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Citations de Erle Stanley Gardner (81)


Si les clientes de Perry Mason ne sont pas des clientes comme les autres, Perry Mason n'est pas non plus un avocat comme les autres.
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A dix heures moins cinq ce matin-là, Perry Mason entra dans son bureau, un paquet de papier brun sous le bras, et lança son chapeau en direction d'un buste de Blackstone ornant une bibliothèque basse. Le chapeau tournoya et se percha de guingois sur le front marmoréen du grand juriste.
Della Street s'interrompit d'ouvrir le courrier pour applaudir.
- Je commence à y tâter, hein? fit Mason avec une fierté toute juvénile.
- Blackstone doit s'en retourner dans sa tombe!
- Oh! sourit l'avocat, maintenant y est habitué!
- Oui, dit Della Street, il faudra vous faire psychanalyser. Blackstone doit représenter quelque chose contre quoi vous luttez dans votre subconscient.
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Perry Mason arpentait son bureau, tel un tigre en cage, tandis que Paul Drake notait, d'instant à autre, dans son carnet, les points sur lesquels l'avocat voulait être renseigné. Della Street, prête à toute éventualité avec son bloc et son crayon, suivait d'un regard admiratif les allées et venues de son patron.
- Ces salauds-là se sont arrangés pour la mettre au secret! lança soudain Mason avec rage. J'avais pris mes dispositions pour être immédiatement averti quand elle arriverait au quartier général de la police ou au bureau du D. A.; mais ils ont dû l'emmener dans quelque poste de quartier...
Il eut un claquement Je doigts impératif :
- Della, rédigez un " habeas corpus " au nom de Moda Montaine. Je le leur flanquerai sous le nez et ça les obligera à agir ouvertement, avant qu'ils aient eu le temps de faire trop de dégâts.
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Il eut un claquement Je doigts impératif :
- Della, rédigez un " habeas corpus " au nom de Moda Montaine. Je le leur flanquerai sous le nez et ça les obligera à agir ouvertement, avant qu'ils aient eu le temps de faire trop de dégâts.
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- Ces salauds-là se sont arrangés pour la mettre au secret ! lança soudain Mason avec rage. J'avais pris mes dispositions pour être immédiatement averti quand elle arriverait au quartier général de la police ou au bureau du D. A.; mais ils ont dû l'emmener dans quelque poste de quartier...
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Perry Mason arpentait son bureau, tel un tigre en cage, tandis que Paul Drake notait, d'instant à autre, dans son carnet, les points sur lesquels l'avocat voulait être renseigné. Della Street, prête à toute éventualité avec son bloc et son crayon, suivait d'un regard admiratif les allées et venues de son patron.
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— Mais vos confrères ne jouent pas au détective. Ils attendent que la police débrouille le mystère et se contentent ensuite de défendre l’accusé qui fait appel à eux.
— Question de tempérament, Della.
— Avec le vôtre, vous vous trouvez souvent impliqué dans des crimes… C’est vrai, si vous n’étiez pas comme ça, vous ne seriez pas Perry Mason.
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Vous m’avez engagé pour représenter vos intérêts, mais je suis votre avocat et non votre employé. Ma situation pourrait se comparer à celle d’un chirurgien. Si vous en aviez un, que vous avez chargé de vous opérer, vous ne lui diriez certainement pas comment s’y prendre…
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— Je vois, répéta Bradbury. D’ailleurs, je tiens à vous prévenir que vous n’avez pas besoin de vous justifier à mes yeux. Vous entreprenez ce que vous voulez pour arriver au résultat que je désire. Je ne vous sous-estime pas non plus. Vous êtes probablement le meilleur avocat de cet État et je sais que, quoi que vous fassiez, ce sera au mieux des intérêts dont vous aurez été chargé. La seule chose que je vous rappelle, c’est qu’en aucun cas Margy ne doit payer pour ce crime. Et pour la sauver, je n’hésiterais pas à impliquer qui que ce soit. Vous entendez, Maître ? Qui que ce soit…
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Vous me direz que ces concours sont répandus chez nous, qu’ils sont presque devenus une institution nationale. N’empêche. En son for intérieur, chaque homme, chaque femme considère que les lauréates d’un tel concours sont plus ou moins des jeunes filles perdues.
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Ce qui est notre plus grand handicap, expliqua Mason, c’est ce concours. Aux yeux de l’Américain moyen, une fille qui n’hésite pas à se faire photographier les jambes et les cuisses nues est un être sujet à caution.
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— Allons, ne faites pas la prude ! Puisque nous sommes coincés ici, autant en profiter (...)
