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Critiques de Eugène Ebodé (72)
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La Rose dans le bus jaune

Avant d'ouvrir le livre d'Eugène Ebodé, je ne savais pas que Martin Luther King avait eu une si grande importance dans l'histoire de Rosa Parks.

En 1955 l'affaire "Rosa Parks" fait la une des journaux de l'Alabama. Cette couturière noire eut l'impudence de ne pas céder sa place assise dans le bus à un blanc qui la réclamait. Elle fut arrêtée, emmenée au poste de police et jetée en prison. Cette "résistance" servit de déclencheur à un boycott de grande envergure.

C'est ici que Martin Luther King intervint, il soutint le mouvement en ciblant ses sermons à l'office du dimanche, il mit en place, avec un comité de soutien, des services de transport parallèles, il organisa des marches de protestation et surtout il fut un soutien psychologique pour Rosa dans son combat contre les autorités de la ville de Montgomery.

En lisant dans le détail ce "fait-divers", dont je connaissais les grandes lignes, je fus surprise par la foi de ces gens qui vivaient une oppression continuelle et par leur détermination à mener leur combat jusqu'au bout. Je fus aussi estomaquée par la "fureur" de ces "blancs" qui se sentaient bafoués et par leur manque de discernement alors que l'abolition de l'esclavage datait de la fin du 19ème siècle.

Dans son récit Eugène Ebodé donne la parole à plusieurs protagonistes (Rosa Parks, Martin Luther King, Douglas White et tant d'autres) et surtout il remet en lumière une page sombre de l'histoire des Etats-Unis.
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La Rose dans le bus jaune

Rosa, des éclats de rêve, Billie Holiday chantant « Strange fruit », le confinement des noir-e-s à certaines places dans les bus, « Confiner ! Quel sale verbe ! », Wonderboy, la National Association for the Advancement of Colored People (NAACP), Montgomery Alabama…



« I say Stand up now ! ». Le basculement ce jour là. « Rester assise pour tenir debout ». Le refus.



Un homme nommé White, un homme aux bonbons,



Le boycott, l’été en hiver, les quotidiens de travail, le KKK et les Vigilants, les livres « La lecture est une chirurgie de l’âme ».



Un roman, mêlant réalité et inventivité, pour faire sentir ou ressentir. Rosa Parks, lois ségrégationnistes, le racisme, le combat pour la dignité.



Eugène Ebodé nous raconte une histoire. Pas de héros ni d’héroïne. Des femmes et des hommes, des doutes, des actions, le combat pour les droits civiques.



Une transcription, au moyen d’une belle littérature, de cette « Rose dans le bus jaune ».
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Habiller le ciel

Le narrateur évoque la mort de sa mère et se replonge dans ses souvenirs.



Très agréable à lire. On a vraiment l'impression de voir les souvenirs du narrateur qui correspondent d'ailleurs probablement en grande parti (en totalité ?) à ceux de l'auteur.
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La Rose dans le bus jaune

Bien évidemment, le nom de Rosa Parks n’est méconnu de personne, tous.tes savons qui est cette femme. En revanche, connaissez-vous réellement les conséquence de son geste et, tout simplement, la suite de l’histoire ? Personnellement, avant d’ouvrir ce livre, très peu.



1955, Alabama, ségrégation raciale aux Etats-Unis. Rosa, éreintée d’une journée d’un travail sous-payé, ne peut s’empêcher de s’asseoir au milieu du bus, alors qu’en tant que noire, elle devrait se terrer au fond. Un homme lui réclame cette place (d’un bus pourtant presque vide), elle refuse. Elle se fait embarquer par la police, et est condamnée à payer une amende.



Mais Rosa n’entend pas se laisser faire. D’une part, elle décide d’actionner tous les mécanismes juridiques à sa disposition afin de faire entendre sa voix. D’autre part, des moyens moins institutionnels vont se développer : comme l’argent n’a pas d’odeur, Rosa va lancer un boycott de la chaîne de bus. À ses côtés, le soutien indéfectible de son mari mais également d’un nouveau pasteur très éloquent et charismatique, qui répond au nom de Martin Luther King.



