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Critiques de Eric Warnauts (224)
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Sous les pavés

Séduisante BD aux couleurs chatoyantes dont l’action se déroule en mai 68, en France. Focalisée sur les changements socio-culturels qui portent et amèneront ensuite ces événements.



Écrit à quatre mains, Éric Warnauts écrit le texte, Guy Raives s’occupe des couleurs, le reste étant réalisé en commun, cet album nous plonge directement dans l’action et les revendications porteuses de liberté de ces Journées de mai.



À travers le destin de cinq personnages dont les désirs et les espoirs vont illustrer cette période de notre histoire.

Sans doute trop caricaturale, pas assez incarnée, cette bande dessinée donne une certaine idée du 68, non pas de son souffle révolutionnaire, mais du besoin de changer le monde et des espoirs de liberté d’une jeunesse française corsetée.

Une chronologie mondiale et culturelle entérine le propos à la fin de l’ouvrage.

À lire, même si elle laissera peu de souvenirs...



Lu en mai 2018.
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Purple Heart, tome 1 : Le Sauveur

La Purple Heart est une Médaille militaire américaine, décernée au nom du président des Etats-unis, accordée aux soldats blessés ou tués.



Joshua est un ancien soldat, détective privé (façon Marlowe, Sam Spade, Mike Hammer, Fred Otash...).



Nous sommes dans les années 50, tout y est ou presque, action, aventure, angoisse, fatalisme, suspense, pessimisme sans oublier la femme fatale sexy...



un très bon polar noir, j'en redemande.



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Après-guerre, tome 2 : Blocus

Merci à Babelio et aux éditions Le Lombard Signé...



Prague, 1949. Wim Breitner, mandaté par Thomas, vient chercher Assunta Lorca en échange de quelques marchandises. Libérée des goulags, elle semble affaiblie et traumatisée. Mais, la transaction ne se fera que lorsque toute la marchandise aura été récupérée totalement. Une semaine plus tard, Wim est de retour à Berlin. Il y retrouve Lucie, à qui il présente sa fiancée Héléna. Quant à Thomas, il revoit enfin Assunta. Il remarque à quel point la jeune femme a changé mais cette dernière ne semble pas prête à lui raconter ce qu'elle a vécu. Il fait part de ses sentiments à son ami et prêtre Joseph. De plus, Assunta fugue souvent ce qui inquiète Thomas et agace sa petite amie...



Dans l'après-guerre, sur fond de guerre froide et de tensions politiques, Warnauts et Raives signent un deuxième album où les querelles amoureuses prédominent. Entre émancipation de la femme ou rébellion contre les hommes, on assiste presque à une sorte de vaudeville. De Prague à Berlin en passant par Paris, l'on prend part aux déchirements des hommes bien plus qu'à l'Histoire elle-même qui, développée, aurait eu le mérite de capter un tant soit peu le lecteur. Cette profusion de villes et de personnages dont le lien entre eux m'a sûrement échappé fait que je suis passé à côté de ce deuxième opus. Et même après l'avoir lu, je ne suis pas tentée de lire le premier tant le tout me semble confus et d'un intérêt moindre. Le dessin sauve l'ensemble, un petit côté passéiste assez réconfortant.



Après-guerre, Blocus... c'est le mot qui convient...
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Liberty

J'ai failli trouver ça terrible !

Failli seulement car si le dessin est léché – le premier qui demande par qui aura le droit à sa petite tapette derrière les oreilles – la mise en page intéressante et le découpage astucieux , le récit , à mon sens , manque cruellement de profondeur en ne faisant que survoler un propos qui , pourtant , donnait à matière !



Kinshasa , 1974 . La foule est en liesse . Au programme , un Ali / Forman s'apprêtait alors à entrer dans la légende pugilistique .

Tshilanda , jeune africaine de 16 ans , a mûri . L'âge bête diront certains ! Pas faux...

Une fugace et pitoyable rencontre avec le premier petit blondinet aux yeux bleu turquoise déjà regrettée avant d'avoir été consommée , suivie d'un accouchement dans l'anonymat le plus total , et Liberty , sa petite fille métis , voyait le jour . Si c'est pas un prénom à forte teneur symbolique ça...



Voilà , début des pérégrinations familiales migratrices que l'on suivra , bien plus spectateur qu'acteur , sur près de 30 ans - soit , à la louche , environ 3 décennies - bien trop brièvement émaillés des moments forts de la cause noire à travers l'Histoire .

