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Citations de Eiji Yoshikawa (178)


Elle avait tant de chose à lui dire ! Peu lui importait qu'il l'oubliât quand il n'était pas avec elle ; peu lui importait d'être considérée comme insignifiante ; lorsqu'elle était tombée amoureuse de lui, elle n'avait eu aucune illusion sur son caractère. Elle saisit de nouveau sa manche ; ses yeux cherchaient les siens pour essayer de prolonger ces derniers moments, de les empêcher de jamais finir.
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Ayant reçu le sabre en chêne noir, Takezô ne le quitta plus. Le simple fait de le tenir en main lui causait un plaisir indescriptible. Souvent, il en serrait fortement la poignée, ou bien en passait le bord externe le long de sa paume à seule fin de sentir la proportion parfaite de sa courbure. En dormant, il le serrait contre lui. Le frais contact de la surface ligneuse contre sa joue lui rappelait le plancher du dôjô où il avait pratiqué les techniques du sabre en hiver.
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Avant d’essayer de gouverner la nation, je dois apprendre ce que la nation a à m’enseigner.
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Deux baguettes de tambour, un seul son. Le joueur de tambour était conscient de la gauche et de la droite, de la droite et de la gauche, mais en même temps il en était inconscient. Là, devant ses yeux, s’étendait le domaine bouddhique de l’interpénétration libre.
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— Mais pourquoi tomberait-il dans un piège ?
— Ce n'est pas tout à fait cela. Cela a trait à la nature humaine, voilà tout. Au fond, les gens ne sont pas forts, mais faibles. Et la solitude n'est pas leur état naturel, surtout quand s'y ajoute le fait d'être entouré d'ennemis et cernés de sabres. Peut-être trouves-tu cela naturel, mais cela me surprendrais fort que Takezô parvînt à résister à la tentation de nous rendre visite et de se chauffer à notre foyer.
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Etre un technicien, même un technicien qui instruisait des hommes du shogun, ne l'intéressait pas non plus. La Voie du sabre, telle qu'il en était venu à la considérer, devait avoir des objectifs spécifiques : établir l'ordre, protéger et raffiner l'esprit. la Voie, les hommes devaient pouvoir la chérir comme ils chérissaient la vie, jusqu'à leur dernier jour. Si elle existait, ne pouvait-elle servir à apporter la paix au monde et le bonheur à tous.
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Les cinquante années de l'homme
Ne sont qu'un songe évanescent
En son voyage à travers
les transmigrations éternelles.

LIVRE II L'EAU
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Parmi la pureté céleste qui l'entourait s'éleva l'odeur étrange de l'humanité : la douce odeur des tristesses dissipées.
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...mais il faut éviter la tentation de croire que vos rêves ne pourront se réaliser que dans quelque endroit lointain. Si vous le croyez, vous négligerez les possibilités de votre environnement immédiat.
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Si les enseignements religieux n’étaient que du bon sens, nous n’aurions pas besoin de prophètes pour nous les transmettre.
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Etre brave était tout différent d'être féroce; il le constatait maintenant. Il ne se sentait pas un animal, mais un homme, un homme courageux qui a dépassé les agitations de l'adolescence. La vie qui lui avait été donnée était un trésor qu'il fallait chérir, polir et perfectionner.
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Il sentait que ses pensées le retenaient. Il était sur le point d'entrer dans le monde de la non-existence, de laisser son cœur parler seul, indépendamment de son ego, libéré de la touche personnelle de sa main. il essayait d'être vide, attendant l'état sublime où son cœur s'exprimerait à l'unisson de l'univers.
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On apporta du saké chaud; on échangea des coupes; conversation et rire s'ensuivirent. On oublia les différences d'âge et de classe. Musashi savait qu'il était accepté dans ce cercle choisi mais non point à cause de son rang. Il cherchait la Voie, tout comme eux... C'était la Voie qui permettait une camaraderie aussi libre.


Livre 6 Le Soleil et la Lune, chapitre « Une seule lumière pour quatre sages »
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Nous autres humains levons tous les yeux vers la même lune, mais nombreuses sont les routes que nous pouvons emprunter pour atteindre le sommet du pic le plus rapproché d'elle.

Livre IV Le Vent, chapitre « Une offrande aux morts »
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Il était facile de trouver des hommes d'épée compétents. Le plus difficile à trouver était un homme véritable. Alors que le monde était plein de gens, beaucoup trop plein, trouver un être humain authentique ne se révélait pas commode. Dans ses voyages, Musashi en était venu à croire cela très profondémement, jusqu'à la souffrance, et cela le décourageait. Mais alors, son esprit se tournait toujours vers Takuan, car là, sans aucun doute, se trouvait un être authentique, unique.
« Je suppose que j'ai de la chance, pensait Musashi. Du moins ai-je eu la bonne fortune de connaître un homme véritable. Je dois veiller à ce que cette rencontre porte fruit. »


Livre III Le Feu, chapitre « Le mont de l'aigle »
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La profondeur des ressources spirituelles de Kōetsu troublait un peu Musashi. Habitué à mesurer les hommes en fonction de leur habilité au sabre, il décreta soudain que son mètre était trop court.
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Le sabre est mon refuge. Chaque fois que ma passion menace de me submerger, je me force à retourner dans l'univers du sabre. C'est ma destinée Otsü. Je suis déchiré entre l'amour et l'autodiscipline.
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Il avait des muscles d'acier ; quand il sautait, c'était avec une impressionnante légèreté. Ses pieds semblaient par terre et en l'air à la fois, frémissant comme le clair de lune sur les vagues de l'océan.

p.253
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Je pose le livre et mon sentiment est mitigé. Deux grandes sensations s’emparent de moi.
La première est une sensation globale, de fin de lecture, une vision a posteriori. Après plusieurs heures je quitte mon Japon, Musashi, ses compagnons et sa sagesse. J’ai adoré partager ces quelques heures avec eux, je les ai aimés, appréciés.
Je ressors d’un long voyage, descriptif, réel. Mais le voyage n’a pas été intense, il a été plutôt lent, parfois trop lent. Le voyage a été long, peut-être trop long à certains moments.
J’ai aimé la qualité d’écriture, néanmoins, la lenteur de l’histoire, la présence de nombreux protagonistes aux noms similaires, m’a fait parfois perdre le fil de ma lecture. Je me suis perdue, peut-être ennuyé à certains endroits. J’ai dû m’accrocher pour ne pas lâcher.
Ce n’était pas une lecture où nous sommes happés mais plutôt une lecture où nous sommes promenés tranquillement, patiemment.
Il s’agit d’un livre de cape et d’épée certes mais aussi d’un livre de spiritualité, et de dépassement de soi.
Le thème abordé, la construction des personnages, l’environnement m’ont conquis. Je reste sur la réserve concernant le rythme donné au roman.
Je recommande tout de même ce livre qui nous fait voyager dans un japon ancien et conservateur, beau et puissant. Le thème du samouraï est passionnant sur l’aspect dépassement de soi et spiritualité.
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En eux la bataille avait déjà commencé car l'oeil peut endommager un homme plus gravement qu'un sabre ou un bâton. Une fois que l'oeil a opéré la première percée, le sabre ou la bâton pénètre sans effort.
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