Estelle Faye

« Tout bien considéré, Il n’est vraiment question que de frontières, dans la science-fiction, le fantastique, la fantasy, et tous leurs cousins et descendants », annonce l’anthologiste Simon Bréan (maître de conférences en littérature française à l’université Paris-Sorbonne et spécialiste de la littérature de science-fiction) en préambule de cette anthologie.

Pour preuve, les treize nouvelles proposées sont autant de manières d’aborder les frontières dans des univers fantastiques, d’anticipation, post-apocalyptiques ou médiévaux. L’ensemble est d’un très bon niveau d’écriture et couvre différents genres de l’imaginaire. Preuve est à nouveau faite que la qualité narrative des auteurs de l’imaginaire n’a rien à envier à la littérature dite blanche. Voici six textes qui m’ont plus particulièrement accroché.

Un dessin ouvre chaque nouvelle, et je crois qu’ils permettent de les catégoriser en trois thèmes : le sextant pour de nouveaux horizons (au-delà des frontières ?), le globe terrestre pour les textes plus proche de fantasy (les dimensions parallèles ?), et le satellite pour la science-fiction.



Sujet 0 (de Azarian et Yohann Denuault)– Post-Apocalypse : voici un monde dans lequel non seulement la population de la surface est ravagée par un virus, mais de plus les rares survivants sont la proie de Machinas : ces créatures d’acier les traquent pour les enlever (ou les éliminer ?). Tych, une femme qui, étonnement, a survécu plusieurs années malgré son infirmité (elle est aveugle), se retrouve prisonnière d’un monde souterrain étrangement sophistiqué.

J’aborde toujours un texte post-apo avec prudence, car comme tous les genres surexploités (je pense aussi au vampirisme et aux Thriller policiers), il est difficile pour un auteur d’apporter « du neuf », car de nombreuses références approchantes peuvent prendre le dessus. Les auteurs (il s’agit d’un texte écrit « à 4 mains ») tirent cependant très bien leur épingle du jeu en traitant d’une frontière entre surface et souterrains, et grâce au personnage de Tych, à la fois novateur et attachant.



Garde-Frontière (de Stéphanie Courteille) : il n’existe pas de frontière sans gardien. On suit ici le quotidien et les réflexions d’un garde-frontière dès sa prise de fonction. Il tient seul un poste frontière et ne tarde pas à outrepasser sa fonction en laissant passer une émigrante « énigmatique ». Mais un jour, le nombre de migrant va considérablement augmenter et l'inciter à choisir. Un texte à relire plusieurs fois (avec plaisir) pour mieux le savourer.



La Crique (de Xavier-Marc Fleury) – Anticipation : Une cité située près de l’océan a mis en place une frontière infranchissable afin d’interdire l’afflux de migrants. Courants marins violents, rivages transformés en noman’s land, systèmes de détection sophistiqués… Mais un trio de jeunes insouciants brave ces interdits depuis des années afin de profiter de la liberté procurée par ce bord de mer déserté. Considéré comme un auteur « contre-humaniste », X.M. Fleury livre ici (une fois n’est pas coutume :) un texte qui se termine sur une note d’espoir.



Les roses de Novembre (d'Henri Bé) - Fantasy. Voici une histoire de gardien de porte. Si le dénouement laisse peu de surprise, le style d’écriture fluide, un poil romantique et empli d’humanité, et l’équilibre entre les descriptions, dialogues et introspection de la narratrice (qui reste malheureusement en retrait de l’histoire), font que le lecteur se laisse porter agréablement tout au long du récit, vers une fin frustrante, bien que très bien amenée.



Lucy(oles) in the sky (d'Anthony Boulanger) – Coutumier des anthologies, Anthony Boulanger a dû être publié par la majorité des revues et éditeurs qui proposent des anthologies, et c’est tout à fait justifié ! Un style sobre (ses textes sont généralement courts), une forte capacité à toujours poser un cadre original et crédible à la fois, (et réfléchi), des personnages bien caractérisés.. tout cela pour dire que c’est toujours un plaisir de découvrir un texte d’Anthony Boulanger. À part le clin d’œil du titre qui ne me semble pas très heureux, Lucyoles in the sky nous fait partir, en à peine douze pages, dans l’espace aux côtés de Véga.



