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Citations de Edmond de Goncourt (231)


Jugeant que ces plaisirs devaient suffire à Sempronie, jaloux d’ailleurs de l’avoir toute à lui et toujours sous la main, M. de Varandeuil ne la laissait se lier avec personne. Il ne l’emmenait pas dans le monde ; il ne la menait chez leurs parents revenus de l’émigration qu’aux jours de réception officielle et d’assemblée de famille. Il la tenait liée à la maison : ce fut seulement à quarante ans qu’il la jugea assez grande personne pour lui donner la permission de sortir seule. Ainsi nulle amitié, nulle relation pour soutenir la jeune fille : elle n’avait plus même à côté d’elle son jeune frère parti pour les États-Unis et engagé au service de la marine américaine.
Le mariage lui était défendu par son père, qui n’admettait pas qu’elle eût seulement l’idée de se marier, de l’abandonner : tous les partis qui auraient pu se présenter, il les combattait et les repoussait d’avance, de façon à ne pas même laisser à sa fille le courage de lui parler, si jamais une occasion s’offrait à elle.
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Que de tristesses, que d’amertumes, que de solitude pour elle, dans cette vie avec ce vieillard morose, aigri, toujours grondant et bougonnant au logis, n’ayant d’amabilité que pour le monde, et qui la laissait tous les soirs pour aller dans les maisons rouvertes sous le Directoire et au commencement de l’Empire ! (...)
Elle tremblait tout le temps qu’elle était avec lui ; elle avait peur de son caractère si violent, du ton que ses colères avaient gardé de l’ancien régime, de sa facilité à lever sa canne sur l’insolence de la canaille. Presque chaque fois, c’étaient des scènes avec le contrôleur, des prises de langue avec des gens du parterre, des menaces de coups de poing qu’elle arrêtait en faisant tomber dessus la grille de la loge. Cela continuait dans la rue, jusque dans le fiacre, avec le cocher qui ne voulait pas rouler pour le prix de M. de Varandeuil, le laissait attendre une heure, deux heures, sans marcher, parfois d’impatience dételait et le laissait dans la voiture avec sa fille qui le suppliait vainement de céder et de payer.
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La jeune fille grandit donc, abandonnée, sans caresses, sans autre mère qu’une femme morte à tous les siens et dont son père lui enseignait le mépris. Son enfance s’était passée dans une anxiété de tous les instants, dans les privations qui rognent la vie, dans la fatigue d’un travail épuisant ses forces d’enfant malingre, dans une attente de la mort qui devenait à la fin une impatience de mourir : (...).
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Du reste, rien n’était changé aux habitudes de l’intérieur. La fille continuait à servir son père et son frère. M. de Varandeuil s’était peu à peu accoutumé à ne plus voir en elle que la femme de son costume et de l’ouvrage qu’elle faisait. Les yeux du père ne voulaient plus reconnaître une fille sous l’habit et les basses occupations de cette servante. Ce n’était plus quelqu’un de son sang, quelqu’un qui avait l’honneur de lui appartenir : c’était une domestique qu’il avait là sous la main ; et son égoïsme se fortifiait si bien dans cette dureté et cette idée, il trouvait tant de commodités à ce service filial, affectueux, respectueux, et ne coûtant rien, qu’il eut toutes les peines du monde à y renoncer plus tard, quand un peu plus d’argent fit retour à la maison : il fallut des batailles pour lui faire prendre une bonne qui remplaçât son enfant et épargnât à la jeune fille les travaux les plus humiliants de la domesticité.
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Vint le moment où l’argent, l’argent si rare, ne donna plus le pain : il fallut l’enlever presque de force à la porte des boulangers ; il fallut le conquérir par des heures passées dans le froid et le vif des nuits, dans la presse et l’écrasement des foules, faire queue dès trois heures du matin. Le père ne se souciait pas de se risquer dans cet amas de peuple. Il avait peur d’être reconnu, de se compromettre avec une de ces foucades qui auraient échappé n’importe où à la fougue de son caractère. Puis il reculait devant l’ennui et la dureté de la corvée. Le petit garçon était encore trop petit, on l’eût écrasé : ce fut à la fille que revint la charge de gagner chaque jour le pain des trois bouches. Elle le gagna. Son petit corps maigre perdu dans un grand gilet de tricot à son père, un bonnet de coton enfoncé jusqu’aux yeux, les membres serrés pour retenir un reste de chaleur, elle attendait en grelottant, les yeux meurtris de froid, au milieu des bousculades et des poussées, jusqu’au moment où la boulangère de la rue des Francs-Bourgeois lui mettait dans les mains un pain que ses petits doigts, raides d’onglée, avaient peine à saisir. À la fin, cette pauvre petite fille qui revenait tous les jours, avec sa figure de souffrance et sa maigreur qui tremblait, apitoyait la boulangère. Avec la bonté d’un cœur de peuple, aussitôt que la petite apparaissait dans la longue queue, elle lui envoyait par son garçon le pain qu’elle venait chercher. Mais un jour, comme la petite allait le prendre, une femme jalouse du passe-droit et de la préférence donnait à l’enfant un coup de sabot qui la retint près d’un mois au lit : Mlle de Varandeuil en porta la marque toute sa vie.
