Citations de Ernest Hemingway (1276)
Il savait combien les souvenirs de guerre qu'on égrène sont toujours ennuyeux pour les autres, et il se tut.
- Tout ce qu'il y a, dans notre musée, c'est des pointes de flèche, des coiffures de guerre, des couteaux à scalper et divers genres de scalps, des poissons pétrifiés, des calumets de paix, des photos de Johnston le Bouffeur de Foie, et la peau de je ne sais plus quel bandit qu'on a pendu et qu'un docteur a empaillé.
- Quand j'ai envie de canard, je vais au Longchamps, Madison Avenue, avait répliqué le major. C'est climatisé en été et bien chauffé l'hiver, et je n'ai pas besoin de me lever avant l'aube et de mettre des caleçons longs.
- Magne-toi, eh con, dit-il en anglais.
- Quoi ? demanda le batelier en italien.
- J'ai dit : allons-y. Il va faire jour.
He knew no man was ever alone on the sea.
Courage is grace under pressure.
Il n’y a que ça de vrai : habiter à la campagne et avoir une petite auto.
We are all broken, that is how the light gets in.
C'était un vieil homme qui pêchait seul sur une barque dans le Golfe du Mexique et en vingt-quatre jours il n'avait pas attrapé un seul poisson.
Le monde est un endroit magnifique pour lequel il vaut la peine de se battre.
- Tu as lu "Les Amants de la forêt" ?
- Ouais. C'est celui où ils couchent toutes les nuits avec l'épée entre eux ?
- C'est un bon livre, Wemedge.
- C'est un livre épatant. Ce que je n'ai jamais pu comprendre, c'est à quoi servait l'épée. Il aurait fallu qu'elle reste tout le temps le tranchant en l'air, parce que dès qu'elle se mettait à plat, on pouvait facilement rouler par-dessus sans rien risquer.
- C'est un symbole, dit Bill.
- D'accord, fit Nick, mais c'est pas pratique.
("Trois jours de tourmente", p.179)
Le monde est un endroit magnifique pour lequel il vaut la peine de se battre.
Marie, sa femme de ménage, protestant contre la journée de huit heures parce que, "quand on a un mari qui travaille jusqu'à six heures, il ne se saoule qu'un petit peu en rentrant à la maison, et il ne gaspille pas de trop. Quand il travaille jusqu'à cinq heures, il est saoul tous les soirs et vous laisse sans argent. C'est la femme de l'ouvrier qui souffre de cette réduction des heures de travail". (p.33)
On s'abstenait de penser et tout était magnifique. On était cuirassé à l'intérieur de manière à ne pas flancher de ce côté-là, comme la plupart des autres l'avaient fait, et l'on se donnait l'attitude du monsieur qui se moque éperdument de ce qu'il faisait autrefois, maintenant qu'on était incapable de le faire. Mais, au fond de soi, on se disait qu'un jour on écrirait sur ces gens; sur les grosses fortunes, qu'on n'était pas un des leurs, mais bien un espion chez eux, qu'on lâcherait tout cela pour l'écrire, et que, pour une fois, ce serait écrit par quelqu'un qui connaîtrait son sujet. Mais jamais il ne le ferait, parce que chaque jour passé sans écrire, dans le confort, à être cela qu'il méprisait, émoussait ses facultés et affaiblissait sa volonté de travail, si bien qu'en fin de compte il ne travaillait pas du tout. Les gens qu'il connaissait à présent se sentaient infiniment plus à l'aise lorsqu'il ne travaillait pas. (p.19)
"Il me faudrait une pierre à aiguiser, dit-il après avoir vérifié la ligature du couteau sur la manche de la rame. J'aurais dû emporter une pierre à aiguiser. Y a bien des choses que t'aurais dû emporter, pensa-t-il. C'est pas le moment de penser à ce qui te manque. Pense plutôt à ce que tu peux faire avec ce qu'y a. p129-130
Mais l'homme ne doit jamais s'avouer vaincu, dit-il. Un homme, ça peut être détruit, mais pas vaincu. p121
Décider de ne pas être un salopard permet de se sentir plutôt bien... Ça pourrait presque remplacer Dieu.
Il n'est plus temps de penser à ce qui te manque. Pense à ce que tu peux faire avec ce que tu as.
Il vaut mieux avoir de la chance. Mais je préfère être exact. Et alors quand vient la chance, on est fin prêt.
« Le monde est un endroit magnifique pour lequel il vaut la peine de se battre » .