Elizabeth Hoyt

Me voilà arrivée dans une impasse avec ce genre de littérature ...



J'ai ouvert la porte des bouquins genre "collection harlequin + rectangle blanc" (je pense que ces deux références associées entre elles ne parlent qu'aux personnes de plus de 70 ans ... uh uh ) il y a peu avec les romans de Julia Quinn (les Bridgerton ... ).

... Et je dois reconnaitre que cette littérature facile et romantique a un côté un peu addictif ... Ainsi, prise dans mon élan (ah! ), j'ai voulu explorer d'autres autrices que Julia Quinn et ... ben bah beuh bih boh buh ... je ne sais pas si j'ai fait le meilleur choix mais pour l'instant disons je pense que ce sera ma seule et unique "incartade" ...



Pourquoi ?

Parce qu'en fait ce qui me plait le plus dans ces romances, ce sont justement "les romances" c'est à dire : le côté cul-cul-la-praline-histoire-qui-va-bien-finir-ils-s-aiment-follement . Je suis moins fana des descriptions "chirurgicales" des ébats entres les uns et les autres, pour la bonne et simple raison que j'ai toujours trouvé que (dans les bouquins , les films , etc) la tension érotique était plus forte quand les "évènements" n'étaient que suggérés plutôt que "décortiqués et montrés à la loupe" ...



Et là ... autant vous dire que la finesse, dans la suggestion , n'est pas toujours au rendez-vous.

Et c'est DOMMAGE car ça aurait pu être tellement mieux...



Exemple : notre fameux Lord Caire, censé être "de la Haute" et plutôt gentleman (malgré ses "prétendues perversions" ... ) , balance toutefois à Temperance, au bout d'à peine trois paroles échangées, qu'elle préférerait peut-être que le paiement (d'un service qu'il lui demande... ) se fasse "en nature" . Ok ... Classe ... Bon ben non quoi ... là on est dans un truc où le film commence avec le plombier qui se pointe directo sans slip, avec la clef à mollette dans la main , pour demander à la nana où est le siphon à réparer ... Zero montée d'érotisme quoi .

Vlan de la lourdeur d'emblée façon vieil oncle qui balance des allusions salaces toutes les trois phrases ...

Oui car autre exemple : ils sont dans une voiture attelée et là encore en plein milieu d'une conversation qui n'a rien à voir avec la choucroute , et alors qu'ils n'ont encore pas fait les présentations (... ) plus que ça , il profite d'une tournure de phrase pour balancer de but en blanc qu'elle aimerait sans doute bien s'agenouiller devant lui pour manger une glace (enfin grosso modo quoi, ce ne sont pas les mots exacts mais bref ... ).



Sérieusement quelle nana, dans la vraie vie , trouverait érotique un gars qui dès qu'il ouvre la bouche, alors même qu'il ne se connaissent pas, balance allusions de Q sur allusions de Q ?! Tout en étant un gentleman....

C'est ce qui est paradoxal ... et un peu loupé à mon sens (si on est un gentleman on fait passer ses désirs de feu autrement qu'en balançant des allusions graveleuses de but en blanc à une nana qu'on vient juste de rencontrer. Si on virait ces dialogues ridicules (y'en a pas trois mille mais ils sont tous de trop , je trouve ... ) présents dans les premiers chapitres , ça n'enlèverait rien et ça ajouterait même au contraire une tension érotique plus forte.



Car si on excepte ce côté lourdingue-qui-balance-des-allusions-de-Q, le personnage serait plutôt réussi : ténébreux, froid/rigide à l'extérieur mais au coeur tendre etc ... de même que l'intrigue/l'ambiance/ les personnages secondaires/etc : pas mal aussi, c'est sympa à lire ...



Bref ... en fait je crois que c'est surtout une erreur de casting me concernant (car le livre en lui même, comme je le disais, est pas mal à côté de tout ça ... Lord Caire est attachant malgré tout et on a envie de savoir ce qu'il va se passer, qui est l'assassin, etc Mais bon ... ça ne l'a pas complètement "fait" me-concernant ... ) : tout comme je ne suis pas cliente des films porno ( mais je ne dis pas non à des érotiques ), je ne suis pas trop cliente des bouquins où les auteurs pensent que démarrer d'emblée avec la culotte sur l'oreille c'est forcément excitant ... Disons que ce n'est pas trop ce que je recherche ... Mon côté coincée sans doute , je ne sais pas , uh uh ...