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Les soucis sévères du temps, les menaces grondant contre l’argent et les familles maniant l’argent, — M. de Varandeuil avait un frère fermier général, — ne laissaient guère à ce père très-égoïste et très-sec le loisir de cœur nécessaire pour s’occuper de ses enfants.
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Edmond de Goncourt
Sa fille, effrayée de tout l’argent que ces grandes vilaines choses, où étaient de grands affreux hommes tout nus, prenaient au ménage, essayait des représentations, voulait arrêter cette ruine : M. de Varandeuil s’emportait, s’indignait en homme honteux de trouver si peu de goût dans son sang, (...). À la fin, elle le décidait à réaliser. La vente eut lieu : ce fut un désastre, un des plus grands écroulements d’illusions qu’ait vus la salle vitrée de l’hôtel Bullion. Blessé à fond, furieux de cet échec qui n’était pas seulement une perte d’argent, un accroc à sa petite fortune, mais une défaite du connaisseur, un soufflet donné à ses connaissances sur la joue de ses Raphaël, M. de Varandeuil déclara à sa fille qu’ils étaient désormais trop pauvres pour rester à Paris et qu’il fallait aller vivre en province. Élevée et bercée par un siècle qui formait peu les femmes à l’amour de la campagne, Mlle de Varandeuil essaya vainement de combattre la résolution de son père : elle fut obligée de le suivre où il voulait aller et de perdre, en quittant Paris, la société, l’amitié de deux jeunes parentes auxquelles, dans de trop rares entrevues, elle s’était demi ouverte et dont elle avait senti le cœur venir à elle comme à une sœur aînée.
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Edmond de Goncourt
Cependant nos victoires étaient en train de déménager l’Italie. Les chefs-d’œuvre de Rome, de Florence, de Venise, se pressaient à Paris. L’art italien effaçait tout. Les collectionneurs ne s’honoraient plus que de tableaux de l’école italienne. L’occasion d’une fortune apparut là, dans ce mouvement de goût, à M. de Varandeuil. Lui aussi avait été pris de ce dilettantisme artistique qui fut une des délicates passions de la noblesse avant la Révolution. Il avait vécu dans la société des artistes, des curieux ; il aimait les tableaux. Il songea à rassembler une galerie d’italiens et à la vendre. Paris était encore plein des ventes et des dispersions d’objets d’art faites par la Terreur. M. de Varandeuil se mit à battre le pavé, — c’était alors le marché des grandes toiles, — et à chaque pas il trouva ; chaque jour, il acheta. Bientôt le petit appartement s’encombra, à ne pas laisser la place aux meubles, de vieux tableaux noirs si grands pour la plupart qu’ils ne pouvaient tenir aux murs avec leurs cadres. Tout cela était baptisé Raphaël, Vinci, André del Sarte ; ce n’étaient que chefs-d’œuvre devant lesquels le père tenait souvent sa fille pendant des heures, lui imposait ses admirations, la lassait de ses extases. Il montait d’épithètes en épithètes, se grisait, délirait, finissait par croire qu’il était en marché avec un acheteur idéal, débattait le prix du chef-d’œuvre, criait : — Cent mille livres, mon Rosso ! oui, monsieur, cent mille livres !…
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Edmond de Goncourt
Jugeant que ces plaisirs devaient suffire à Sempronie, jaloux d’ailleurs de l’avoir toute à lui et toujours sous la main, M. de Varandeuil ne la laissait se lier avec personne. Il ne l’emmenait pas dans le monde ; il ne la menait chez leurs parents revenus de l’émigration qu’aux jours de réception officielle et d’assemblée de famille. Il la tenait liée à la maison : ce fut seulement à quarante ans qu’il la jugea assez grande personne pour lui donner la permission de sortir seule. Ainsi nulle amitié, nulle relation pour soutenir la jeune fille : elle n’avait plus même à côté d’elle son jeune frère parti pour les États-Unis et engagé au service de la marine américaine.
