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Citations de Eiji Yoshikawa (180)


Par-dessus bord, il regardait tourbillonner l'eau bleue. Elle était profonde à cet endroit, infiniment profonde, et animée de ce qui semblait être la vie éternelle. Mais l'eau n'a pas de forme fixe et déterminée. N'est-ce pas parce que l'homme à une forme fixe et déterminée qu'il ne peut posséder la vie éternelle ?  La vraie vie ne commence-t-elle pas seulement lorsque la forme tangible a été perdue ?
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Dans le cas du samouraï, il y a ce que l'on pourrait nommer le sentiment du pathétique des choses. Le guerrier à qui cette sensibilité fait défaut ressemble à un arbuste dans un désert. Etre un combattant puissant et rien de plus, c'est être pareil à un typhon. Il en va de même pour les hommes d'épée qui ne pensent qu'épée, épée, épée. Un véritable samouraï, un homme d'épée authentique, a un cœur compatissant. Il comprend le pathétique de la vie.
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Certes, vous avez senti de l'agressivité en moi, mais ce n'était qu'un reflet de la vôtre.
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Il ne lui vint pas à l'idée de s'étonner de souffrir pour la simple raison qu'il souffrait, lui.
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Il vit la vérité : les techniques de l'homme d'épée n'étaient pas son but, il cherchait une Voie du Sabre qui embrassât toute chose.
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Le gouvernement vertueux, selon Ieyasu, était celui qui ne laissait pas mourir de faim ceux qui cultivaient la terre, mais s'assurait en même temps qu'ils ne s'élevaient pas au-dessus de leur condition, telle était la politique grâce à laquelle il entendait perpétuer la domination des Tokugawas. Ni les citadins ni les cultivateurs ni les damyõs ne se rendaient compte qu'on les insérait avec soin dans un système féodal qui finirait par les ligoter. Nul ne songeait à ce que seraient les choses un siècle plus tard. Nul à l'exception de Ieyasu.

p.354
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Il vit la vérité : les techniques de l'homme d'épée n'étaient pas son but il cherchait une Voie du Sabre qui embrassât toute chose.
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Musashi avait commis une faute et le savait. Le fléau était une arme peu courante, mais qu'il connaissait. Des années auparavant, il avait été frappé d'admiration en voyant pour la première fois cette machine infernale entre les mains de l'épouse de Baïken. Mais l'avoir vue était autre chose ; savoir s'en défendre en était une autre.
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Le polisseur d'âmes
- Bonsoir ! cria Musashi.
Rien, dans la maison de Zushino Kosuke, ne donnait à penser qu'il s'agissait d'un lieu de travail. Il lui manquait la devanture grillée de la plupart des boutiques, et il n'y avait pas de marchandise exposée. Musashi se tenait dans le couloir au sol de terre battue qui longeait le côté gauche de la maison. A sa droite se trouvait une partie surélevée au sol couvert de tatami, qu'un paravent séparait de la pièce situait au-delà.
L'homme qui dormait sur le tatami, les bras reposant sur un coffre-fort, ressemblait à un sage taoïste que Musashi avait vu une fois dans un tableau. Sa longue face mince avait la teinte de grisâtre de l'argile. Musashi n'y pouvait rien distinguer de l'acuité qu'il associait à l'artisanat du sabre.
- ... Bonsoir ! répéta Musashi un peu plus fort.
Quand sa voix pénétra la torpeur de Kosuke, l'artisan leva très lentement la tête ; on eût dit qu'il s'éveillait de plusieurs siècles d'assoupissement. Essuyant la salive de son menton et se mettant sur son séant, il demanda languissement :
- Que puis-je pour vous ?
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L'ombre de la branche de prunier projetée sur le plâtre blanc du mur par le pâle soleil était belle. Elle avait la retenue évocatrice des dessins à l'encre monochrome. C'était le début du printemps à Koyagyû : silencieuses, les branches des pruniers semblaient appeler du geste ,vers le sud,les rossignols qui afflueraient bientôt dans la vallée.
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Transporté par La pierre et le sabre, j'ai réussi a procuré la suite qui est La parfaite lumière. Un roman pognant, plein de sagesse,de méditation et d'esprit. Un roman ZEN bien que çà implique sang et duels.
La parfaite lumière mérité bien son nom où Musashi avait acquit en maturité spirituel contrairement à la première partie. Tiré de faits réels, Eiji Yoshikawa nous transporte dans une odyssée dans le japon médiéval Shogunal où les mots d’ordres sont ; loyauté, honneur et honneur surtout dans un climat bouddhiste. Des traditions toujours encrées au pays du soleil levant qui font de lui parmi les sociétés les soudées et avancées par voix de conséquence.
Un roman méritant un ciel bien lumineux sans nuage, par une belle nuit d’été. Plus que 5 étoiles voulais-je dire !
a lire !
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Musashi ne donnait aucune adresse, et la lettre n’indiquait pas où il se trouvait. Mais il n’avait pas oublié la promesse qu’il avait écrite à Seijūrō et ses disciples, et avec cette seconde lettre le sort en était jeté. Il déclarait la guerre à la Maison de Yoshioka ; il faudrait se battre, et jusqu’au bout – en une de ces luttes à mort où les samouraïs défendent leur honneur et prouvent leur habileté au sabre. Musashi mettait sa vie en jeu, et défiait l’école Yoshioka d’en user de même. Le moment venu, paroles et astuces techniques ne pèseraient pas lourd dans la balance.
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Les bonnes manières et la politesse ont leur raison d'être. Elles nous empêchent de laisser le mauvais côté de prendre le dessus. Ce qui favorise l'ordre social, but des lois qui nous gouvernent.
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Quand les gens vivent en harmonie les uns avec les autres, la terre est un paradis, poursuivit gravement Musashi. Mais tout homme a son mauvais côté aussi bien que son bon côté. Il y a des moments où seul le mauvais ressort.
Alors, le monde n'est pas un paradis mais un enfer. Comprends tu ce que je dis ?
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Une ligne parfaitement ronde, sans commencement ni fin, sans le moindre détour. Elargie à l'infini, elle deviendrait l'univers. Rétrécie, elle équivaudrait au point infinitésimal dans lequel réside l'âme de Musashi. L'âme de Musashi était ronde. L'univers était rond. Pas deux. un. une seule entité : lui-même et l'univers.
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Le monde est toujours plein du bruit des vagues.
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Nul ne se réjouit des hauts faits d'un être autant que ses parents...
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- un feu est le meilleur festin que l’on puisse offrir, par une froide nuit de neige, que l’on reçoive un prince ou un pauvre.
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Takuan lui avait enseigné la première leçon de l’existence : que le monde contient beaucoup de gens qui risquent fort de vous être supérieurs.
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Nous autres humains levons tous les yeux vers la même lune, mais nombreuses sont les routes que nous pouvons emprunter pour atteindre le sommet du pic le plus rapproché d'elle. Parfois, quand nous perdons notre route, nous décidons d'essayer celle de quelqu'un d'autre, mais le but suprême, c'est de trouver l'accomplissement dans la vie.
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