(Julia Quinn semble rester une exception me concernant: je vais d'ailleurs de ce pas ouvrir le tome 3 des Rokesby ... arf ... ).

Pas mon préféré mais peut-être le plus émouvant :-)



Après dix-huit ans d’absence, le duc de Dyemore revient en Angleterre. Enfant défiguré, il a fuit avec sa tante dans son domaine corse ; adulte, le voilà de retour après la mort de son père pour récupérer son héritage et surtout pour annihiler cette satanée secte qui a détruit son enfance et sa vie d’homme. Et l’aventure démarre sur des chapeaux de roues avec le sauvetage de lady Iris lors d’une de ces fameuses bacchanales dont les seigneurs du Chaos ont le secret, lady Iris qui revenait du mariage heureux du duc de Kyle avec Alf, lady Iris qui rêvait d’un mariage d’amour enfin et qui se retrouve mariée dans la foulée sans bien tout comprendre. Et l’aventure commence alors entre un duc de glace et une lady d’empathie ;-)



Ce dernier opus est plus une enquête sur les derniers seigneurs du Chaos qu’une aventure des fantômes de Saint-Giles et donc on n’y retrouve que quelques personnages du tome précédent et donc, la saga se termine sans revoir les acteurs d’origine et c’est un peu triste. D’un autre côté, l’auteure dans cet opus un peu plus sombre met le doigt sur les ravages de la pédophile, pratique qui est loin d’être abolie de nos jours particulièrement dans le domaine familiale et c’est bien triste. C’est avec beaucoup de sensibilité qu’elle explore ce sujet qui est loin de ceux habituellement décrit dans ce genre de littérature et c’est émouvant. Ainsi, beaucoup moins d’humour dans ce récit mais beaucoup plus de tendresse et bien sûr toujours la touche de rouge qui fait la marque de cette collection.



J’ai vraiment adoré cette saga qui se rapproche de celles des auteures plus anciennes comme Bertrice Small et Kathleen Woodiwiss. Une plume bien documentée sur l’époque, ses us, coutumes et ses dérives et des personnages plutôt complexes que l’on a beaucoup de mal à quitter du coup. Une saga que je prendrai plaisir à relire et que je conseille aux amateurs de romances historiques certes un peu épicées avec une histoire qui tient la route et qui n’est pas juste une romance ‘fleur bleue’.

Pas mal du tout :-)



Le fantôme de Saint Gilles revient pour aider l’agent secret Fitzroy, fils reconnu du roi, et duc de Kyle pour éliminer la société secrète du Chaos, secte ignoble qui réunit de grands noms pour des plaisirs pervers et criminels. Société au centre de l’opus précédent où notre Duc un peu fou avait levé un brin du voile recouvrant cette assemblée diabolique et ce, pour venger l’ignominie faite à sa sœur dans son jeune âge. Et déjà l’agent Fitzroy était en mission même si au départ, il se trompait de cible ;-) Bon, revenons à nos moutons avec cette rencontre improbable dans le quartier de Saint Gilles entre le fantôme et l’homme du roi, rencontre des plus burlesques qui aura des conséquences inattendues.



Une plume toujours aussi attractive et addictive, c’est rare pour une saga aussi longue :-) L’auteure bien documentée sur l’époque du roi George continue à nous décrire une société ni toute blanche ni toute noire mais bien dans un ton de gris qui parfois effraie et qui se retrouve, le ton du coup, dans notre société aussi. En gros, les Hommes ne changent pas qu’ils soient du peuple ou au pouvoir et leurs travers restent les mêmes au fil du temps et c’est bien triste ! C’est pas de chance que cette lecture tombe juste avec un fait d’actualité qui montre le sentiment d’impunité des gens de pouvoir… Bon, revenons une fois de plus à nos moutons, c’est bien écrit, bien rythmé, il y a de l’humour (et il en faut) et beaucoup de tendresse et d’amour et ça sauve tout :-p



J’ai pas le choix, tout n’est pas résolu et reste un volume à cette saga et donc, je vais me lancer en essayant de ne pas lire trop vite car j’ai pas envie de perdre cette grande famille de personnages différents, attachants et tellement humains.

