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Critiques de Elizabeth Day (103)
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La Pie voleuse

Ce thriller est un succés si je m'en tiens à ma réaction pendant ma lecture... j'ai eu besoin de faire des pauses, tellement il est nerveux !



Tout commence avec le personnage de Marisa qui vient de renconter Jake et qui aménage avec lui dans une maison, mais pour rentrer dans leurs frais, il leur faudra prendre une colocataire, laquelle sera Kate qui très vite se sent chez elle... Un peu trop d'ailleurs, trop à l'aise, trop tactile...

Et donc le titre "La pie voleuse" prend tout son sens. Mais qui vole le foyer de l'autre ?

Il sera aussi question de grossesse et d'une méchante belle-mère , bien manipulatrice,



Et c'est là que j'ai un peu coincé , tout d'abord parce que je trouve que le problème n°1 était déjà suffisant à traiter, et puis parce le coup de la belle-mère revient un peu trop souvent dans les thriller, alors qu'elles ne sont pas si méchantes que ça, non ? Mais je dois reconnaître que le truc de la méchante belle-mère", ça participe à la nervosité et au sentiment de malaise (réjouissant si on est un peu maso !) que j'ai eu à cette lecture.



Le deuxième bémol, c'est que ce roman porte sur un sujet qui divise (je ne peux pas en dire plus) et donc le personnage qui est sensé être sympathique , pour lequel on est sens être en empathie, ne l'a pas été pour moi , et ça c'est problèmatique quand on n'est pas du côté où l'auteur voudrait qu'on soit ! Impression d'être à contre-courant...



Mais, si vous cherchez moins la petite bête que moi, ce roman vous plongera dans une frayeur et un malaise délicieux...
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L'invitation

Au Prieuré de Tipworth, en ce 5 mai 2015, Ben Fitzmaurice fête en grandes pompes son quarantième anniversaire. Plus de 300 invités, triés sur le volet, ont répondu présent. Tout le gratin de la bonne société britannique est là. Il se chuchote même que le Premier Ministre pourrait faire une apparition. Parmi eux, Martin Gilmour, le meilleur ami de Ben depuis le lycée, accompagné de sa discrète femme, Lucy. Une amitié qui dure, malgré leurs origines sociales bien différentes, leurs parcours et leurs choix de vie. Si Martin est aujourd'hui critique d'art, Ben, lui, est pressenti pour faire une belle carrière politique. Pour soi-disant parler d'une certaine opportunité, Lucy et Martin se rendent au Prieuré avant le début des festivités. Et si l'accueil de Serena et Ben est des plus convivial, il n'en demeure pas moins une certaine électricité dans l'air...

D'ailleurs, que s'est-t-il passé à cet anniversaire pour que Martin soit au commissariat de Tipworth, trois semaines plus tard ?



C'est par le biais de Martin, interrogé par deux policiers, que se dessine peu à peu la relation qui l'unit à Ben. Revenant sur la soirée où, on le devine, quelque chose s'est passé mais aussi sur le début de leur amitié, leurs études dans le même lycée puis la même université, l'on entrevoit peu à peu la relation de pouvoir exercée par Ben, l'adoration, voire la vénération de Martin pour son meilleur ami. Une relation ambiguë, presque toxique. Autour des deux hommes, Lucy et Serena, deux femmes qui, pourtant dans l'ombre, n'en restent pas moins importantes. La première parce qu'elle a découvert la véritable nature de son mari (ce qu'elle relate via son journal), la seconde parce qu'influente auprès de Ben. Véritable critique acerbe de la bonne société britannique, ce roman, aussi cruel que machiavélique, révèle peu à peu son lot de surprises. Elizabeth Day, de par sa plume alerte, dépeint, avec finesse, une société rongée par la cupidité et les apparences. Porté par des personnages extrêmement fouillés, un thriller captivant et habilement mené...
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L'invitation

Que s'est-il passé le 5 mai 2015 ?

Ce soir-là, Ben Fitzmaurice fête ses 40 ans en grande pompe avec sa sublime femme dans leur non moins somptueuse demeure de la campagne anglaise. Et avec, bien sûr, leurs 300 invités de prestige, le gratin de la sphère politico-culturo-médiatique britannique. Parmi eux, jurant un peu dans le décor, il y a Martin et sa femme Lucy. Martin et Ben sont les meilleurs amis du monde depuis le lycée. Ou, plus exactement, Martin voue un véritable culte à Ben depuis que celui-ci a pris sa défense, un jour parmi tant d'autres où Martin était - une fois de plus - la tête de turc de ses camarades. Ils ne sont pourtant pas issus du même milieu social : tandis que Martin, boursier, vient de la petite classe moyenne, élevé par une mère veuve, aigrie et pauvre, Ben est né les fesses dans le beurre dans une famille aristocratique richissime. L'un est mal dans sa peau, taiseux et inadapté socialement, l'autre est bourré d'assurance et de charisme. Il y a des amitiés plus évidentes...

