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Critiques de Ernest Callenbach (103)
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Écotopia

Ecotopia a un côté fascinant. En effet, à sa lecture, il est difficile de concevoir que l'auteur l'a écrit il y a près de 50 ans, alors que l'écologie et le développement durable était encore des notions émergentes, franchement marginales. Et pourtant, Ernest Callenbach a une vision déjà très globale du problème... Et des solutions ! Ses approches de l'urbanisme, de la mobilité, de la gestion des ressources naturelles sont assez époustouflantes et inspirantes.



En revanche, on ne peut pas dire qu'Ecotopia soit un roman très fluide et, à vrai dire, j'ai trouvé que le style littéraire tout comme l'arc narratif était pauvre, pour ne pas dire raté. Et c'est dommage, car l'idée de départ est séduisante : envoyer un pur produit américain, franchement hostile, en reportage en Ecotopia, cette "dictature écologiste" en racontant ce qu'il voit à la fois par ses articles et par ses écrits personnels promettait de belles choses. J' aurais ainsi aimé voir beaucoup plus comment l'homme changeait et le journaliste lui, s'évertuait à conserver son regard externe. Mais on sent bien trop, dans l'écriture du personnage principal, qu'Ernest Callenbach est un grand convaincu. Et lorsqu'il essaie d'être critique au travers de son personnage envers l'Ecotopia, on sent bien que ce n'est qu'une manière déguisée de la mettre en valeur, souvent en exagérant les travers de la société américaine.



Finalement, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup à apprendre de ce livre, et que les idées de l'auteur était assez fascinantes, mais le manque de subtilité général (je passe d'ailleurs sur la fixation sexuelle omniprésente du livre) le desservait.
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Écotopia

Ce livre se compose de moyens de communication : le premier étale les articles de William Weston, journaliste américain qui a été admis au sein d’Ecotopia, ce pays (trois états côté ouest Californie/Oregon/Washington) qui a fait sécession avec les USA et qui prône une économie, une vie et une constitution plus adaptée à la nature, à la valeur de chaque individu, à une égalité totale entre les hommes et les femmes, et un respect mutuel.

Quand il débarque, lui le journaliste aguerri, il est plein de préjugés sur le pays qui, vu de l’autre côté de la frontière, est retourné au moyen-âge.

Le second moyen est le journal de bord, intime, dudit journaliste qui étale sa vie quotidienne, ses rencontres, ses discussions, ses réflexions sur sa vie aux Etats-Unis, ses problèmes de couple, etc.

Petit à petit, il évolue dans sa vision d’Ecotopia, grandement grâce/à cause de Marissa, femme libre, attirante, sans prise de tête, libertine et ancrée dans ses besoins, loin du schéma qu’il connaît depuis son enfance.

A travers ses yeux, on découvre le pays, les conditions de vie, de développement économique, sociétal, les lois égalitaires, la présidente, les différentes autorités locales, la démocratie participative, la liberté des mœurs afin que chacun soit libre de vivre comme il l’entend, et ce côté un peu nature(aliste) de chaque écotopien/nne.

Alors oui, au fil du récit, on s’amuse beaucoup d’une telle société, des interrogations de William, de sa jalousie, de ses comparaisons, des éclairages plus ou moins partiaux sur Ecotopia, et sur le fait que tout n’est pas plus vert ailleurs et encore moins parfait…

Pourtant, ce texte publié en 1975, trouve de nombreux échos avec nos sociétés actuelles, nos problèmes climatiques, nos examens de conscience politique et notre avenir en tant que civilisation.

Etonnamment, on se plaît à piquer çà et là quelques bonnes idées, même utopiques pour la plupart, sauf à remettre tout à plat (une bonne guerre ?).

Roman agréable à lire pour réfléchir (ou pas), pour comprendre (ou pas), que toute nation prépare le futur des générations futures (et pas la suivante, malheureusement).
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Écotopia

Le présent roman est paru en 1975.



Il nous parle d'Ecotopia, ce nouveau pays, né une vingtaine d'années en arrière, réunissant trois états de la côte ouest des Etats-Unis : la Californie, l'Orégon et Washington. La sécession a eu lieu et désormais, Ecotopia s'affirme et se construit dans un souci de respect fondamental de l'écologie et du bien-être de chaque citoyen.



A l'heure de la reprise des relations diplomatiques entre Ecotopia et les Etats-Unis, ces derniers dépêchent un journaliste, William Weston, pour observer les moeurs et tous les aspects de la société écotopienne.



L'auteur construit son roman à partir de l'ensemble des articles écrits par William, envoyés quotidiennement au Times-Post, au milieu desquels s'intercalent des passages, au jour le jour, de son journal intime sur une période de 7 semaines.



