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Critiques de Edward Carey (246)
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Petite

j’ai beaucoup aimé cette histoire. malgré l’ambiance un peu sombre, glauque , elle traverse sa vie la tête haute, presque simplement. Et du coup , j’ai fini par comprendre pourquoi son musée est à Londres et non à Paris. c’est une histoire qui mérite d’être lue.



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Petite

le récit d'une existence hors du commun. Madame Tussaud comme on ne l'imaginait pas. Roman foisonnant, épique, doux amer. Une écriture formidable sert cette vie totalement pittoresque.

Amateurs de style et d'Histoire, lisez-le!!!

Je me suis régalée fantastique histoire !
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Petite

"Petite" par sa taille, mais grande par son talent : voilà comment je pourrais décrire Marie Grosholz, qui deviendra plus tard la célèbre Madame Tussaud.



Un destin hors norme, extraordinaire pour l'époque, au point de me demander au cours de ma lecture si l'auteur n'avait pas tout inventé. Ce roman m'a permis d'en apprendre beaucoup sur l'époque du XVIIIe siècle et le contexte historique français du avant/pendant/après la Révolution française, période que je n'avais pas étudiée en dehors de mes livres d'école.



Néanmoins, au-delà de toute la richesse historique, je dois avouer avoir été un peu déçue par ce roman. L'histoire est racontée par Marie elle-même, et bien qu'elle ait son petit caractère, il m'a manqué un peu de passion et d'ambition pour vraiment m'attacher à son personnage. Je n'ai pas été aussi entraînée par le récit que je l'aurais souhaité.



Même si l'on n'est loin du coup de cœur, je recommande la lecture de ce roman qui reste très enrichissante, au moins concernant le contexte historique. De plus, l'auteur a ajouté de nombreux dessins illustrant ses propos tout au long du récit afin de nous permettre de visualiser certains objets ou personnages. Ce dernier point amène un petit plus à la lecture qui reste très appréciable !
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Petite

La vie romancée de Marie Grosholtz alias Madame Tussaud.

Quel merveilleux moment de lecture. J'ai lu de bons livres, récemment, mais j'en attendais un qui m'emporte et c'est enfin arrivé avec Petite. J'ai très envie de lire les autres livres de l'auteur.
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Petite

Petite, ce grand roman d’Edward Carey est une pépite. Petite est le nom de la narratrice et protagoniste, une orpheline d’origine suisse appelée Marie Grosholtz. Avec un visage assez particulier (nez et menton proéminents), Petite va grandir au service du Docteur Curtius, le maître de cire, avec qui elle apprend à sculpter des organes et des parties du corps.



Par une bizarrerie de circonstance, Curtius emmène son métier à Paris avec Marie. Nous sommes en 1770, et dans un avenir pas si lointain, il y aura plein de têtes sans corps. Le travail de la guillotine et celui du Dr Curtius s’imbriqueront inévitablement; mais en attendant, il y a tout un monde parisien à conjurer de manière crédible et divertissante, avec des apparitions célèbres et infâmes, de Rousseau et Voltaire à Marat et Robespierre.



Ce livre à couper le souffle m’a vraiment touché. Un ouvrage magnifique de fiction historique que j’ai trouvé très émouvant et que j’ai tellement apprécié que j’ai pris mon temps à lire pour pouvoir le savourer le plus longtemps possible. Un livre si dense en événements et si vibrant de plaisir dans la langue qu’il est difficile de lui rendre justice. Qu’il suffise de dire Carey, dans la voie engageante de Petite, peut même faire paraître une liste d’outils de travail de la cité sous le charme.



L’auteur porte ce livre fascinant à un autre niveau avec sa narration remarquable et les illustrations phénoménales qui nous permettent de donner forme à l’histoire. Remplie d’angoisse, de désespoir d’ambition et des triomphe, PETITE est une comédie sombre, sardonique et morbide. Une histoire touchante qui s’est déroule parmi les convulsions d’une révolution. C’est la première fois que je lis quelque chose de cette auteur et je suis devenue un fan instantanément. C’est le meilleur livre que j’ai lu jusqu’à présent cette année. Un vrai coup de cœur ❤️

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Petite

L'écriture et le style m'ont totalement emportée, au point que j'avais du mal à le lâcher. Les dessins qui ponctuent les chapitres sont superbes et renforcent encore plus cette ambiance cabinet de curiosité. En bonus, les petites anecdotes sur Versailles et la période historique, il ne m'en fallait pas plus pour être totalement conquise.

