AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Edward Carey (246)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Pas grand chose à dire de plus que ceux qui ont déjà partagés sur ce livre. Dans un univers fantastique, le château des Ferrailleurs et son histoire me sort de mon quotidien de lectrice.

L'histoire s'articule autour de Clod et sa famille qui vivent en seigneur et maitre sur le dépotoir de Londres. Dans la famille, chacun possède un objet de naissance qu'il devra garder avec lui toute sa vie. Clod entend ces objets et aider d'une employée, il libérera tous ces objets de leurs propriétaire. Et ce, à ses risques et péril...

Comme je lis majoritairement du polar/policier, j'aime parfois sortir de ma zone de confort en lisant des romans fantastique, un brin hétéroclite, avec un humour mordant. Tous ces éléments se retrouvent dans Les Ferrailleurs mais je dois dire que même si j'aime parfois changer de genre, quand je le fais, je reste toujours perplexe, me demandant si j'ai appréciée cette plus récente découverte. La réponse est oui mais je suppose que je ne suis pas totalement convaincue, soit par le coté fantastique, soit par le coté jeunesse. Mais somme toute, un roman rigolo qui est une très bonne suggestion de roman d'été!
Commenter  J’apprécie          20
Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Long, trop long à démarrer. Passé les 200 pages, il reste le sentiment qu'on est toujours sur le départ de l'histoire. De plus, le style et le rythme m'évoquent un peu les pièces de théâtre, des phrases courtes qui s'enchaînent, des descriptions assez visuelles, il ne manquait plus que ça soit scénarisé comme tel ! soit on aime, soit on aime pas et dans mon cas, je n'accroche guère... Je mets des étoiles pour l'univers singulier qui prend vie sous la plume de son auteur. C'est regrettable que je doive passer à coté de ça, ce sera pour une autre fois, les secondes chances existent ;-)
Commenter  J’apprécie          00
Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Ce que j’ai ressenti:…Un univers incroyablement fascinant!…



Dès les premières pages, j’ai été envoûtée par cette ambiance sombre et originale…Tous ses mystères autour de ses objets qui parlent, ses deux adolescents qui se racontent, tour à tour, au sein de cette décharge, la puissance de l’imagination de l’auteur…Bienvenue dans une nouvelle saga : les Ferrailleurs! En plein dans un Londres revisité et très empreint de dangers grisâtres, on explore un lieu atypique fait de bric et broc. Totalement dépaysant et surprenant, on se perd avec un certain plaisir dans cette avalanche d’immondices, de montagnes de noms, de destins parlants qui régissent les Ferrayor.



« Nous étions comme des puces, des abeilles, des moucherons ou des scarabées bourdonnant, des cancrelats, des fourmis-scarabées, des phalènes cornues, qui tous vivent peu de temps, battent des ailes, s’affolent, rampent, mangent, vivent, aiment puis meurent, un petit tour et puis s’en vont, tout ce petit monde périt, et il n’en reste qu’une salissure. »



J’ai lu ce livre en plein mois de décembre, autant dire que j’étais dans l’ambiance de noël, et voir une bonde ou encore un sofa murmurer, ça force la magie…Il y avait ce qu’il faut de gothique et de féerie pour que je sois emportée dans cette tempête bien particulière, que je veuille découvrir tous les recoins sombres du Château, et que je m’émeuve devant la naïveté touchante de Lucy et Clod. Clairement, il y a des rendez-vous réussi, et cette lecture en périodes de fêtes, c’était le bon timing…



"As-tu jamais désiré jouer le rôle principal dans ta propre histoire?"



Je suis d’ors et déjà impatiente de poursuivre les aventures de ces lieux lugubres, et de ressentir les envolées lumineuses de nos deux héros maladroits et voir s’épanouir les paraboles de Edward Carey. J’ai été très touchée par la sensibilité que l’auteur met dans cet océan de vies et de déchets, enchantée par l’étincelle qu’il peut faire jaillir pour ses vies effacées, troublée par la douceur candide de cet amour naissant.



"Mais elle, c’est une pensée, la plus belle des pensées. Les meilleures pensées que j’aie jamais eues sont mes pensées pour Lucy Pennant."



Le petit Plus: Les illustrations de l’auteur en début de chapitres.





Ma note Plaisir de Lecture 9/10
Lien : https://fairystelphique.word..
Commenter  J’apprécie          260
Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Ça va être difficile de parler de ce livre, tant je l'ai trouvé particulier. Il y a une certaine absurdité assumée dans l'intrigue, les personnages, l'atmosphère et même le style ! La plume est pleine d'énumérations à n'en plus finir, longues et lourdes, de descriptions à tomber par terre. Généralement glauques, parce que tout est glauque dans ce roman. Cela permet de mettre en place une ambiance très réussie mais cela rend aussi le livre difficile à lire. On a du mal à rester concentré sur la durée, on perd le fil, on a l'impression que les choses deviennent brouillonnes, on décroche et on finit par s'ennuyer.