Le plaisir de retrouver une auteure que j'affectionne tout particulièrement !





Pourtant, je dois dire que les derniers romans de cette auteure m'avait laissé une souvenir mitigé. Ce n'est pas le cas pour celui-là que j'ai adoré du début à la fin. Certes les ingrédients ressemblent beaucoup à ceux qu'elle avait déjà utilisé auparavant mais j'ai adoré Gideon. Sa relation avec Messalina est superbe. La jeune femme a toujours représenter pour lui le fruit défendu ...enfin surtout inaccessible. Cependant quand le machiavélique oncle de la jeune femme lui offre sa nièce en mariage, Gideon ne peut se refuser à la tentation même si il pressent que tout cela n'augure rien de bon.





Pourquoi ? Premièrement car la jeune femme ne l'aime pas... voir le déteste. Deuxièmement, elle appartient à l’aristocratie tandis que lui n'est que l’exécuteur des basses œuvres de son oncle. Troisièmement, elle n'accepte le mariage que sous la contrainte du chantage.





Bref, le couple est en difficulté avant même d'avoir consommé la nuit de noce.





La romance se prête donc au jeu « des opposés qui s'attirent ». Cela fonctionne. J'adore ! Au delà de l’attraction physique, il y a la rencontre de deux âmes esseulées qui se rencontrent, se découvrent, se comprennent et...





Bref, c'est une excellente romance historique que je vous conseille vivement !
Lien : https://www.lachroniquedespa..

Mon préféré !



Un nouvel opus, une nouvelle aventure encore plus prenante que les précédentes car elle aborde des sujets de société qui sont malheureusement toujours d’actualité. Ainsi la gestion d’un enfant gaucher par la force et la répression, l’éducation d’un homme par l’exemple malsain de ses parents, le manque d’amour d’une mère qui ne voit en son fils que la réplique du mari haï, les sectes orgiaques dont les membres font partie de la haute société, les crimes pour le plaisir d’une société qui s’ennuie…



Un style plus loufoque pour un duc zinzin pas si fou que cela, une analyse percutante des dégâts d’une petite enfance maltraitée, un rythme soutenu par une quête fondée qui semble insensée, une rencontre improbable qui rendra tout possible et beau. En plus de l’humour qui lisse les situations les plus perturbantes, l’auteure arrive à passer un message d’amour qui peut tout et c’est déjà beaucoup car elle le fait avec beaucoup de poésie et de tendresse.



J’ai adoré ! J’avais une petite crainte de tomber dans un roman d’un érotisme un peu trop chaud et finalement, je me suis trouvée face à des personnages comme on voudrait en voir plus dans la vraie vie :-)

Une histoire pas banale !



On retrouve les mêmes protagonistes et on se lance dans la reconstruction du jardin d’agrément Harte’s Folly mais rien ne sera facile pour le propriétaire et les investisseurs qui vont devoir déjouer les ruses d’un promoteur immobilier sans scrupule qui lorgne sur le terrain. Où donc l’on reparle du Duc zinzin du tome précédent qui ici sera représenté par sa petite sœur, charmante miniaturiste qui a une peur bleue des hommes et de la famille Makepeace à l’origine de l’orphelinat de Saint-Giles par l’intermédiaire de son membre le plus loufoque, Asa, déshérité par le patriarche pour la seule raison que le théâtre est œuvre du diable. La rencontre des deux personnages va provoquer des étincelles et les conséquences seront la découverte d’un terrible secret.