Vertiges et frontières de la chair (de Jean-Louis Trudel) – la lecture de cette nouvelle m’a immédiatement donné envie de partir à la recherche d’autres textes de l’auteur ! Et j’ai eu le plaisir de découvrir que Jean-Louis Trudel a déjà écrit plusieurs nouvelles et romans. Ici, il prouve qu’aucune frontière ne peut rompre les liens entre des êtres chers, et surtout pas celle de la distance, (même lorsqu’on parle de distances interstellaires). Bon, dès qu’il y a de l’exploration spatiale, de l’humanisme et la découverte d’autres formes de vie, je m’emballe. Disons que cette nouvelle ne pouvait pas tomber mieux pour clore l’anthologie frontières et ouvrir sur de plus larges perspectives.

Si le synopsis me tentait beaucoup, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire en dépit de personnages bien sympathiques. Le gros point + c'est que j'avais quand même envie de percer ce mystère. Lecture sympathique, mais petite déception malgré tout. Je recommande à un lectorat plus jeune :-).

Un roman sympathique où s'entremêle à la fois une histoire policière et surnaturelle. On a une belle immersion dans l'univers du cinéma des années 1930 où la crise économique de 1929 est bien présente. Le récit est court, aborde des thèmes comme le pouvoir, la célébrité, la place dans la société. Une lecture divertissante et addictive grâce à la présence de : magie, vaudou, occultisme, illusions, zombies. L'angoisse et l'horreur sont très présents pour ce jeunesse.

On suit un duo de jeunes adolescents sympathique, parfois attachant et improbable. Ils se complètent parfaitement pour découvrir la vérité sur ce qui se passe 🙂

Hollywood, années 30. Sur le tournage du film d’épouvante Le Nécromant se passent des chose étranges : des individus sont retrouvés, crispés dans des positions bizarres, le corps pétrifiés mais bien vivants. La réalité devient plus effrayante que la fiction. Doris, jeune étoile montante, et Mal, accessoiriste débutant mais doué, vont mener l’enquête.

D’abord roman policier assez classique avec gangsters et prohibition, le livre évolue vite vers le fantastique. Et on tourne les pages à toute vitesse pour savoir la suite.

Un très chouette livre pour les ados qui aiment le cinéma et surtout se faire peur.

Hollywood monsters est un très bon thriller fantastique pour ados. L’ambiance y est réussie et la passion pour le monde du cinéma des auteurices transpire des pages. Si certains éléments de l’intrigue et les personnages restent assez classiques, l’histoire prend tout de même des tournures surprenantes et nous accroche sans peine. L’adulte que je suis a des quelques reproches à faire, l’ado en moi aurait absolument adoré!



Critique complète sur yuyine.be!
Lien : https://yuyine.be/review/boo..

Je suis clairement trop adulte pour recevoir idéalement un roman comme celui-ci ; il m'a fallu adapter mon regard et revenir en arrière dans mon parcours pour pouvoir l'appréhender le plus objectivement possible.

Et si mon regard désabusé et trop rompu aux tropes convoqués par les auteurices de ce roman a gâché mon expérience, je crois sincèrement qu'il remplit très bien son cahier des charges pour un public jeune en quête de découvertes.
Lien : https://syndromequickson.com..

Vraiment pas accroché à cette lecture que je n'ai pas pu finir. L'écriture est si impersonnelle que j'ai du mal à accrocher aux différents personnages principaux. Il manque quelque chose au récit, de la vie. J'ai l'impression d'une histoire qui est racontée sur un ton monocorde. Déçue

Très bon livre. L'ambiance est très bien restranscrite que ça sois celle du monde du cinéma ou celle de l'époque des Etat-Unis post-crise 29.

L'intrigue est très prenante et si j'avais deviné le twist assez tôt dans l'intrigue j'ai quand même été fortement attaché à suivre l'histoire malgré ça.

Le style de l'autrice est très fluide et m'a amener à le dévorer extrêmement rapidement

Ce blog a déjà parlé récemment d’Estelle Faye avec son thriller fantastico-historique, Widjigo. La voici de retour en compagnie de Fabien Legeron pour une œuvre destinée à un public plus jeune (grosso modo à partir du collège), mais autorisée également aux adultes. Celle-ci, Hollywood Monsters, nous plonge dans les coulisses du cinéma des années 30.