Donc de très belles idées, mais le style de l'auteur gâche un peu tout à la longue, j'ai failli abandonner deux fois, ce qui explique que je sois complètement hors-délai pour la LC. Donc un sentiment très mitigé pour moi, dont il ressort surtout une impression de longueur...

Commenter  J’apprécie          40
Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Château ?

"C'est en librairie que j'ai repéré ce livre à la couverture si étrange que vous ne pouvez vous empêcher de lire son résumé. Après un court séjour dans ma wishlist, c'est au pied du sapin que j'ai eu la joie de le retrouver."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"Le jeune Clod, qui peut entendre parler les objets, est un Ferrayor. Cela implique qu'il veille, avec sa puissante famille, sur la gigantesque décharge de Londres et que, comme le veut la tradition, un objet lui a été remis à sa naissance dont il doit prendre soin. Mais tout déraille le jour où la tante Rosamund égare le sien..."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

"Au début, j'ai adoré. L'auteur nous plonge dans un univers complètement nouveau, extrêmement original, sombre mais drôle aussi. On se prend au jeu des mystères qui se cachent derrière une poignée de porte ou une bonde de fond s'appelant James Henry Hayward, de cette maison biscornue, de ces personnages tous plus loufoques les uns que les autres. On s'interroge sur le destin de Clod et de Lucy, on espère, on redoute... Puis, petit à petit, j'ai trouvé que le côté sombre prenait de plus en plus d'ampleur et je dois dire que je me suis un peu détachée de ma lecture malheureusement."



Et comment cela s'est-il fini?

"J'ai aimé le rebondissement proposé par le dernier chapitre, qui nous promet de nouvelles aventures palpitantes. Malgré tout, je ne suis pas sûre de lire le tome suivant, n'ayant pas particulièrement envie de me replonger dans l'ambiance triste et dérangeante de la dernière partie de l'histoire."
Lien : http://booksaremywonderland...
Commenter  J’apprécie          10
Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Après Tristan et Iseult, après Roméo et Juliette, voici Lucy et Clod, Lucy aux cheveux rouge comme les flammes et Clod, un jeune homme maladif aux pouvoirs bien particuliers.

A peine se rencontrent-ils une nuit, devant une cheminée éteinte que la vie les sépare déjà…mais ils feront tout pour se retrouver, malgré des obstacles dignes d'un conte de fées.

Il faut dire que l'auteur nous transporte dans un univers étrange et envoutant, avec cette trilogie dense (3 romans de 500 pages chacun) pour le moins originale qui se déroule en 1875 dans un Londres sombre, crasseux, suintant, malodorant, une ville écrasée sous les détritus.

Car il faut dire que dans cette histoire qui ressemble fort à un conte gothique, ce sont les ordures qui ont le premier rôle.

Oui, vous avez bien lu, ce sont les objets abandonnés et cassés, les résidus gras, les détritus puants, les déchets, les épluchures, les rebuts, la pourriture, la saleté, les cochonneries et la moisissure qui sont au cœur de cette histoire.

Car ici, ce qui se joue, c'est une sorte d'Histoire de la Décharge, avec sa création, ses membres, sa légitimité, son pouvoir, son règne et sa chute.

Et tous ceux qui se trouvent sur son chemin risquent d'être effroyablement écrasés, compressés, écrabouillés, réduits en poussière et pulvérisés en fluide visqueux car la décharge est une Reine, et elle ne tolère ni remise en question, ni coup d’état.

Alors si vous n'avez pas peur de salir vos beaux vêtements, de mettre les mains dans la fange, de respirer des miasmes de mort, venez faire la connaissance de Lucy la servante aux cheveux rouges et de Clod, issu de la puissante lignée des Ferrayor.

Venez affronter des montagnes de détritus, venez plonger au cœur de la plus immonde décharge que nous n'ayez jamais vue et peut-être que vous aussi, vous serez happés par la magie qui émane de ces pages et que vous succomberez de plaisir, vautrés dans la suie et le purin, baignés par des odeurs pestilentielles, dans une ambiance glauque digne d'un Tim Burton qui serait tombé amoureux et aurait envie de montrer au monde entier que tout ce qui est rejeté, cassé, détruit et hors service peut encore avoir une vie et des sentiments.

Et pour encore plus de plaisir, l'auteur a dessiné lui-même les protagonistes de cette histoire, vous pouvez découvrir ses illustrations dans les trois volumes.
Commenter  J’apprécie          32
Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Le premier tome des Ferrailleurs est un roman déroutant, innovant et particulièrement captivant !