C'est passionnant. Tous les aspects sont abordés : de l'économie à la politique, … de la scolarisation à la création de la famille élargie et de la vie en communauté en passant par la liberté sexuelle, … de la légalisation du cannabisme à une autre forme de médecine et de vie à l'hôpital, … du recyclage et de la gestion des déchets à la gestion des énergies et des forêts … de la journée de travail de 20h aux activités sportives et intellectuelles, …. à tous les aspects du passage à une société écologique.



Cela demande au lecteur de la persévérance car les descriptions et argumentations sont nombreuses.

Les passages tirés du journal intimes romancent cette description quasi sociologique. Notre journaliste, très sceptique et bourré de préjugés, va peu à peu évoluer dans sa façon d'être et de penser.



J'ai beaucoup aimé ce roman et la société décrite à tel point que je regrette qu'un tel endroit n'existe pas, j'aurai bien pris un billet aller simple…



Je vous invite vivement à découvrir cette utopie écologique.







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Écotopia

On ne prend jamais assez de temps pour remercier certains éditeurs français, pour leur capacité à aller piocher dans la littérature américaine des décennies passées afin d'en extraire un grand roman peu connu, voire oublié du lectorat francophone et le (re)traduire et le (re)publier.



C'est le cas de l'éditeur Rue de l'échiquier qui, grâce à une traduction de Brice Mathieussent, a exhumé Ecotopia des limbes d'outre-Atlantique, 40 ans après sa première édition (chez Stock), relayé par Gallimard en format poche dans la collection Folio SF.



Quand j'utilise le terme limbes, c'est vraiment une formule de style car le roman d'Ernest Callenbach est extrêmement célèbre aux US. Vendu à plus d'un million d'exemplaires à sa sortie, en 1975, il reste aujourd'hui le plus parfait exemple de roman utopique écologique.



Ernest Callenbach était un partisan de la simplicité volontaire, un mode de vie consistant à réduire volontairement sa consommation en l'ajustant à ses besoins réels.



Ecotopia décrit, de manière exceptionnellement précise et élaborée, le fonctionnement d'un état et la vie de ses habitants appliquant dans ses moindres détails cette "philosophie". Une sorte d'utopie écologiste, donc, proche des mouvements actuels prônant la décroissance et le respect de la nature.



Mais réduire le roman à une projection écologiste serait vraiment réductrice, car c'est tout un écosystème économique et une remise en question complète de nos paradigmes sociétaux que décrit l'auteur, avec un brio indéniable.



Contrairement à ce que l'on pourrait craindre, le roman, écrit peu après la grande vague de remise en question de la consommation post 68, n'a pas vieilli d'un pouce.



Au contraire : les développements imaginés par Callenbach se révèlent, tout au long d'une lecture passionnante, d'une stupéfiante modernité !



[Lire la suite de ma critique sur mon site Le Tourne Page]
Lien : https://www.letournepage.com..
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Écotopia

Ecotopia est un livre écrit en 1975 par Ernest Callenbach, le rédacteur en chef d’une célèbre revue de cinéma, et récemment republié en France par les éditions Rue de l’échiquier. Son thème ? Comment vit-on en Ecotopia, un pays qui a décidé de mettre l’écologie au cœur de ses principes? A l’heure où l’on parle de plus en plus de la nécessité d’un développement soutenable, ce livre, pourtant paru il y a plus de quarante ans, reste d’une grande actualité.

Vingt ans après la sécession de plusieurs Etats américains (l’Oregon, une part de la Californie et l’état de Washington) pour créer un nouvel Etat basé sur l’écologie, le journaliste new-yorkais William Weston est autorisé à rentrer en Ecotopia, pour enquêter sur ce nouveau pays.

Les notes prises par Weston et les articles qu’il rédige pour le Times-post constituent le récit. Le carnet de bord personnel du journaliste a le mérite de montrer le changement progressif de William Weston vis-à-vis de la société écotopienne (d’abord ironique, il est peu à peu acquis aux principes du nouvel système) ; ce carnet devient de plus en plus différent de la version plus policée qu’il destine aux lecteurs américains.

Qu’est-ce que ce nouvel Etat et quels sont ses principes ? Au fil des pages, le lecteur découvre l’ensemble des mesures qui ont été mises en place depuis 1974, l’année de la sécession. Le recours aux transports en commun et vélos gratuits, le recyclage, la végétalisation des villes, la semaine de vingt heures, la production d’énergies renouvelables avec un fort accent sur le côté local… Un fonctionnement en rupture avec la pratique du voisin Etats-Unien.