Et donc, que s'est-il passé ce soir-là, qui soit suffisamment grave pour que Martin soit convoqué au commissariat trois semaines plus tard ? On l'apprendra par Martin lui-même, entre les chapitres où il relate son interrogatoire et ceux où il remonte le temps, de son enfance à la fameuse soirée du 5 mai. S'y intercale la version de Lucy, qui, par le biais de séances de psychothérapie, livre sa propre lecture, bien plus lucide, des événements et des comportements de Martin et Ben.



Ce n'est pas parce qu'il commence dans un commissariat que ce livre doit être rangé parmi les romans policiers. Il y a bien un coupable, un innocent et une victime, et cette vérité (ou ce mensonge) est la clé de cette « invitation ». Mais ce qui domine, c'est la critique acerbe de la classe sociale privilégiée, dépeinte comme cynique, vaine et prête à tout pour atteindre l'échelon supérieur du pouvoir politique et/ou financier. Amitié, pouvoir, amour, richesse, sont les enjeux ou les obsessions qui font courir les personnages. Loyauté, manipulation, hypocrisie ou secrets bien gardés sont leurs moyens d'action.

Si les personnages de Martin (amer, narcissique, un brin sociopathe) et de Ben (arrogant et opportuniste) ne provoquent pas la sympathie, celui de Lucy force presque l'admiration par tant d'abnégation et de loyauté. Les différences de ressenti dans leurs récits respectifs sont d'ailleurs piquantes et donnent le ton d'une intrigue efficace, dont la trame repose sur des non-dits et des faux-semblants. Bien écrit, bien construit, ce roman très british décrit finement la complexité des sentiments, surtout de ceux qu'on se cache à soi-même ou qu'on croit réciproques. Les illusions tombent, les lendemains déchantent. Mais la vengeance est un plat qui se mange froid...



En partenariat avec les éditions Belfond via Netgalley.
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L'invitation

Tout a été dit déjà, et pourtant ........Voici un roman espiègle, malin, construit de main de maître à l'humour grinçant tout britannique.

L'auteur , avec une incroyable dextérité nous offre une comédie sociale très réussie, sur fond de lutte des classes, argent et pouvoir , jalousie déguisée, désirs refoulés,amitié surfaite, ambition politique, hypocrisie , mensonges éhontés,, arrière - pensées malveillantes, et thé anglais frelaté sur fond de violence sourde.

Ironie, humour très noir et sens aigu de l'observation , construction parfaite entre polar et thriller psychologique nous tiennent en haleine du tout début à la fin.

On ne s'ennuie pas une seconde !

Différents allers et retours entre l'enfance , les études des protagonistes et aujourd'hui jalonnent un jeu de pouvoirs et de séduction , une sorte de puzzle débouchant sur un drame .

Tout commence par une rencontre au collége entre Martin, boursier maltraité , fils d'une mère célibataire sans le sou , Martin , fragile et sincére mais profondément trouble et menteur et Ben,fils de riches, un garçon brillant à qui tout réussit .......

Une amitiè fondée peut - être sur la pitié, pour l'un et l'envie pour l'autre ?

Ben se fait un nom en politique , Martin devient critique d'art .

Lors de la fête des quarante ans de Ben, le gratin est présent : pairs d'Angleterre, comédiens , chanteurs, animateurs radio, Premier Ministre , chefs de cuisine connus ........un décorum ....

Que s'est - il passé lors de cette soirée d'invitation?

Pourquoi une telle violence dans les mots ? Un tel déchaînement ?

COMMENT la fête dégénére t- elle ?



À partir d'une histoire d'ambition et de trahison , de tension palpable , de suspense , où la réflexion prend de l'épaisseur au fil des pages , l'auteur propose un final inattendu .

Cette comédie est addictive , irrésistible, à la fois généreuse et sombre, fine et nerveuse , intelligente et pleine d'esprit . Les phrases parfois drôles et les dialogues sont d'une justesse incroyable !

Une très belle découverte , je ne connais pas l'auteur mais quel talent !
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La Pie voleuse

Un thriller domestique, domicilié à Londres et riche en surprises !



Marisa est ravie du tour que prend sa vie, jusqu’alors plus sous le signe de la malchance que de la réussite. Mais les rencontres sur Internet ne sot pas toujours vouées à l’échec, et elle semble avoir trouvé le compagnon idéal en la personne de Jake, délicat, attentionné, séduisant, riche et partageant les mêmes attentes sur la question des enfants. Certes la belle-mère est un peu revêche mais on fait avec.