Si pour les films de l’époque « tout n’est qu’illusion », pour Hollywood Monsters « l’illusion est tout ». En effet, si le résumé fait songer à une histoire de zombie à la Romero, le début du roman commence comme un polar noir avec de mystérieux incidents sur le tournage d’un film d’horreur. La jeune vedette du film et un accessoiriste guère plus vieux qu’elle vont enquêter pour sauver leur travail dans une Californie durement touchée par la Grande dépression. Et ils découvriront l’envers du décor : un monde où la magie est réelle et où les sorciers s’affrontent pour le contrôle de puissances occultes. Un monde où à l’instar de ce qui se joue sur grand écran, il est bien difficile de démêler le vrai du faux, le réel de l’illusion, le Bien du Mal. Seulement, dans ce monde, le sang versé n’a pas le goût sucré du sirop de maïs des effets spéciaux.

Hollywood Monsters est un livre court (à peine plus de 200 pages), mais dense où l’action se met en place très vite. Les personnages sont souvent à peine esquissés, mais avec suffisamment de vie pour les rendre crédibles, avoir envie d’en savoir plus sur les deux protagonistes, et ne pas tomber dans les clichés. Certes, c’est un livre destiné à un jeune public dont il faut des figures aisément identifiables, mais les deux auteurs en jouent pour souvent détourner le personnage et faire croire que l’intrigue va dans une direction avant de faire volte-face. De même, lectorat oblige, ne vous attendez pas à des scènes trop graphiques avec des monceaux de sang et de viscères. Les affrontements entre sorciers sont impressionnants et palpitants, mais la description reste juste à la limite pour écoper d’un « interdit aux moins de 12 ans » sans entrer dans le territoire des « interdit aux moins de 16 ans. » En somme, de quoi largement jouer à se faire peur sans être terrifié.

Adulte comme adolescent, Hollywood Monsters divertira même les plus exigeants des lecteurs. Et leur apprendra au passage, deux ou trois choses sur le cinéma, son histoire et ses trucs et astuces. Notons d’ailleurs la présence d’un glossaire très intéressant en toute fin d’ouvrage !
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Ce livre nous plonge au milieu de l'année 1930 à Los Angeles juste après la crise mondiale de 1929.

Je me suis vraiment senti immergée dans cette époque avec le vieux cinéma, le début des effets spéciaux...



Doris Chambelain est une jeune actrice de 14 ans que l'ont ne prend pas très au sérieux parce qu'elle est une fille. Elle décroche toujours le même genre de contrat où elle joue une petite fille gentille dans des rôles simplistes.



Malachi, lui, est accessoiriste donc autant dire invisible pour ce monde là et pourtant... il est bourré de talent.



Tout deux se retrouvent à mener l'enquête pour retrouver qui transforme les membres du personnels et du casting en sortes de zombies.



La Louisiane et le bayou vienne souffler un vent de Magie et de Vaudou sur ce monde cinématographique d'Hollywood.



Ce roman est très sympa et étrange à la fois. J'ai plutôt bien aimé, je l'ai trouvé divertissant et j'ai adoré l'ambiance des années 1930, je m'y suis vraiment cru.

Estelle Faye et Fabien Legeron travaillent réguliérement ensemble dans le domaine du cinéma. Si Faye a déjà écrit, c’est une premiére pour Legeron qui coécrit ce roman…



Malachi, jeune accessoiriste, travaille sur un tournage de film d’horreur, nommé Le Nécromant dans le Hollywood des années 30. Jeune star, Doris Chamberlain est au casting, tout comme Feodor Varaszlo, acteur reconnu dans le genre. Un jour, des événements étranges se produisent, et des gens sont retrouvé, à priori devenu fou…



Hollywood Monsters réussit un petit exploit pas si anodin : être capable de s’adapter autant à un public jeunesse (le premier visé, clairement), qu’à un public plus adulte, amateur de cinéma de genre. Parcequ’en effet, ce livre pourrait être un scénario de films de genre des années 30. Quand on parle de genre, ici, je parle autant de films de monstres que de films d’aventures, avec son duo de héros, tentant de résoudre un mystére qui les dépasse. Ici, la sorcellerie est au coeur du livre et, si l’aventure reste modeste, elle fait sacrément bien le boulot. Les personnage sont relativement bien écrit, les clichés bien utilisés, et l’hommage pas trop appuyé, ne tombant jamais dans le fan service, pour permettre au roman d’exister en dehors même de ce qu’il met en avant. Hollywood Monsters parvient donc à suprendre et à être où on ne l’attendait pas forcément !