Une plume toujours aussi vive et colorée et une bonne connaissance de l’époque nous présente une toute belle reconstitution de l’ambiance dans le milieu du spectacle ainsi que le rapport entre l’aristocratie et ce même milieu. Si on ajoute à cela de l’humour à foison, une touche de rouge très particulière, des personnages entiers et complexes et une énigme qui touche particulièrement l’héroïne, nous voilà en présence d’un roman qui se lit d’une traite, peut-être même un peu trop vite du coup :-p



Je n’ai pas le choix, l’opus suivant m’attend et le héros en sera le Duc zinzin qui ne demande qu’à s’expliquer ;-)

Franchement, j’ai adoré :-)



Le comité de soutien de l’orphelinat de Saint-Giles composé uniquement de dames de la noblesse accueille une nouvelle demoiselle, sœur d’un duc pour le moins frivole dans son habillement et loufoque dans sa façon de manipuler le monde. Le comité de soutien de l’orphelinat est complet ce jour qui marquera le début des péripéties dramatiques de Lady Phoebe, devenue complètement aveugle et pourtant ivre d’une liberté qu’elle a perdue dès que sa vue a commencé à baisser. Pour le héros, ex-capitaine des dragons chargé de nettoyer le quartier de Saint-Giles de la racaille et devenu garde du corps de notre charmante jeune Lady suite à une grave blessure, rien ne va être simple :-)



Une plume vive et truculente qui va mener tambour battant une enquête difficile et pourtant pleine d’indices olfactifs. Des personnages de plus en plus attachants que l’on a plaisir à revoir et à mieux connaître et qui dévoilent la part secrète qui les compose pour notre plus grand plaisir. Beaucoup d’humour dans cet opus lié à la perception particulière de notre héroïne et surtout à son caractère joyeux et enthousiaste. Enfin, toujours le soupçon de rouge qui donne le frisson érotique de cette collection.



J’ai juste une envie, commencer le tome suivant :-p

Très très bien :-)



Le début m’a paru un peu mou mais ça n’a pas duré et une fois de plus l’auteure m’a bluffée. Si l’on retrouve certains personnages, d’autres émergent et d’autres encore refont surface après une brève apparition dans un tome précédent et j’adore ça car tout se tient ;-)



Ici, l’orphelinat est loin, reste le magnifique parc qui a brûlé dans le tome précédent mais qui n’est pas mort, loin de là ;-) C’est dans cet environnement calciné qu’un monstre va déployer toutes ses qualités de jardinier paysagiste, qu’une idylle improbable va naître entre un vicomte déchu et une comédienne renommée, que l’énigme d’un triple meurtre va être résolue et que deux héritiers vont finalement être reconnus. Toute une aventure pleine de rebondissements donc :-)



Une plume qui s’est bien adaptée à ses personnages meurtris et qui donc a un peu balbutié dans les premières pages. Des personnages super attachants, truffés de tendresse et pétris d’humour et encore, je ne parle pas des chiens qui dans cette saga sont des personnages à part entière. Comme toujours, un conte en parallèle du récit qui introduit chaque chapitre et franchement, dans cet opus, il est parfait. Une lecture plaisir sur un thème difficile : la folie dans aristocratie et les magouilles pour l’héritage du titre.



Je sais que je dois passer à autre chose mais j’ai pas envie... Je passe donc au roman suivant car j’ai trop envie de connaître un peu plus la vie des personnages de l’ombre.

Toujours aussi bien et même plus :-)



Entre le choix raisonné et le choix du cœur, le duc balancera car si la bécasse superficielle est riche, sa pauvre cousine plutôt maligne a un frère fou enfermé à Bedlam. Un choix cornélien donc qui mènera à la résolution d’un meurtre commis il y a plus de vingt ans et qui mettra en présence notre précieux fantôme et un nouveau personnage qui a la noirceur de Lucifer sous des abords plutôt insipides.



L’auteure s’est surpassée dans cet opus avec une enquête bien ficelée, des personnages toujours aussi attachants et aux personnalités complexes, un fond historique bien documenté notamment en ce qui concerne l’asile de Londres, quelques pincées d’humour pour alléger les situations tendues et bien sûr, un soupçon de rouge, livre rouge oblige ;-)



Pas le choix, je passe au suivant car le nettoyage de Saint-Giles est encore loin d’être terminé :-p

Encore une belle réussite !