Les espoirs de Marisa sont rapidement exaucés, elle attend un enfant. Avec cette nouvelle qui devrait la combler, apparaissent une série de doutes, qui, mêlés aux bouleversements hormonaux de la grossesse, perturbent la sérénité de la jeune femme, en particulier au sujet des liens de son compagnon avec leur colocataire, Kate, un peu envahissante à son goût.



Un total retournement de situation viendra faire exploser les certitudes acquises….



Outre l‘interêt d’une histoire à rebondissements qui maintient le lecteur dans une situation de questionnement permanent, et ce jusqu’à la fin, ce roman a aussi le mérite d’aborder un thème de société très actuel, la gestation pour autrui. Légale en Angleterre , elle n’est cependant pas simple à mettre en oeuvre, d’autant que la mère porteuse reste la mère légale jusqu’à ce que les parents d’intention aient obtenu une ordonnance parentale.



L’aspect abordé dans le roman tourne plus autour des risques encourus lors du choix de la mère porteuse, risques majorés par le dispositif légal sous-tendu.



Il n’en reste pas moins que le roman est prenant, angoissant à souhait et tout à fait addictif.



Merci à Netgalley et aux éditions Belfond.



#LaPievoleuse #NetGalleyFrance
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L'invitation

L'invitation . titre anglais: The Party ...

Et la première page de nous donner les trois définitions de ce mot : fête ou "parti "politique, ou "partie" en droit , c'est à dire la "partie civile".

Et le livre d'orienter le récit vers l'une ou l'autre de ces définitions , finement , intelligemment, minutieusement , brillamment construit... Alors forcément, à côté, le titre français, fait figure , de lot de consolation... Alors ♫ J'ai accepté par défaut cette Invitation, ils ont dû se gourer ♫ .. etc...

The party donc, c'est la soirée d'anniversaire des quarante ans de Ben, qui va en profiter pour faire une splendide pendaison de crémaillère. Sont invités : son meilleur ami Martin, flanqué de son épouse Lucy, ainsi que la fine fleur du gotha britannique , depuis le premier ministre jusqu'à des présentatrices- télé, mannequins, etc... Une fête splendide donc. Mais pourquoi alors que Ben et son épouse Serena disposent dans leur prieuré de quantités de chambres, n'ont-ils pas invité Martin et Lucy à rester dormir ?

Ça sera le premier couac de la soirée dont on se doute qu'elle ne fut pas parfaite, vu qu'on fait la connaissance de Ben, dans un commissariat où il est interrogé par deux inspecteurs . Serena est dans le coma, Ben à l'hôpital, Lucy est internée...

Et Martin, de remonter le temps, d'expliquer, de se raconter , de les raconter , depuis sa rencontre dans un pensionnat anglais avec le très charismatique Ben, jusqu'à son mariage avec Lucy qui l'a choisi plus qu'il ne l'a choisie .

Martin, orphelin de père, élevé par une mère maltraitante, fasciné par la famille de Ben, leurs origines aristocratiques, l'argent qui coule à flot, la prestance "naturelle", le pouvoir, et lui, pauvre petit boursier, aux notes prestigieuses, qui essaie de se hisser au même niveau.

Martin qui passe à côté de sa vie, mais qui se raccroche à cette si "belle" et si "profonde" amitié, prêt à tout pour la garder.. Et Ben, à la vie si facile, Ben si entouré: parfaite épouse, parfaite famille, des relations qui comptent, une future carrière politique, des ambitions ...

Un roman aussitôt commencé, aussitôt fini tant la tension est là ; hier soir, j'étais invitée à une Party, je me suis couchée hyper tard , incapable d'abandonner cette histoire ;-)

Roman noir, nerveux, social, cruel, plein de violence rentrée, cachée, sous le vernis de la bonne éducation.

Si vous voulez des personnages sympathiques, passez votre chemin, ceux-là, sont troubles, mais intéressants, parfaitement décrits, décortiqués.

Oui, vraiment, J'ai accepté cette Invitation et je ne le regrette pas ... Merci à Nameless...



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L'invitation

Fallait pas l'inviter, tout le monde s'en souvient !

Non ? Mais si, l'émission caustique incarnée par un gars avec une tête pas possible.



Bref, L'invitation d'Elizabeth Day (qui présente bien mieux que Michel Muller, sans vouloir faire offense), est de celles qui non seulement ne se refusent pas mais dont on se souvient longtemps.



Premier constat alors que l'on en est encore aux tout premiers balbutiements narratifs, cette écriture me sied parfaitement. Connexion immédiate. Promesse d'un très grand moment de lecture pour peu que la trame soit raccord avec la plume sortie, une fois n'est pas coutume, sans son masque.