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Petite

Berne, deuxième moitié du 18ème siècle. Marie Grosholz et sa mère entrent au service d'un certain Dr Curtius, qui fabrique des moulages en cire d'organes humains. Sa mère se suicide mais Marie reste, apprenant auprès de son mentor les bases de son travail. Promue assistante, elle le suit jusqu'à Paris où il prend pension chez une veuve et relance son activité. Il devient vite célèbre en réalisant les statues grandeur nature d'assassins et de personnalités de l'époque. Pendant ce temps, Marie, qui subit les brimades de la veuve, est appelée à Versailles auprès de la princesse Elisabeth, à qui elle donne des leçons d'anatomie. Mais nous sommes en pleine période révolutionnaire : Marie est congédiée, revient chez son maître, et voilà qu'on lui demande de réaliser les têtes fictives de ceux qui ont perdu la leur sous le couperet de la guillotine…



De façon romancée, Edward Carey nous raconte l'histoire de celle qui deviendra, des années plus tard, la célèbre Mme Tussaud. Une biographie soignée, aux multiples influences : on y trouvera une tonalité un peu voltairienne dans les intitulés des chapitres ou l'absurdité de certaines situations, la noirceur des romans naturalistes, un côté Poe ou Gautier pour l'ambiance crépusculaire et la bizarrerie de certains personnages. Malgré certaines longueurs, c'est plutôt bien fait et fort plaisant.


Lien : http://usine-a-paroles.fr/le..
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Petite

Avec ce livre d'Edward Carey, plongez pour un long périple dans le monde et dans l'histoire. Ce récit palpitant vous fera rêver, au fil des aventures des personnages, et vous aurez beaucoup de mal à le lâcher. A lire absolument, vous ne serez pas déçus !
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Petite

Marie voit sa vie être bouleversée dès son plus jeune âge. Après la mort de son père, elle est employée avec sa mère par un homme que tout le monde fuit: il reproduit toutes les parties d’un corps en cire.



Curieuse et douée de ses mains, elle va peu à peu apprendre à travailler avec lui. Cette capacité va l’emmener aux portes de la Révolution Française via un parcours absolument hors du commun. Celle qui deviendra un jour Madame Tussaud est loin de s’imaginer, dans ses jeunes années, ce que la vie va lui réserver…



J’avoue être toujours très curieuse de faits historiques particuliers. Madame Tussaud fait partie de ces personnages dont on connaît peu de choses. Aussi, je me suis plongée dans ma lecture avec impatience.



Autant vous le dire tout de suite: il faut quand même avoir les tripes bien accrochées pour certains chapitres. Avec un peu de recul, je me suis dit que les mœurs de l’époque étaient loin des nôtres d’aujourd’hui, et que donc l’auteur avait pu redessiner cette période sombre de l’histoire française.



Marie, surnommée Petite par son entourage, est, dés le départ, une enfant particulière. Ce qui faisait s’évanouir des adultes l’intriguait au plus haut point. La reproduction d’une oreille, d’un cœur, d’une tête au complet était pour elle source d’intérêt. Elle grandit dans une ambiance sévère, mais travailleuse. Et ses talents finissent par être reconnus.



Je me doute que tout ce que j’ai lu n’est pas forcément véridique. Il y a toujours une part de reconstitution, ne serait-ce que pour les dialogues. Mais pour autant, je pense que l’auteur a pu faire un grand travail de recherche. Vous me connaissez, je n’ai pu m’empêcher d’aller fouiner pour vérifier par moi-même. Ce que j’ai pu trouver correspond au roman dont je vous parle aujourd’hui.



