Cette histoire tirée d'une histoire vraie est passionnante et addictive.
Elle se déroule lors du procès de dénazification du SS Dahler en 1947 mais surtout, elle alterne avec les années 1942 à 1945 à l'intérieur des camps d'Auschwitz et de Birkenau. On y retrouve l'horreur des chambres à gaz, la peur, les coups, la maladie, la mort par milliers...
Dans cette histoire, Helena travaille au Kanada, le dépôt dans lequel toutes les affaires des juifs déportés étaient apportées et triées.
Ceux qui y travaillaient bénéficiaient d'avantages par rapport aux autres : la tête n'était pas rasée, ils pouvaient se doucher chaque jour, avaient de meilleures conditions de vie (matelas, oreillers et vêtements).
Je me suis beaucoup attachée à Helena et je voulais absolument savoir comment elle avait réussi à survivre grâce à Franz Dahler et si celui-ci allait finalement être dénazifié ou non...
Si vous avez aimé La violoniste d'Auschwitz ou La fille qui s'échappa d'Auschwitz, vous allez forcément aimer ce nouveau roman.
Si vous ne les avez pas encore lu (qu'attendez vous ?) mais que vous aimez lire des romans qui se déroulent lors de la seconde guerre mondiale, foncez découvrir les romans de Ellie Midwood.
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Je lis beaucoup de roman sur la seconde guerre mondiale, c'est une période qui me passionne. Je ne pouvais donc qu'être attiré par ce livre qui se passe juste après celle-ci, au moment des procès de dénazification. Et, qui est de plus basé sur une histoire vraie.
J'ai beaucoup apprécié ce roman et me suis vite immergé dans cette histoire, au point de ne plus pouvoir la lâcher.
L'auteure a rythmé ce récit en alternant le présent et les flash-back. Cette alternance permet de mieux comprendre l'aspect psychologique de cette romance captivante et, quelque peu hors norme. Tout au long du texte on est tiraillé, est ce réellement de l'amour ou juste de l'emprise ?
Un roman fascinant et une très belle lecture.
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Mais quelle lecture ! Après « La violoniste d’Auschwitz » et « La fille qui s’échappa d’Auschwitz », la plume d’Ellie Midwood m’a une nouvelle fois conquise. Inspirée de faits réels, l’histoire nous plonge en plein cœur du camp d’Auschwitz. Avec des personnages que l’on adore et forcément, d’autres que l’on déteste, nous passons par une multitude d’émotions. Le côté psychologique du procès m’a fait me poser des tas de questions sur l’amour entre Helena et Franz (je l’ai parfois trouvé belle et par moments, j’avais des difficultés à la comprendre). Entre amours, amitiés, violences, atrocités, espoirs, c’est une nouvelle fois un livre de l’auteure qui va véritablement me marquer.
Alors véritable amour ou syndrome de Stockholm ? Plongez-vous dans ce roman pour vous faire un avis 😉
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Je suis une passionnée de romans historiques, surtout ceux qui parlent de cette période : la 2nde Guerre mondiale.
Mais j'ai trouvé que ce roman apportait autre chose. La façon dont les faits étaient abordés était différente et passionnante. À noter également qu'il s'agit d'une histoire vraie !
Il n'y a rien qui a plus d'impact (selon moi) que des faits qui se sont réellement déroulés.
Au sein des tribunaux de dénazification, les premiers SS sont convoqués aux premiers procès.
Ainsi, nous assistons au procès d'un ancien SS, Franz Dahler.
Mais, étonnamment, la personne qui l'accompagne pour sa défense n'est autre que sa femme, Helena, une ancienne détenue.
Comment leur relation a-t-elle commencée au sein du camp et comment a-t-elle perdurée et évoluée ?
Le procès va permettre de mettre en lumière l'évolution de ce couple aussi surprenant soit-il.
J'ai beaucoup aimé la construction du roman avec l'alternance des chapitres entre présent et passé.
Les parties du passé, nous replonge dans les souvenirs de chacun au cœur de l'horreur. Quant aux parties du présent, on se retrouve spectateur de ce procès.
Entre une Helena qui défend son mari en expliquant certaines situations et Andrej Novak (ancien Sonderkommando) qui est persuadé de la manipulation de Franz sur Helena. C'est également la personne qui est à l'initiative de ce procès.
L'alternance de point de vue fait qu'on s'interroge durant toute la lecture.
J'ai trouvé l'aspect psychologique de ce roman vraiment passionnant !
