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Georges Bertrand (Traducteur)2.5/5   2 notes
Résumé :
LNGLD - (Livre Numérique Gratuit Libre de Droit)

Wallace Edgar – Quelqu’un a tué… Que se passe-t-il au château des Lebanon ? Qu’y font ces deux valets américains qui détonnent dans cette ambiance ultraconservatrice ? Et le docteur Amersham ? Malgré son passé trouble, familier des lieux, il semble diriger la maison avec la Comtesse Lebanon, dont le fils Willie, le vrai comte Lebanon, vit dans une totale domination.
Mais après une dispute avec Am... >Voir plus
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Il n’est pas normal d’avoir pour valets de pied des Américains. Brooks lui-même le concédait au maître d’hôtel Kelver.
Brooks était un garçon robuste, sanglé dans sa livrée, portant lunettes. La plupart du temps, il mâchait du chewing-gum et ses mâchoires fonctionnaient avec la régularité d’un mouve-ment d’horlogerie. Gilder, qui possédait un esprit mathématique, avait constaté que la vitesse de ce mouvement variait entre un maximum de 56 et un minimum de 51 à la minute. Dans sa chambre, Mr Brooks fumait une grosse pipe qu’il bourrait d’un mélange mielleux de tabac qu’il faisait venir de Californie sans regarder à la dépense.
Ni Mr Brooks, valet, ni Mr Gilder, autre valet, ne convenaient au train de maison du Prieuré Marks.
C’étaient de modestes valets, assez sympathiques, si toute-fois des valets américains peuvent être sympathiques. Ils ne frayaient avec personne, se montraient d’une politesse exagérée envers le reste du personnel, et tout le monde les aimait. Gilder, lui, inspirait même une certaine crainte. C’était un homme décharné, au visage profondément sillonné de rides et à la voix caverneuse. De plus, il était doué d’une force physique prodigieuse. (p4)
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— Eh bien ! Studd, est-ce que ma voiture est prête ?
Sa voix était rude, désagréable, et son allure provocante.
— Non, elle n’est pas prête, dit Studd d’un air agressif. Elle ne sera pas prête ce soir. Je vais au bal.
Le Docteur blêmit de rage.
— Qui vous en a donné la permission ?
— La seule personne dans la maison qui soit autorisée à le faire, riposta le chauffeur en élevant la voix : Monsieur le Comte.
La colère faisait trembler la barbiche du Docteur.
— Vous pouvez vous chercher du travail ailleurs.
— Quel travail ? Peut-être falsifier des chèques ?
De blême qu’il était, le visage du Docteur devint écarlate, puis, peu à peu, se couvrit d’une sorte de grisaillé.
— En tout cas, si je trouve un autre travail, ce sera un travail honnête, continua le chauffeur, et je ne risquerai pas de me faire pincer et de me faire chasser de l’armée.
Amersham ouvrit la bouche comme pour parler, mais ne put que balbutier quelques mots sans suite.
— Vous en savez trop long sur des choses qui ne vous regardent pas, grommela-t-il en tournant les talons. (p20)
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Ferraby était à l’âge où l’on a le sommeil sain et profond. D’ordinaire, il s’endormait dès que sa tête touchait l’oreiller, mais, cette nuit-là, de longues minutes s’écoulèrent avant qu’il se sentît envahir par le sommeil. Sa dernière sensation fut d’entendre les douze coups de minuit qui sonnaient à l’église du village.
Puis il commença à rêver. Ce fut un cauchemar torturant, horrible. Il marchait aux côtés d’Isla Crane, le long de la route, lorsque quelqu’un le surprenait par derrière et lui jetait quelque chose autour du cou. Le nœud se serrait de plus en plus. Il faisait des efforts pour pouvoir respirer. Sa tête s’était enflée dé-mesurément. Il luttait désespérément quand il se réveilla. Ce n’était pas un rêve : son cou était pris dans un lien étroitement serré.
Il se dressa sur son lit, cherchant à se libérer de l’entrave. Il tirait farouchement sur le lien, mais sentait ses forces défaillir. (p79)
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Le Prieuré avait sur-vécu à la naissance et au déclin de la renaissance victorienne, qui a produit tant d’amours et de chérubins aux formes bizarres et tant de chambres remplies de courants d’air. (p7)
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« Vous pensez bien que ce projet de mariage ne me réjouit pas outre mesure. Ce n’est pas drôle de courir la nuit à la recherche de sa femme.
— Vous dites qu’elle est somnambule, ... ? (p103)
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