Le mariage lui était défendu par son père, qui n’admettait pas qu’elle eût seulement l’idée de se marier, de l’abandonner : tous les partis qui auraient pu se présenter, il les combattait et les repoussait d’avance, de façon à ne pas même laisser à sa fille le courage de lui parler, si jamais une occasion s’offrait à elle.
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Edmond de Goncourt
Que de tristesses, que d’amertumes, que de solitude pour elle, dans cette vie avec ce vieillard morose, aigri, toujours grondant et bougonnant au logis, n’ayant d’amabilité que pour le monde, et qui la laissait tous les soirs pour aller dans les maisons rouvertes sous le Directoire et au commencement de l’Empire ! (...)
Elle tremblait tout le temps qu’elle était avec lui ; elle avait peur de son caractère si violent, du ton que ses colères avaient gardé de l’ancien régime, de sa facilité à lever sa canne sur l’insolence de la canaille. Presque chaque fois, c’étaient des scènes avec le contrôleur, des prises de langue avec des gens du parterre, des menaces de coups de poing qu’elle arrêtait en faisant tomber dessus la grille de la loge. Cela continuait dans la rue, jusque dans le fiacre, avec le cocher qui ne voulait pas rouler pour le prix de M. de Varandeuil, le laissait attendre une heure, deux heures, sans marcher, parfois d’impatience dételait et le laissait dans la voiture avec sa fille qui le suppliait vainement de céder et de payer.
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Edmond de Goncourt
La jeune fille grandit donc, abandonnée, sans caresses, sans autre mère qu’une femme morte à tous les siens et dont son père lui enseignait le mépris. Son enfance s’était passée dans une anxiété de tous les instants, dans les privations qui rognent la vie, dans la fatigue d’un travail épuisant ses forces d’enfant malingre, dans une attente de la mort qui devenait à la fin une impatience de mourir : (...).
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Edmond de Goncourt
On était sans nouvelles de Mme de Varandeuil, qui s’était refusée venir retrouver son mari à Paris pendant les premières années de la Révolution ; bientôt l’on apprenait qu’elle s’était remariée en Allemagne, en produisant comme l’acte de décès de son mari l’acte de décès de son beau-frère guillotiné, dont le prénom avait été changé. La jeune fille grandit donc, abandonnée, sans caresses, sans autre mère qu’une femme morte à tous les siens et dont son père lui enseignait le mépris. Son enfance s’était passée dans une anxiété de tous les instants, dans les privations qui rognent la vie, dans la fatigue d’un travail épuisant ses forces d’enfant malingre, dans une attente de la mort qui devenait à la fin une impatience de mourir : il y avait eu des heures où la tentation était venue à cette fille de treize ans de faire comme des femmes de ce temps, d’ouvrir la porte de l’hôtel et de crier dans la rue : Vive le Roi ! pour en finir. Sa jeunesse continuait son enfance avec des ennuis moins tragiques. Elle avait à subir les violences d’humeur, les exigences, les âpretés, les tempêtes de son père, un peu matées et contenues jusque-là par le grand orage du temps. Elle restait vouée aux fatigues et aux humiliations d’une servante. Elle demeurait comprimée et rabaissée, isolée auprès de son père, écartée de ses bras, de ses baisers, le cœur gros et douloureux de vouloir aimer et de n’avoir rien à aimer. Elle commençait à souffrir du vide et du froid que fait autour d’une femme une jeunesse qui n’attire pas et ne séduit pas, une jeunesse déshéritée de beauté et de grâce sympathique. Elle se voyait inspirer une espèce de commisération avec son grand nez, son teint jaune, sa sécheresse, sa maigreur. Elle se sentait laide et d’une laideur pauvre dans ses misérables costumes, ses tristes robes de lainage qu’elle faisait elle-même et dont son père lui payait l’étoffe en rechignant : elle ne put obtenir de lui une petite pension pour sa toilette qu’à l’âge de trente-cinq ans.
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Edmond de Goncourt
Du reste, rien n’était changé aux habitudes de l’intérieur. La fille continuait à servir son père et son frère. M. de Varandeuil s’était peu à peu accoutumé à ne plus voir en elle que la femme de son costume et de l’ouvrage qu’elle faisait. Les yeux du père ne voulaient plus reconnaître une fille sous l’habit et les basses occupations de cette servante. Ce n’était plus quelqu’un de son sang, quelqu’un qui avait l’honneur de lui appartenir : c’était une domestique qu’il avait là sous la main ; et son égoïsme se fortifiait si bien dans cette dureté et cette idée, il trouvait tant de commodités à ce service filial, affectueux, respectueux, et ne coûtant rien, qu’il eut toutes les peines du monde à y renoncer plus tard, quand un peu plus d’argent fit retour à la maison : il fallut des batailles pour lui faire prendre une bonne qui remplaçât son enfant et épargnât à la jeune fille les travaux les plus humiliants de la domesticité.