Alors de quoi qu'ça cause ?

D'amis qui n'en sont, finalement, pas vraiment.

De relations toxiques propices à moult malentendus assortis d'autant de frustrations et de déconvenues.

D'un monde que les moins de 3600000  K€/mois ne peuvent pas connaître (et c'est heureux) basé essentiellement sur une superficialité frôlant outrageusement le grand vide intersidéral et de pseudo-relations amicales n'ayant pour seule vue qu'un profit personnel à plus ou moins longue échéance.

Ici, humilité et honnêteté prêteraient presque à sourire.

Ce monde, c'est celui d'un milieu relativement gerbant parfaitement décrit par Day qui n'appelle qu'une seule réaction stomacale, le sac à vomi illico.



Je découvre cette auteure et le charme est aussi instantané que durable.

J'ai répondu à cette invitation, gageons que la prochaine soit honorée dans la foulée pour peu qu'elle soit aussi plaisante.



Spéciale cacedédi à Lucy Gilmour, personnage à l'ironie mordante qui m'aura charmé tout du long...
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L'invitation

Ce qui aurait dû être une agréable fête d’anniversaire, s’est rapidement transformée en descente aux enfers pour Martin et sa jeune épouse Lucy.

Dès le départ, quelque chose n’avait pas fonctionné, pourquoi des amis de longues dates, à qui la maison a toujours été ouverte, ont-ils été obligé de loger dans un modeste hôtel voisin alors que bien des chambres restaient disponibles dans la luxueuse maison de Ben et Serena?



Pourtant entre les deux hommes, il s’agissait d’une amitié durable et solide, c’est du moins ce que pensait Martin aveugle à la domination et à l’ambiguïté qui s’était installé peu à peu. Bien sûr, il y avait eu ce surnom de PO, petite ombre, qui lui collait à la peau pour lui rappeler ces années d’enfance et d’adolescence où Ben lui assurait une sorte de protection aussi indispensable que malsaine.



Lors de cette fête organisée dans un magnifique presbytère, demeure de Ben, les masques tombent comme si l’heure de régler les comptes avait sonné.

Une atmosphère lourde s’installe peu à peu, les épouses n’étant pas en reste par leurs réflexions acerbes pour accroître la tension ambiante.



Ce roman oscille entre polar et thriller psychologique, parfaitement maîtrisé, l’écriture est addictive.

Habilement construite, l'histoire se tricote à l’envers et débute le jour d'après, alors que Martin est interrogé par la police tandis que Serena, la jeune épouse de Ben est plongée dans le coma.

L’auteur réussit parfaitement à mettre à jour l’ambivalence entre les deux garçons, leur passé dans lequel ni l’un ni l’autre n’est parfait.



Les caractères des protagonistes sont minutieusement disséqués par la plume alerte et précise d’Elizabeth Day.

J’ai particulièrement aimé Lucy, épouse obéissante et apparemment soumise de Martin, qui est la seule finalement à avoir le courage d’exprimer la rancœur qu’au fond tout le monde ressent.



Je remercie NetGalley et les Editions Belfond qui m’ont permis cette passionnante découverte.



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L'invitation

L’amitié qui lie deux êtres peut se construire sur des malentendus. Ben et Martin se sont rencontrés sur les bancs de l’école ou plus exactement dans le dortoir d’un pensionnat aussi sinistre que peuvent l’être ce type d’établissement. Et ce soir là, Ben est intervenu pour extraire Martin des griffes d’une bande de chenapans abêtis par la sensation de puissance que confère le fait d’être en groupe. Seulement voilà, le roman commence dans la salle d’interrogatoire d’un poste de police. On imagine donc bien que quelque chose a mal tourné?





Selon les critères très en vogue de construction en puzzle, destiné à mettre au travail le lecteur qui doit reconstituer au fur et à mesure de ce que veut bien révéler l’auteur, nous serons invités à faire des allers et retours dans le temps et à examiner les points de vue de différents personnages.



L’artifice fonctionne bien si les personnages sont suffisamment charismatiques pour mériter un attachement et donc un intérêt pour leur sort. C’est le cas ici, même si quelque fois l’un ou l’autre des protagonistes aurait bien mérité quelques « bottages de fesse », tant la naïveté ou l’arrogance qui les caractérisent sont irritantes.



Le risque aussi de ce montage narratif est d’emporter le lecteur dans une recherche avide de résolution du puzzle, en masquant une écriture médiocre. Ce n’est pas le cas avec l’écriture d’Elisabeth Day, qui manie suspens, noirceur et humour avec une grande adresse.



C’est donc une agréable lecture , dont je remercie les éditions Belfond et Netgalley.