C’est aujourd’hui qu’un petit nouveau rejoint la collection ECHOS chez Gulf Stream Editeur. Il s’agit de Hollywood Monsters de Fabien Legeron et Estelle Faye. Il s’agit d’un thriller fantastique qui prend place au cœur des studios d’Hollywood en 1930 pendant le tournage d’un film d’horreur qui semble frappé d’une sombre malédiction…



Il s’agit d’un roman destiné à un jeune public mais rien n’interdit un adulte de le lire ! Nous voilà plongé dans le Hollywood des années 30, juste après la crise de 1929 qui, malgré tout, se fait encore bien ressentir. Le tournage du Nécromant, un film d’horreur, a déjà du mal avec son budget et celui-ci semble frappé d’une malédiction qui n’arrange rien et qui touche les membres de l’équipe du film : ils sont comme transformés en zombies. Tout commence comme un roman noir de l’époque, on s’y croirait tant l’ambiance est bien rendue. On est immergé dedans dès les premières pages.



Un duo inattendu va se former entre Doris Chamberlain, la jeune star du film, et Malachi, un accessoiriste fan de Feodor Varazslo. Ensemble, ils vont voir l’envers du décors et tenter de comprendre ce qui se passe sur le tournage. Tout en essayant de ne pas se faire prendre. Mais dans l’illusion crée par Hollywood, difficile de démêler le vrai du faux, de voir qui est le gentil, le méchant… Est-ce une illusion ou la réalité ? A vous de le découvrir !



Hollywood Monsters est un livre assez court (encore une fois, il est adressé à un jeune public), ce qui fait que l’action est dense et ça commence dès le début. Tout se met rapidement en place et on est embarqué dans les années 30, sur le tournage d’un film d’horreur et on a parfois l’impression d’être sur le plateau/ Les personnages ne sont pas développé à fond et pourtant, ils sont consistants, bien présents. Les auteurs nous offrent une écriture fluide et nous embarque dans des chemins pour changer d’un coup de direction.



La suite :
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Envie de frissonner ? Curieux de découvrir les coulisses d'une film muet des années 30? Alors plongez dans Hollywood monsters.



Nous sommes en plein dans les années de la prohibition, les films muets et les decors horrifiques, les grandes stars Hollywoodiennes...

Si le résumé nous laisse présumer d'une roman fantastique avec zombies et compagnie, c'est plutôt vers le genre polar que le livre se rapproche indubitablement.

Mal, accessoiriste ingénieux et Doris, starlette au visage de poupée, vont enquêter pour découvrir ce qui se cache derrière les événements qui bouleversent le planning de la production.

L'histoire progresse vite et tous les soupçons s'orientent vers la grande star du film, un homme qui se cache sous le maquillage et ses rôles de montres. Mais n'est-ce pas trop simple? Car dans ce monde où tout n'est qu'illusion, il faut savoir faire la part des choses. "Illusions is all. All is illusion".

Les protagonistes jouent leur rôle à merveille et on découvre petit à petit le fin mot de l'histoire.



Dans une ambiance mêlant magie scandinave et vaudou, ce roman est un page turner addictif. Mais rassurez-vous pas trop horrifique pour donner des cauchemars. Il conviendra parfaitement aux jeunes ado.



Quand la réalité dépasse la fiction... dans Hollywood monsters c'est l'ambiance qui prime.

J'ai passé un bon moment avec cette lecture rapide qui va à l'essentielle !


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Dans les studios d’Hollywood, encore tout fraîchement marqués de la crise de 1929, se tourne un film d’horreur : Le Nécromant. Le jeune Malachi, accessoiriste à l’essai, travaille d’arrache-pied à se faire une place dans son domaine grâce à ce tournage. C’est aussi l’occasion pour lui d’approcher une de ses idoles, l’acteur principal du film, le ténébreux Feodor Varazslo.