On est quelque peu stupéfait car on se dit que les solutions qui sont prônées aujourd’hui pour freiner le réchauffement climatique sont toujours les mêmes qu’évoquées il y a plusieurs dizaines d’années. Cela peut paraître exaspérant. On y parle par exemple d’ « une économie domestique fondée sur l’état d’équilibre : tous les déchets alimentaires, les eaux usées et les ordures devaient être transformés en engrais organiques destinés aux terres cultivables, où ils entreraient à nouveau dans le cycle de production. » Du bon sens en fait…

Est-ce pour autant une société utopique et harmonieuse ? Non, les diverses personnages du livre l’avouent, des défis sont toujours à relever. De plus, c’est une société qui tend à se fragmenter, et des jeux de guerre rituels sont même inventés pour canaliser l’agressivité et le besoin de compétition. Ce que je trouve intéressant, c’est que le progrès technique reste présent (l’usage de la visioconférence est très largement répandu), mais il est jugé et développé seulement s’il apporte une valeur ajoutée environnementale.

L’intrigue retranscrite essentiellement dans les carnets personnels du journaliste est d’un intérêt relatif. Il tombe amoureux d’une écotopienne et se trouve peu à peu intégré à cette société. Le principal atout du livre reste cette vision d’un monde qu’on souhaite durable et les impact sur la société ; elle prévaut également sur les qualités littéraires du livre au sens strict.


Lien : https://etsionbouquinait.com..
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Écotopia

Je continue ma tournée des romans utopiques en essayant d'éviter les dystopies autant que possible. La lecture d'Ecotopia s'inscrit dans cette logique.



La lecture de ce roman m'a profondément perturbé. La raison principale est que lorsque j'ai entamé sa lecture, je pensais qu'il s'agissait d'un livre très récent et je me suis dit qu'il était bien écrit, très au courant des problèmes environnementaux et sociaux actuels et de ce qu'on pourrait faire pour y remédier. Bref, un livre permettant de se familiariser avec l'écosocialisme et donc très au fait des enjeux environnementaux actuels.



Lorsque j'ai découvert qu'il avait été écrit en 1975 - 5 ans avant ma naissance - , j'ai été pris de vertige:



- soit il s'agit d'un livre d'anticipation où Callenbach prévoit 50 ans à l'avance ce qui se produit, et dans ce cas, ce livre est un vrai chef d'œuvre d'anticipation qui dépasse d'autres bien plus connus.



- soit tout était déjà su il y a 50 ans (au moins en Amérique), on savait déjà ce qu'on faisait mal et ce qu'il fallait rectifier et on savait déjà comment et on a rien fait... Et je sens alors grandir en moi une profonde et sourde colère dévastatrice contre cette génération qui nous a précédé (le fameux baby-boom) et qui aura décidément bien dégradé égoïstement le monde, en connaissance de cause et sans réagir !



Face à mes élèves -je suis professeur de SVT-, j'ai sans cesse lorsque j'aborde le développement durable, le discours selon lequel nos activités humaines ont dégradé l'environnement mais que notre prise de conscience est très récente, qu'on ne peut pas en vouloir à nos parents parce qu'ils ne savaient pas... mais qu'eux, enfants des années 2000 n'auront plus cette excuse, parce qu'ils auront appris les conséquences de nos actions.



Et un roman me révèle que je suis dans l'erreur depuis tant de temps: Que si, ils savaient et non ils n'ont rien fait...



Génération égoïste...



Et on nous envahit de discours sur la maltraitance des personnes âgées, sur l'égoïsme des jeunes envers les vieux... Ne serait-on pas en train d'inverser les victimes et les coupables ?



Douleur...



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Écotopia

La réédition de ce livre a été mise en avant sur de nombreux sites environnementaux et les articles m’ont bien tenté. Savoir qu’Ernest Callenbach l’a écrit en 1975 m’a laissé un peu perplexe mais une utopie écologiste ne peut que me tenter.



J’ai été un peu surpris avec le contexte de l’histoire et la sécession de trois états américains pour créer un pays, Ecotopia, plus vertueux pour la planète.



Les idées d’Ernest Callenbach, certaines m’ayant semblé un peu trop utopiques, sont très novatrices au moment de la sortie du roman mais font sens aujourd’hui. Tous les thèmes majeurs sont abordés et permettent de comprendre comment fonctionne ce nouveau pays : économie, politique, éducation, santé, travail, vie en société.



La lecture du roman devrait être obligatoire dans les cabinets ministériels « écologique » et inspirer les dirigeants actuels de la planète.