Que j’aime ces sagas où l’on retrouve les mêmes personnages et où l’intrigue est à chaque fois bien différente même si le théâtre de l’action est toujours le quartier sordide de Saint-Giles. Et qui dit Saint-Giles dit aussi son fantôme qui est loin d’en avoir fini avec sa mission de sauvetage des plus faibles et des plus miséreux. Dans cet opus, le gin passe en second plan et notre héros se focalise surtout sur la disparition de jeunes fillettes, fillettes qui se retrouvent alors en esclavage dans des ateliers clandestins de confection de lingerie fine…



Voilà un récit truffé de rebondissements où l’on découvre un nouveau fantôme, où les héros ont eu le cœur brisé, où l’action et l’amour réunis vont faire des merveilles pour finalement résoudre un meurtre presque oublié. Une écriture riche et documentée avec juste ce qu’il faut d’humour et d’érotisme pour rendre la lecture addictive ;-)



Et comme je ne m’en lasse pas, je me lance aussitôt dans la lecture du tome suivant :-)

J’ai adoré !



Au centre de Saint-Giles, un orphelinat qui récupère tous les enfants abandonnés dans ce lieu de perdition, ce lieu de misère. Un directeur investi depuis son plus jeune âge ; il a d’abord accompagné son père dans cette mission de sauvetage, de charité et d’éducation et a pris sa place à son décès. Un comité enfin créé pour apporter des fonds à cette belle institution qui en manque toujours et où trouver des membres nantis, dans l’aristocratie bien sûr ! Malheureusement, naître riche ne signifie pas être toujours être sensé et une bécasse de la Haute décide de son propre chef de nommer un nouveau directeur et là, c’est juste la cata ;-)



Une plume toujours aussi dynamique sur un fond super bien documenté. Un fantôme toujours bien vivant et une légende qui court rien de tel pour résoudre les énigmes sordides de ce pauvre quartier. Des personnages différents car si d’habitude, la débutante tient le premier rôle ici le héros est clairement le centre de l’aventure érotique. Et pour emballer le tout, plein d’humour et surtout plein d’amour pour ces enfants perdus qui ne demandent qu’à être choyer :-)



Un opus bien développé qui ouvre la porte à de nombreuses possibilités… Pas besoin d’encouragement, je me lance fissa dans le tome suivant :-)

Mon préféré jusque là:-)



Toujours au travers la gestion d’un orphelinat dans un des quartier les plus glauques de Londres, on se retrouve ici au cœur d’une bataille entre le chef des pirates de Saint-Giles, le Charmeur et le dernier distillateur clandestin de gin, le Vicaire de Whitechapel. Deux personnages hauts en couleurs, le premier jeune, extravagant et exigeant, le second, plus âgé, plus pervers et rancunier. Entre les deux, une guerre sans merci que notre héroïne va suivre au plus près tout en découvrant la face cachée du héros qui ne manque pas d’intérêt.



Une plume toujours aussi colorée et documentée pour nous décrire la misère d’une jeunesse abandonnée qui arrive à survivre pourtant et parfois même à se hisser au sommet de la truanderie tout en se cultivant et en multipliant ses centres d’intérêt. Pour le rythme, rien à redire, c’est truffé de rebondissements auxquels on ne s’attend pas toujours. Enfin, une belle analyse des différents sentiments qui vont de la fidélité à la trahison, de la tendresse à l’amour, de la tristesse à la haine et toujours sans tomber dans le larmoyant ni le gnangnan. Si on ajoute à cela une belle touche d’humour et un rien d’érotisme, on a juste un petit coup de cœur entre les mains ;-)



Pour conclure, je passe au suivant car maintenant que j’ai la confirmation de l’identité du Fantôme de Saint-Giles, j’ai juste envie de connaître la suite :-p

J’ai adoré :-)



Si le cadre est le même à savoir le quartier de Saint-Giles à Londres, l’intérêt de cet opus porte sur la malédiction qui mine les pauvres gens, la surconsommation d’alcool et particulièrement de gin. Même si le Parlement et donc, certains nobles, essayent d’éradiquer ce fléau, les distilleries et les revendeuses clandestines pullulent dans les grandes villes et surtout dans les endroits les plus misérables. Et si ce commerce fleurissant est souvent aux mains de bandes maffieuses, quelques nobles y trouvent aussi le moyen de maintenir à flot leurs grands domaines et leur haut standing et c’est du coup assez dérangeant.