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L'invitation



Martin et Ben deviennent de grands amis à l'adolescence. Martin est boursier, fils d'une mère sans le sou et Ben issu d'une famille riche et aristocratique.



Martin est souvent invité chez les Fitzmaurice (chez Ben) où il envie le style de vie et l'affection qu'il reçoit (Il faut dire que sa mère est une femme froide et distante).



Martin voue un culte à Ben et en tombe amoureux. Rien ne peut séparer ces deux-là qui se sentent comme des âmes-soeurs ... Rien ? Si, la lutte des classes où finalement chacun se sert l'un de l'autre pour parvenir à ses fins ...et le temps qui met des épouses dans la vie des deux amis.

On ne peut pas dire que leur amitié cesse mais l'ambition de Ben va lui donner un tournant tragique. Et Martin qui voue une adoration sans bornes à Ben va se retrouver pris dans un piège insoupçonnable.

Un livre surprenant, bien écrit qui aborde des sujets aussi importants que l'amitié, l'amour, l'homosexualité, la différence de classes sociales, la trahison, les mensonges. Bref, un livre à lire, non pas un chef-d'oeuvre mais très intéressant et addictif. Ce n'est pas un polar même si ...
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L'invitation

Ben et Martin sont amis depuis les bancs du pensionnat chic qu'ils ont fréquenté dans leur tendre jeunesse. le beau, flamboyant, riche, populaire, Ben Fitzmaurice, issu d'une grande famille anglaise avait pris la défense de Martin Gilmour, pauvre boursier, introverti, orphelin de père, mis à mal par les brutes épaisses partageant son dortoir. Cette amitié a évolué au même rythme que les deux hommes qui aujourd'hui sont mariés, et épanouis professionnellement. Ben a épousé la belle Serena, lui a fait trois enfants et a repris les rênes de l'empire familial. Martin est critique d'art et écrivain, son dernier ouvrage a d'ailleurs remporté un franc succès, ce qui fait la fierté de la douce et discrète Lucy, son épouse. Mais les deux amis se voient moins ces derniers temps. Ben et Serena passent leur temps libre dans les Cotswolds où ils ont acheté et rénové à grands frais le prieuré de Tipworth pour en faire une somptueuse résidence secondaire. La pendaison de crémaillère se fera pour les 40 ans de Ben lors d'une soirée où se côtoiera tout le gratin londonien, journalistes people, politiques de premier plan, chanteurs à la mode, mannequins en vue. Et Martin et Lucy, mal à l'aise, nerveux, vexés d'avoir été obligés de loger dans un hôtel minable alors que la propriété compte de nombreuses chambres.

Le lendemain, Lucy est à l'hôpital, dans le coma, Ben à son chevet, Lucy dans une maison de repos et martin interrogé par la police. Et une question se pose : que s'est-il passé lors de cette fête qui se voulait exceptionnelle et de bon goût ?



Le sujet de l'amitié bancale qui unit deux êtres aussi dissemblables que possible, l'un ayant un ascendant certain sur l'autre n'est pas nouveau en littérature. Mais l'anglaise Elizabeth Day y apporte sa touche personnelle en nous livrant une satire sociale qui allie avec succès comédie et polar. Car oui, il y a bien tous les ressorts du roman à suspense dans cette invitation qui tourne au drame. La tension est maintenue tout au long du livre et, au fil des pages, les liens qui unissent les deux couples sont disséqués et mis à nu. Ce mélange d'amour, d'admiration, d'envie, de jalousie, de manipulation et d'attirance homosexuelle qui fait le ciment et aussi la tombe de l'amitié entre Ben et Matin qui, sous la plume de Day, sont tour à tour sympathiques ou détestables. Les femmes, ''pièces apportées'', tiennent le rôle de témoins de cette amitié. Mais pas de témoins muets. L'évanescente Serena sait dire tout le dédain qu'elle éprouve pour l'homme du peuple qui sert d'ami à son mari. Et la gentille Lucy ne mâche pas ses mots quand il s'agit de dénoncer l'égocentrisme et l'arrogance de ces nantis que Martin l'oblige à fréquenter.

Roman grinçant, critique et terriblement addictif, L'invitation est une réussite absolue, un moment de lecture qui réserve son lot de surprises et de révélations.