Une lecture positive et encourageante nous montrant que le changement est possible si nous sommes capables de vivre en harmonie avec la nature.
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Écotopia

Un classique du récit utopique écrit en 1975, qui provoque plaisir, étonnement, beaucoup d'interrogations et qui trouve encore un réel écho de nos jours. Car l'Écotopia, ses trois états de la côte ouest des États-Unis réunis en un seul état aux nouvelles valeurs, ressemble à s'y méprendre à certaines communautés actuelles qui se mettent en place et revendique des idées qu'il ne faudrait pas manquer de défendre et d'instaurer si l'on ne souhaite pas se faire engloutir par notre propre croissance. Je me suis questionnée sur la faisabilité de certains aspects de cette société, j'ai souri face à des principes qui même pour une société écologique en feraient tiquer plus d'un. Écotopia semble le pays où l'expression individuelle et collective est exacerbée et pourtant je n'ai pu m'empêcher de ressentir parfois un certain malaise, comme si cette liberté pouvait sembler manipulée.

J'avais beaucoup entendu parler d'Écotopia et de sa nouvelle traduction chez rue de l'Échiquier, dont la nouvelle collection fiction entre imaginaire et sensibilité du vivant me plait énormément. Écotopia semble comme une prolongation des réflexions déjà proposées dans le meilleur des mondes ou Fahrenheit 451, où l'on retrouve des personnages aux émotions exacerbées, bousculés dans leurs habitudes, où les dystopies ou utopies envisagées sont finalement criantes de vérité à l'heure actuelle, où les héros me semblent à la fois passionnés mais aussi très froids, aux allures presque androïdes. Dans ce roman d'Ernest Callenbach, j'ai apprécié l'approche journalistique, mêlant journal intime du reporter et articles de presse, comme un réel documentaire sur cet état fictif, parfois excessif et pourtant si réaliste, pointant également l'écart entre le vécu, la réalité et ce qui sera finalement retranscrit dans les média. J'aimerais pouvoir le lire et le relire et analyser chaque précepte qui sous-tend ce nouvel état, à quel point sont-ils réalisables et réellement bénéfiques pour la population et la planète : que penser de la ségrégation raciale qui s'opère d'elle-même, des jeux de guerre, de la nonchalance exaltée, de l'absence de retenue et de pudeur. Force est de constater que dans un premier temps, les bases de ce nouvel état se sont fondées sur la réglementation et non sur le bon vouloir, parfois dans la douleur et l'inconfort, puis la population s'est habituée, accaparée ces nouvelles réglementations pour finalement s'épanouir. Que penser de la présidence de cet état, qui semble à la fois déconnectée du terrain, mais qui donne le sentiment de tout savoir, qui semble avoir laisser entière liberté à son peuple, mais dont le contrôle se fait subtilement ressentir. Ces sociétés qui laissent peu de place au moi sont souvent déstabilisantes et nous ressentons parfaitement le combat intérieur de William, entre manque de sa vie américaine classique, moments de plénitude écotopiens, d'un côté le confort et le superficiel, de l'autre un tout autre mode de vie et une réelle réappropriation de soi, de son corps et de ses émotions. Si vous avez aimé Huxley et Bradbury n'hésitez pas à poursuivre vos lectures avec Callenbach qui laisse entrevoir l'espoir qu'une autre société pourrait être possible.
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Écotopia

J'aurais adoré aimer ce livre, réunissant uchronie et écologie. Mais pour moi, dès les 100 premières pages, c'est l'ennui qui a dominé. Car si Ecotopia peut sembler visionnaire dans son propos, prédisant dès 1975 nombre d'avancées techniques ou de simplifications écologiques pour préserver la planète (façon décroissance), il est aussi terriblement daté côté style et construction.



Rien ne m'a donc fasciné dans ce récit du point de vue d'un journaliste américain qui part visiter des villes de 3 états sécessionistes ayant décidé de faire de la préservation de la Terre leur priorité politique. Le journaliste William Weston est peu attachant, et le récit alterne entre son journal et les articles qu'il envoie à son média. Tout ça est d'un classicisme terrible, plat et redondant, d'autant que la majeure partie du texte se borne à des descriptions de la vie et des innovations dans ces États.



Bref, je ne conseille pas ce livre, qui a été pour moi une perte de temps, malgré les idées plutôt positives qu'il véhicule.
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Écotopia

Publié en 1975, Ecotopia bénéficie d'une réédition récente en VF. C'est, à mes yeux, un classique SF à ajouter à côté de 1984 de George Orwell et du Meilleur des Mondes de Huxley. Seule différence, à l'inverse de ces deux derniers, Ecotopia dépeint une société qui veut tendre vers un idéal écologique.

L'idée du roman, c'est que 3 Etats américains ont fait sécession pour instaurer Ecotopia, une contrée entièrement basée sur les concepts écologiques. Un journaliste américain est envoyé en reportage, vingt ans plus tard, pour découvrir ce que sont devenus ces Etats. Entre son carnet intime et ses articles, nous découvrons le principe d'un pays entièrement basé sur l'écologie.