L’auteur a décidé de narrer ce fragment d’histoire capital sous la forme d’un roman, mélangeant la réalité avec un zeste de fictif. Malheureusement, ça n’a pas fait son effet sur moi : des dialogues inconsistants couronnée d’une narration ennuyeuse et redondante. Seuls les passages plus journalistiques m’ont plu, mais dans la globalité l’auteur se perd dans des détails et effusions superflus.



1955, ce n’est pas si lointain, et tous les jours les noir.e.s (racisé.e.s en général) doivent proroger le combat. En 2021, les conditions des noir.e.s ont évolué sans que la lutte aie été complètement fructueuse ; encore, certains de leurs droits fondamentaux sont bafoués. Le livre formule ce rappel, et c’est pour cette raison que j’en retiens tout de même un souvenir correct.
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Brûlant était le regard de Picasso

Madeleine Petrasch, dite Mado, est née en 1936 au Cameroun d'une mère camerounaise et d'un père suédois. En 1929, à l'âge de dix-huit ans, son père, Gösta Hammar, a rejoint à Douala son oncle maternel qui était à la tête d'une société forestière florissante. Dans ce Cameroun colonisé en partie par les britanniques et en partie par les français, Gösta et son oncle se distinguaient des autres européens dont ils ne partageaient pas les préjugés racistes. Son père, bel homme au tempérament d'explorateur, découvre le monde africain et s'y sent chez lui, complètement à l'aise.



Aujourd'hui, devenue une vieille dame de plus de quatre-vingt ans dont l'œil " pétille toujours de la même soif de savoir et d'émerveiller", Mado a reconstitué son histoire à partir des "carnets d'Afrique" de son grand-oncle, un taiseux qui aimait écrire. Elle a reconstitué le puzzle de sa vie : la rencontre de ses parents, sa naissance suivie du refus de leur mariage par la famille de sa mère, le geste d'amour de sa mère, Monica Yaya, qui accepte de confier sa garde à Gösta en attendant que leur situation puisse être régularisée. Ensuite ce sera son adoption par un couple de français expatriés à qui Gösta l'a confiée le temps d'un séjour en Suède qui durera plus longtemps que prévu car la seconde guerre mondiale éclate juste à ce moment là.



Mado a pris conscience du poids de la guerre sur son destin... Une fois son père adoptif engagé volontaire auprès du général Leclerc, sa mère adoptive Hélène rejoint la France avec elle. La guerre terminée ses parents adoptifs repartent au Cameroun la confiant à la mère d'Hélène qui vit près de Perpignan, Mado est alors inscrite dans un pensionnat catholique. Que de coupures dans la vie de la jeune Mado qui vivra dans le souvenir du fleuve Sanaga, appelé Rivière rouge et blanche, sa "boîte à chagrins" et recherchera toute sa vie son identité entre ses origines suédoise, camerounaise et française. Mado ne retrouvera son père qu'à l'age de quinze ans, remarié avec une cantatrice finlandaise avec qui il a eu quatre enfants. Quant à Monica, sa mère biologique, on lui a dit qu'elle était morte...



Mado, devenue une beauté souvent comparée à Joséphine Baker et danseuse hors pair, épouse Marcel et suit une formation dans la promotion des arts. Installés à Céret, petite ville réputée pour ses cerises et fréquentée par des artistes de renom, ils contribuent à sortir le musée d'Art moderne de sa léthargie. Mado crée l’association des amis du musée de Céret et rencontre Picasso qui pose son regard incandescent sur elle "Brûlant était le regard de Picasso", dira-t-elle plus tard.



Eugène Ebodé a choisi de raconter sous la forme d'un roman l'histoire fascinante de Mado qu'il a rencontrée plusieurs fois. Il nous livre une biographie romancée qui fourmille de détails, un texte essentiellement axé sur la vie de Mado. Ses rencontres avec les artistes, Picasso, Dali, Chagall, Miro, Matisse... ne sont que brièvement évoquées contrairement à ce que suggère le titre, mais cette vie est tellement riche et singulière qu'elle méritait bien un roman.