Le récit se déroule à Londres, un Londres presqu’apocalyptique, où nous rencontrons Clod Ferrayor. Jeune homme en culotte courte qui devrait se retrouver marié dans quelques mois, il n’a jamais vu l’extérieur du château dans lequel vit l’éminente famille Ferrayor. Par famille, l’on entend parents, grands-parents, cousins, cousins germains, tantes, oncles, frères, sœurs, un nombre incalculable de membres Ferrayor. Sans compter les Ferrayor « bâtards » qui officient dans la partie basse du château, au service des membres d’ « en haut ». Clod est spécial. Comme chaque membre de sa famille, il a reçu un objet à la naissance, une bonde. En revanche, il est le seul à pouvoir entendre son nom, ainsi que celui de tous les objets du château. Tout allait bien, jusqu’à ce que Lucy Pennant, une orpheline, se retrouve entrainée dans le château pour être au service de la famille Ferrayor. A partir de ce moment, les objets de la maison agissent étrangement, les habitants paniquent et plus que tout, Clod commence à tout remettre en question…

Je dois avant tout dire que ce roman ne rentre pas vraiment dans la catégorie de ce que je lis habituellement mais je rêvais de lire celui-ci, sans raison rationnelle. Chose qui m’a tout de suite plu, la couverture. Je la trouve magnifique, le dessin est sublime et Le livre de poche a opté pour une couverture cartonné « ondulée » franchement superbe. C’est un vrai bonheur visuel et tactile. Autre chose qui m’a surprise et encore plus séduite, l’auteur lui-même est le créateur de la couverture et des illustrations qui trônent fièrement à chaque début de chapitre dans le livre. Les dessins sont exceptionnels, sombres, intrigants. Je suis totalement adepte de l’univers artistique d’Edward Carey.

L’histoire en elle-même est vraiment fascinante. Si l’entrée dans cet étrange monde déroute en premier lieu, elle offre une escapade exaltante qui sort du commun. Le monde des Ferrailleurs est enchanteur et effrayant paradoxalement. Rien n’est rationnel mais tout parait pourtant réel, lorsque l’on est entièrement immergé dans l’intrigue.

J’ai adoré la narration scindée en deux, relatant le point de vue de Clod Ferrayor et celui de Lucy Pennant. Deux personnages mystérieux et passionnants dont on savoure les péripéties à chaque nouveau chapitre. Si l’on sent dès le départ que leurs destins semblent liés, on se questionne sur la manière dont cette union se produira et comment tout cela se finira. En effet, le suspens est véritablement prégnant tout au long de l’histoire, ce qui m’a plutôt surprise. Je ne pensais pas me retrouver sous le joug d’une attente en commençant cette histoire.

Honnêtement, je n’ai jamais lu un livre avec un univers aussi intéressant, aussi convaincant et oppressant en même temps. Qu’il s’agisse des éléments et des objets qui s’emportent ou de certains personnages extrêmement sombres, une angoisse se développe au fil des pages, grossissant à mesure que les secrets des Ferrayor nous semblent prêts à exploser. Tout ce qui se déroule sous nos yeux sous forme de mots est tellement palpable que des centaines d’images défilent dans notre imagination, rendant l’histoire vraiment concrète. Je verrais bien Les ferrailleurs adaptés cinématographiquement !

En définitive, ce premier tome des Ferrailleurs est particulièrement réussi à mon sens, très original avec une fin particulièrement frustrante qui nous donne envie de crier au scandale pour avoir la suite ! Mention spéciale pour les illustrations qui m’ont régalé les yeux, un vrai bonheur visuel !


Lien : http://www.casscrouton.fr/fe..
Commenter  J’apprécie          10
Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Conte à la façon de Tim Burton, ou encore "Charlie et la Chocolaterie" prenant place dans une décharge de la banlieue de Londres au XIXème : une famille innombrable, les Ferrayor, habite un château fait de bric et de broc au milieu d'une décharge dont ils tirent leur richesse en recyclant les objets qui y recèlent. Au sein de cette société autarcique, hiérarchisée, un petit garçon entend des voix semblant provenir de divers objets...