Ce qui est intéressant dans cet ouvrage, c'est qu'il rappelle qu'une réelle politique écologique ne peut pas s'instaurer sans sortir de la logique capitaliste (sans pour autant sombrer dans le communisme). Ainsi, outre les énergies durables, le recyclage, les produits locaux que l'on connaît déjà, Ecotopia a instauré la semaine de travail de vingt heures, supprimé les rapports patrons/salariés (les travailleurs discutent de leurs conditions de travail, décident des modifications etc), et même au niveau du corps décisionnaire du gouvernement, leurs bureaux et biens ne diffèrent pas de ceux du citoyen lambda (qui peut réagir en direct aux informations télévisées et donner son avis en direct quant aux décisions gouvernementales). Voilà qui fait réfléchir !

Le roman souffre en revanche de son âge - écrit dans les années 70, cela se voit entre la légalisation de la drogue et la sexualité débridée. L'autre bémol, c'est que, certes, le narrateur est un Américain moyen bourré de préjugés (pour lui il est impensable de faire le tri de ses déchets ou de ne pas pouvoir choisir entre 15 couleurs différentes d'un produit donné), mais on sent trop le fait que l'auteur est un homme blanc hétéro. Sérieusement, les biais sexistes et même racistes et validistes de l'auteur sont très visibles - le passage de l'infirmière qui couche avec le patient pour 'l'aider à guérir" m'a clairement fait penser à un mauvais scénario d'ouvrage porno ! Par ailleurs, malgré un début qui paraissait montrer une société égalitaire (une femme présidente, l'éducation des enfants partagée réellement entre hommes et femmes), j'ai vite déchanté quand le principal sport national est indiqué comme réservé aux hommes parce que ceux-ci ont (selon l'auteur) davantage besoin de compétition alors que les femmes préfèrent la sphère pensante et soignante (stéréotypes de genre, bonjour). Je parlais aussi de biais racistes, parce que la question des populations non blanches m'a paru mal abordée (mais n'étant pas concernée, je n'analyserai pas davantage). Quant au validisme, il m'apparaît parce que nulle part, je n'ai vu apparaître la question du handicap et que les infrastructures détaillées ne me paraissaient pas adaptées à des citoyens invalides.

En résumé, Ecotopia vaut surtout pour son côté préoccupé avant l'heure par l'environnement et par son lien entre écologie et refonte profonde de la société. Malheureusement, il reste marqué par son époque comme par les biais de son auteur.
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Écotopia

Ecotopia est un roman de science-fiction utopique d’Ernest Callenbach, dans lequel l’auteur met en scène un pays fictif composé d’états ayant fait sécession des États-Unis. Ce pays permet de mettre en scène une véritable société écologique et sociale, comme un possible envisageable et sans doute nécessaire. Les écotopiens vivent ainsi dans une société en harmonie avec la nature, où les énergies sont renouvelables, et dans lequel l’état et le travail sont considérablement transformés pour créer un monde égalitaire et emprunt de sollicitude. Le journaliste américain William Weston, qui découvre Ecotopia, est peu à peu transformé par le mode de vie de ce pays.

J’ai beaucoup aimé ce roman, parce que le traitement des questions sociales par Ernest Callenbach rendent son propos encore toujours très actuel, quarante-cinq ans après sa parution initiale !

Chronique complète et détaillée sur le blog.
Lien : https://leschroniquesduchron..
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Écotopia

Etant collapso (naute ? phile ? logue ? sophe ?) j'ai lu tout ce que je pouvais trouver sur le sujet mais ne trouve généralement que des bouquins annonçant l'effondrement et ses raisons. Peu parlent de l'après (pour cela j'ai étudié Cuba et suis allé voir comment ça se passe depuis el periodo especial).

Callenbach propose la découverte d'un pays qui vit après son effondrement provoqué par choix politique.

C'est très bien réfléchi et bien écrit.

Et ça peut rassurer.
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Écotopia

William Weston est le premier journaliste à visiter Écotopia, composée de trois États américains (Californie, Oregon et Washington) qui ont fait sécession avec le reste des États-Unis, pour construire un pays nouveau, écologique, autonome, radicalement différent. Depuis vingt ans, les rumeurs vont bon train, et certaines approches militaires ont même eu lieu. Comment fonctionne Écotopia, comment ce nouveau mode de vie est-il viable, y a-t-il du bon à mettre en place ailleurs, qu'est-ce qui a été retiré, fait-il si bon y vivre ? Est-ce un retour à "l'âge de pierre" ou au contraire un grand bon en avant ?