Après ma lecture, je vois le musée de Madame Tussaud d’un œil plus sérieux. Nous ne sommes pas seulement sur la reproduction de figures célèbres pour le plaisir. Ce travail a une vraie histoire intéressante, et je suis vraiment contente d’avoir pu en apprendre davantage.
Lien : https://au-fil-des-pages.be/
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Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Long, trop long à démarrer. Passé les 200 pages, il reste le sentiment qu'on est toujours sur le départ de l'histoire. De plus, le style et le rythme m'évoquent un peu les pièces de théâtre, des phrases courtes qui s'enchaînent, des descriptions assez visuelles, il ne manquait plus que ça soit scénarisé comme tel ! soit on aime, soit on aime pas et dans mon cas, je n'accroche guère... Je mets des étoiles pour l'univers singulier qui prend vie sous la plume de son auteur. C'est regrettable que je doive passer à coté de ça, ce sera pour une autre fois, les secondes chances existent ;-)
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Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

W A O U H ! Ce roman est complètement DÉCALÉ ! J'ai adoré. La couverture, les illustrations, le décor, l'histoire, les personnages, l'ambiance. Tout y est ... ou presque ... Il manque une petite dose de "sentiments" pour pouvoir s'attacher totalement aux personnages, mais cela ne gâche en rien la lecture.



Par précaution je n'avais acheté que le tome 1 car je ne voulais pas me retrouver avec les deux autres tomes sous les bras si le tome 1 ne m'avait pas plu ... et quelle erreur ! Je me retrouve donc frustrée de ne pouvoir enchaîner la suite de ce monde complètement loufoque.



"Si Edward Carey était cinéaste ce serait Tim Burton".

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Les Ferrailleurs, tome 2 : Le faubourg

Une suite très réussie : l’auteur parvient à poursuivre son histoire sans ralentir le rythme et reste fidèle aux éléments qui avaient fait le charme du tome précédent. Ouvrant les perspectives de son univers et des personnages, il donne envie au lecteur de le suivre dans cette aventure fantastique.

L’histoire reste prenante et le suspense est là. Le tout est servi par le style qui m’avait tout autant plu dans le volume précédent : une plume un peu grinçante aux phrases claires, teintée d’un humour particulier. Le faubourg est donc une suite très réussie.
Lien : http://www.emaginarock.fr/20..
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Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

L’ensemble du livre est extrêmement étrange : difficile de ne pas penser aux personnages de Tim Burton, qui semblent avoir transmis à Clod leur nostalgie poétique. D’un bout à l’autre de l’œuvre tout est bizarre, et c’est très dérangeant car cela reste malgré tout assez crédible. On en ressort un peu déboussolés par cette atmosphère étonnante.
Lien : http://www.emaginarock.fr/20..
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L'observatoire

L’histoire se déroule au sein du manoir du domaine de Tearsham. Si le manoir a connu des heures somptueuses durant lesquelles la famille Ormes y avait une « armée » de serviteurs, on le découvre dans des temps sombres.



Son passé nous est pas raconté d’emblée, on va découvrir son évolution au fur et à mesure, comment il en est venu à une telle transformation, mais aussi pourquoi on le nomme l’observatoire. De la même façon, on ne va pas connaître l’existence de son étendue dès le départ ; on va également découvrir l’ensemble de ses recoins au fur et à mesure … .



Mais puisqu’il s’agit avant tout d’un roman à personnages, on va faire connaissance au fil des pages des personnes qui y résident mais aussi découvrir l’histoire de ceux qui y ont résidé.



Mais avant de vous parler de ces personnages, sachez que ce qui fait le brio de cette œuvre est son originalité, sa folie … . En cherchant quelques avis sur ce livre, j’en ai lu plusieurs le comparant à l’univers de Tim Burton et effectivement, je confirme complètement : le personnage principal m’a énormément fait penser au personnage d’Edward aux mains d’argent pour son rapport aux mains mais aussi sa maladresse envers les autres ainsi que pour son monde clos autour de son domaine qui lui semble être le centre du monde.



Si les personnages nous semblent vraiment bizarres au départ, on finit par s’y attacher ainsi qu’à cette demeure remplie de souvenirs dont – l’auteur nous faisant confident – on va finir un peu par les partager aussi.



Il y a Francis qui cache ses mains sous des gants et qui excelle à l’exercice de l’immobilité ; Claire Higg qui passe son temps rivée devant son écran au point qu’elle prend les personnages de fiction pour des personnes réelles ; la femme-chien ; Peter Bugg, l’homme aux cent odeurs … .



Tous ces personnages qui vont cohabiter dans un même lieu ; tantôt se détester tantôt éprouver une grande affection les uns pour les autres.



Si c’est drôle par moments, le ton est souvent mélancolique.



