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Critiques de Erskine Caldwell (152)
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Le bâtard

Précurseur du roman noir américain, Le bâtard narre l'errance de Gene, fils d'une prostituée et d'un client de passage, qui va tomber amoureux et voir sa vie bouleversée à jamais. On pense à Faulkner ou Steinbeck dans une version plus réaliste. A lire pour commencer avec Caldwell.
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À l'Ouest du Mississippi

Le texte date du début des années 1970 mais ce récit de voyage est assez intemporel et pourrait aussi bien se dérouler de nos jours.



Caldwell nous emmène à l’ouest du Mississippi, dans les grandes plaines ; cet itinéraire reste dans le périmètre du Louisiana Purchasing, les anciennes possessions françaises. Ces territoires agricoles sont riches et Caldwell s’attache à nous parler des petites villes, des bourgades, et à nous dresser des portraits très vivants des gens qu’il a rencontrés.



Arkansas, Missouri, Minnesota, Iowa, Dakota, Kansas et Oklahoma, c’est l’Amérique profonde qui est décrite et bien des personnes pourraient être des paysans de nos campagnes.



Caldwell termine chaque chapitre par une lettre à son ami Marcel Duhamel, celui de la Série Noire, qui aurait dû faire partie du voyage et rédigeait son autobiographie (parue en 1972). Ces lettres au ton enjoué permettent de bien avancer dans le récit et ouvrent souvent une autre perspective.
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
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Un pauvre type

Rien qu’en lisant le titre on sent que cela va mal finir. Mais ce n’est pas pour ça que j’ai acheté ce livre. C’est un drame sordide qui se déroule dans les bas fonds d’une ville aux Etats-unis, avec des personnages sans moral voir fous qui vont « marionnetisé » le « héro » (Blondy Niles).

Ce roman met mal à l’aise parfois car noir et terriblement pessimiste. Mais il a capté mon attention justement pour ça lors de ma 2nd lecture (je n’avais pas apprécié lors de ma 1ère lecture). Etrangement je suis retombé dessus en rangeant ma bibliothèque et j’ai eu une envie irrésistible de le relire : grand bien m’en a pris !

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Les Voies du seigneur

Les Voies du Seigneur est un roman de dingue chez les dingues : un prédicateur voyou et des habitants de ce village du comté de Jacksonville ( ?) en Floride idiots et lâches en particulier les hommes blancs.



Caldwell nous présente un prédicateur dont on ne sait jamais s’il est réellement un voyou ou un vrai prédicateur doté d’un pouvoir d’exorciste. Mais c’est aussi sa présentation d’un loup dans la bergerie profitant de la bêtise, de la faiblesse et des peurs des habitants du village pour les escroquer, violer, et blesser physiquement.



La scène d’exorcisme dans l’école (où est l’église ? le temple ?) est très drôle et c’est là que se révèle la personnalité de Lorene, sorte de Marie Madeleine qui n’en a rien à faire ce faux Christ voyou qui cherche à la faire expier ses péchés. Les « apôtres » sont de parfaits idiots (Clay et Tom), quant aux femmes, elles sont plus victimes que simplettes (Dene, Sugar).



Les victimes silencieuses de la bêtise des blancs sont les noirs, Sugar et son mari. Les quelques autres figures noires sont des assistants des fermes des blancs.



Le roman reste un ensemble assez drôle et effarant d’un prédicateur dont la publication a peut-être choqué les lecteurs dans l’Amérique puritaine (?). La traduction retranscrit-elle les abréviations nous donnant le langage familier des habitants de la campagne (ou red necks) ?



Un très bon livre qui n’est pas plus long ce qui est très bien, et s’achève par une nouvelle rouerie du prédicateur qui se barre sans rien dire à personne, tous le cherchent un peu comme dans une Assomption du pauvre.