Mado a eu une vie faite de déracinements et de séparations, elle a vécu les douleurs de l'exil, la blessure du racisme, la sensation de n'être nulle part à sa place en France. Elle a réussi à maintenir des liens avec son père malgré ses absences, malgré les questions qu'elle n'a jamais réussi à lui poser, à maintenir des liens avec sa mère adoptive malgré son manque d'affection, sa raideur, sa brutalité et surtout malgré son horrible mensonge sur la disparition de Monica, sa mère biologique, dont elle n'apprend que vers l'âge de trente ans qu'elle est en vie. Avec un pouvoir de résilience remarquable, elle a su malgré tout former avec eux tous, parents, frère et sœurs, une famille soudée. Pour son 83ème anniversaire en 2019, beaucoup de ceux qui étaient encore vivants étaient autour d'elle.

Mado a vécu des drames intimes, des deuils abominables mais sa vie a été éclairée par son amour de l'art et par son amour pour Marcel avec qui elle a formé un merveilleux couple. Sa rencontre avec des artistes de renom, son engagement pour le musée, sa contribution à l'élan culturel de Céret ont rendu sa vie très riche et intense.

La plume d'Eugène Ebodé est très poétique, il restitue les souvenirs de Mado dans un désordre qui ne nuit nullement à la compréhension, j'ai cependant trouvé complètement déplacée sa tirade pleine de hargne et d'ironie contre le gouvernement à propos de sa gestion de la crise sanitaire, seul avait sa place dans ce récit l'avis de Mado sur cette période qui l'a séparée de ses enfants et au cours de laquelle elle a perdu son mari.

Un récit passionnant sur une femme au parcours très singulier. Une belle réussite.
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Le balcon de Dieu

Eugène Ebodé nous offre une plongée captivante dans la vie d'un couple sud-africain ayant choisi de s'installer à Mayotte. L'histoire, centrée autour de Donovan, un professeur d'anglais, nous expose les défis et les expériences de leur adaptation à ce nouvel environnement insulaire.

Les points forts :

1. Engagement envers les clandestins :La claire position pro clandestins adoptée dans le roman ajoute une dimension sociale et politique à l'histoire. Cela offre une perspective intéressante sur les réalités complexes et parfois controversées de l'immigration clandestine, mettant en lumière les défis et les aspirations des personnes concernées.

2. Inclusion de l'africanité mahoraise : La tentative d'englober les Mahorais dans l'africanité par l'auteur ajoute une couche de réflexion culturelle à l'histoire. Cela souligne l'effort de créer des ponts entre différentes identités, même si cela peut être perçu comme un cliché du corps enseignant d'origine africaine.

Les points faibles :

1. Clichés sur les professeurs :La présence de clichés sur les professeurs, bien que présente dans de nombreux récits, peut parfois simplifier la réalité et réduire la complexité des individus qui occupent cette profession.

2. Erreurs factuelles : Les quelques coquilles relevées, comme l'erreur de la date d'intégration de Mayotte au Royaume de France, peuvent affecter la crédibilité du récit. Une vérification minutieuse des faits historiques est essentielle pour garantir l'exactitude du contexte.

3. Perspective biaisée :Le livre semble présenter une perspective biaisée de la réalité mahoraise, selon son observation. L'accent mis sur la vision des enseignants pourrait potentiellement laisser de côté les expériences et les points de vue des Mahorais eux-mêmes.

Conclusion : Le Balcon de Dieu" semble être un livre utile pour les enseignants arrivant à Mayotte, mais il est important de le lire avec une conscience critique. L'inclusion de différentes perspectives et la reconnaissance de la diversité des expériences à Mayotte peuvent enrichir davantage la compréhension de la réalité locale.

Sur la fin, où le protagoniste regrette de ne pas avoir pu laisser certains ouvrages à la bibliothèque municipale, souligne peut-être une priorité différente qui peut sembler déconnectée des préoccupations locales. Cela souligne également l'importance de voir les choses sous l'angle des natifs de Mayotte pour une compréhension plus holistique.