Ségrégation , Vietnam , Black Panther , déracinement , pauvreté , drogue , j'en passe et des meilleurs . Trois décennies survolées , de très , très haut , presque furtivement , ne donnant qu'un bref aperçu des affres de la condition noire et de leurs représentants les plus emblématiques au fil du temps .

Un gentil récit avec une gentille fin glorifiant l'élection d'Obama à la tête de la maison blanche . La boucle est bouclée . Un nouvel espoir rayonnant est alors de mise . Mireille , tu peux lâcher tes 1000 colombes !

Album sympa qui , au final , procure un moment plutôt agréable à défaut d'être véritablement instructif .



Liberty , sur chaque bouffée d'aurore , sur la mer , sur les bateaux , sur la montagne démente...je n'écrirai pas ton nom...

Et pourtant , je pensais vraiment , à ta lecture , entonner de ma voix de soprano avantageusement agrémentée d'une danse tout en coupé-décalé-pirouetté-chaloupé :

http://www.youtube.com/watch?v=hGu7UaHmWE4
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Les temps nouveaux - Intégrale

Bande dessinée articulée autour de l’histoire de deux frères que tout, sauf l'amour d'une jeune femme, semble séparer.

L'originalité réside dans le saut temporel entre les deux "temps" de l'ouvrage (c'est une intégrale, donc des deux tomes initiaux). Cela permet de "sauter" la seconde guerre mondiale et de la présenter sous forme d'enquête pour déterminer les agissements des uns et des autres pendant cette sombre période en Belgique.

On évite ainsi les belles campagnes en Russie de la vingt-huitième SS-Freiwilligen-Panzergrenadier-Division «Wallonien» mais on décrit de manière assez douce l'attrait des belges francophones pour le "Front populaire de Rex", plus couramment appelé "Rex", mouvement politique d'extrême droite, nationaliste et antibolchévique, dont le chef de file, Léon Degrelle atteindra le grade de SS-Standartenführer.

Graphiquement, c'est beau, sage et bien léché, on n'a aucun mal à suivre les tergiversations amoureuses des uns et des autres.

Scénaristiquement, à part le saut quantique de la seconde guerre mondiale, il ne se passe pas grand chose et cela rend cette bande dessinée finalement assez fade.

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Liberty

Tout d'abord attirée par cette couverture montrant cette femme noire, affichant fièrement son ventre rond, au cœur de New-York, je fus ensuite portée par son histoire familiale.

Kinshasa, 1974. La jeune Tshilanda, fille du chef de la sécurité d’un grand hôtel international de la capitale zaïroise, vient d’avoir seize ans. Elle est très jolie et attire beaucoup les hommes, notamment Alan, le manager du groupe de James Brown, qui l'attire, bien malgré elle, dans son lit. Suite à cela, elle tombe enceinte. En plein désarroi, son ami Mike décide de l'envoyer à New York pour éviter un scandale. Egalement épaulée par Edouard, un diplomate français, elle finira par obtenir une green card qui lui permettra de s'envoler pour New York et d'accoucher là-bas de sa fille. Elle la prénommera Liberty, tout un symbole... Comment cette petite fille métisse va-t-elle survivre dans cette ville encore ségrégationniste ?



Avec cet album au découpage intéressant, mêlant dialogues et narrations, les auteurs ont réussi à survoler un quart de siècle, en nous racontant l'histoire de Tshilanda et Liberty: du combat de boxe opposant Ali et Foreman, en 1974, à l'élection de Barack Obama en 2008. Entre des récits directs et des flash-back, ils nous décrivent une belle histoire réaliste, passionnante et optimiste.

La force de cet album réside aussi dans un graphisme d'une incroyable densité et d'une émotion palpable porté par des couleurs chaudes et expressives.



Un album, véritable vent de Liberty...
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Liberty

L'intrigue se déroule du combat entre Ali et Foreman à Kinshasa à l'élection de Barack Obama, de 1974 à 2008, de Kinshasa à Chicago. Ce sont plus de trente ans qui sont traités en 160 pages : cela laisse l'impression que ça va trop vite. On ne connaît pas très bien les personnages qui partagent le devant de la scène avec les événements historiques. Ce flou est encore amplifié par les changements de point de vue et les flash-back couleurs sépia.