Un livre que je vous recommande vivement de découvrir. Une pépite
De mon côté j'ai "La fille qui s'échappa d'Auschwitz " de la même autrice, qui vient de rejoindre ma PAL.
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Un très gros coup de ❤️ de la rentrée.
Un roman beau, émouvant, poignant, cruel... une lecture qui émeut au plus profond du coeur et de l'âme. Une histoire incroyable, touchante, triste, basée sur des faits réels. L'histoire d'une femme et d'un homme que tout opposait, que la guerre opposait, que leurs origines opposaient... Une merveille de beauté et d'émotions.
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Énorme coup de cœur pour ce roman qui casse les codes sur la seconde guerre mondiale.
Et pour une fois, cela fait du bien un thème si effroyable où règne pourtant espoir, résilience, et amour.
L’histoire est touchante, émouvante et l’autrice sait nous tenir en haleine tout le long.
Très bien écrit, la plume est fluide, addictive.
Je recommande à 100% pour toutes les personnes qui s’intéressent à cette période.
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L’amour peut-il éclore à Auschwitz?
Les témoignages ont prouvé que oui, même au cœur de la nuit, l’amour peut naître et exister.
Mais qu’en est il lorsque l’homme est un surveillant SS et la femme une prisonnière juive? Peut-on parler d’amour? Peut-il être sincère, et vrai?
Un homme peut-il se racheter des actions commises à l’abri des barbelés?
Je découvre Ellie Midwood avec « La fille à la robe rayée » qui vient de paraître et il est évident que ce n’est pas le dernier d’elle que je lirai.
Ce roman, basé sur des faits réels, est un véritable coup de foudre.
L’histoire d’Helena, prisonnière slovaque, qui sera sauvée de la chambre à gaz car elle aura su toucher le cœur de Franz Dalher, surveillant SS.
Si les personnages ont existé, et si le livre regorge de faits et de sources réelles, il s’agit cependant bien ici d’une fiction.
Mais l’autrice se base sur de nombreux témoignages, récits et interviews pour nous offrir ce roman absolument saisissant.
Sa dimension psychologique est incroyable, et très pointue. Le travail de recherches d’Ellie Midwood l’est tout autant.
Comme chacun des romans ou livres qui traitent de ce sujet ô combien douloureux, on le referme le cœur serré, et en se demandant comment des êtres humains ont pu en traiter d’autres ainsi.
J’ai adoré la plume de l’autrice, ce livre se dévore littéralement. L’écriture est précise, incisive. Aucun mot n’est déplacé ici.
La note de l’autrice à la fin du roman est extraordinaire, tellement instructive.
Cette fiction nous pousse à nous interroger une fois de plus sur l’âme humaine. Il est ici question d’actes qui ont sauvé des vies. Il est bien sûr question des cruautés inimaginables qui ont eu lieu dans cet enfer.
Ou trouver l’équilibre? Tous les gardiens étaient ils des monstres? Est-ce qu’avoir sauvé une vie peut racheter des actes de cruauté?
Au-delà des questions morales et psychologiques que ce roman soulève, l’autrice contribue au devoir de mémoire, en extrayant de l’enfer des histoires hors du commun. En rappelant que jamais l’oubli ne doit recouvrir ce qu’il s’est passé, là-bas, aux portes de la folie et de la monstruosité.
Il rend hommage à tous ces héros qui n’en étaient pas, mais qui, par un geste, un mot, un sacrifice, en sont devenus, car ils ont permis de sauver des vies.
Un autre roman d’Ellie Midwood m’attend dans ma PAL, et il ne va pas patienter longtemps.
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🌬 Je crois que cette chronique sera difficile à rédiger... Une plume sûre, des mots justes, pour des émotions pures sans artifice. Des faits, inspirés d'une histoire vraie, relatés lors d'un procès, alternant le point de vue d'un SS et d'une déportée, aujourd'hui unis par l'amour.
🩶 Et toute la question est là : un amour pur peut-il éclore à Auschwitz ? Une déportée peut-elle sincèrement éprouver de la tendresse, de l'affection pour un de ceux qui exterminent son peuple ? Ou bien n'est-ce qu'une emprise, un sentiment de protection malsain ?