À quand une adaptation de cet ouvrage par Tarantino ?
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Jenny toute nue

JENNY TOUTE NUE d’ ERSKINE CALDWELL

Jenny est une femme d’un certain âge , propriétaire de sa maison et qui vit des loyers de ses locataires. Juste à côté de sa maison s’est construite une église dont le prédicateur, Clough, lorgne sur ladite baraque de Jenny. Débarque Betty avec une peine de cœur et qui s’offre à tous les mâles du secteur. Puis arrive Lawana qui cherche du travail mais elle a cette goutte de sang noir qui lui interdit toute possibilité. Jenny, femme au grand cœur, va la loger au grand dam du juge Rainey qui voit poindre le drame. Un soir, Betty va rencontrer Clough dans un motel. Dénoncés, pris sur le fait, la ville va s’enflammer.

Du racisme de base à l’hypocrisie protestante puritaine, Caldwell dresse un tableau apocalyptique et humoristique des êtres humains de ce village de Géorgie, mais évidemment de cette Amerique dans ce qu’elle a de pire. Le personnage de Jenny est sublime dans ce style sûre de son droit, de sa morale et que rien ni personne ne peut arrêter.

C’est un des très grands livres de Caldwell, un de mes préférés.
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Le doigt de Dieu

LE DOIGT DE DIEU d’ ERSKINE CALDWELL

Molly vient de perdre son compagnon et se retrouve seule et sans emploi pour s’occuper d’elle et de sa fille de 17 ans, Lilly. Molly est une femme qui a bon cœur, qui reçoit facilement les messieurs pour quelques piécettes ce que sa voisine n’apprécie guère, et, d’ailleurs, elle la menace du doigt de Dieu! Parallèlement, Molly cherche un mari pour Lilly, un Monsieur bien, »pas trop faiblard du fond de culotte ». Ça fait beaucoup à gérer pour cette femme d’autant que son propriétaire veut la virer et que débarque Jethro, bon à rien arriviste, un parent de son défunt compagnon, qui lorgne sur Molly jusqu’à ce qu’il découvre Lilly.

On retrouve dans ce livre tous les thèmes chers à CALDWELL, la misère, l’obsession sexuelle, le poids du destin. Je place Le doigt de Dieu au niveau de la route au tabac ou du petit arpent du Bon Dieu, c’est truculent, savoureux, on peine pour Molly, on voudrait l’aider, elle nous fait rire dans sa simplicité, sa bonne volonté et ses obsessions matrimoniales. Ne manquez pas cet excellent CALDWELL.
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Une lampe, le soir

UNE LAMPE LE SOIR d’ ERSKINE CALDWELL

Changement de décor avec ce livre de CALDWELL , on quitte le sud pour le Maine au nord est des États Unis. Le héros n’est pas pauvre , il a vendu son bétail pour 200000 dollars. Seulement voilà, il est avare, sa femme ne pense qu’à partir avec son amant et ses enfants veulent partir. Le drame est en place, chacun mu par ses pulsions et là, on retrouve l’univers de CALDWELL

. A lire absolument.
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Le bâtard

En lisant Le bâtard, on constate qu’Erskine Caldwell vient de trouver la voie qui le mènera à ses chefs-d’œuvre ultérieurs. Mais il n’a pas encore osé approfondir le naturalisme animalier qui caractérisera peu après ses personnages les plus truculents.



Et pourtant, Le bâtard offre une palette d’hommes et de femmes mus par leurs pulsions et leurs préjugés auxquels ils donnent libre cours. Les noirs sont exploités et mis à mort, sciés en deux sans aucune mauvaise conscience. Les femmes n’y sont que des « fumelles » aux mœurs libres, jeunes filles encore adolescentes, épouses adultères ou prostituées avec lesquelles on fornique quand on ne les viole pas. Les hommes y agissent en fonction de leurs instincts ou de leurs coups de sang et l’on s’y tue à bout portant.



Ces êtres primaires voire primitifs s’expriment en un style qui fait fi de toute bienséance, disloque la syntaxe, déforme les mots et recourt à un langage expressif plein de verdeur. Et l’on dirait que le roman ne procède que par scènes très fortes où les personnages, saouls ou drogués, se contentent de paraître sur scène et d’y parler, sans projet autre que de vivre dans le présent.



