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Citations de Edna O’Brien (230)


On ne connaît pas les autres. Ils sont une énigme. On ne les connaît pas, surtout ceux avec qui nous sommes les plus intimes, parce que l'habitude nous trouble et l'espoir nous aveugle sur la vérité.
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... en amour, vous savez que vous êtes vivant.... chaque nerf en vous prend vie...
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À la télévision, un ou deux parlèrent de lui [Radovan Karadzic] comme un poète guerrier qui avait toujours eu une conviction mystique de son rôle dans l'histoire. Obscur médecin, il avait acquis la notoriété mondiale dont il avait toujours rêvé, et il était maintenant en route pour le tribunal de La Haye, inculpé de divers crimes : génocide, nettoyage ethnique, massacres, tortures, détention de gens dans des camps et déplacements de centaines de milliers d'habitants. La première chose qu'il demanda, dans le centre où il attendait son extradition, ce fut un coiffeur, si bien que sa mèche blanche et sa barbe blanche étaient maintenant quelque part, sur le sol du barbier.
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Le 6 avril 2012, pour commémorer le vingtième anniversaire du début du siège de Sarajevo par les forces serbes de Bosnie, 11541 chaises rouges furent alignées sur huit cents mètres de la grand-rue de Sarajevo. Une chaise vide pour chaque Sarajévien tué au cours des 1425 jours de siège. Six cent quarante-trois petites chaises représentaient les enfants tués par les snipers et l'artillerie lourde postés dans les montagnes à l'entour.
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Ce n'étaient que des mensonges, mais les mensonges peuvent être tout aussi convaincants et plaisants que la vérité dans les temps désespérés.
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" (...) Je vais vous dire une chose , mes amis, on est un groupe formidable, mais on nous met un uniforme et tout ça change. À la guerre, mon frère, sais pas qui c'est. À la guerre, mon ami, sais pas qui c'est. La guerre, ça rend tout le monde sauvage. Qui peut dire ce qu'il y a dans le cœur de chacun de nous quand tout est retiré."
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Un individu ne fait pas le poids face à l'histoire.

Roberto BOLAÑO
Épigraphe
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Un autre incident qui a retenu l'attention du monde, c'est cette fillette de douze ans à bicyclette, insouciante ,qu'un obus a frappée,....
Cela t'a contrarié, frustré de ton fracas. Après tout, c'est toi le commandant, le chef suprême, auquel les diplomates et gros bonnets en appelaient, qu'ils imploraient de lever le siège. Comme tu les as emberlificotés...
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"Ils virent les carcasses des maisons brûlées, un paysage eviscéré , des familles effrayées qui marchaient, un garçon sur un tas de haillons appelant quelqu'un et , derrière les grilles d'un camp de concentration, des jeunes hommes squelettiques qui regardent en proie à un désespoir désolé, sans espérance."
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Il se lave si vigoureusement...
Est-ce le sang qu'il veut faire disparaitre?
Est-ce la Honte?
p 148
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Edna O’Brien
[Postface de Pierre-Emmanuel Dauzat " Le Yiddish de Joyce", dans "James & Nora" d'Edna O'Brien [2021, Sabine Wespieser]

Et si Joyce écrivait yiddish...

(...) La langue d'arrivée paraît étrangement "intraduite". Est-ce encore du français ? Pourquoi le lecteur de Joyce en français a-t-il l'impression de devoir sans cesse traduire...du français en français ? (p. 79)
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Joyce était dublinois, Nora de Galway. Elle devait apporter ses ritournelles, ses contes, ses sortilèges, les échos de son ascendance, l'autre moitié de l'Irlande - terre, tristesse, orties gris-lune et murmures de pluie.
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Monsieur, vous n'êtes qu'à quelques pas de moi, mais à des années-lumière d'elles dans leur cruelle captivité. Vous n'y étiez pas. Vous vivez du pouvoir, et nous de l'impuissance.
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– Je rentre à la maison, Rebeka, ai-je lâché, il le fallait.

– Ils te rejetteront… Ils te flanqueront dehors, dit-elle d’une voix laide et méchante.
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Il ouvre un battant des doubles portes. Je vois un monde d'hommes, tant d'hommes, à vélo, conduisant des chèvres, portant des marchandises sur la tête, tous absorbés par une corvée ou une autre et ne me prêtant aucune attention. Oui, j'ai peur d'eux. J'ai peur de ce qu'ils pourraient me faire. J'ai peur d'aller au-delà des confins de ce grand mur.
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On ne connaît pas les autres. Ils sont une énigme. On ne les connaît pas, surtout ceux avec qui nous sommes le plus intimes, parce que l'habitude nous trouble et l'espoir nous aveugle sur la vérité.
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la littérature était un moyen d'échapper à la vie ou de s'y plonger, et elle ne sut jamais trop bien lequel, sauf qu'elle y avait succombé.
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J'étais une fille autrefois, c'est fini. Je pue. Couverte de croûtes, de sang. Mon pagne en lambeaux. Mes entrailles, un bourbier.
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Elle était une vraie mère, une mère archétypique. Ses doigts et ses ongles sentaient la nourriture - le repas des poules et des poulets, le gruau des veaux et le pain pour nous - tandis que son corps sentait une myriade de choses, selon qu’elle était heureuse ou malheureuse...
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She wears the trousers now and has mastery over the pig of a man to whom she has been married for twenty-five years. Deciding to do catering for the factory and for private parties has brought her independence, that and a stint on saturday morning doing the altar in the chapel. She holds the chequebook, pays the television rent, pays the licence fee and hides that remote so that he can no longer flick the channels. Their battles have ceased.
[...] A sort of truce after many bitter years of rowing, the earlier years when he struck her, the later ones when he raised his fist and longed to strike her, culminating in an atmosphere of glares.
[...] Gone the time when she cowered, dreaded his key in the door, at night, drunk, banging things, threatening to kill her, all that is past now and there is a truce, a hating truce.
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