📜 Une histoire peu commune dans le contexte seconde guerre mondiale, qui permet de nouveaux regards : le côté SS toujours diabolisé est ici nuancé, nous ramenant au fait qu'ils étaient aussi humains, et faits de sentiments. Le caractère psychologique du roman est vraiment intéressant. J'aurai dû détester Franz pour les horreurs qu'il a commis, et pourtant il m'a touché. Le côté "privilégié" de certaines parties du camp aussi, comme celui où évolue Héléna, apporte un nouveau point de vue... qui donne à réfléchir.
💨 C'est une réelle découverte pour moi, et ce livre est un véritable page-turner, dès les premières pages j'ai été happée par cette histoire déchirante qui prend aux tripes et nous tiraille. Nous ne sommes pas épargnés par l'auteure, la cruauté humaine, la dureté des camps... Mais on n'en ressort que grandit, le coeur lourd.
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Encore une fois, Ellie Midwood lève le voile et raconte l’histoire d’une femme, Helena, déportée et prisonnière à Auschwitz. Une fois de plus, l’autrice s’inspire de faits réels et nous touche en plein coeur. Par sa délicatesse et son travail.
Difficile d’y croire, mais c’est une histoire d’amour. Entre une détenue et son bourreau, un SS. Impensable, et pourtant.
Ce roman met en lumière un phénomène psychologique qui ne portait pas de nom à l’époque : le syndrome de Stockholm. L’histoire débute en 1947, en pleine dénazification et nous assistons au procès de Franz Dahler, l’époux d’Helena et ancien gardien SS. Elle est ici pour témoigner.
Mais l’aime-t-il réellement ? L’aime-t-elle réellement ? Le Dr Hoffman tente de comprendre ce qui a pu mener cette femme à épouser l’ennemi. « Par amour » semble inconcevable.
Je n’ai évidemment pas passé un bon moment de lecture. C’était dur, presque étouffant parfois. La psychologie des personnages est bien retranscrite et les émotions sont bien présentes. Mais c’était aussi très beau. C’est pour moi un roman très émouvant. J’ai été tiraillée, oscillant entre la compréhension et l’incompréhension ; le doute et la certitude ; la colère et la retenue. J’ai été à la fois horrifiée par le contexte et attendrie par le personnage d’Helena.
Un roman historique, et j’ai même envie de dire psychologique, que je vous conseille vivement.
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Roman basé sur une histoire vraie . En 1947 lors des audiences de la dénazification on entends Franz Dahler un ancien responsable d’Auschwitz et de Birkenau et son épouse Héléna une prisonnière juive qu'il a sauvé maintes fois de la mort. Le Dr Hoffman se demande s'il s'agit vraiment d'amour ou du syndrome de Stockholm. Ils nous raconteront ce qui s'est passé dans les camps spécialement dans le bâtiment nommé Kanada ou on faisait le tri des vêtements et objets des juifs recueillis avant de passer aux douches ( chambres à gaz) de 1942 à la fin de la guerre. Un roman fort instructif auquel je donne 8/10.
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Un roman inspiré de faits réels beau, émouvant, déchirant et cruel. Une lecture qui émeut au plus profond du cœur et de l’âme. L’histoire d’amour interdite entre un homme et une femme que tout oppose pendant la Seconde Guerre Mondiale. Une merveille de beauté qui nous montre que l’amour et l’espoir peuvent survivre à tout et grandir n’importe où
Allemagne 1947, les tribunaux de dénazification ont commencé à traiter les premiers procès. Un dossier particulier retient l’attention du Dr Hoffman, un psychiatre américain actuellement en poste en Allemagne
Un ancien gardien d’Auschwitz Frank Dahler (Wunsch dans la vie réelle) doit comparaître devant le tribunal et a appelé un témoin inattendu pour sa défense : l’une de ses anciennes détenues d’origine juive et épouse actuelle, Helena Kleinova (Citronova dans la vie réelle)
Silencieuse et accrochée à son mari, Helena semble être une victime classique d’abus. Mais alors qu’elle commence à témoigner, le Dr Hoffman est de plus en plus perplexe. Dahler, le criminel est présenté par sa femme comme un sauveur, celui qui l’a empêchée d’être envoyée à la chambre à gaz
A contrario, l’accusateur, Andrej Novak, un ancien détenu devient presque coupable d’avoir intenté un procès. Vaut-il mieux condamner Mr Dahler pour ses crimes de guerre entraînant avec lui sa femme dans la tourmente ou le laisser repartir libre ? L’amour existe-t-il vraiment entre eux ou Helena est-elle sous l’influence de Franck ?