Ernest Callenbach image une "semi-utopie" (selon ses termes), un projet de grande ampleur potentiellement viable et plausible, dans la mesure où il s'agit à la fois d'un futur imaginé et de choses très concrètes. Dans une visée totalement écologique, il repense l'environnement de fond en comble et base son projet sur la décroissance, tant humaine qu'économique, où la consommation n'est plus le but premier. On y retrouve des relents très communistes, avec un retour aux produits presque uniques par exemple, mais aussi dans la façon de gérer la famille, la communauté, le travail, la gratuité de certains services publics, le revenu universel... L'énergie est repensée pour ne plus se servir de pétrole donc presque tout est solaire ou hydrolique ; l'habitat est repensé pour être recyclé et il est soit uniformisé, soit les gens fabriquent leurs cabanes eux-mêmes ; l'école sert à réellement apprendre les basiques de la vie afin que les enfants soient autonomes et sachent construire, assurer leur nourriture, etc... Énormément de sujets sont abordés - trop pour en faire le tour - en passant par l'égalité des sexes, les moeurs, la gestion du travail, le respect de la nature... Le tout étant toujours très d'actualité aujourd'hui (sachant que le texte date de 1975), alors que les sonnettes d'alarme sont en branle (toujours plus fort), et bien qu'il y ait peu de chance qu'Écotopia devienne une réalité à grande échelle, elle prône le retour aux petites communautés, aux rapports plus humains, à une échelle plus réduire, et surtout, elle prône le respect général.



Le personnage principal du livre est d'abord assez antipathique au concept d'Écotopia, l'auteur ayant voulu formuler à la fois une éloge et une critique. Il rédige à la fois des articles pour le journal et une sorte de journal intime, pour relater à la fois d'une façon très technique/objective/pointue le fonctionnement de la ville et de ses habitants, de la politique interne, des progrès, des structures, mais aussi pour raconter ses relations aux personnes qu'il croise et donner son avis personnel, faire un parallèle avec sa propre vie. Au début, ça lui semble être comme une secte, et tout est fait pour que ça y ressemble, jusqu'à des jeux rituels un peu "barbares", mais au bout d'un moment, il envisage de plus en plus les bons côtés, les avancées, les facilités et la profondeur de ce qui découle d'Écotopia, et envisage même, peut-être que ce soit viable.



Ce n'est pas tant un livre qui paraît très militant qu'un livre qui permet de réfléchir à un monde meilleur. Il a ses défauts, certes, mais ça reste un texte qui ne se centre pas sur les problèmes mais plutôt sur leurs résolutions : chaque tare du monde actuel (de 1975, mais encore plus aujourd'hui) trouve un bon équilibre ou une vraie amélioration, qui permet d'être dans une dynamique totalement écologique, où tout se recycle, tout a un but, chaque personne choisit ou non de jouer un rôle, où l'on parle déjà de revenu universel, où l'on envisage que la décroissance ne signifie pas un retour en arrière mais un réel progrès, avec des sacrifices à faire pour, et en tout cas, eh bien, éviter de tout foutre en l'air. À mi-chemin entre fiction hippie et essai pragmatique, ne manquez pas Écotopia si vous voulez continuer à penser un monde meilleur sans vous en prendre plein la tronche, et découvrez par la même occasion une maison d'édition engagée. Écotopia a par ailleurs donné son nom à plusieurs projets aujourd'hui.
Lien : https://lecombatoculaire.blo..
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Écotopia

Ce roman est précurseur, visionnaire, et d'une grande originalité. Une uchronie est la réécriture de l'histoire, une utopie est une société idéale. Ici, l'écotopie serait le récit du lieu de vie idéal, mais la racine "éco" fait penser à l'environnement. C'est donc le roman d'un lieu idéal qui respecte la nature et l'écologie. En avance sur son temps - l'auteur écrit dans les années 70, cette société idéale traite de recyclage, de fin du plastique à usage unique, de télétravail, de voitures électriques... C'est un hymne à la décroissance avant l'heure. Quelques idées ne seraient cependant pas reprises aujourd'hui par des théoriciens actuels, comme l'importance de la chasse pour se nourrir - pas très vegan...

Cependant, si les articles sur le fonctionnement de cette société, sur la place des femmes notamment, sont très intéressants, c'est une oeuvre trop pédagogique pour être un bon roman à intrigue : on comprend très vite que le journaliste tombe amoureux du pays et de ses habitants - ou d'une de ses habitantes en tout cas, et qu'il va rester sur place. A voir plus comme un essai que comme un roman donc, il n'y a d'ailleurs aucun point négatif, aucun revers, cette société n'a pas de failles et est totalement parfaite.
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Écotopia

L'auteur imagine que trois états américains s'isolent pendant vingt ans et créent une sorte de dictature écologiste. Le narrateur est le premier journaliste à pouvoir y entrer pour en rendre compte. J'ai trouvé par hasard ce livre, qui m'a beaucoup surprise. On a du mal à croire qu'il ait été écrit en 1975, tant les idées qui y sont développées sont actuelles, comme le recyclage, le souci de l'environnement, l'idée d'un revenu universel, le développement du vélo et des transports en commun... par moment, on sent le contexte hippie avec le cannabis qui circule, l'amour libre et les communautés qui jouent le rôle de famille. L'auteur a vraiment réfléchi aux tenants et aboutissants de ce régime écologiste, qui a commencé comme une révolution, avec des bouleversements et une baisse du niveau de vie, et se présente comme une utopie où il fait bon vivre. Les femmes sont les égales des hommes et peuvent librement mener une carrière et exprimer leurs désirs, les émotions ont le droit d'être exprimées et personne ne se sent seul. Les compétitions guerrières permettent d'évacuer le trop plein d'agressivité.