J'ai pris les clefs de la voiture... alors, inclinez-vous devant l'inévitable et passons un bon moment ensemble (...) Furieuse et indignée, Arlene se jeta vers lui, mais, en deux ou trois esquives, il l'amena à proximité d'un grand divan sur lequel il la renversa brusquement
— J'adore le genre panthère ! dit-il d'un ton gourmand.
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Brusquement, il la prit dans ses bras, écrasant sa bouche sous la sienne. Saisie par le brusque changement de son compagnon dont le visage exprimait maintenant une sorte de passion bestiale, Arlene lutta pour se dégager et recouvra suffisamment de liberté pour gifler le jeune homme. Mais celui-ci se mit à rire :
— Allons, ne faites pas la prude !
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Perry Mason lança un regard teinté de répugnance vers le dossier que Della posa sur son bureau. La couverture portait en lettres capitales:
CORRESPONDANCE IMPORTANTE EN ATTENTE.
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- [........] Oh, je vous reconnais, maintenant. Vous êtes Perry Mason, le célèbre avocat. Je vous demande pardon, maître, mais je craignais...Vous connaissez les hommes. En vous achetant un paquet de cigarettes, ils se croient permis de vous faire les propositions les plus invraisemblables.
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- Entendu. Puis-je faire autre chose pour vous, mes amis ?
- Rien, merci. Ne lâchez pas Handley.
- Oh, comptez sur nous. Mr. Handley est aux mains de deux spécialistes de l'interrogatoire, et il ne dormira pas de sitôt ! Mais pour tenir le coup, il se pose un peu là, ce diable d'homme. Et puis, c'est toujours la même histoire : plus on cuisine un type, plus il mesure notre ignorance, et plus ça l'encourage à faire la mauvaise tête. Enfin...
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─ Gramps, on dirait du nectar. Qu'avez-vous mis dedans ? Un peu de liqueur mexicaine ?
─ Pas du tout. La base du cocktail est un alcool de la région du Rio Grande, avec une touche d'un petit quelque chose pour le rendre moins râpeux. Vous n'aimeriez pas savoir de quoi il s'agit. Alors buvez tranquillement, sans poser de questions.
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La seconde auto se remplit de policiers, et la course folle, à travers Los Angeles, commença.
- Attention, les amis, ça va gazer ! annonça Blake comme Selby retenait déjà son souffle.
Il alluma un phare rouge, fit fonctionner la sirène, prit carrément le milieu de la rue et la voiture parut hurler, avec la gueularde, à force de vitesse.
Dans une vision de cauchemar, les paisibles habitants de Madison City virent la circulation normale pétrifiée, dans la nuit glacée. Des automobilistes attardés se rangeaient en hâte et regardaient craintivement par-dessus l'épaule ; on brûlait les feux rouges, on passait, de justesse, entre deux autobus qui se croisaient...On avait, à la lettre, l'impression de courir à la mort certaine. Mais, cramponnée au bras de Selby, Sylvia Martin n'en déclara pas moins :
- Ça, au moins, c'est vivre !
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Le fourneau d'une pipe de tabac blond niché dans le creux de sa main, Selby se plongea dans ses réflexions. Mais allez donc avoir un quart d'heure ou vingt minutes de tranquillité, quand vous êtes le procureur de Madison City !
- Entrez !
- Sylvia Martin, du Clarion, annonça timidement la secrétaire.
- Bien. Faites entrer.
Sylvia Martin s'avança avec la familiarité désinvolte d'une jeune personne sûre de son terrain. Au grand public, elle montrait une silhouette de mannequin habillé pour la ville, des yeux rieurs assortis à ses cheveux auburn, un nez retroussé et des lèvres toujours prêtes à sourire. Seul ses "amis" savaient que son esprit pétillant était la façade d'une véritable intelligence, renforcée par la brûlante ambition de réussir dans le journalisme.
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15 décembre 1939

"Cher papa,
Ceci pour t'annoncer que nous ne fêterons pas Noël et le jour de l'An ensemble, comme d'habitude. En réalité, papa, je pars.
Les choses auraient-elles tourné différemment si maman avait vécu ? Rien ne le prouve. Tu as fait de ton mieux pour être un bon père, je le sais. Mais croiras-tu que, de mon côté, j'ai essayé d'être une bonne fille pour toi ? Croiras-tu à ma profonde affection ? Non, sans doute. Je t'aime cependant, mon cher papa, et ce n'est pas de notre faute si je te trouve "vieux jeux", et si tu cherches vainement, en moi, les qualités qu'une jeune fille devrait posséder. C'est comme ça, et nous n'y pouvons rien, ni l'un ni l'autre. Mais je ne t'en aime pas moins, je te le jure !
Je passe sous silence la décision que j'ai prise. Elle aurait toute ta désapprobation paternelle, et j'ai horreur des scènes. A quoi bon se heurter, de front, quand toute entente est impossible d'avance ?
Aussi, mon cher papa, je t'écris simplement pour t'annoncer que je veux "vivre ma vie" et te dire adieu.
Bien tendrement.

Marcia."
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