C’est également très bien écrit ! Puis on sent parfois que pour l’auteur la matière de son livre a été autant les mots que l’intrigue.



L’auteur s’est aussi amusé à inclure de nombreuses énumérations ; ce qui ne fait pas tache cependant dans cet univers où le personnage principal (Francis Ormes) collectionne les objets ayant déjà appartenu – une autre de ses manies -. Les objets vont alors à leur tour avoir une histoire et être rattachés à des souvenirs.



La façon dont on suit l’histoire est également étonnante : on a tantôt l’impression de la voir sous nos yeux, tantôt de l’observer du dessus ou encore qu’elle nous est contée.







En plus d’écrire ses histoires, Edward Carey les illustre lui-même ! Il est donc l’auteur du dessin figurant sur la couverture mais on en retrouve également d’autres à l’intérieur du livre.
Lien : http://ancrerenard.fr/2018/0..
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Les Ferrailleurs, tome 2 : Le faubourg

Une très bonne suite au Château, l'ambiance y est toujours aussi malsaine et bien retranscrite qu'il en est parfois difficile de continuer si l'on est pas en pleine forme. Je conseille vivement ce livre qui se lit facilement mais qui ne survole pas pour autant les choses et vais rapidement me mettre sur le dernier tome de la trilogie.
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Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

"Fils spirituel de Tim Burton et Charles Dickens" ai-je lu...c'est exactement cela ! Sincèrement, c'est une série très difficile à résumer et un univers si incroyablement loufoque, bizarre, presque absurde que je ne saurai pas par où commencer pour le décrire. La couverture m'a donné envie au premier coup d'oeil. Malgré un peu d'apréhension, je me suis tombée tête la première dans le château de cette famille étrange et quelque peu flippante, il faut bien le dire, planté au milieu de sa décharge. C'est sombre, claustro-phobique et je me suis totalement immergée dans cet univers abracadabrant et attachée aux deux personnages principaux...et la fin ! J'ai sauté sur le tome 2 car l'attente était insupportable...une saga sans pareille, je n'ai jamais lu quoi que ce soit de semblable !
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Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Vous allez découvrir un univers à la Dickens avec une pointe de Tim Burton tout en ayant sa personnalité propre. Respirez un grand coup, car vous allez rentrer dans le monde puant de la Famille Ferrayor. Étrange, surprenante, imbu d'elle-même, au sang pur, elle cache bien des mystères dans le dédale architectural du Château gigantesque, réel paradoxe à côté de cet océan de détritus et régnant en maître sur le Londres sale, noir et pauvre.



Edward Carey vous portera avec une plume simple mais néanmoins belle aux origines de cette famille atypique. À travers un récit polyphonique, celui de Clod membre des Ferrayors et celui de Lucy Pennant orpheline devenue servante pour cette dite famille, vous découvrirez cette tradition invraisemblable de posséder un objet commun du quotidien depuis sa naissance et d'en prendre soin jusqu'à sa mort. - Bizarre n'est-ce pas? - Ainsi grâce à ce choix narratif nous aurons deux points de vues de ce monde divisé en deux communautés.



La personnalité des personnages est très forte et intéressante. Clod vous paraîtra tout chétif, lui du haut de ses quinze ans dois "devenir" un homme et porter le pantalon - oui, oui, c'est drôle -. Lui qui a un don - gênant pour cette famille? -, lui qui entends murmurer les objets. À la suite d'événements inattendus qui bousculera tout ce petit monde, vous le verrez évoluer en adolescent courageux, lui qui n'hésitera pas à connaître la vérité même s'il faut braver les règles. Vous l'adorerez pour son honnêteté et son humanité, l'exact contraire des membres de sa famille. Lucy ne vous laissera pas indifférent(e) non plus, orpheline devenue servante, peut-être, mais rebelle dans l'âme jusqu'à la pointe de ses cheveux roux. Elle aura la LUCY-dité - d'accord, c'est nul haha - donc, la lucidité de voir que quelque chose cloche dans cette famille si noble.



