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Citations de Emile Durkheim (141)


Il ne faut pas dire qu'un acte froisse la conscience commune parce qu'il est criminel, mais qu'il est criminel parce qu'il froisse la conscience commune.
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Il n'y a pas de peuple où il n'existe un certain nombre d'idées, de sentiments et de pratiques que l'éducation doit inculquer à tous les enfants indistinctement, à quelque catégorie sociale qu'ils appartiennent.
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Comment, dès lors, l'individu peut-il prétendre à reconstruire, par le seul effort de sa réflexion privée, ce qui n'est pas une oeuvre de la pensée individuelle?
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On appelle suicide tout cas de mort qui résulte directement ou indirectement d'un acte, positif ou négatif, accompli par la victime elle-même et qu'elle savait devoir produire ce résultat.
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Emile Durkheim
Le fait social
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La morale ne peut régenter outre mesure les fonctions industrielles, commerciales, et., sans les paralyser, et cependant elles sont vitales; ainsi, considérer la richesse comme immorale n'est pas une erreur moins funeste que de voir dans la richesse le bien par excellence.
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On ne peut étudier la logique sans la science, la méthode des sciences sans leur doctrine, s'initier à leur esprit sans s'assimiler quelques uns de leurs résultats.

Auguste Comte
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Les idées directrices élaborées par notre civilisation sont, au contraire, des idées collectives qu'il faut transmettre à l'enfant, parce qu'il ne saurait les établir seul.
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Former l'esprit, non le remplir; ce n'est pas pour l'utilité qu'elles procurent que valent surtout les connaissances.
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Si l'on se contente de vider la moralité de tout contenu religieux, on la mutile. Car la religion exprime, à sa manière, dans un langage symbolique, des choses vraies.
Ces vérités, il ne faut pas les laisser perdre, avec les symboles qu'on élimine; il faut les retrouver, en les projetant sur le plan de la laïque.
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(...) la sociologie n'était pas encore sortie des généralités philosophiques. Les penseurs dont il vient d'être parlé la réduisaient même à un seul et unique problème : il s'agissait de savoir quelle est la loi qui domine l'évolution sociale en général (Comte) ou si la loi de l'évolution universelle s'applique aux sociétés (Spencer).
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Tous les faits sociaux, en effet, seraient dus à des inventions individuelles qui seraient propagées et généralisées, de proche en proche, par la voie de l'imitation.
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Ce qui existe réellement, ce sont les sociétés particulières (les tribus, les nations, les cités, les États de toutes sortes, etc.), qui naissent et qui meurent, qui progressent et régressent, chacune à sa façon, qui poursuivent des fins divergentes, sans que ces évolutions diverses soient toujours sur le prolongement les unes des autres et se continuent à la manière des sections d'une même droite.
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Ce qui était une innovation doctrinale s'est depuis incorporé à nous et fait partie désormais de notre patrimoine pédagogique.
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Qu'elle soit l’oeuvre de tous, comme le veut Rousseau, ou d'un seul, comme le pense Hobbes, elle serait sortie tout entière de notre cerveau et de notre imagination. Elle ne serait dans nos mains qu'un instrument commode, mais dont nous aurions pu nous passer à la rigueur, et qu'il nous est toujours possible de modifier à notre gré ; car nous pouvons librement défaire ce que nous avons fait librement. Si nous sommes les auteurs de la société, nous pouvons la détruire ou la transformer. Il suffit pour cela de le vouloir.
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Jugements de valeur et jugements de réalité
Il existe des types différents de valeurs. Autre chose est la valeur économique, autre chose les valeurs morales, religieuses, esthétiques, spéculatives. Les tentatives si souvent faites en vue de réduire les unes aux autres les idées de bien, de beau, de vrai et d'utile sont toujours restées vaines. Or, si ce qui fait la valeur, c'est uniquement la manière dont les choses affectent le fonctionnement de la vie sociale, la diversité des valeurs devient difficilement explicable. Si c'est la même cause qui est partout agissante, d'où vient que les effets sont spécifiquement différents ?
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Le bien et le devoir sont les deux caractéristiques sur lesquelles on croit utile d'insister particulièrement - sans qu'on veuille nier qu'il puisse y en avoir d'autres. On s'attachera à montrer que tout acte moral présente ces deux caractères, quoiqu'ils puissent être combinés suivant des proportions variables.
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Détermination du fait moral
La réalité morale, comme toute espèce de réalité, peut être étudiée de deux points de vue différents. On peut chercher à la connaître et à la comprendre ; ou bien on peut se proposer de la juger. Le premier de ces problèmes, qui est tout théorique, doit nécessairement précéder le second. C'est le seul qui sera traité ici. On fera seulement voir en terminant comment la méthode suivie et les solutions adoptées laissent entier le droit d'aborder ensuite le problème pratique.
D'un autre côté, pour pouvoir étudier théoriquement la réalité morale, il est
indispensable de déterminer au préalable en quoi consiste le fait moral ; car, pour pouvoir l'observer, encore faut-il savoir ce qui le caractérise, à quel signe on le reconnaît. C'est cette question qui sera traitée en premier lieu. On cherchera ensuite s'il est possible de trouver une explication satisfaisante de ces caractéristiques.
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On a prétendu, il est vrai, que l'enfant héritait parfois d'une tendance très forte vers un acte défini, comme le suicide, le vol, le meurtre, la fraude, etc. Mais ces assertions ne sont nullement d'accord avec les faits. Quoi qu'on en ait dit, on ne naît pas criminel; encore moins est-on voué, dès la naissance, à tel ou tel genre de crime ; le paradoxe des criminologistes italiens ne compte plus aujourd'hui beaucoup de défenseurs.
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Pour définir l'éducation, il nous faut donc considérer les systèmes éducatifs qui existent ou qui ont existé, les rapprocher, dégager les caractères qui leur sont communs. La réunion de ces caractères constituera la définition que nous cherchons.
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