Malheureusement, le ton change dans le dernier tiers du roman. L’oralité cède la place à un récit traditionnel, et donc la crudité à un style plus classique. Curieusement Caldwell verse alors dans le genre de la romance, substituant le sentimentalisme au primitivisme. Le bâtard laisse ainsi comme un arrière-goût d’inabouti et l’on en achève la lecture sur un sentiment de frustration.



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Le quartier de Medora

Après le décès de son mari millionnaire, Medora fait n importe quoi: elle s achète des maris en leur offrant des voitures de luxe, s habille de manière provocante...ce qui provoque la haine de toute la haute société et attire les escrocs en tous genres. Avis mitigé pour cette lecture loufoque. Je mets 3 étoiles.
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Terre tragique

Bon ben un Caldwell de base. Un peu moins mirobolant et fringuant que les autres mais il tape toujours dans le mille. Je retiens cette facilité à faire vivre des personnages simples, touchants, sensibles qui luttent dans une vie qui ne leur offre pas de cadeaux. Pour certains, quelques litrons de bibine dans le sang les aident à surmonter ce beau merdier.

Un bon moment de lecture avec de belles répliques et dialogues mais comme me disait Mme Dacharry ma prof de français en 6eme sur mon bulletin: "peut mieux faire".
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Les braves gens du Tennessee

Une histoire habituelle de racisme dans le Tennessee des années 60, et ce qui frappe tout au long du récit, c’est la juxtaposition de la tendresse qui émane de certains personnages, et de l’évidence d’un meurtre à effectuer « pour remettre les choses à leur place » chez d’autres personnages. Au milieu, il y a ceux qui accomplissent leurs tâches quotidiennes dans la banalité fataliste du racisme.

Ce livre nous tient en haleine de bout en bout, avec une peur souterraine au ventre et dans le même temps un désir d’amour à travers une romance d’une grande pureté.

Quant à la colère que le lecteur ressent, elle est subtilement canalisée par l’humour de l’auteur, très léger, qui ne donne pas envie de rire, mais plutôt de tordre le cou à certains. Un côté frères Coen au cinéma…

Erskine Caldwell, de la même veine que Fante, Faulkner, et d’autres.

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Le petit Arpent du bon Dieu

Une belle découverte lors d'une animation à la librairie, j'ai aimé le récit rocambolesque ainsi que la verve des personnages, notamment la façon dont le désespoir et la bassesse sont dépeints
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Un p'tit gars de Géorgie

Dans toutes les nouvelles/épisodes du grand romancier américain Erskine Caldwell - un p'tit gars de Georgie - on suit les déboires et les délices de la vie d'un homme paresseux, Morris Stroup, menteur, coureur de jupons, irresponsable, et j'en passe. En raison de sa paresse, il ne fait presque jamais rien, sauf rester à dormir sous un arbre, à l'ombre. C'est par conséquent sa femme, une vielle dame autoritaire, qui se tue à la tâche pour récupérer quelques sous, que lui ne parvient évidemment pas à gagner. En fait, gagner sa croûte ne l'intéresse pas. Ce que Morris veut: c'est le jackpot, flairer l'affaire qui rapportera gros. Mais il n'a aucun flaire, seulement une naïveté qui le conduit dans des situations pas possibles. Il trouve une combine et, chargé d'une motivation juvénile, il se lance dans une aventure qui n'a ni queue ni tête. Dès qu'on le voit s'élancer, on comprend que cela va mal tourné, mais les conséquences ne sont jamais catastrophiques. Il se trouve mêlé dans des histoires qui le dépasse, mais d'un burlesque, drôle, à s'en taper les cuisses. Il doit faire des pieds et des mains pour se sortir des impasses dans lesquelles il s'est lancé tête première. Cela se termine généralement par une réprimande de sa femme, mais qui ne tiendra pas très longtemps, jusqu'à la prochaine fois.



La raison que c'est si drôle est dû au fait que ces histoires sont racontées par son fils, qui lui porte une véritable admiration, malgré que les tentatives ne réussissent jamais. le p'tit de Georgie aime son père, et peu importe le pétrin dans lequel il s'enlise. Il cherche à chaque fois à le sauver. Il ralentit le pas lorsque sa mère lui demande d'aller à sa chambre pendant qu'elle va le sermonner.