Une plume éclairée et dynamique pour nous décrire en détails la misère des bas-fonds de Londres et la dépendance à l’alcool qui touche même les enfants. L’auteure fait aussi preuve de beaucoup de réalisme et de psychologie quand elle nous dépeint les règles du mariage dans la haute société et les barrières qui s’abattent quand un lord ou une lady ne respecte pas ces fichues règles. Si on ajoute à cela un humour bien dosé et la touche d’érotisme qui caractérise ces romans ‘rouges’ et bien, moi, je suis comblée.



J’aime beaucoup retrouvé les mêmes personnages et suivre leurs aventures jusqu’au bout (pour info, le fantôme arlequin est toujours là…) et donc, je continue et me plonge dans le troisième tome qui attend gentiment sur l’accoudoir de mon fauteuil préféré ;-)

Pas mal du tout !



Jamais déçue par cette auteure qui met en scène des personnages inattendus ainsi que des lieux pour le moins glauques pour nous conter des histoires d’amour qui sont à mille lieux des amourettes cousues de fil blanc que l’on retrouvent toujours dans la littérature rose. Bon, d’accord, ici c’est rouge et bien rouge pour certains passages, entre nous super bien écrits d’ailleurs.



Un orphelinat dans un quartier sordide de Londres, une jeune veuve et son frère en charge d’une vingtaine de gamins et peu d’argent pour maintenir le tout à flot. Une seule solution, trouver des bienfaiteurs mais ce n’est pas si simple même si on vient de rencontrer un noble aux mœurs particulières qui a besoin d’aide pour résoudre une enquête pour meurtre dans ce même quartier pas bien fréquenté du tout. Rien n’est simple quand les meurtres se multiplient, quand la famille s’en mêle, quand le cœur s’affole et que la raison s’égare.



Une plume mordante et percutante pour nous décrire un quartier de Londres où la loi est affaire de voyous, où les règles sont celles de la pègre, où la pauvreté est un lieu commun, où l’éducation est absente malgré l’œuvre de quelques âmes charitables. Une belle analyse de la société bourgeoise qui imite la noblesse en donnant aux garçons l’accès aux études et aux filles la gestion ménagère ; une société difficile car il ne suffit pas ici d’être le fils ou la fille ‘de’ pour réussir ; une société qui pourtant essaie de sauver les plus humbles et les plus fragiles à savoir les enfants abandonnés.



Un premier tome réussi pour cette saga qui va me tenir compagnie un petit bout de temps :-p Faut dire qu’outre la romance, nous avons un thriller et un ou plusieurs fantômes qui sont loin d’être démasqués à la fin de cet opus. Une lecture plaisir que je vais prolonger de suite ;-)

Après de denses lectures féeriques, j’ai voulu retourner vers un peu de douceur et de détente. Je me suis donc penché sur cette histoire-ci. Je ne connais l’auteure que de nom grâce à l’une de ses séries particulièrement populaire. Et j’ai voulu tenter la chance.

Bien m’en a pris car j’ai découvert une plume agréable et une histoire reposante et divertissante. Au premier abord, je me suis demandé comment cela allait tourner car le départ est assez chaotique pour Messalina et Gideon. Deux personnes de milieux différents et surtout l’un qui travaille pour l’exécrable oncle de l’autre. Mais au final, on suit avec intérêt la relation entre ses deux personnes que tout oppose. On voit l’évolution de l’un et de l’autre et le danger qui plane sans cesse dû au travail de Gideon.

Je n’ai qu’une seule récrimination, c’est certaines actions de Messalina. Parfois, je l’ai trouvé un peu girouette dans ses pensées. Et peu encline à l’écoute d’explications de Gideon. À part ceci, j’ai passé un très bon moment de lecture. Les deux voies qui composent l’histoire s’accordent bien. Je ne me suis pas douté d’un élément car ce personnage cache parfaitement son jeu durant tout le récit.

Pour conclure, j’ai beaucoup apprécié ma lecture, un moment doudou comme je les aime. Ce fut une belle découverte.