Comme si les difficultés financières ne suffisaient pas à compliquer le travail de tous, un étrange malheur vient frapper un à un des membres de l’équipe du film : ils sont retrouvés tout à tour comme plongés dans un état cataleptique, zombifiés.

La jeune star du film, âgée de douze ans, Doris Chamberlain, veut comprendre ce mystère qui a frappé sa maquilleuse et d’autres membres de l’équipe. Elle joint alors ses efforts à ceux de Mal pour résoudre cette troublante énigme, et découvrir l’envers du décor…



Très agréable roman jeunesse écrit à quatre mains, Hollywood Monsters est une plongée dans l’univers du cinéma de genre, le film de monstres. Une découverte peut-être pour le jeune public, mais également un très bel hommage pour ceux sans doute plus âgés qui, comme moi, goûtent à ces films « d’horreur » des années 30 devenus cultes.

Grâce à une écriture fluide et enlevée, les auteurs nous entraînent très vite dans un tourbillon d’actions, teinté de quelques scènes d’effroi savamment dosées. Un très bon moment à passer en compagnie de deux jeunes héros intrépides au cœur d’un monde d’artifices mais enchanteur !

Nouveau roman de la collection Échos que je découvre et j'ai une nouvelle fois adoré !



Ce qui m'a tout de suite plu dans ce roman c'est qu'il se déroule pendant les années 30, dans le milieu du cinéma d'horreur. J'ai tout de suite pensé à Dracula avec Bela Lugosi, à Frankenstein, à L'Homme invisible où encore à La Momie et Docteur Jekyll et M. Hyde. Tous des classiques du cinéma d'horreur. J'étais donc très intriguée par cette histoire qui contient des thèmes que j'adore.



L'histoire se déroule donc au début des années 30. Nous suivons Malachi, un jeune homme venu à Hollywood pour travailler dans le milieu du cinéma, dont il est fan. Il travaille actuellement sur un film d'horreur "Le Nécromant" en tant qu'accessoiriste. Au casting nous avons Feodor Varazslo, un acteur qui occupe le rôle principale, et également une jeune actrice, Doris Chamberlain. Le tournage débute bien jusqu'à ce que des membres du personnel soient retrouvés dans un étrange état. Les événements étranges se succèdants, Malachi et Doris décide de former un duo afin d'enquêter et résoudre cette affaire.



J'ai trouvé que l'histoire était très bien écrite. J'ai été directement embarqué dans l'ambiance années 30/cinéma d'horreur. J'ai aimé les différents détails/vocabulaires liés au métier, les références du cinéma et également les informations historiques comme la Prohibition, le Krach de 29 ou encore la Première Guerre Mondiale. • Nous découvrons donc la ville de Los Angeles des années 30 avec le glamour d’Hollywood mais également la misère et les temps durs de la Grande Dépression, tout en ayant également un côté fantastique, avec le vaudou et la sorcellerie. • L'intrigue est bien menée, l'écriture est fluide, la lecture captivante et les personnages sont bien écrits et intéressants. Il y a quelques actions avec notamment des affrontements irréels et également des moments où j'ai été surprise. J'ai apprécié le mélange réel/historique et fantastique, on ressent que les auteurs connaissent bien leur sujet.



C'était donc une très bonne lecture et découverte.

A chaque nouvelle parution d’Estelle Faye, je ne peux pas m’empêcher d’être curieuse ! Pour ce roman, je dois dire que la couverture m’intriguait tout autant et c’est donc avec impatience que j’ai ouvert ce livre pour y découvrir cette histoire écrite à quatre mains entre Estelle Faye et Fabien Legeron.



Le roman nous plonge dans les années 1930, avec Malachi, accessoiriste pour le cinéma et Doris, toute jeune actrice mais déjà bien connue du public. La découverte d’un membre de l’équipe dans un état étrange lance Malachi et Doris sur la traces d’un monde entre fantastique et vengeance.



J’ai beaucoup aimé l’ambiance de ce roman où l’on oscille entre réalisme et fantasmagorie et où on se questionne sur toutes les personnes que croisent les deux personnages principaux. Dans ce roman assez court, on prend malgré tout le temps de bien connaître les différents personnages tout comme de mettre en place un passif à ces derniers. Associée à une intrigue clairement entrainante (pour ne pas dire envoutante), on ne peut que vouloir toujours en savoir plus !



