes », Miss Belman…
– C’est certainement un nom étrange et je me demande bien quel événement a pu le lui valoir…
– Oh ! cela doit remonter à son bâtisseur, le baron Augernvert !… Il est d’ailleurs fort curieux dans certains de ses détails…
Avez-vous vu les oubliettes ?…
Toute l’âme romantique de Margaret frissonna d’aise et d’épouvante :
– Il a des oubliettes ?…
– Mais oui… Cela vous intéresse ?…
– On ne peut plus !…
– Et elles ont encore les chaînes scellées dans les murs, les anneaux de fer que l’on passait au cou des prisonniers… Vous comprenez, maintenant, pourquoi l’on a pu appeler ce manoir le « Château des Larmes » ?
– Quel triste nom !… soupira la jeune fille, en embrassant le paysage d’un regard apeuré.
À cette heure, le soleil se couchait derrière le château séculaire et sa clarté rouge avait des reflets sinistres et sanglants.
Elle frissonna :
– C’est lugubre !… murmura-t-elle. (p39/40)
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« Vous pensez bien que ce projet de mariage ne me réjouit pas outre mesure. Ce n’est pas drôle de courir la nuit à la recherche de sa femme.
— Vous dites qu’elle est somnambule, ... ? (p103)
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