L’auteure sait assurer de laisser le lecteur ressentir toutes sortes d’émotions, de la haine, de la peur, de l’espoir, de la compassion…
Cette histoire est un ascenseur émotionnel !!
Ellie Midwood a fait un travail de recherches incroyables. Je vous recommande de lire le chapitre « Une note de l’histoire ». Ces pages sont puissantes et enrichissantes
Les romans historiques inspirés d’histoires vraies permettent aux générations futures d’éviter de commettre les mêmes erreurs, d’honorer les victimes et leurs familles, de ne pas oublier
La fille à la robe rayée, nous rappelle qu’au milieu des ténèbres, l’amour ne mort jamais et qu’une tout petite étincelle peut transformer les cœurs les plus sombres
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L’amour peut-il naître partout, même dans les endroits et les conditions les plus invraisemblables?
En 1947, un tribunal de dénazification est saisi du cas de Franz Dahler, ancien gardien à Auschwitz. Celui-ci formule un demande inédite, qui laisse le psychiatre perplexe : il souhaite faire témoigner son épouse, Helena, qu’il a rencontrée dans le camp alors qu’elle y était déportée. Les questions affluent : comment une ancienne détenue a-t-elle pu épouser un gardien nazi ? Est-elle sous emprise de son époux ? Souffre-t-elle du syndrome de Stockholm ? Son témoignage est-il recevable?
Lorsqu’Helena arrive à la barre, le Dr Hoffmann est en alerte afin de cerner son état psychique. Mais rien dans son attitude ou ses gestes ne semble contredire ses paroles.
Du point de vue d’Helena, nous assistons à l’incroyable romance entre Franz, gardien dans l’unité du Kanada et la jeune femme promise à la chambre à gaz dès son arrivée dans le camp. Elle ne doit sa survie qu’à l’anniversaire de Franz, qui est attiré par elle dès qu’il la voit.
Comment qualifier une relation dans laquelle l’une est à la merci de l’autre, dans un rapport de totale domination, quand l’un peut décider, d’un geste, de la vie ou de la mort de l’autre, peut-il y avoir de l’amour dans ces conditions ?
Evidemment, la réponse n’est pas simple, quand la survie d’une femme dépend de l’état amoureux (ou ce qui s’en approche) de l’autre, et du maintien à distance du danger alentour. Et quand le lien de domination cesse, que peut-il subsister ?
L’histoire d’Helena et de Franz illustrent ces questions de manière intelligente, sans situation manichéenne, ni pathos exagéré. Pour autant, et comme ça a été le cas pour La violoniste d'Auschwitz, j'ai eu du mal à m'immerger complètement dans le récit.
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Avec des mots poignants, souvent durs mais tellement realistes, elle arrive a nous conter de facon bouleversante l histoire de ces deux êtres que tout opposaient.
J ai lu ce roman en hapnee, fascinee et en meme temps bouleversée par les souvenirs mentionnes d Helena lors du procès de son mari, un ancien dirigeant SS du camps de concentration d auschwitz.
Des trois roman de l autrice, je trouve que celui ci est le plus dur, le plus abouti et le plus marquant.
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La fille à la robe rayée d'Ellie Midwood est une histoire romancée tirée d'une histoire vraie.
J'ai beaucoup aimé cette histoire qui alterne entre le jugement, en 1947, de Franz Dahler, SS à Auschwitz, dans un tribunal de dénazification, et le récit d'Helena, juive déportée à Auschwitz, qu'il a épousé à la fin de la guerre.
On suit leur histoire d'amour qui va naitre dans le camp de l'horreur et leur parcours à tous les deux.
C'est un roman bouleversant comme l'auteure sait très bien le faire, j'ai lu ses deux précédents livres tout aussi intéressants.
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- La fille à la robe rayée -
de Ellie Midwood.
Je découvre en ce début d'année, l'un des romans d'Ellie Midwood. Un récit bouleversant se passant dans l'enfer d'Auschwitz, durant la seconde guerre mondiale. Cette histoire est inspirée d'un amour atypique et pourtant bien réel, celui d'Helena et Franz.
Allemagne, 1947
Le procès en cours fait comparaître Franz Dahler, un ancien gardien d'Auschwitz. SS cruel et sadique, d'après les dires de l'accusateur, Andrej Novak. L'ancien détenu ne mâche pas ses mots, c'est le portrait d'un véritable monstre qui est dépeint. Pourtant, un témoin et pas des moindres se présente à la barre : une jeune femme, l'épouse de Franz.