Cette intrigue trop riche illustre l'évolution de la société et des mentalités pendant ces trois ou quatre décennies.



Les dessins m'ont bien plu. Colorés, les traits souples, ils restituent particulièrement bien l'atmosphère des seventies.



On sent bien que le message est important, mais je n'ai pas été complètement séduite par cette B.D.
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Après-guerre, tome 2 : Blocus

Tome 2 peut vouloir signifier qu'un premier l'a précédé. Si, c'est possible. En refermant le successeur et vu le degré de compréhension, deux options possibles :

- jouer au mec intelligent et faire comme si ne pas avoir lu le premier n'était absolument pas préjudiciable. Peu crédible...

- confirmer l'expression «  bas de plafond «  alors qu'il m'arrive d'afficher, les jours bénis, un QI frôlant les 90, loi Carrez, par temps de pluie sur autoroute, et justifiant de ce touchant regard bovin au sortir du récit.

Allez, ce sera incrédulité au programme et basta !



Warnauts et Raives, deux compères qui se connaissent sur le bout de la plume puisque l'on ne compte plus leurs collaborations.

Le trait est précis et agréable. L'encrage majoritairement sombre colle parfaitement à cette période peu tordante qu'est la guerre froide. Rien à y redire.

Par contre, pour ce qui est d'attraper le train en marche et ce, même pour le fiston d'un ancien cheminot, il aurait d'abord fallu décoller du quai...



1949. Assunta Lorca semble avoir survécu physiquement aux goulags. Elle est désormais de retour en Belgique, essayant tant bien que mal de se reconstruire entourée de son Thomas d'amoureux et du Père Joseph qui l'aide à porter sa croix. Jésus n'avait pas eu cette chance, favoritisme...Mais l'emprisonnement a laissé des traces. Les curseurs amoureux se sont déplacés. Les blessures sont encore à vif. Rien ne sera plus jamais comme avant....



France, Belgique, Allemagne, Tchécoslovaquie, autant de pays survolés par Air Warnauts/Raives et tout autant de personnages évoqués sur fond d'Histoire majuscule. Et ils sont nombreux les protagonistes esquissés au détriment des événements politiques majeurs qui se diluent tranquillement un à un dans un épisode digne du plus cultissime soap, parfum guimauve. Au programme : amour, gloire, beauté, trahison, flirt, cocufiage...n'en jetez plus, la coupe est pleine et l'ennui guette. Ah ben non, il est bien là...

Ce fut une découverte intéressante qui n'aura pas suffi à me donner envie de recoller les morceaux.



Merci à Babélio et aux éditions Signé Le Lombard pour cette parenthèse désenchantée...



Après-Guerre : Blocus, effectivement j'ai bloqué...
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Après-guerre, tome 1 : L'espoir

L’Espoir est le premier volet du diptyque Après-Guerre, qui fait suite à un précédent diptyque, que je n’ai pas lu, intitulé Les Temps Nouveaux toujours signé du tandem Warnauts et Raives.



1947. Deux ans après la fin de la deuxième Guerre Mondiale, alors que débute la Guerre Froide, les choses sont encore loin d’être rentrées dans l’ordre pour tout le monde. L’espoir, c’est ici l’espoir de Thomas, l’un des personnages de parvenir à faire libérer Assunta Lorca, la femme qu’il aime, retenue prisonnière dans un camp en URSS. Envers et contre tous ceux qui lui conseille de l’oublier et de passer à autre chose, il va devoir faire preuve de détermination et n’aura de cesse de la retrouver.



« La chance ne déplace pas les montagnes. Seuls comptent la foi et l'engagement. »



De l’Allemagne à la Belgique en passant par la France et l’URSS, de Berlin Est au Paris du Café de Flore, un récit extrêmement documenté et très ancré dans la réalité historique qui mêle habilement réalité et fiction.

Thomas et Assunta seront-ils finalement à nouveau réunis ? Pour le savoir, rendez-vous dans le tome 2 intitulé Blocus.





Un grand merci à Babelio et aux Éditions Le Lombard pour cette découverte reçue dans le cadre du Club des Chroniqueurs Signé.


Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Lettres d'outremer

Ayant brutalement perdu sa femme d'une rupture d'anévrisme, Jean se retrouve bien seul et désabusé. En faisant du rangement dans les affaires de celle-ci, il découvre par hasard des lettres d'un homme envoyées de Guadeloupe, des lettres d'amour. Cela ne fait aucun doute: sa femme avait un amant. Journaliste, profitant d'un reportage qu'il doit effectuer sur cette île, il décide de partir à la recherche de cet homme et espère pouvoir, ainsi, reconstruire sa vie. Mais, il fera la connaissance de la belle et sensuelle Souana avec qui il nouera des liens profonds et à qui il expliquera les raisons de son voyage...



Un superbe voyage aux Antilles dont on revient avec le soleil dans les yeux, du sable dans les tongs et de superbes images!

Warnauts et Raives nous livrent ici une très belle histoire d'amour, l'amour désespéré d'un homme qui croyait connaître sa femme et qui va tenter de soigner ses blessures en allant à la rencontre des hommes qui ont compté pour elle. Des rencontres hasardeuses et providentielles, des Antillais au charme certain et à l'hospitalité indéniable, des personnages touchants et des paysages de toute beauté font de cet album un voyage à lui tout seul.

Avec des couleurs éclatantes et ensoleillées, des dessins somptueux et sensuels, on est plongé dans cette Guadeloupe accueillante et charmante.



Lettres d'outremer...PS: j'ai adoré!
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Purple Heart, tome 1 : Le Sauveur

Avec ce premier tome d’une nouvelle série de BD, un bon polar/thriller, « Purple Heart » : le sauveur, nous faisons la connaissance de Josuah Flanagan, ancien soldat, décoré de la « Purple Heart », pendant la Seconde Guerre mondiale. Médaille militaire américaine, décernée au nom du président des États-Unis, accordée aux soldats blessés ou tués.



On le retrouve 6 ans après la guerre, dans le New York des années 50. Il est devenu enquêteur pour le cabinet d’avocat de Layton, son ancien commandant au front.



Malgré un scénario basique, l’ambiance des années 50 est très bien rendue et palpable, notamment dans les planches avec un trait de crayon fin, maîtrisé et réaliste, avec le jeu des ombres et des lumières rendant le tout très réaliste et visuel. Un héros sombre, torturé, homme à femmes, collant parfaitement à l’intrigue et au genre de cette BD.



On sent bien que c’est un premier tome, l’intrigue se pose, je trouve malgré tout qu’elle manque d’action. J’espère que cela sera le cas dans le second tome, que je ne manquerais pas de lire.


Lien : https://julitlesmots.com/201..
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Les Suites vénitiennes, tome 3 : Exil

Cette série BD a pour héros Alessandro Beltrame, un jeune vénitien au XVIII éme siècle libertin assumé, bâtard du sénateur Bragadini.

Après les révélations du tome précédent, Alessandro est hanté par des cauchemars, ou peut-être l’effet de la magie. Sa situation a évolué du tout au tout. Il est désormais le principal suspect des meurtres. Une situation qui s’explique par les manipulations menées par son adversaire désormais démasqué. Si Alessandro est emprisonné, sa maîtresse la belle africaine Tshano subit elle de terribles tourments de la part de ses geôliers.

Certainement le moins réussi des tomes de cette série : le scénario fait la part belle à la sorcellerie et aux scènes de sexe, sans que cela apporte grand-chose à l’intrigue.

Les dessins restent eux toujours splendides.
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Purple Heart, tome 1 : Le Sauveur

Un ancien militaire décoré de la Purple Heart est rendu à la vie cible après blessure.

De retour aux États-Unis il occupe un poste de détective privé.

Il va devoir travailler sur plusieurs dossiers pas toujours très honnêtes.

Des dessins façon années 50 mais des dialogues plus actuels.

Un peu d'Histoire , un peu de culture dans ce roman graphique
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L'innocente

L’album commence dans un camp de jeunes nazis un peu avant la fin de la guerre.

Nina Reuben, dévastée par la mort de ses grands parents, s’enfuit déguisée en garçon pour rejoindre sa tante à Berlin.

Elle croise la route de soldats américains qui l’embauchent comme traducteur, et d’un soldat allemand prisonnier qui lui confie une lettre pour sa mère.

A travers les yeux de Nina, on suit tous les événements de la fin de la guerre au blocus de Berlin en passant par le procès de Nuremberg.

J’ai beaucoup aimé cet aspect historique, cela rend l’album très intéressant, d’autant que les événements sont décrits sans concessions.