Roman joliment écrit et illustré, un bon moment de lecture divertissante et un suspens tenu tout au long des pages.
Commenter  J’apprécie          00
Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Un livre totalement surprenant, déconcertant et sortant de l'ordinaire avec son histoire innovante aux allures gothiques. Ce n'est pas le genre de roman qui m'attire immédiatement, mais la couverture du livre et ses illustrations donnant très envie, j'ai finalement succombé à l'histoire de Clod Ferrayor et de Lucy Pennant. Un véritable coup de cœur.
Commenter  J’apprécie          40
Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Dès que j’ai vu la couverture dessinée par l’auteur de ce livre, avec un côté très Tim Burton, gothique, sombre et gribouillé, j’ai tout de suite su que je devais l’acheter. Je n’avais jamais entendu parler de cette trilogie jeunesse, dont le tome 2 et le tome 3, sont déjà sortis chez Grasset et au Livre de Poche ni de cet auteur anglais. Ni une ni deux, je l’ai acheté et je n’ai rien regretté. L’image de couverture reflète très bien tout ce que l’on va retrouver dans ce roman. L’histoire est très prenante, vraiment originale et digne de Tim Burton niveau bizarrerie. Elle se passe en Angleterre alors en pleine industrialisation au XIXème siècle. On retrouve deux personnages qui s’alternent dans la narration des chapitres. D’un côté Clodius, un adolescent qui appartient à la famille des Ferrayor. Une famille dont tous les membres, plus ou moins éloignés (et ils sont très nombreux) vivent au Château, un immense monument fait de bric et de broc d’objets récupérés dans l’immense décharge qui entoure le château et dont les Ferrayor sont les propriétaires. La crasse et la saleté font partie du quotidien et sont appréciés. Chaque membre de la famille Ferrayor se doit de vouer un culte à la décharge et reçoit dès la naissance un objet de naissance, un objet récupéré dans la décharge lors d’expéditions quotidiennes et périlleuses. Cet objet est lié à son détenteur et il devra être traité avec le plus grand soin. Clod, lui, possède une bonde de baignoire. C’est sa bonde....
Lien : http://pugoscope.fr/1715-les..
Commenter  J’apprécie          10
Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

17/20



Clod et Lucy habitent la grande ville de Londres, constituée de montagnes de déchets. Clod appartient à la grande famille des Ferrayor, Lucy Pennant est orpheline depuis peu. Clod habite au Château avec sa famille, Lucy n'a pour maison qu'un orphelinat miteux où elle est malmenée par tous. Le Château est constitué d'un assemblage de maisons, d'appartements et chaque pièce est différente de la précédente. C'est ici que Lucy est un jour propulsée pour y devenir servante. Sa mission: nettoyer les cheminées, la nuit, pendant le sommeil de tous les habitants importants, et surtout, ne parler à personne. C'est aussi ici que vit Clod, enfant chétif et maladif, qui entend parler les objets. La rencontre entre ces deux êtres que tout oppose risque bien d'être explosive. Pour le meilleur ou pour le pire?



Je dois vous avouer que la première chose qui m'a fait craquer pour ce roman, ce n'est pas le résumé, mais bel et bien la couverture. Cette couverture qui aurait pu être tirée d'un univers de Tim Burton, énigmatique et promettant une lecture toute neuve, d'un genre différent, tout simplement unique et à nul autre pareil. Puis, à la lecture du résumé, ma curiosité a été piquée. Assez flou, mais surtout intrigant au plus haut point, j'étais conquise, il me le fallait, je devais absolument découvrir cet univers et le récit qu'il renfermait. Et wahou, je n'ai jamais rien lu de tel! Je suis tombée sous le charme de cet univers (du moins, autant qu'on puisse tomber sous le charme d'un univers de décombres), j'ai adoré les personnages et leurs particularités, j'ai été envoûtée par la plume tellement hors normes de l'auteur et j'ai été complètement absorbée par le récit qui nous est narré. Si vous êtes à la recherche d'une lecture atypique et complètement folle, ne cherchez pas plus loin, vous venez de la trouver.



Dès les premiers chapitres, Edward Carey plonge son lecteur dans une ambiance tout à fait particulière, dans une atmosphère sombre, très noire, parfois même assez oppressante, mais surtout dans un récit et un univers tellement riche et complexe que nous sommes tout d'abord un peu perdus face à eux. Mais c'est là, dès ces premiers chapitres, que la magie commencé à opérer, car une fois dépassée cette impression première de totale incompréhension, nous sommes happés par ce magnifique récit et ne subsiste plus qu'une envie: celle d'en découvrir tous les mystères, de se laisser bercer par les mots de l'auteur et de s'abandonner à cet univers. Une fois tombés dans le piège du Château, je peux vous garantir que vous n'en sortirez pas avant d'en avoir tourné l'ultime page. Voilà donc comment, au bout de quelques chapitres seulement, l'auteur a su capturé mon esprit, désormais complètement tourné vers le récit, et a commencé à me conter ce récit fascinant.