Cet auteur n'est pas à court d'imagination pour créer un univers tout à la fois inhabituel et décalé, mais aussi montrant le reflet de la société anglaise d'antan avec ces codes, ces coutumes et les rebuts qui ne suivent pas les règles. Une vérité cachée sous forme de récit fantastique. Et pour parfaire à la création de son roman, nous avons même les illustrations en noir et blanc nées de sa main, qui donnent le ton à l'histoire. Des portraits de certains membres des Ferrayors ou des domestiques aux traits blafards et maladifs. Mais aussi un superbe plan du Château (la demeure d'en haut et la demeure d'en bas) pour vous y retrouver, car comme je l'ai dit plus haut, c'est un labyrinthe de pièces et de couloirs.

Alors? Toujours pas tenté de découvrir ce bouquin? Pour ma part, je l'ai lu il y a un an et je ne possède pas encore les tomes suivant, mais en vous écrivant ma chronique, je me suis rappelé le régal que j'ai eu avec cette lecture. Il me tarde donc de retrouver Clod et Lucy.
Lien : http://lechoixdesofie.blogsp..
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Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Sincèrement, je n'ai pas pu finir ce livre. Je trouve l'écriture laborieuse, par contre l'histoire est vraiment originale et intéressante mais j'ai trouvé ça long. Que le récit soit sans cesse entre-coupé des cris de noms d'objets m'a fortement agacée !

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Les Ferrailleurs, tome 2 : Le faubourg

Après lecture de Le Château (tome 1), ce second tome paraît bien fade. Même si l’écriture reste très fluide, Edward Carey nous a habitué à tellement mieux !



Les péripéties ne s’enchaînent pas au rythme effréné du premier tome, l’histoire stagne et les personnages suivent le même schéma qu’avant: ils se retrouvent encore séparés. Une fin qui trace une boucle et nous fait revenir au point de départ. Pourquoi? Pour mieux, je l’espère, nous surprendre dans le troisième tome…
Lien : http://troisfillesetunlivre...
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Les Ferrailleurs, tome 2 : Le faubourg

Quel plaisir de retrouver le monde de la famille Ferrayor aussi atypique soit-il. Néanmoins, ce deuxième tome, qui est caractérisé comme étant un tome de transition, m’a un peu moins convaincu que le précédent.



Le monde des Ferrayor se compose d’humains et d’objets, et c’est ce que notre héros, Clod, est devenu : un objet. Il se retrouve alors seul, loin du Château, et séparé de sa complice Lucy Pennant qui est perdue dans la fameuse décharge où règne une étrange créature. Leur but est de se retrouver et de retourner au Château pour mettre fin à la domination excessive d’Umbitt.



J’ai eu beaucoup de mal à me plonger dans l’histoire, plus d’un an après ma lecture du premier tome, mes souvenirs étaient un peu embués. Le fait qu’il y ait beaucoup de personnages, qu’ils soient humains ou objets, n’aide pas beaucoup. Mais après une centaine de pages, l’action est devenue plus prenante. Le premier tome se déroulait au sein du Château, ici, on en sort pour découvrir un monde extérieur tout aussi étonnant. Bien que l’univers soit le même, on a vraiment l’impression de tomber dans un tout autre monde. L’esprit de rébellion est très présent et annonciateur pour la suite des aventures des deux jeunes personnages principaux.



Clod et Lucy sont toujours aussi intéressants et ont encore plus gagné en maturité dans ce tome. Clod a vraiment pris beaucoup d’importance et d’assurance, il commence à développer son don avec une certaine agilité. Mais les personnages qui ont le plus retenu mon attention sont le Tailleur et Ben-Arthur/Benordur. Ce dernier est intriguant, très peu d’éléments nous sont donnés sur lui outre le sentiment d’abandon et sa profonde solitude. Je pense que ce personnage va gagner de l’importance dans la suite. Quant au Tailleur, je l’ai adoré. Il est fabuleux, courageux, trop peu présent à mon gout mais il m’a tout de même fait penser à Edward aux mains d’argent.



Le style d’Edward Carey est toujours aussi beau. Sa simplicité n’enlève en rien l’originalité de l’oeuvre et c’est peut-être ce qui fait sa singularité. L’histoire est une nouvelle fois illustrée par des dessins représentant les personnages et faisant bien évidemment toujours penser à l’univers de Tim Burton.



Bien que j’ai trouvé ce tome en-dessous du précédent, il n’en reste pas moins une belle et bonne découverte. J’ai hâte de découvrir le dernier tome qui, j’ose espérer, sera l’apothéose de cette trilogie.
Lien : https://justinsunrise.wordpr..
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