J’ai également beaucoup apprécié les dessins classiques et d’une grande finesse.

Le seul bémol concerne le scénario, j’aurais aimé que chaque période soit plus développée, qu’on passe d’une année à l’autre avec un peu plus de transition, qu’on ait plus de détails. Et surtout j’ai trouvé la fin un peu bâclée, je suis restée sur ma faim alors que le début de l’album m’avait semblé fort prometteur.

C’est le premier album du binôme Warnauts/Raives que je lis et je vais sans nul doute continuer à découvrir leur œuvre.
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Après-guerre, tome 2 : Blocus

Bande-dessinée reçue à l'occasion du vingtième anniversaire de la collection "Signé", je tiens tout particulièrement à remercier les éditions Le Lombard ainsi que Babelio.



Ici, le lecteur se plonge dans l'Europe d'après-guerre, en 1949 exactement. L'histoire débute à Prague où est accueilli une jeune femme du nom d'Assunta Lorca qui a survécu à l'enfer des goulags. N'ayant pas lu le premier tome, beaucoup d'éléments (importants ou pas, je ne saurais vraiment le dire) m'ont bien entendu échappé mais j'ai réussi à comprendre, tout - ou du moins une partie - de l'intrigue. Bien que très amaigrie et fatiguée par un si long trajet, Assunta a la chance d'être bien entourée, et notamment de son ancien amant Thomas (qui, il va sans dire, éprouve toujours des sentiments pour elle) et d'un prêtre du nom de Joseph.



Autour d'eux, le lecteur a le plaisir de rencontrer de nombreux autres personnages tels Alice, une charmante jeune femme qui, sachant pertinemment que son amour de jeunesse ne lui reviendra pas étant donné qu'il s'est fiancé à une autre, se résigne à un mariage sans amour, ou encore une journaliste accompagnée de sa photographe Nina et tant d'autres.



De histoires, avec de multiples intrigues mais ne comptez pas sur moi pour vous dévoiler lesquelles) dans l'Histoire (celle de la Guerre Froide) avec des nombreuses explications qui permettent à tout un chacun de pouvoir réviser ses cours de lycée. Un graphisme extrêmement bien travaillé et un scénario auquel on s'accroche, à tel point que l'on ne peut que avoir envie de découvrir la suite (et, en ce qui me concerne, ce qui s'est passé avant, à savoir la découverte du premier tome). A découvrir !
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L'innocente

Les planches de dessins sont d’un réel qui donnent au récit toute sa profondeur mais aussi sa cruauté et sa crudité qui passent au dessus de l’Histoire pour laisser place à l’histoire de Nina jeune recrue des jeunesses hitlériennes un peu spéciales et qui , après le décès de ses grands-parents s’enfuie du camp retranché où elle devait remplir ses devoirs de bonne citoyenne enrôlée.

BD très actuelle sur le fond avec les sujets consensuels que l’on doit y retrouver.

Les derniers dessins laissent présager un second tome à minima.
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Les Suites vénitiennes, tome 2 : Rouge Venise

Cette série BD a pour héros Alessandro Beltrame, un jeune vénitien au XVIII éme siècle libertin assumé, bâtard du sénateur Bragadini. Chargé d’une enquête officieuse sur la série de crimes violents de femme qui secoue la Sérénissime, Alessandro sent que son père est concerné par ces meurtres. Ce que ce dernier ne nie pas, lui contant un secret familial. Mais la triste série continue, alors que se nouent des amours inattendus.

Une part d’enquête, une dose de marivaudage façon Les liaisons dangereuses, et constamment Venise en arrière-plan, ce deuxième tome engage Alessandro dans une fausse piste, avant qu’une terrible vérité n’éclate.

La qualité des dessins de cette série est remarquable. L’intrigue suit, même si on peut se demander si la série n’aurait pas pu se clore avec ce deuxième tome, avec un bon gros secret dévoilé. Ce deuxième tome est aussi plus ouvertement porté sur le sexe.

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Lettres d'outremer

Lettres d'Outremer nous emmène en Guadeloupe. On fait la connaissance de Jean, journaliste, qui vient de perdre brutalement sa femme, Claire. Son travail de deuil a commencé mais tout chez lui lui rappelle, sa femme. En triant les affaires de Claire, ils tombent sur un paquet de lettres qui lui font découvrir Claire sous un autre jour. Sa femme avait en effet pas un mais deux amants. Un homme qu'il connaît mais aussi un parfait inconnu pour lui vivant en Guadeloupe. Quand son travail lui propose de réaliser un reportage en Guadeloupe, il saute sur l'occasion pour partir a la rencontre de cet homme.