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Edmond de Goncourt
Vint le moment où l’argent, l’argent si rare, ne donna plus le pain : il fallut l’enlever presque de force à la porte des boulangers ; il fallut le conquérir par des heures passées dans le froid et le vif des nuits, dans la presse et l’écrasement des foules, faire queue dès trois heures du matin. Le père ne se souciait pas de se risquer dans cet amas de peuple. Il avait peur d’être reconnu, de se compromettre avec une de ces foucades qui auraient échappé n’importe où à la fougue de son caractère. Puis il reculait devant l’ennui et la dureté de la corvée. Le petit garçon était encore trop petit, on l’eût écrasé : ce fut à la fille que revint la charge de gagner chaque jour le pain des trois bouches. Elle le gagna. Son petit corps maigre perdu dans un grand gilet de tricot à son père, un bonnet de coton enfoncé jusqu’aux yeux, les membres serrés pour retenir un reste de chaleur, elle attendait en grelottant, les yeux meurtris de froid, au milieu des bousculades et des poussées, jusqu’au moment où la boulangère de la rue des Francs-Bourgeois lui mettait dans les mains un pain que ses petits doigts, raides d’onglée, avaient peine à saisir. À la fin, cette pauvre petite fille qui revenait tous les jours, avec sa figure de souffrance et sa maigreur qui tremblait, apitoyait la boulangère. Avec la bonté d’un cœur de peuple, aussitôt que la petite apparaissait dans la longue queue, elle lui envoyait par son garçon le pain qu’elle venait chercher. Mais un jour, comme la petite allait le prendre, une femme jalouse du passe-droit et de la préférence donnait à l’enfant un coup de sabot qui la retint près d’un mois au lit : Mlle de Varandeuil en porta la marque toute sa vie.
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Edmond de Goncourt
Les soucis sévères du temps, les menaces grondant contre l’argent et les familles maniant l’argent, — M. de Varandeuil avait un frère fermier général, — ne laissaient guère à ce père très-égoïste et très-sec le loisir de cœur nécessaire pour s’occuper de ses enfants
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Le jour qui éclairait la chambre était un de ces jours que le printemps fait, lorsqu’il commence, le soir vers les cinq heures, un jour qui a des clartés de cristal et des blancheurs d’argent, un jour froid, virginal et doux, qui s’éteint dans le rose du soleil avec des pâleurs de limbes. Le ciel était plein de cette lumière d’une nouvelle vie, adorablement triste comme la terre encore dépouillée, et si tendre qu’elle pousse le bonheur à pleurer.
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La vieille femme lui prit silencieusement la tête dans ses deux mains, la serra contre son cœur, poussa un soupir, et laissa échapper : — Allons ! il faut donc vivre encore !
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Vivant au dix-neuvième siècle, dans un temps de suffrage universel, de démocratie, de libéralisme, nous nous sommes demandé si ce qu’on appelle « les basses classes » n’avait pas droit au Roman ; si ce monde sous un monde, le peuple, devait rester sous le coup de l’interdit littéraire et des dédains d’auteurs qui ont fait jusqu’ici le silence sur l’âme et le cœur qu’il peut avoir. Nous nous sommes demandé s’il y avait encore, pour l’écrivain et pour le lecteur, en ces années d’égalité où nous sommes, des classes indignes, des malheurs trop bas, des drames trop mal embouchés, des catastrophes d’une terreur trop peu noble. Il nous est venu la curiosité de savoir si cette forme conventionnelle d’une littérature oubliée et d’une société disparue, la Tragédie, était définitivement morte ; si, dans un pays sans caste et sans aristocratie légale, les misères des petits et des pauvres parleraient à l’intérêt, à l’émotion, à la pitié, aussi haut que les misères des grands et des riches ; si, en un mot, les larmes qu’on pleure en bas pourraient faire pleurer comme celles qu’on pleure en haut.

Préface de la première édition
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Sa tendresse ressemblait à celle d'un enfant malade ; elle en avait la lente douceur, l'air de prière, la tristesse de souffrance peureuse et effarouchée.
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Dormir de ce sommeil écrasant, rouler, le jour, dans cette nuit, cela était devenu pour elle comme la trêve et la délivrance d'une existence qu'elle n'avait plus le courage de continuer ni de finir. Un immense besoin de néant, c'était tout ce qu'elle éprouvait dans l'éveil.
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