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Citations de Eloisa James (391)


Elle savait, tout au fond d'elle, que jamais elle n'aimerait un autre homme que lui.
Désormais, il n'y aurait que la musique.
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1. J'entends partager votre couche toutes les nuits jusqu'à l'âge de quatre-vingt-dix ans, ou au moins quatre-vingt-cinq.
2. Pour un écossais, l'index libertin du cadran est toujours en érection sur midi. Bref, je n'interromprai mes activités de la journée que pour une seule chose.
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- Pourquoi ne voulez-vous pas vous marier ?
- J’ai déjà accordé mon cœur, affirma Imogène d’un air de défi.
- Vous avez bien de la chance. J’ai eu beau essayer à maintes et maintes reprises, je n’y suis jamais arrivée. Les hommes ne sont que des hommes, vous savez.
(p. 134-135)
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Teresa se demanda comment faire pour terminer son petit-déjeuner. Certes, elle ne voyait aucun inconvénient à s’entendre débiter des compliments dès l’aube, mais ce n’était pas ce qui apaiserait sa faim, et ses œufs brouillés refroidissaient.
(p. 90-91)
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Sa mère lui avait appris dès son plus jeune âge que l'amour... Qu'avait-elle dit exactement?
Que l'amour était un sentiment dangereux et indigne des personnes de leur rang. Signe d'impulsivité et d'une mauvaise éducation.
Cependant, elle n'avait jamais dit qu'il était incapable d'aimer.
Il aimait Olivia, plus que sa propre vie, plus que la lumière, plus que... tout.
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Il avait parfois eu le sentiment que sa mère lui manquait, quoique jamais la mère qu’il avait connue. Il regrettait en fait une mère qu’il avait imaginée, celle qui l’aurait protégé des crises de rage de son père.
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Cette bataille-là était sans doute perdue depuis le début. L’humanité se croyait à tort maîtresse de son destin. En réalité, c’était une divinité dotée d’un humour sarcastique qui tirait les ficelles.
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La surprise se trouvait sur le mur côté sud, désormais occupé du sol au plafond par une somptueuse tapisserie, un chef-d’œuvre aussi extraordinaire que précieux qui représentait des anges.
Certains étaient par deux, d’autres en groupes, avec des harpes ou des luths. Quelques-uns flottaient seuls dans l’éther. Un spectateur attentif aurait pu les confondre avec de simples flocons de neige virevoltants.
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C’était cela l’enfer : aimer une femme au pont d’être prêt à donner sa vie pour elle, et pourtant la laisser partir.
Dante se trompait lorsqu’il plaçait les amants en couple dans son enfer. Qu’y avait-il là d’infernal ? North était prêt à se laisser malmener éternellement dans les tourbillons s’il pouvait tenir la main de Diana, l’aimer, la réconforter, la protéger.
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— Je suis à Londres depuis peu, mais je me suis tout de même aperçue que beaucoup de gentlemen en sont au contraire enchantés.

Sur quoi, elle le gratifia d’un grand sourire, avant de se rappeler qu’une femme du monde n’était pas censée montrer ses dents.

— Je présume que vous faites allusion à ceux qui cherchent à épouser une jeune fille riche. Vous n’avez donc pas de coureurs de dot en Amérique ?

Sous-entendu : il n’en était pas un. Merry en avait assez de ces hommes qui insinuaient plus ou moins subtilement que sa fortune compensait avantageusement sa nationalité.

— Bien sûr que si. Mais chez nous, ils ont au moins l’intelligence de ne pas se montrer condescendants. À Londres, ils se comportent comme s’ils vous faisaient une faveur alors que, convenez-en, c’est plutôt le contraire.

— Vous marquez un point, concéda-t-il.

— Mais je suis injuste, poursuivit-elle. Les gentlemen anglais ont des titres à vendre, tandis que mes cousins – des Cabot, qui ont donc du pouvoir – ne portent pas cette particule nobiliaire qui oblige le commun des mortels à ramper devant eux.

— J’en déduis que vous n’êtes pas du genre à faire la courbette.

— Effectivement. Je préfère juger un homme sur son caractère et ce qu’il a accompli. Navrée d’être aussi directe, monsieur, vous portez peut-être un titre de noblesse…

Il esquissa un sourire, d’où elle conclut que ce n’était pas le cas.

— Avez-vous rencontré beaucoup d’aristocrates… des ducs, par exemple ? s’enquit-il.

— J’ai fait la connaissance du duc de Villiers et, pas plus tard qu’hier soir, du prince de Galles. Pour être franche, ajouta-t-elle en baissant la voix, chacun de ces messieurs semble se prendre pour le sel de la terre. Mais je reconnais que la tenue vestimentaire du duc est digne d’un empereur et mérite à elle seule une profonde révérence.