A notre époque, où on observe un net repli sur le couple et la famille , où beaucoup de gens se sentent isolés, où il faut constamment cacher ses sentiments pour rentrer dans le moule, j'aimerais parfois aller habiter en Ecotopia...
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Écotopia

A l’heure où les dystopies sont prolifiques, une bonne utopie ça fait du bien. Alors ce n’est pas Candide, tout n’est pas parfait mais ça fait du bien. Ecotopia est une réédition d’un récit écrit en 1975 par Ernest Callenbach, vendu à plus d’un million d’exemplaires depuis, il s’agit aussi du seul roman traduit en français de cet auteur. Il écrit ce livre alors que les Etats-Unis sont en guerre depuis vingt ans au Vietnam et à l’apogée des années Hippies où l’on voit apparaitre beaucoup de mouvements réfractaires, antisystème et de retour à la nature. Une œuvre qui, à sa sortie, a pu être vue comme un délire de science-fiction (même si les idées commençaient déjà à chauffer dans les têtes), résonne aujourd’hui beaucoup plus avec nos enjeux climatiques et écologiques, à l’heure où nos énergies fossiles fondent et que notre planète se réchauffe. La question du vivre autrement en société se pose.

Le récit nous sera narré par notre personnage principal : William Weston, un journaliste d’investigation habitué du terrain, ayant beaucoup voyagé, dont la réputation n’est plus à faire. Il va avoir le privilège de se rendre en Ecotopia, où aucun citoyen des Etats-Unis n’a pu se rendre, un pays qui représente les états de la côte ouest des Etats-Unis ayant fait sécession voilà de ça deux décennies. Un pays ayant fait des choix radicaux afin de sortir de l’industrialisation, du capitalisme, de la surconsommation et de la déshumanisation pour prendre la direction de l’écologie, de l’autonomie, du survivalisme, du communautarisme en prenant comme idéaux ceux des premiers habitants de leur terre : les amérindiens. Will aura donc pour objectif de rendre compte de ce qu’il voit, de savoir si une reprise des relations est possible entre ces deux pays. Mais pour cela il devra, malgré son objectivité journalistique, passé outre son formatage et ses stéréotypes d’américain, comprendre une société où l’homme et la nature se veulent les plus égaux possible, où des gens ont choisi de travailler moins pour que tout le monde puisse travailler, où toutes les entreprises sont gérées par leurs propres employés, où la pollution est considérée comme un crime grave, où la société du paraitre n’existe plus, où hommes et femmes sont égaux, où les mots importent autant que les actes.

Un des points forts de ce livre est sa double lecture, le récit a deux formats différents qui s’entrecoupent, d’un coté nous avons les articles très procéduraux et formels que Will écrit et envoie à son éditeur pour qu’ils soient publiés aux Etats-Unis, de l’autre coté nous avons son journal intime où il nous parle sans filtre de ce qu’il ressent et vit. Cette dualité m’a initialement rebuté par sa redondance mais elle évoluera au fur et à mesure de l’histoire pour devenir rapidement dissociable tout en étant complémentaire.

Il est aussi intéressant de voir qu’il n’y a pas que la société qui a changé en Ecotopia, ses habitants sont drastiquement différents au point de vue de la psychologie et des relations humaines. Grâce au revenu minimum universel chacun est libre de faire ce qu’il veut de sa vie. Personne ne vit seul, les familles sont élargies à une vingtaine ou trentaine de personnes où alors certaines castes de métier vivent en communauté. Ne pas dire ce que l’on ressent est très mal vu, même à des inconnus, quitte à froisser il ne faut rien garder en soi. Le sexe n’est pas un tabou mais un partage humain qui n’est soumis à aucune contrainte de monogamie ou de fidélité. Le travail n’est pas la vie, la semaine de vingt heures permet aux gens de s’épanouir et de s’amuser. La santé mentale y est aussi importante que la santé physique. Que de bonnes idées dont on pourrait s’inspirer ^^

Ce qui rend cette société crédible, c’est qu’elle n’a pas atteint la perfection non plus. Bien qu’utilisant plein d’énergies renouvelables, elle est encore dépendante de quelques centrales nucléaires. Elle a beau avoir remplacé presque tous les moyens de transport à essence au profit de l’électricité, les habitants utilisent encore du gasoil sous certaines raisons. Les gens sont certes égaux mais cela n’empêche pas les communautés ethniques de ne continuer à vivre qu’entres elles. Une indépendance souhaitée pour tous mais qui pourrait pousser justement ces communautés à faire sécession de l’état sécessioniste. Même au sein de sa propre politique, Ecotopia a des divisions entre le parti du progrès et le parti de la survie.