Un grand merci à Babelio et aux éditions Belfond pour cette passionnante lecture.
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L'invitation

Martin Gilmour et son épouse Lucy sont invités à fêter en grande pompe – même le Premier Ministre fait partie des invités ! – le quarantième anniversaire de leur ami Ben Fitzmaurice, lui-même marié à Serena, dans le magnifique prieuré de Tipworth qu'ils viennent d'acheter, dans les Cotswolds, la campagne chic et tendance à l'ouest d'Oxford. Si Martin et Ben sont d'anciens camarades d'école, ils ne sont pas du tout du même milieu, celui de Martin étant modeste, et Ben appartenant à la haute aristocratie britannique très opulente. Toute sa vie, Martin a éprouvé une admiration sans borne envers Ben et a fini par faire pour ainsi dire partie de sa famille – mais au titre de parent pauvre. Cependant, cette amitié ne va pas sans non-dits et le lecteur a d'emblée l'impression qu'au cours de la fête, des comptes vont se régler. Du reste, quand l'histoire commence, Martin est interrogé au commissariat de Tipworth : de quoi est-il accusé ? ● Si le premier tiers environ de ce roman est assez lent, il faut tenir bon car l'histoire, toute en subtilité, vaut le coup de cet effort initial. L'auteure présente avec une grande acuité d'analyse les rapports de force entre classes sociales en Grande-Bretagne. La morgue des grands aristocrates, leur toute-puissance, leur impunité sont mises en scène avec brio, de même que l'humiliation qui en découle pour les « basses classes ». Le personnage flamboyant, narcissique et charmeur de Ben est aussi bien dessiné que celui de Martin, l'éternel suiveur, la « Petite Ombre » pathétique de son grand ami. Les femmes ne sont pas en reste, avec une Lucy moins naïve qu'il n'y paraît et une Serena encore plus hautaine et suffisante que son mari. C'est un roman très bien construit à savourer en prenant son temps.
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L'invitation

Faire d'une réunion festive le champ clos d'une crise qui remet tout en question des relations d'une vie, n'est pas à proprement parlé un procédé nouveau en littérature.



L'Australien Tsolkias excelle dans le genre avec sa fameuse « gifle » et la première nouvelle des « dieux sans pitié ». Son entreprise de démolition des faux semblants, fonctionne de façon implacable .



Difficile de se mesurer à lui, à mon avis, et pourtant , Elisabeth Day s'essaye à son tour avec ce thriller sulfureux sur une amitié amoureuse qui a tout de la phagocytose. Il n’y a pas la puissance narrative de Tsolkias, mais quand même, un je ne sais quoi qui vous pousse à lire.



On sait qu'il s'est passé quelque chose à la fête d'anniversaire de Ben , mais il faut attendre la fin pour savoir quoi. C'est habile. L'auteure distille des indices et des éléments angoissants sur l'esprit calculateur et même sadique des personnages dont on ne sait plus au bout d'un moment qui manipule qui et pourquoi.



C'est beaucoup moins binaire qu'on ne l'imagine au début. Lucy prend de l'épaisseur, Ben finirait par avoir l'air d'être une victime. Martin n'est pas totalement le sociopathe insensible, auquel on pense avoir affaire dès les premiers chapitres.



Que la passion non partagée devienne un poison violent n'est guère surprenant. On est dans une comédie sociale très britannique sur des rapports de classes violents entre une élite aristocratique très spécifique de nos voisins d'outre Manche et petit peuple , avec tout ce que cela comporte comme mépris ou frustrations qui font gonfler tranquillement l'abcès depuis l'enfance de Martin et de Ben .



Les secrets inavouables se dévoilent progressivement et la fin non résolue, nous laisse sur un sentiment de malaise avec l'obsession de notre héros et ses projets inquiétants.



Rien n'est tiède dans ce petit roman amer sur la duplicité, l’illusion du contrôle, les mensonges et la tentation de manipuler l'ordre social , sans nuit du 4 août .



C'était un bon moment de lecture, pour lequel je remercie Babelio et les éditons Belfond .
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La Pie voleuse

En dépit d'un sujet de fond – le désir de maternité – très bien analysé, Elizabeth Day échoue à donner réellement corps à son roman, à ses héros dont la jeunesse est tue. Seul compte le trio qu'ils forment dès les premières pages, trio dont se sert l'autrice pour orchestrer un revirement de situation assez adroit malgré les quelques incohérences qu'il suscite. Le problème majeur reste l'absence d'épaisseur en dehors de ce thème fort et de cette bascule narrative (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/04/26/la-pie-voleuse-elizabeth-day/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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L'invitation

Nous sommes tous invités à la fête donnée par Ben, pour ses 40 ans. Tout le gratin sera là ! Ben est tellement ambitieux. Néanmoins, son meilleur ami Martin et son épouse, Lucy, seront également de la partie. Pourtant, ils ne sont pas du même milieu.