Il éclata de rire, ce dont il parut le premier surpris.

— Maintenant, je dois vraiment retourner dans la salle de bal.

Cédric n’avait pas d’inquiétudes sur sa fidélité, elle en était certaine, mais ce n’était pas une raison pour prolonger ce tête-à-tête et provoquer un petit scandale.

Il ne bougea pas.

— Dites-moi une chose… êtes-vous représentative des femmes américaines ?

Merry hésita.

— Eh bien… oui, à certains égards.

— En quoi les Américaines diffèrent-elles de leurs congénères anglaises ?

— Nous parlons normalement, au lieu de gazouiller, répondit-elle avec malice. Nous ne nous évanouissons jamais, nous sommes de constitution robuste. Les Anglaises sont si fragiles, n’est-ce pas. Et nous buvons notre lait avec un nuage de thé.

— Vous trouvez que les dames qui se bousculent dans la salle de bal de lady Portmeadow se caractérisent par leur fragilité ?

Merry fit la moue, songeant à ces créatures aux yeux de rapace qui faisaient la pluie et le beau temps dans la bonne société londonienne.

— Il serait plus exact de dire que les Anglaises aspirent à la fragilité, ce qui n’est pas le cas des Américaines. Personnellement, j’estime qu’une femme doit rester elle-même. Je ne suis pas du genre à avoir des vapeurs, et je n’ai pas l’intention de changer.

— Pour ma part, je n’ai encore jamais vu une dame s’évanouir devant moi.
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Ces derniers débitaient des potins à n’en plus finir, avec dans le crâne plus de cérumen que de cervelle, comme disait son père autrefois – et Shakespeare avant lui.
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- Est-ce que c'est à cause de votre boiterie que vous marchez ainsi? s'enquit-elle en élevant la voix.
- A votre avis? répliqua-t-il en s'immobilisant. Vous supposez peut-être que je tangue comme un marin ivre pour le plaisir?
- Je ne faisais pas allusion au tangage, mais à cette manière de détaler dans le couloir comme une fille de cuisine effrayée par le maître queux.
L'espace d'un instant, il demeura figé sur place. Puis, à la grande surprise de Linnet, il éclata d'un rire qui ressemblait à un jappement enroué - ou rouillé faute de servir.
- Les couloirs m'ennuient, dit-il.
- Le dos des gens m'ennuie.
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1. J’entends partager votre couche toutes les nuits jusqu’à l’âge de quatre-vingt-dix ans, ou au moins quatre-vingt-cinq.
2. Pour un Écossais, l’index libertin du cadran est toujours en érection sur midi. Bref, je n’interromprai mes activités de la journée que pour une seule chose.
3. Je prendrai une maîtresse quand vous prendrez un amant et pas avant.
4. Les enfants viennent comme Dieu le veut. Je n’ai aucune envie d’enfiler des boyaux de porc sur mes parties intimes, si c’est ce que vous suggérez.
5. Êtes-vous saine d’esprit ? Comme les documents des fiançailles sont signés, cette question n’est nullement une façon pour moi d’invoquer une excuse afin de recouvrer ma liberté. Considérez-la simplement comme l’expression de ma sincère curiosité
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Dans la bonne société, si vous pariez la pièce montée que la mariée est encore vierge, vous risquez d'être privée de dessert !
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Passe encore de devenir duchesse, même si ce n'est pas ma tasse de thé, mais me retrouver avec une espèce d'alevin à la binette en bouchon de carafe en guise de mari...
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Je fais mon possible pour reprendre des forces, bien sûr. Je suis si désespérément vaniteux que jamais je ne m'autoriserai à rendre visite à une dame dans sa chambre avant d'avoir recouvré une meilleure constitution.
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Je vous saurais gré de ne pas entretenir de maîtresse, ni de vous livrer à ce genre de batifolages jusqu'à ce que nous ayons conçu le nombre requis d'heritiers (que nous fixerons entre nous à l'amiable) et cesé toutes relations conjugales, ce qui adviendra le moment venu.
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J’ai toujours trouvé les parangons de vertu ennuyeux, et l’abstinence un vice impardonnable[.]
(p. 67)
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Le majordome compatissait de tout son cœur. Son maître avait recueilli quatre jeunes filles sans le sou, il avait fait de son mieux pour les introduire dans le monde, et ce n'était pas sa faute si elles provoquaient des scandales avec autant d'aisance que d'autres brodaient des mouchoirs...
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-C'est un mâle, expliqua-t-elle. J'ai remarqué que parfois, chez eux, la cerveau a été oublié au montage.
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