Je ne développerai pas beaucoup sur Will (ou sur le scénario) car son évolution est prévisible mais il est quand même intéressant de le voir essayer de garder son identité américaine tout en essayant de s’assimiler à la population locale. Ce sont plus les personnes qu’il rencontre qui sont des paliers de son évolution comme Bert ou Marissa ainsi que certaines institutions.

Je relèverai un aspect négatif quand même, c’est la partie documentaire de certains articles de journaux ainsi que les textes scientifiques, qui malgré la vulgarisation, sont un peu lourds (même s’ils sont utiles à la compréhension de cette société) peuvent casser le rythme de la lecture. C’est une aventure mais ce n’est pas un récit d’aventure ! Il faut vraiment voir ça comme des articles que l’on pourrait lire dans les journaux et un journal intime.

Comme dit dans la première phrase de ma critique, ça fait du bien. Ça fait du bien de voir une société où des personnes ont pris le parti d’essayer, de faire des sacrifices pour changer, pour s’approcher de ses idéaux. Ça fait du bien de voir des gens qui ne cherchent pas à paraitre mais qui sont seulement. Et il y a plein d’idées là-dedans desquelles on ferait mieux de s’inspirer. Alors oui ça changerait pleins de choses, mais pourquoi pas ? A mettre dans toutes les mains !

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Écotopia

La stimulante utopie écologique de la côte ouest américaine, conçue en 1975 par un chantre audacieux de la nature, de la décroissance et de la frugalité.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2020/11/04/note-de-lecture-ecotopia-ernest-callenbach/
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Écotopia

Trois Etats de l'Ouest américain font sécession et forment un nouveau pays où est appliquée une utopie écologiste : tri des déchets, recyclage, arrêt de l'utilisation des matières fossiles, politique de l'équilibre des dépenses naturelles, redéfinition des règles politiques, revenu universel, développement du commerce local et des filières courtes....

Tout cela écrit en 1975 ! Cette Utopie est une bouffée d'espoir et de positif dans notre atmosphère de XXIeme siècle morose. J'en suis même à me dire qu'il a manqué peu de choses pour voir naître Ecotopia en Europe, qu'on est passé tout près de cette utopie (et qu'il n'est peut-être pas tout à fait trop tard...)

Le roman alterne articles décrivant les différentes innovations écotopiennes, articles destinés au public étatsunien, et journal intime du journaliste William Weston avec ses réflexions personnelles et son vécu sensitif. Cette construction rend la lecture extrêmement agréable, dynamique et cohérente.

Un grand classique de la littérature écologiste à découvrir, à faire découvrir aux générations futures pour leur donner à voir ce que pourrait être une société idéale. Profond et revigorant.
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Écotopia

Ce n'est vraisemblablement pas sa qualité littéraire qui fait de ce livre un indispensable. Pour ma part, c'est plutôt la prise de conscience que toutes les questions de transition écologique et de transformation de la société (politique, éducative, industrielle, morale, environnementale...) étaient posées il y a plus de 45 ans comme elles se posent aujourd'hui, avec des solutions qui pour certaines se mettent en oeuvre lentement et péniblement. Qu'ont fait nos parents, qu'avons-nous fait en 45 ans? Pas grand chose. Ce livre donnerait bien des raisons à nos enfants de se révolter sur notre inaction face à une dérive que les générations précédentes ont inexorablement laissée s'installer.

C'est en même temps un livre qui fait du bien, car la société qui y est décrite est, malgré tout, accessible. Une question de volonté? Pas uniquement : l'hypothèse du roman est basée sur une rupture forte...

À lire absolument et à faire lire.
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Écotopia

lecture un peu mitigée : j’ai aimé cette idée de sécession de la côte ouest des États-Unis, ce nouveau pays baptisé Ecotopia.. mais le narrateur ne m’a pas vraiment plu, surtout par sa relation avec les femmes. le roman parle d’Ecotopia comme ayant réussi à atteindre l’égalité entre les genres, mais Will ne parle des femmes que comme objets sexuels, ou presque. je ne pense pas que ce roman passerait le test de Bechdel (ou l’équivalent pour la littérature). mais j’ai aimé découvrir tous les rouages de cette société écologique radicale !
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