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Citations de Emmanuel Dongala (254)


Tu n’arrives pas à arrêter son flot de paroles. On n‘arrête pas l’eau d’un torrent qui déferle en érigeant un barrage, au contraire il faudrait plutôt l’aider à s’évacuer et attendre qu’elle s’épuise. Tu la laisses donc parler jusqu’à ce qu’elle s’épuise.
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La vraie vengeance, une vengeance réussie, est celle qui ne te rabaisse au niveau de qui t’a infligé l’affront.
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Plus méprisant que ça, tu t’envoles pour la lune !
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Même si aujourd’hui vous êtres logées à la même enseigne, chacune y a échoué en empruntant la route particulière de sa souffrance.
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.….ils abattaient systématiquement les gens qui n'étaient pas de leur ethnie. Comme ils ne pouvaient pas deviner au coup d'œil qui était qui puisque nous étions tous noirs, nous avions tous deux bras et deux jambes, deux yeux et deux oreilles, ils ont inventé le test de la langue : celui qui ne savait pas parler la langue de la tribu était automatiquement abattu, comme si dans notre monde moderne tous le enfants parlaient encore la langue tribale. C'est pas du tribalisme ça là? " (P. 242)
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Il faut sortir du schéma erroné et stéréotypé qui réduit tous les conflits en Afrique en une guerre tribale, en un règlement de compte entre tribus vengeant des haines séculaires. Le fait ethnique est peut-être instrumentalisé par les politiciens, il l'est sûrement même, mais si vous allez au niveau du petit peuple, du paysan, il n'y a pas de tels conflits puisqu'ils vivent tous dans la même misère. Dans tous ces conflits, si vous regardez bien, vous trouverez d'abord les grandes compagnies pétrolières et diamantifères qui manipulent les hommes politiques locaux qui à leur tour.... (P. 242)
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Si George était heureux. Frederick de Augustus l'était plus encore. Non seulement il avait touché pour le concert la somme contractuelle, mais il avait en plus reçu une bonification de trois cents livres sur les recettes du concert. Désormais, son fils était une source sûre de revenus.
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Le père et le fils pénétrèrent finalement sous les arcades du Palais et se mirent à la recherche d’un restaurant. Sous chaque cintre d’arcade était suspendu un réverbère et tant de lampes éclairaient l’endroit que l’on avait l’impression de se déplacer dans une espèce de demi-jour. La place grouillait de monde. Les gens circulaient dans les galeries, s’asseyaient devant les cafés, devant les grands carreaux virés des devantures. Il y avait des scènes insolites, ainsi ce poète qui beuglait ses vers devant une librairie, indifférent au brouhaha incessant de l’endroit, ou ces joueurs d’échecs qui continuaient à pousser leurs pions comme si la foule bigarrée et bruyante autour d’eux n’existait pas, ou encore ce petit groupe d’hommes autour d’un orateur perché sur un escabeau, réclamant haut et fort la liberté d’opinion et l’abolition des lettres de cachet. Tournant son regard vers le jardin central, Frederick de Augustus découvrit des femmes habillées de façon plutôt voyante, la plupart non accompagnées, en train de prendre des rafraîchissements à des tables placées en plein air dans un espace agrémenté de parterres de fleurs. La lueur artificielle des réverbères leur conférait une sorte d’aura qu’il n’avait pas trouvée aux filles des maisons de la place du Graben à Vienne, les célèbres Grabennymphen. N’eût été la présence de son fils, il serait non seulement resté plus longtemps à les observer, mais il se serait certainement approché davantage d’elles. L’idée lui vint de revenir en cet endroit une prochaine fois sans l’encombrante compagnie de son fils. On disait que si Paris était la capitale de la France, le Palais-Royal était la capitale de Paris. Comme cela était vrai !
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