L'innocence du p'tit fait que l'on ne sait pas si Morris est vraiment l'idiot du village ou seulement un homme nonchalant mais rusé malgré tout. Car, quelques fois, dans ses combines, son père se trouve seul avec une femme beaucoup plus jeune que sa mère, beaucoup plus jolie et, derrière la porte ou la fenêtre, le p'tit de Georgie entend cette dame et son père rire, pousser des cris de joie, ce que l'enfant interprète comme des chatouillements. C'est à ce moment que l'on se dit que Morris n'est peut-être pas plus fou qu'un autre, et peut-être même plus malin que l'on pense. Mais quand même pas si finaud que ça, car sa femme le surprend à chaque fois et, en le tirant par la bretelle de sa salopette (s'il a eu le temps de la remettre), il fait un clin d'oeil à son fils qui a observé toute la scène.
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Miss Mamma Aimée

Aimée Mangrum est veuve.

Son mari Ralph, lui a laissé une fortune, un nom et un domaine....

Une vieille gloire des années d’antan, où le Sud n'était pas encore assujetti au Nord, et pillé par les Yankees...



Mais à l'image de la grandeur des Etats du Sud, la fortune de Miss Mamma Aimée s’étiole.....Sous le soleil de Géorgie, les fonds fondent et le domaine diminue.... Elle vend ses terres à des promoteurs immobiliers pour garder un niveau de vie obsolète....



Miss Mamma est dépitée.. Les promoteurs construisent sur les terres qui lui appartenaient hier encore, des lotissements qui accueilleront demain des gens modestes... et peut être même, qui sait ? des Yankees... Mais faut bien vivre, mes pauvres amis !

Le Sud est à genoux, mais ce pays est à terre !....



Elle entretient les siens.... Des "bons à rien" qui vivent à ses crochets : un fils attardé, un beau frère (frère du feu Ralph) son épouse (une frigide de 1ere catégorie) et une fille amoureuse d'un musicien raté qui à toujours son mot à dire sur n'importe quoi et sur n'importe quel sujet et de la façon la plus idiote qui soit.....



Bref du beau monde.... et du beau linge....qu'on lave toujours en famille !



Et comme ce n'était pas suffisant, l'autre fille de Miss Mamma fait la pute à la ville à Savannah...à la ville comme aux champs d'ailleurs... elle reviendra, incandescente et indécente pour quelques jours dans le gîte maternel...



Et Miss Mamma a découvert "La Foi" dans un pasteur désœuvré qu'elle couvrira des ses bons auspices en lui offrant pour hospice sa demeure pour qu'il puisse préparé en parfait repos, ses sermons et être à l'écoute de Dieu....



Sauf que Miss Mamma Aimée a des intentions bien moins avouables concernant le jeune pasteur qui soit dit en passant a autant reçu l'appel du sacerdoce évangélique qu'un fossoyeur angélique ...



Marthe,une "mulâtre", au service de Miss Mamma depuis des années, sans que ses gages soient augmentés, soit dit en passant, suivra d'un œil tantôt amusé et tantôt agacé le délitement de cette famille et Canton, avocat (ayant le même rôle qu'un notaire, en France) verra, le déclin de cet "empire" américain....



Plus dure sera la chute....



Un livre inconnu mais pourtant un grand livre... et un bon livre sur la grandeur et la décadence d'une vieille famille, désargentée, vivant sur des principes révolues, dans un siècle qui leur est étranger....

Et pourtant Caldwell a dépeint, en toute vérité, les tourments d'un Sud qui ne sait jamais remis de la Guerre de Sécession....



N'être "plus rien" après avoir "tant été" : c'est terrible....



Les plaies du Sud suintent encore....mais le sang des noirs sur les jolies fleurs blanches du coton coule, encore, goutte à goutte sur la terre du Sud...la marquant à jamais d'une marque indélébile...