Le plus gros point fort du roman, selon moi, réside dans l'univers imaginé par l'auteur. En effet, cet univers est complètement dingue, unique, différent de tout ce que l'on peut lire et il est extrêmement riche et complexe. Ce premier tome en exploite tous les méandres et nous en offre donc, au fur et à mesure de nos découvertes et des révélations faites aux personnages, une vue globale extrêmement détaillée. Les détails de la vie au Château sont révélés au fil des pages et chacun s'imbriquent parfaitement dans le grand puzzle imaginé par l'auteur. Nous rencontrons Clod, peu de temps avant son passage à l'âge adulte par le rituel du pantalon. Mais Clod est un être inhabituel, différent, même dans ce monde, puisqu'il est capable d'entendre les objets parler, dire leur nom. De nombreux changements sont en passe de s'effectuer dans la vie de Clod et cela permet à l'auteur d'approfondir encore plus son univers. Chaque objet, chaque pièce du Château, chaque personne possède une histoire qu'il nous détaille. Si le Château Du-Dessus nous est surtout expliqué grâce à Clod, le Château Du-Dessous, celui des servantes, nous est dévoilé par. Lucy et renferme lui aussi bon nombre de secrets et mystères angoissants. Si l'univers est le plus gros point fort du récit, il peut aussi faire sa faiblesse car il empiète parfois énormément sur l'histoire à proprement parler et l'intrigue avance donc à un rythme très lent. Personnellement, cela ne m'a pas gênée puisque j'ai été fascinée par l'univers mais il est vrai que l'auteur prend vraiment son temps avant d'entrer dans le vif du sujet.



Comme vous devez très certainement vous en douter, l'écriture d'Edward Carey est elle aussi très intéressante; extrêmement descriptive, l'auteur pousse le vice jusqu'à détailler les noms et les histoires, s'il y a lieu, de presque chaque objet que Clod croise sur son chemin. Et étonnamment, cela ne m'a à aucun moment paru de trop, cela se prête très bien à l'univers et je me suis vite prise au jeu. Une plume très descriptive donc mais aussi très fluide et simple à lire, il est alors très facile de la suivre et de se faire absorber par le récit. Envoûtante, énigmatique et magique, autant de mots qui peuvent décrire la plume d'Edward Carey, que vous vous devez de découvrir d'urgence. Et l'écriture n'est pas le seul talent de l'auteur puisqu'il a aussi réalisé de sublimes illustrations que l'on peut admirer au fil du récit et qui permettent de visualiser "réellement" les personnages. L'auteur a vraiment une imagination débordante et j'ai hâte de voir ce qu'il nous réserve dans le prochain tome de la trilogie.



Le plus gros point faible du récit repose dans le temps que met l'intrigue à réellement décoller. En effet, si l'univers est approfondi au maximum, c'est en dépit de l'intrigue de fond. Mis à part les premières péripéties bousculant le récit dès le départ comme la disparition de la poignée de porte de Tante Rosamund ou l'arrivée de Lucy au Château, il faut attendre un temps fou pour que le récit prenne un rythme acceptable. Autant du côté de Clod que de Lucy, l'approfondissement de l'univers prime sur l'intrigue pendant très longtemps et cela peut finir par lasser. Heureusement que l'auteur distille quelques informations intrigantes aux détours d'une révélation pour garder nos questionnements en éveil. Si vous n'aimez pas les longues introductions aux univers et les intrigues passant au second plan, passez votre chemin. Sinon restez, car dès les premiers chapitres il est clair que l'intrigue possède un potentiel gigantesque, il faut juste lui laisser le temps de mûrir, pour se révéler dans toute sa splendeur à un peu plus de la moitié du récit.



Clod fut vraiment mon personnage préféré tout au long de ma lecture. Malaimé, incompris et jugé très sévèrement par toute sa famille ou presque, j'ai adoré sa personnalité, sa façon de penser et son ouverture d'esprit vis-à-vis de Lucy. Il faut dire que sa capacité hors du commun aide aussi beaucoup à s'attacher à lui. Clod est un personnage profondément gentil qui évolue énormément au fil du récit, il grandit, il gagne en maturité et les chapitres le concernant sont évidemment ceux qui m'ont le plus plu car ils sont les plus riches en révélations importantes sur l'univers et pour l'avancée de l'intrigue. Clod, c'est donc pour moi, le personnage vraiment essentiel à la lecture qui porte littéralement le récit sur ses épaules. En bref, je l'ai aimé du début à la fin et j'ai hâte de découvrir la suite de ses aventures parce que.... wahou, vous devez absolument lire ce livre rien que pour lui voilà.

Le personnage de Lucy m'a un peu moins plu. Elle peut se montrer hautaine et arrogante, son côté kleptomane m'a laissée perplexe et ses réactions par rapport à Clod m'ont parfois parues déplacées. Au fil des chapitres pourtant je me suis attachée à elle, elle n'a pas eu la vie facile et sa toute nouvelle condition de servante n'est pas des plus idéales et est, au contraire, très précaire. Si elle évolue moins que Clod durant le récit, elle a su me touchée par moments et j'ai pris plaisir à la suivre dans ses aventures.

Les personnages secondaires sont un peu moins approfondis mais on en apprend quand même énormément à leur sujet à travers les portraits qu'en a fait l'auteur mais aussi à travers le récit de leur histoire que fait par les personnages principaux. Leur objet de naissance, leur métier, leurs particularités, tout cela permet de s'immerger encore plus dans le récit pour se sentir proche des personnages et contribue donc à apprécier la lecture. Cependant, certains petits détails les concernant auraient pu nous êtres épargnés au profit de l'intrigue.