Auschwitz, 1942
Le 22 mars, Helena Kleinova devait être envoyée à la chambre à gaz. La veille pourtant, elle est emmenée dans une baraque pour chanter une chanson à l'un des gardiens, dont c'est l'anniversaire. Ce dernier a tant aimé sa voix qu'il annule son exécution et l'intègre à l'unité Kanada : un entrepôt où les biens des nouveaux arrivants (vêtements, bijoux, argents…) sont triés et redistribués en Allemagne.
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Ce qui m'a plu sous le point de vue du Dr Hoffmann, c'est l'aspect psychologique. Pendant longtemps, on se questionne : est-ce vraiment de l'amour ou de l'emprise ? Encore inconnu à cette époque, le syndrome de Stockholm est plus ou moins décrit par le Dr Hoffmann. Malgré ça, rien n'est moins sûr.
Sous le point de vue d'Helena (là où se passe la majeur partie de l'action), c'est le cheminement / le déroulement de l'amour naissant entre elle et son gardien. Elle s'interroge d'abord, sur cette relation avec l'ennemi, celui qui anéanti son peuple. Elle le rejette, mais sa présence lui manque… Toute l'attention que Franz porte à son égard est très touchante. Ce sont des mots, des gestes et des actes d'une grande beauté, un rayon de lumière dans un lieu pourtant bien funeste.
L'autrice étudie avec finesse les tourments de ces personnages. Traiter l'innommable, Ellie y parvient et de loin. Ne voulant pas en dévoiler davantage, je vous invite à découvrir ce roman.
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Allemagne, 1947. Les tribunaux ont commencé la dénazification. Arrive un procès bien inattendu pour le Dr Hoffman. Pour ce psychiatre américain en poste en Allemagne, il reste très étrange que cette femme, ancienne déportée juive au camps d'Auschwitz ait pu tombée amoureuse et épouser son bourreau, un ancien SS. Et pourquoi ce SS, Franck DAHLER demande-t-il à son épouse de témoigner en sa faveur à son procès? Est-elle encore sous son emprise ? Lorsqu'elle arrive à son procès, elle semble dépendante et sous la coupe de son mari. Le Dr Hoffman va alors découvrir son histoire, leur histoire et la confusion règne...surtout en présence d'Andrej Novak, un ancien détenu qui affirme que le SS Dahler est un véritable criminel sans cœur.
Psychologique et obsédant, ce roman nous plonge dans l'intérieur des camps. Cette unité du Canada dans laquelle les femmes tiraient les vêtements des derniers arrivant directement envoyés dans les fours crematoires. On vit les débats intérieurs des personnages à l'intérieur des camps mais aussi au moment du procès.
On ne sort pas indemne du témoigne de ce couple. La documentation effectuée par l'auteure est incroyablement précise. Un roman magnifique sur un sujet épineux, jn roman à lire sur plusieurs générations, un véritable témoignage historique.
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Nous sommes en 1947 lors des procès pour denazification. Comparaît Franz, un ancien SS. Helena, ancienne détenue juive sera attendue à la barre pour le défendre. Mais agit-elle vraiment par amour où est-elle sous l'emprise de cet ancien SS? Les retours dans le passé et l'expertise du docteur Hoffman devront répondre à cette question!
Ce livre est un véritable page-turner et entre directement dans mon top de cette année! On pourrait penser que c'est impossible, qu'elle est évidemment sous l'emprise de cet homme. Mais tout n'est pas noir ou blanc et force est de reconnaître qu'ils ont des sentiments. Aujourd'hui on pourrait parler du fameux syndrome de Stockholm.
Ce n'est pas un énième livre sur la deuxième guerre mondiale! L'auteure a vraiment fait des recherches poussées et l'écriture est vraiment fluide, captivante et obsédante. On veut savoir la fin, quoi qu'elle nous délivre. J'ai aimé le côté psychologique de cette histoire!!
L'écriture est aussi très immersive et des scènes m'ont soulevé le coeur 🥹.
Est ce que l'amour peut vraiment naître dans l'enfer? Ce livre t'éclairera!
J'ai tellement aimé cette histoire que juste après ma lecture j'ai fait des recherches sur les personnes pour voir ce qu'ils étaient devenus 🤭. Ha oui parce que cette histoire est tirée d'une histoire vraie!
Il pourrait te tenter?!
Produit offert pour collaboration commerciale non rémunérée.
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