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Temperance est veuve et gère, avec son frère, un orphelinat dans l’un des quartiers mal famé de Londres. Le jour où elle rencontre Lord Caire, qui recherche l’assassin de sa maîtresse, elle voit en lui la solution au problème d’argent de l’orphelinat. Elle l’aidera à enquêter dans le quartier et il lui présentera de potentiels donateurs.

Située en 1737, j’ai ressenti une pensée plus puritaine que dans les autres aventures et passion lues dernièrement. Là où la vertu est primordiale mais c’est ok pour jouer avant s’ils se marient ensuite, là même l’acte, et le plaisir, sont considérés comme un péché.

Ambiance sombre ici avec des affrontements, tentatives et meurtres sordides et des kidnappings.

J’ai aimé le traitement de plusieurs personnages en même temps, voir les mésaventures de la sœur de Tempérance en parallèle de son histoire nous donne une possible direction pour les volumes suivants.

Pas mal du tout :-)



Un dernier tome plus sombre et pourtant encore plus émouvant que les deux précédents. Faut dire qu’entre un ange qui n’en est pas vraiment un et un démon qui est loin d’être aussi noir qu’il ne le pense, l’étincelle est fulgurante même si le chemin sera long pour arriver à une entente parfaite ;-)



La vengeance, un thème aussi éculé que celui de l’Amour finalement et pourtant, c’est parfois capital pour un homme de venger son frère assassiné, son frère parfait et noble de surcroît. Et pour ne pas trop se détruire lui-même, il ne lui reste qu’une solution propre, arriver à provoquer ses ennemis en duel tout en restant le plus digne possible, une équation par toujours simple.



L’auteure avec beaucoup de finesse arrive à nous décrire des caractères complexes et attachants tout en sortant des sentiers battus du genre et en gardant toujours une touche d’humour qui est ici bien nécessaire tant l’ambiance est sanglante et tristounette.



J’ai adoré cette trilogie où l’auteure pointe bien du doigt que la vie, même d’une princesse, n’est pas un conte de fées et cela même si le prince est un crapaud et vice versa  :-p

J’ai adoré :-)



Pas classique du tout pour un roman rouge, les personnages sont à l’opposé de ceux que l’on croise habituellement dans ce genre de romans. L’héroïne n’est pas une midinette, juste une héritière en possession pleine et entière de son héritage et ce, sans être mariée, déjà c’est une première. Le héros ne fait pas partie de l’aristocratie même si ses meilleurs amis sont bien nobles ; il n’empêche, c’est un vrai gentleman. Quand la gestion d’un domaine débouche sur les mystères d’un passé pas si lointain que cela, on va de découvertes en découvertes, les personnages se découvrent et c’est un régal même si tout n’est pas rose.



Du rythme, de l’humour, du mystère et de l’amour, le parfait mélange pour une lecture plaisir ;-)



Juste envie de me jeter sur le troisième opus de cette belle découverte :-)

Je suis plus mitigée sur ce tome 4, qui était sympa à lire, mais sans plus.



J'étais pourtant contente de découvrir Winter, surtout avec le cliffhanger du tome précédent. Et lady Isabel a le mérite d'être une femme de caractère, aux répliques piquantes. Néanmoins, ce que j'ai préféré dans ce tome sont les liens entre Winter et les enfants de l'orphelinat, l'intrigue vis à vis du fantôme de Saint-Giles, enfin tout sauf la romance entre Winter et Isabel.



Elle m'a paru fade et je n'ai pas autant été prise dans l'histoire que pour les couples du tome précédent. J'espère que le tome 5 me convaincra davantage !

Pas mal du tout :-)



Voilà un roman rouge qui sort de l’ordinaire. Le héros est grossier, violent, turbulent et presque malappris et l’héroïne se découvre des possibilités interdites, c’est génial. Rien n’est simple pour une veuve déclarée stérile, rien n’est joyeux pour un lord survivant physiquement marqué, un chien monstrueux et sans nom sera le lien improbable.



Une plume dynamique, des dialogues qui fusent, de l’humour à foison, des situations inconvenantes et une finale improbable bien que convenue. J’ai adoré :-)



Du coup, je vais trouver le tome deux de cette trilogie qui sort de l’ordinaire :-)