Ben, héritier d'une prestigieuse dynastie et son épouse, Serena, superbe femme, ont toujours vécu dans un milieu de la très haute bourgeoisie, grandi dans des collèges uniquement destinés à ceux qui ont le portefeuille bien rempli. Tandis que la mère de Martin n'avait pas le sou. Pourtant, les deux adolescents se sont bien rencontrés à l'école, où les codes d'appartenance, de pouvoir, ont tout de suite déstabilisé le jeune Martin. Et c'est tout naturellement que Ben, jovial, charismatique a pris sa défense. S'en est suivie une amitié qui a perdurée. En tout cas pour Martin... Mais était-ce réellement de l'amitié ? Et pourquoi la fête a t-elle tournée au drame ?



Dès les premières pages, vous percevez les non-dits, les mystères et vous n'avez qu'une seule envie, aller au bout de leur chemin, découvrir ce qu'il s'est passé et comprendre. Et vous n'êtes pas au bout de vos surprises !



La psychologie des personnages est très bien travaillée. On ne ressort pas de cette lecture avec le sentiment que chaque personnage est attachant, malgré leurs défauts. On les perçoit, non pas comme ils apparaissent en public, mais bien comme ils sont au fond d'eux. Et j'ai voulu aimer Martin. Je n'y suis pas parvenue. Martin ne s'assume pas. Il est fuyant. Et j'ai toujours senti un certain malaise à ses côtés.



Une impression mitigée m'est apparue après la lecture. Dès la dernière page, j'ai regardé le nom de l'auteur. Une femme. Et je me suis dit Waouh ! elle est vraiment parvenue à rentrer dans la peau d'un homme. En même temps, la réaction de Martin dans la scène finale et sa suite m'a quelque peu perturbée. Car pour moi, j'attribuerai plus ce désir de vengeance à une femme. C'est mon avis.



Trop occupée, je n'ai pas su lire ce livre comme je l'aurais souhaité, d'une traite ou en 2-3 jours. Mais jamais, je n'ai perdu le fil (en fait, ça m'a pris un mois.... mais l'honneur est sauf ! j'aurais rendu ma critique tout juste dans les temps)

Un tout grand merci à Babelio et aux Editions Belfond pour cette belle découverte.
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La Pie voleuse

Lorsque Marisa rencontre Jake, la jeune femme est comblée. Elle est persuadée de leur amour et tout va alors très vite entre eux. Suite à l’emménagement dans une belle maison, le couple émet rapidement le désir de devenir parents et Marisa tombe enceinte. Malgré tout, cet équilibre va se retrouver quelque peu chamboulé par l’arrivée d’une locataire, Kate. Marisa se sent mal à l’aise en sa présence. Qui est cette jeune femme qui semble s’immiscer un peu trop dans sa relation avec Jake ?



En voilà un roman captivant, et pourtant, le début ne laissait pas présager cela. Effectivement, j’ai eu un peu de mal à rentrer dans cette histoire qui allait un peu lentement. Mais pourtant, un retournement de situation époustouflant va relancer toute l’intrigue.



Le début du roman commence de manière très simple. Un couple qui semble très heureux. Et pourtant, tout va se retrouver chamboulé avec l’arrivée de Kate. J’ai eu une multitude de doutes à son égard, et à la fin de la première partie arrive un retournement de situation incroyable, de ceux qui donnent envie de reprendre le roman depuis le début, pour voir à quel point l’auteure a réussi à nous balader. J’en suis ressortie bluffée.



Évidemment, après cet élément inattendu, l’auteure prend une nouvelle direction pour son intrigue abordant une multitude de thématiques dont je peux rien vous dire sous peine de vous spoiler des éléments importants. Il faut vraiment découvrir cette intrigue.



Les personnages sont remarquablement construits. L’auteure a un vrai talent pour décortiquer les sentiments de chacun. Elle les fait évoluer et il n’y a jamais de linéarité.



La plume de l’auteure est tout en finesse. Le roman est divisé en deux parties bien distinctes, avec entre elles, le retournement de situation bluffant. Les chapitres sont de taille moyenne.



Un roman bluffant, de par l’habileté de l’auteure à créer une intrigue dans laquelle un retournement de situation totalement inattendu fera son apparition. Plusieurs thématiques sont abordées, et je ressors conquise par cette lecture que je vous conseille sans hésiter.
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L'invitation

Le livre s'ouvre sur Martin en salle d'interrogatoire. Des enquêteurs vont lui demander de revenir sur des évènements qui se sont produits lors d'une soirée 20 jours plus tôt. Mais pour comprendre ces événements, il va falloir revenir sur beaucoup d'autres choses, sur la relation entre Martin et Ben, mais aussi sur les autres personnages qui gravitent autour : Lucy, Serena, la famille Fitzmaurice.

De sombres secrets vont alors remonter de ce passé perturbé. On va découvrir une histoire d'amitié malsaine, de manipulation, de machination politique.