Voila donc une bande dessinée que j'ai adoré. Tout d'abord pour le dépaysement : la Guadeloupe est un endroit qui fait forcement rêver mais si on découvre aussi les problèmes rencontrés sur l'île : le chômage, le racisme, la vie très chère..... Bien loin de la carte postale. Malgré tout le charme opère et loin voyage :

"- Alors, je ne t'avais pas menti, hein ?

- Non... c'est vraiment un bel endroit....

- Les gens d'ici vivent suivant le rythme d'un autre temps. Tu sais... la pêche le matin, le poisson qu'il faut nettoyer avant d'aller le porter sur les marchés locaux... Et puis la sieste.... Très important, la sieste... Les filets a remailler ; les nasses a poser le soir pour les langoustes et les crabes, une véritable osmose avec la mer... Qu'y a t-il ? Pourquoi me regardes-tu ainsi ? Tu te moques de moi, c'est ça ?

- Mais non, je te trouve adorable....

- Ne sois pas condescendant avec moi, j'aime ce pays...

- Ce pays ? Mais c'est la France.

- Ce pays est la Guadeloupe. IL n'y a que "vous" pour croire que nous sommes vraiment ici en France, vous et quelques hommes politiques intéressés. "



Le personnage de Jean est très attachant et j'ai beaucoup aimé les personnages féminins, plein de sensualité (comme on peut le remarquer sur la couverture avec cette très joli femme de dos et en sous-vêtement).



Vous l'aurez compris, Lettres d'Outremer est une très belle découverte que j'ai vraiment beaucoup aimé.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Purple Heart, tome 1 : Le Sauveur

Le duo Warnauts & Raives a signé la série Suites vénitiennes, basée sur Venise au XVIII éme au début de sa chute et le commerce avec l’Afrique notamment, et Après-guerre, une BD en deux tomes sur le difficile retour des populations après la seconde guerre mondiale. Deux bonnes BD, même si Suites vénitiennes avait tendance à perdre en intérêt à chaque tome (neuf quand même) et si Après-guerre se faisait un peu trop complexe dans le déroulé de l’intrigue. Un défaut qu’on ne retrouve pas dans Purple heart : l’histoire – la double histoire même – est claire, voire simple au possible.



Josuah Flanagan est revenu de la seconde guerre mondiale avec une prestigieuse décoration, la Purple Heart, et avec des amitiés de guerre définitives. Dans le New-York des années cinquante, il gagne sa vie comme détective, au désespoir de sa mère qui l’aurait plutôt vu reprendre ses études interrompues suite à sa mobilisation.

Son employeur le charge de faire la lumière sur une tentative de chantage basée sur la diffusion de films pornographiques. La victime est un riche homme d’affaire marié à une bien plus jeune eurasienne de toute beauté. Ce sont ses ébats qui ont été tournés. L’homme d’affaire doit récupérer les bobines pour garantir ses ambitions politiques (on a connu cela en France avec un dénommé Benjamin G. …).

Josuah tente de dénouer les fils de cette histoire de cocuferie et de remise de fonds contre des films, tout en aidant Aron, un brocanteur juif rescapé des camps, à se débarrasser de deux nazillons qui cherchent à récupérer trois tableaux de mauvaise facture.



Les dessins dégagent une douce nostalgie, les années 50 sont celles d’un New-York en construction où l’Empire State reste un des seuls grattes-ciel, les clubs de jazz sont remplis… La double intrigue se déroule avec fluidité et tient dans ce premier tome. Une série prometteuse.
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Sous les pavés

Mai 68 raconté de façon trop stéréotypée avec Des amalgames et des poncifs proches de la caricature.

Ce qu'on peut retirer de cette lecture, c'est que 55ans plus tard on rejoue la même partition, seuls les participants et leurs revendications ont quelque peu mutés.

Les émeutes m'avaient marqué du haut de mes trois ans et demi, habitant République, le feu était sous nos fenêtres et de notre balcon en me retournant j'avais déclaré " c'est le santier" ( comprendre chantier)avec mon cheveu sur la langue que j'ai heureusement perdu depuis.
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