Je ne m’y connais pas en tournage de film mais j’ai adoré plonger dans l’ambiance où œuvre Malachi et Doris. L’amour du cinéma transparait tant dans les dialogues que dans les actes de plusieurs des personnages et cette passion pour leur travail et pour la magie qu’il permet d’offrir, est également l’un des points qui fait que j’ai adoré ma lecture.



En bref, je l’ai ouvert et… pouf’ il était lu, comme par magie !
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Hollywood des années 30. Découvrez les coulisses d’un film de monstres, touché par une étrange malédiction : des techniciens sont retrouvés en état de catatonie. Magie, vaudou, trucages et effets spéciaux ? Bienvenue à Hollywood.



L’histoire : Malachi est un jeune technicien accessoiriste sur le futur film du célèbre acteur Feodor Valasco. Celui-ci est un génie du déguisement, ce qui lui permet de jouer n’importe quel monstre. Le jeune homme côtoie d’autres stars mais toujours dans leur ombre car il n’est que technicien et que le monde du cinéma est très hiérarchisé. Mais un jour, le tournage est mis sur pause car un premier technicien est retrouvé accroché à une grille, tordu et comme pétrifié. Ce sera le premier d’une série.

Malachi s’associera à l’enfant star du tournage, Doris Chamberlain, pour mener l’enquête. Ensemble et un peu par hasard, ils plongeront dans un monde caché et dangereux. Sauveront-ils les victimes et le tournage du film ?



Retour de lecture : Un roman qui m’a intéressée pour son décor : les coulisses d’un tournage à Hollywood. Il a un peu cette ambiance des anciens films d’horreur en noir et blanc (d’ailleurs il est bien plus du ressort du film de monstres que d’horreur.) Et c’est ce qui fait tout son charme. La touche surnaturelle apporte le suspens et la tension.



Découvrez les coulisses d'un tournage (les secrets, les termes techniques etc.)



Le conseil de la bibliothécaire : Un roman à partir de 12 ans. Il n’est pas nécessaire d’être fan des vieux films de monstres en noir et blanc pour aimer. Parfait pour ceux qui veulent de l’horreur qui ne fait pas peur (et pour ceux qui veulent encore pouvoir dormir la nuit).
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Merci à Gulf Stream éditeur encore une fois pour ce frissonnant bouquin !



As-tu déjà croisé la route d'un Nécromant ?

As-tu déjà joué dans un film d'horreur des années 30?

As-tu déjà été touché par une malédiction ?

As-tu déjà eu du mal à démêler le vrai du faux ?

As-tu déjà rêvé de bosser sur un plateau de tournage?



Cette aventure t'embarquera sur le plateau hollywoodien pour assister à la naissance du film d'horreur incontournable de l'époque.

Malheureusement, une malédiction frappe le tournage ...



Entre zombies, amitié improbable, cinéma, peurs, magie, mystère, studio, et enquête, ce roman jeunesse (et adulte hein !) se lit avec une facilité déconcertante, on ne s'y ennuie jamais !

Et je terminerai en disant que

"quand on use de la magie... Il y a toujours un prix à payer"

Once Upon a time.

Quand je pense cinéma américain des années 30, je pense plutôt aux films « musicaux » grand public qui mettaient en scène des artistes (chanteurs/danseurs) comme la petite Shirley Temple… on est donc loin des longs métrages d’horreur !



Pas de claquettes ou de paillettes dans ce roman d’aventures signé Estelle Faye et Fabien Legeron, mais on retrouve l’ambiance et l’effervescence des studios Hollywoodiens dans lesquels acteurs, réalisateurs, maquilleurs, accessoiristes et autres petites mains invisibles s’activaient pour une seule et même raison : le spectacle, qui doit continuer malgré tout… même lorsqu’une malédiction semble s’abattre sur l’équipe !



Deux jeunes adolescents – Doris et Malachi – vont s’associer pour mener l’enquête et résoudre l’affaire… et ce ne sera pas sans danger !