Le Sud pleure sa grandeur, mais Caldwell n'est pas dupe.... Les larmes peuvent être l'expression de l'âme mais il connaît la valeur d'une âme et sa beauté, quelque soit la couleur de la peau...



Caldwell est un écrivain du Sud, mais aussi un grand humaniste....







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Le bâtard

C’est l’histoire d’un homme paumé, fils d’un prostitué, bâtard violent qui va rencontrer la femme de sa vie. Et là on pourrait s’attendre à un happy end, mais Erskine Caldwell est plus enclin à creuser encore plus dans la misère et la cruauté, alors qu’on pense avoir déjà touché le fond. Une œuvre violente donc, mais nécessaire.
Lien : http://therewillbebooks.word..
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Le petit Arpent du bon Dieu

Une amusante historiette bien peu sérieuse dans laquelle les femmes n'ont pas le beau rôle.

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La route au tabac

Histoire et descente aux enfers d’une famille de paysans déjà ruinée au moment où commence le livre.

On découvre ce qu’était la vie pénible et misérable dans le Sud profond des Etats-Unis au début du 20e siècle.

Personnages attachants par leur naïveté, par leur ignorance et surtout par leur malheur.

Je suis un peu gêné par les répétitions dans la narration. L'auteur cherche sans doute à nous faire comprendre les obsessions des personnages, mais le procédé n'est pas au point. Il me semble aussi que la traduction ne semble saisit pas le langage populaire de l’époque.

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La ravageuse

LA RAVAGEUSE d’ ERSKINE CALDWELL

On est dans la Géorgie chère à CALDWELL, Claudelle est une jeune fille charmante qui attend son fiancé parti pour son service militaire. Elle est soumise à ses parents et particulièrement à son père. Elle guette le facteur tous les jours pour la lettre tant attendue mais qui s’espace de plus en plus pour finir par arriver sous forme de lettre de rupture. Et à partir de ce moment, il suffira de quelques réflexions de sa mère l’incitant à profiter de la vie et de ne pas suivre son exemple( avoir épousé un homme pauvre sans avenir)pour déclencher la tempête, que dis je, une tornade qui n’épargnera que très peu d’hommes, des ados aux vieillards en passant pas les ecclésiastiques!!

Jubilatoire, méchant, hilarant, du CALDWELL comme je l’aime. La fin est un pur bijou.
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Soleil du Sud

SOLEIL DU SUD d’ ERSKINE CALDWELL

14 nouvelles composent ce recueil qui a pour cadre la Géorgie du Sud, région écrasée par la chaleur et qui peut rendre les gens fous. On retrouve tous les thèmes favoris de Caldwell, l’obsession sexuelle des héros, leur inculture, la crasse dans laquelle souvent ils vivent, la méchanceté et l’étroitesse d’esprit, sans oublier le racisme qui imprègne cette région particulièrement. Des textes courts, nerveux, pleins d’humour et de désespoir, sans oublier une pointe de fantastique à l’occasion.

Publié en 1938, c’est un très bon livre et peut-être une bonne façon d’ aborder Caldwell et ses héros perdus dans une pauvreté crasseuse et des obsessions qui les débordent.
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Le quartier de Medora

LE QUARTIER DE MEDORA d’ ERSKINE CALDWELL

MEDORA c’est une veuve autoritaire qui pique des colères et admet peu la contradiction. Elle est veuve depuis quelques semaines quand elle s’entiche de Beejay, homme doux et timide et le convainc de l’épouser en lui offrant une Cadillac. Car elle est riche MEDORA, très riche même au point d’acheter les hommes et les femmes, surtout les hommes en fait, même celui qu’elle a choisi pour sa fille, un professeur auquel elle va offrir une Thunderbird rouge cerise! Son comportement irrationnel et impulsif va amener la communauté d’ Upper Greenwood Avenue à donner le nom de MEDORA au quartier. Bien d’autres aventures à suivre dans ce livre très truculent, un Caldwell subtil et drôle, notamment les relations de MEDORA avec son employée de maison et un prédicateur peu scrupuleux. Hilarant.
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