Heureusement, le roman ne tourne pas seulement autour de l'univers. Edward Carey a aussi su imaginé une histoire vraiment très prenante et qui sorte, encore une fois, de l'ordinaire, pour nous tenir en haleine. En effet, Clod et Lucy vont vivre des aventures palpitantes dans ce grand château plein de mystères. Quand l'auteur commence à pimenter un peu son récit, quand l'action prend un rythme plus soutenu et que l'intrigue reprend le pas sur l'univers, le récit n'en devient que plus intéressant et intrigant, et j'ai envie de dire enfin! La direction dans laquelle est orienté le récit est vraiment très satisfaisante, cette dose, encore plus présente qu'au début, de fantastique est très appréciable et suscite beaucoup de révélations, de découvertes pour le lecteur comme pour les personnages mais surtout cela change radicalement notre façon de voir ce monde, déjà fort peu réjouissant. Cet élan dans le récit vient un peu tard et pourrait en décourager certains, mais une chose est sûre, une fois ce cap passé, le récit devient tellement attrayant, tellement addictif, tellement fou qu'il est impossible de le lâcher jusqu'à la dernière page, jusqu'au dernier rebondissement.



La fin est encore un coup de génie de la part d'Edward Carey, jusqu'à la toute dernière page, il parvient encore à chambouler tout son univers et à nous scotchés avec d'énormes retournements des situation. Extrêmement riche en action, beaucoup plus que tout le reste du récit, en tension et en découvertes, la fin est haletante et laisse le lecteur bouche bée avec une seule et unique envie: se jeter sur le deuxième tome de cette trilogie, qui s'annonce riche en action et encore meilleur que ce premier tome, du moins je l'espère. Le dernier chapitre laisse aussi présager que l'auteur a encore plus d'un tour dans son sac au niveau de son univers et donc que de nouvelles découvertes seront au programme. Deux mots pour la fin: j'ai hâte! Tellement hâte de pouvoir lire le prochain tome de la trilogie des Ferrailleurs.



Les +: un univers extrêmement riche, une belle écriture prenante, des personnages intéressants et uniques, des rebondissements magistraux, une fin très bien menée

Les -: un univers qui prend tellement de place qu'il empiète parfois sur l'histoire



Le Château d'Edward Carey est vraiment une lecture extrêmement atypique, qui sort de ce que l'on peut avoir l'habitude de lire; et je dois dire que ce fut une excellente découverte et une excellente lecture pour moi. L'univers est magnifique, exploité à fond, très bien expliqué et porté par la belle plume de l'auteur. Edward Carey nous entraîne avec facilité dans ce monde de déchets, de codes, de lois, mais aussi de non-dits et de secrets, qu'il nous dévoilent petit à petit. S'il est facile de se perdre dans cet univers, l'auteur sait y faire pour titiller notre curiosité, en distillant des informations palpitantes qui donnent envie d'avancer toujours plus dans le récit pour en découvrir les causes et conséquences. De plus, les personnages, tous très différents et très complexes, font aussi le charme de cette lecture. Bien qu'ils soient parfois assez difficiles à suivre et à comprendre, ils sont attachants, et plus particulièrement Clod, qui m'a le plus touchée. Malheureusement, cet univers très complexe empiète pendant une grande partie du roman sur le récit, sur l'histoire en elle-même, mais l'auteur à su rectifier le tir en nous offrant des rebondissements et des révélations magistrales jusqu'à une toute fin digne des plus grands cliffhanger. Le Château est une lecture vraiment hors du commun, qui a su me séduire et dont j'attends la suite avec impatience.
Lien : http://story-of-books.blogsp..
Commenter  J’apprécie          30
Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Clod est un jeune homme étrange, comme toute sa famille : les Ferrayor. Tous sont nés liés à un objet quelconque et Clod a un don particulier : il entend les objets parler. Ils vivent tous dans un immense château sur un océan de déchets. Un jour, une nouvelle servante débarque au château, et l'ordre va bientôt basculer...



Quel livre ! Jamais je n'avais lu quelque chose de semblable. L'histoire est très réfléchie, sombre, parfois même très violente. Je dois avouer que ce côté là m'a parfois déplu car je me suis sentie mal à l'aise tout le long du roman. On a l'impression de nager en plein délire. Les personnages sont glauques au possible, l'intrigue est mystérieuse et l'ambiance poisseuse. Le tout est très bien maîtrisé, pourtant j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages. Je pense néanmoins que ce livre est une expérience toute particulière. Les illustrations sont magnifiques et morbides. Ne vous attendez pas à quelque chose de féerique mais à une aventure dont vous ne ressortirez pas indifférents !
Commenter  J’apprécie          10
Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