Le duo fonctionne plutôt bien. D’un côté la jeune starlette ni si insipide ni si heureuse qu’on pourrait le croire, de l’autre le pauvre accessoiriste sans argent et sans famille mais non dénué d’esprit et de savoir-faire. Bien que les deux personnages soient basés sur quelques clichés, il y avait matière à développer et affiner davantage leur portrait (côté passé familial notamment) mais c’est l’écueil des romans destinés aux plus jeunes lecteurs : c’est court et l’on se concentre davantage sur les nombreuses actions pour impulser une dynamique… à l’image d’un scénario de cinéma !



Et le script fonctionne, on ne s’ennuie pas ! Les scènes s’enchaînent et la malédiction s’étoffe petit à petit. Les auteurs mettent ainsi en avant le cinéma d’épouvante des années 30 mais digressent également vers d’autres références et thématiques : la figure de Dracula (par Bela Lugosi évidemment !), la prohibition ou encore la magie vaudou !

Les clins d’œil aux films/acteurs ayant réellement existé et l’ambiance ainsi rendue sont très chouettes car l’ensemble est très visuel (les lecteurs adultes ont facilement en tête l’image de Bela Lugosi en Nosferatu) et palpable mais là encore, la brièveté du roman ne permet pas de développer autant qu’on le souhaiterait et on a comme une légère impression de fourre-tout.



Évidemment, je parle là du point de vue d’une lectrice adulte. Les jeunes lecteurs n’auront certainement pas les références cinématographiques, historiques – ni même « littéraires » – autour des créatures qui peuplent les histoires d’épouvante et prendront donc cette lecture pour ce qu’elle est avant tout : l’histoire de deux adolescents qui vivent une aventure fantastique un peu effrayante – mais passionnante – au milieu de studios de cinéma.
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Malachi est accessoiriste sur les plateaux de tournages.

Doris est une actrice, enfant star.

Ils viennent de deux mondes opposés malgré leur passion commune : le cinéma.

Bientôt leurs collègues seront pris d'un mal étrange, une catatonie, des yeux qui n'arrivent plus à se poser sur un point fixe, une sorte de possession.

Et les soupçons vont se tourner vers Faodor Varazslo, l'acteur phare du futur film.

Malachi et Doris vont devoir enquêter, car la police reste sur ses hypothèses, qui ne sont pas les bonnes.

Est-ce que Faodor Varazslo peut être le coupable de tout cela ?



Avec ce livre, direction les années 30, dans un Hollywood comme on l'a seulement imaginé, grâce à la télé.

Dès les premières pages on foulera le même sol que Malachi et Doris, on entendra les mêmes sons, sentira les mêmes odeurs. On sera fasciné par les décors, les prémisses des effets spéciaux.

On rencontrera les zombies des années 30, bien loin de ceux d'aujourd'hui.

Aussi bien pour les fans de ciné que pour les novices, cette histoire est une véritable plongée presque 100 ans en arrière. Et il faut avouer que l'on a pas l'habitude que ce soit du point de vue du cinéma.

Il y a de l'action, des rebondissements, des descriptions de scènes bien travaillées pour les imaginer facilement.

Ajouter à l'intrigue de la sorcellerie, ou devrais-je plutôt dire des sorcelleries (dont entre autres le vaudou), qui ont pris racines dans plusieurs pays du monde pour se retrouver au même endroit des années plus tard et vous aurez un cocktail réussi.

C'était vraiment sympa, c'est bien écrit, bien rythmé. On se laisse prendre au jeu, même si le dénouement est facilement prévisible, la tension est montée petit à petit.

Ce n'est pas quelque chose de gore ou de véritablement horrifique.

Mais l'atmosphère des plateaux de tournages, un mal inconnu qui rode, des victimes, une enquête, sont ici, plein d'éléments qui mis ensemble font très bien le job !

Ça peut plaire aux pré-ados qui veulent en savoir plus sur le cinéma comme aux adultes.

Il y a beaucoup de termes techniques (avec un glossaire à la fin), de références cinématographique bien évidemment, mais on parle aussi de la prohibition, de la misère dans les quartiers...

Les personnages sont très attachants, j'ai adoré suivre Malachi et Doris qui sont si différents mais complémentaire dans leur quête de vérité. Faozor est énigmatique tout du long, le mystère qui planait autour de ce perso était chouette. Et mention spéciale pour Gus, que j'ai adoré.

En bref c'était une lecture très sympathique pour plonger dans le cinéma et ses secrets d'antan avec en prime une intrigue bien ficelée.
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