L'auteur sème ses indices tout au long des récits de Martin et Lucy. La tension déjà très présente au début, monte de plus en plus au fur et à mesure que l'on déroule le pourquoi du comment, jusqu'à arriver à cette fameuse soirée qui a tourné au drame.

Un thriller psychologique très pesant et très réussi.

Merci à Babelio et aux éditions Belford pour cette belle découverte.
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La Pie voleuse

En refermant ce roman, je me suis dit : " Tout ça pour ça !?".



Pas plus estomaquée que cela donc par ce livre présenté comme un thriller haletant au retournement de situation inouï et inattendu. Non pas que je sois plus finaude que la moyenne, mais je le voyais de loin le petit grain de sable qui allait faire dérailler le trio composé par deux conjoints désireux de fonder une famille et une jeune femme un peu trop parfaite pour être honnête.



Un temps soupçonnant un livre flirtant entre Rebecca ou La main au berceau, le dénouement m'est apparu finalement bien trop sage et sans surprise.



En somme, décevant sans être indigeste, ce roman m'a donné l'impression de déjà lu tant il ressemble à de nombreux autres thrillers.











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L'invitation

« J'ai accepté par erreur ton invitation »



Il y a quelque chose de magnétique dans l'écriture d'Elizabeth Day (et celle sans doute un peu aussi de son traducteur, Maxime Berrée) car j'ai été très vite, tout de site sans doute, happée par ce livre, au point que je n'ai réalisé, qu'une fois proche de la fin, que ce n'était pas la première fois qu'on me contait cette histoire. Celle du lien, malsain, ténu et fragile, qui peut se tisser entre deux personnes qui n'appartiennent pas au même monde.



« Parlons de ta future vengeance

Que t'auras toi sur moi »



La quat' de couv' cite Highsmith ou Koch. Sont revenus dans ma mémoire en lisant ce livre Martin Suter (Small World), mais surtout Dona Tartt (le maître des illusions), Meg Wolitzer (Les intéressants) et Jonathan Fellowes (Passé imparfait) (et je suis sûre que j'en oublie), pour cette histoire qui commence à l'école et se compte par petits bouts, à rebours. Et c'est là où réside le talent de l'auteur, accrocher le lecteur sur un thème déjà maintes fois traité et c'est là aussi où réside ma petite pointe de déception. Quel dommage de ne pas être allé plus loin. Plus loin avec une intrigue plus originale, plus loin dans ses personnages, qui, loin d'être lisses, auraient mérité qu'on se penche un peu plus longtemps dessus. Car voilà, l'histoire se termine presqu'à un moment où on aurait aimé qu'elle commence. Au moment où les masques tombent, où peut être enfin, ce flegme qui caractérisait un peu tout le monde commençait à se craqueler. Or, comme le livre s'est terminé peu après, je suis restée sur ma faim. J'ai trouvé que tout ce monde de papier méritait mieux.



« Disons entrecoupé de silence

Qu'on est bien seuls pour une fois

Qu'on est bien partis pour une danse »



Malgré tout, la danse a été agréable, envoûtante, et j'ai envie de découvrir les autres livres de l'auteur. Chère Elizabeth, l'invitation est lancée !



[Masse critique]

[en citation le long de la critique, les paroles de Ton Invitation de Louise Attaque]
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L'invitation

C’est un roman qui se lit avec aisance avec un côté addictif pas déplaisant du tout. Pas comme certains de ses personnages .

Une soirée luxueuse donnée par des membres de la Haute Société doit être le point de départ d’une belle carrière politique pour l’invitant, Ben.Nous sommes en Angleterre.

Si « tout ce qui compte » est invité s’y trouve aussi l’ami de toujours, Martin ainsi que son épouse Lucy.

Ils sont amis depuis le collège, étudiants de grande universités, et liés à jamais, en principe, par un drame survenu à cette époque.

Qui protège qui ? Chacun son tour certainement.

Le point névralgique de ce roman est en fait la différence de classe sociale qui sépare ces deux jeunes hommes et ce que cela inclut généralement parfois dans la vraie vie et en particulier dans les romans .Ajouté à cela une homosexualité non assumée chez Martin ; une adoration voire un amour pour Ben et sa famille. Il se rendra compte trop tard que ces grandes familles chassent en meute et n’acceptent pas réellement ceux qui ne sont pas de leur caste.

Ces deux jeunes gens ne sont pas très sympathiques ,l’épouse de Ben non plus d’ailleurs, seule Lucy, une jeune femme honnête avec ses propres sentiments se démène pour que son Martin de mari puisse se délester de ses vieux démons.

C’est avant tout un roman psy ,avec une fin inattendue . J’ai beaucoup aimé.
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