- un univers original et complètement décalé

- une famille avec un mode de vie improbable

- un équilibre texte/illustrations très réussi

- un rythme et une écriture entrainante

- une alternance de point de vue réussie, qui tient en haleine

- une excellente lecture dont la suite est déjà achetée
Commenter  J’apprécie          30
Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Magnifique livre objet sans aucun doute , les illustrations sont magnifiques et l'histoire très original , on y suis Clod notre héros et l'on fait la connaissance de tous les autres et surtout de leur histoire à travers ce château des ferrailleurs, pour moi le début de l'histoire m'a attirée et plu mais très rapidement la lecture s'est essoufflée, impression de rester sur place et trop de répétitions sur la vie de tous ces objets ont fait qu'il m'a été difficile de terminer ce roman et la fin fut un soulagement teintée d'une petite déception
Commenter  J’apprécie          20
Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Au coeur d'un océan d'immondices se dresse le Château, demeure d'une vieille et étrange famille : Les Ferrayor. Ce gigantesque palais est composé de pièces rapportées provenant des déchets de Londres. Une tradition ancestral est d'offrir à chaque nouveau né, un objet bien particulier dont il devra prendre soin toute sa vie.

Clod, un Ferrayor de quinze ans, n'est pas vraiment comme les autres, il possède l'étrange capacité d'entendre parler les objets. Un jour, l'équilibre plus qu'instable de la famille est mis à mal... L'objet personnel d'un des membres a disparu et au même moment, une jeune fille, qui ne devrait pas être ici, est engagée comme servante...



Les illustrations, le style, les personnages, l'histoire, la narration, le lieu... Tout est cohérent, tout nous rappel ce bric-à-brac d'immondices dans lequel vit la famille Ferrayor !



L'univers de ce roman, étrange et fantastique, n'est pas sans rappeler celui de Tim Burton. Le monde à la fois merveilleux et ténébreux, les personnages sombres et grandiloquents, ou encore les tristes illustrations !

J'ai aimé les changements de narrateurs qui offrent différents point de vue à l'histoire du Château. Pour l'une, l'émerveillement et la peur de la nouveauté, pour l'autre le poids de vieilles traditions.

Tout le récit est mené avec brio, jusqu'à la fin ! L'auteur réussit à nous donner l'envie de continuer à s'intéresser aux tristes sorts des deux protagonistes, Lucy et Clod, tout en ajoutant de nouveaux visages aux destins inconnus...



J'ai été complètement enchantée et émerveillée par ce livre !
Commenter  J’apprécie          10
Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Un monde d imagination..ce "château" là, on y va pas, on y est déjà, la tête dedans dès les premières pages..un univers hallucinant, où les objets occupent une place capitale, tant par le géant dépotoir sur lequel le château est bâti, que dans le mode de vie des habitants, à qui un objet est attribué à chacun à sa naissance (poignée de porte, bonde..) objet intrinsèquement lié à son possesseur..le personnage central, un enfant issue de la haute classe de l immense famille, et doté d un pouvoir particuler, va faire la connaissance d une toute jeune fille au caractère bien trempé, venue de l extérieur et novice de toutes les pratiques usitées dans le château..

Des trouvailles géniales, un climat très particulier et très bien rendu grâce au talent de l auteur. On s attache très vite à ces personnages (représentés par l auteur par des portraits à l encre très réussis) totalement décalés. Seul bémol à mon humble avis, une fois passée les deux tiers du livre, ce sont les aventures des deux enfants qui deviennent alors centrales, dans l esprit " littérature jeunesse" (principe Harry potter) plus adaptées aux jeunes lecteurs qu' au quinqua que je suis...un très très bon moment cependant..(je ne pense pas lire les suivants/trilogie)

Commenter  J’apprécie          80
Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Je conseille ce premier tome sans hésiter car je trouver personnellement qu'il vaut la peine d'être lu. Dans ce château fait de détritus se trouve un jeune garçon qui va être livré à lui-même pour affronter la vie. Les personnages sont chacun attachants, d'autres détestables par leur bizarreries... Plongez dans ce monde gris et froid pour vous attacher à Clod ! Seul point à souligner pour finir : j'espère que le suite sera à la hauteur !


Lien : http://booksetboom.blogspot...
Commenter  J’apprécie          10
Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Voilà un livre qui m’avait attiré dès sa sortie en grand format, alors je n’ai pas hésité à le choisir lorsque le livre de poche me l’a proposé. Ce livre se sera fait désirer car il fait parti d’un colis qui a vécu des aventures postales. J’ai bien failli ne jamais le recevoir… et j’aurais pu passer à côté de cette lecture pendant longtemps…



C’est l’histoire d’une drôle de famille pas drôle et d’une maison étrange où il se passe des choses bizarres…



Ce qui donne un charme particulier à ce roman c’est que l’auteur l’a illustré et ses illustrations rehaussent le côté sombre, fantastique et étrange de cette histoire…



Avez-vous un objet de naissance ? A-t-il un nom ? Vous ne l’entendez peut-être pas comme peut le faire Clod Ferrayor…



Je suis immédiatement entrée dans l’histoire… Chaque chapitre est à la première personne qui est clairement identifiée. L’auteur donne la parole à plusieurs et du coup coupe la parole pour mieux accrocher le lecteur.



Voilà, une organisation très complexe qui fonctionne à merveille. Puis, tout à coup un grain de sable vient enrayer la bonne marche de cette organisation. L’histoire débute à ce moment là et on va voir comment le château de carte va dégringoler à partir du moment où une carte devient vacillante.



J’ai adoré les personnages principaux « Clod » et « Lucy », deux adolescents. Ils ne sont pas sensés se rencontrer et comme ils sortent de la case qui leur était attribuée, ils vont commencer à se poser des questions, transgresser des interdits, contrarier les plans de ceux qui dirigent la famille Ferrayor.



J’ai adoré cette idée de maison en perpétuelle extension où ceux qui vivent à l’intérieur sont comme des fourmis dans une fourmilière.



La famille avec sa hiérarchie, ses règles, ses croyances, ce huis clos avec toutes ses manigances et ses non-dits… On a l’impression qu’on est dans une secte où on conditionne les habitants…



Cette ville de Londres qui est à côté, si proche et si lointaine… est mystérieuse et attirante et repoussante… déchéance, pauvreté, maladie et mort… fantasmée puisque interdite !



Je ne parle pas de tout l’aspect gothique et fantastique qui est tortueux, glauque et loufoque…



Il faut avoir l’esprit en alerte pour ne pas perdre son esprit ! Quelle imagination !



C’est difficile de parler de ce livre sans trop en dévoiler… vous ne verrez pas les objets soit disant inanimés de la même façon après avoir lu ce roman !
Lien : https://latelierderamettes.w..
Commenter  J’apprécie          21
Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Comme beaucoup d'autres babelionautes, j'ai tout de suite été attirée par la couverture de ce livre, qui est la raison principale de son achat.

De plus, les illustrations à chaque début de chapitre apportent une touche originale.

En ce qui concerne l'histoire : c'est un univers étrange, excentrique et décalé, dans lequel j'ai eu un peu de mal à entrer au début, en raison d'une narration parfois décousue. Mais on s'y habitue et le personnage principal est tellement attachant qu'on a vite envie d'en savoir plus sur lui, sur

la famille Ferrayor et le pourquoi des objets de naissance attribués à chaque membre de la famille.

Cependant, je trouve que la fin de ce tome arrive trop vite, à peine les aventures de Lucy et Clod ont-elles commencé que c'est déjà la fin du roman. Et bien entendu, celui-ci se termine avec un coup de théâtre qui ne peut que m'inciter à me procurer le 2ème tome !







Commenter  J’apprécie          40
Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

"La maison parlait : elle chuchotait, jacassait, gazouillait, criait, chantait, jurait, craquait, crachait, gloussait, haletait, avertissait et grognait. Des voix jeunes, hautes et gaies, de vieilles voix, brisées et tremblantes, des voix d'hommes, de femmes, tant et tant de voix, et pas une seule qui vînt d'un être humain."



Construit dans une décharge, au milieu des détritus londoniens, un immense château composé de bâtisses rapportées d'ici et là abrite un microcosme humain.

Chaque personne y vivant est issue de la famille Ferrayor. Les plus nobles ont un prénom, les domestiques se nomment tous Ferrayor et oublient progressivement d'où ils viennent. Chacun reçoit à sa naissance un objet particulier qu'il conserve jusqu'à sa mort.

A quinze ans, Clod vit dans cette bien étrange demeure selon des us et coutumes tout aussi bizarres et possède un don : il entend les objets parler. Alors que son existence semble tracée et que chacun reste à sa place sans jamais se croiser, débarque une jeune orpheline dont l'arrivée coïncide avec la disparition de la poignée de porte de Tante Rosamud. L'histoire de la famille Ferrayor va s'en trouver bouleversée...



Lire un roman d'Edward Carey, c'est avant tout plonger dans un univers. Gothique, bizarre, désuète, steampunk... Difficile de qualifier son œuvre !

D'une grande richesse littéraire, ce texte, premier tome d'une trilogie, nous entraîne dans un monde fantastiquement loufoque de la fin du XIXe siècle. On y trouve des personnages atypiques, naïfs, méchants, curieux... et rien n'est laissé au hasard : l'auteur anglais illustre lui-même son roman, et avec talent. Comparé à Borges, Calvino, Perec et même Satie et Burton, nul doute qu'Edward Carey saura séduire les lecteurs curieux.

On est loin des livres de plage, mais l'été est aussi une belle occasion de découvrir des pépites !



Camille.
Lien : http://librairielefailler.bl..
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Edward Carey (951)Voir plus


{* *}