En fin de compte, le livre offre une fenêtre intéressante sur la vie à Mayotte, mais une approche nuancée et une considération des multiples perspectives peuvent enrichir l'expérience de lecture.
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La Rose dans le bus jaune

Il y a tout d’abord une autre citation que j’aimerai vous partager : « « L’heure c’est l’heure ! Avant l’heure, ce n’est pas l’heure ! » En effet, Louise, Mary, Orleta, Colvin, et d’autres femmes oubliées, comme cette New-yorkaise qui renonça vers la fin du XIXe siècle, avaient bravé l’interdit au temps de la ségrégation dans les transports. L’histoire est passée sur leurs noms et sur leurs corps sans aucune marque de reconnaissance. Quand l’heure n’a pas sonné, rien ne se passe ! »



Et c’est vrai ! Les personnes qui se sont révoltées avant et qui sont mortes pour leurs actes montre bien qu’il faut attendre le bon moment pour agir. Mais qui sait quand c’est le bon moment ?



L’auteur, Eugène Ébodé, relate dans ce vibrant hommage à la cause noire américaine l’histoire du combat courageux de Rosa Park.



J’ai beaucoup aimé que le livre soit écrit à la première personne, on a vraiment l’impression que c’est Rosa Park qui nous raconte sa vie comme dans une autobiographie. C’est très bien écrit et on intègre le personnage, on est cette personne et on vit ses actions. Ce livre me fait penser au livre de Carole Trebor « Combien de pas jusqu’à la Lune » qui parle de la vie de Katrine Johnson. (Mon avis est plus bas 😉)



Deux femmes qui se sont battues pour l’égalité, pour avoir les mêmes droits civils que les autres.



Tout simplement un livre à lire si on veut en savoir plus sur cette femme incroyable mais également sur ce qui s’est passé dans ces années là.
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Brûlant était le regard de Picasso

J'ai lu "Brulant était le regard de Picasso" de Eugene Ebode



Curieuse après avoir vu l'émission de François Busnel, la Grande librairie, j'ai voulu découvrir à travers le roman historique sur la vie de Mado Hammar, le parcours de cette belle métisse, amie des peintres et des poètes , qui a une vie peu ordinaire.



En démarrant les premières lignes, la lectrice que je suis a été vite happée par l'histoire hors du commun de Mado Hammar partagée entre déchirures, exile et révolte, entre Douala et Constantine, l'Angola et la Suede, la France et l'Espagne.

Sa vie est un roman, sa vie est des romans tant chacun des proches ont des destins qui naviguent au gré des drames, de la guerre et de la décolonisation. Eugene Ebode fait le récit dans une écriture qui alterne envolée semantique et vers délicats, et des descriptions historiques proches de l'essai politique, empreint de révolte, de questionnement, sous un regard bienveillant sur cette muse. Mado, métisse suédoise camerounaise, française par adoption" souffrait d'être enfermée dans la couleur de sa peau et dans un gouffre de préjugés. Elle percevait pourtant que son avenir s'inscrivait dans le pays de ses parents adoptifs plus que dans le continent africain ou résidaient encore son père et d'où était originaire sa mere".

Dans une période d'interrogations sur les relations entre la France et ses anciennes colonies, une période où les responsabilités sur les crimes du passé sont assumées du bout des lèvres et non sans contestations, Eugene Ebode prend le lecteur à témoin des exactions du passé  et des tergiversations d'aujourd'hui.

On peut d'ailleurs regretter le choix de l'auteur d'évoquer parfois l'actualité très récente. Ceci étant, je ne saurai que conseiller de plonger dans la vie extraordinaire de Mado Hammar. On peut y discerner l'exil et la solitude dans la chair, mais également la beauté et la sensibilité d'une femme amoureuse de l'art, de la culture, de la littérature, de la musique: tout ce que ses origines et son parcours ont fait de cette muse pleine de lumière et de chaleur, pleine de vie, la source d'admiration des plus grands.
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La Rose dans le bus jaune

Ce roman historique est extrêmement bien documenté. L'auteur nous y décrit les circonstances qui ont mené Rosa Parks à rester assise ce 1er décembre 1955 du point de vue de l'héroïne. On y découvre son passé de militante mais aussi sa vie intime et familiale, son refus d'être le casetest dont avait besoin sa cause: ce jour-là, elle était juste fatiguée. Cette histoire est aujourd'hui connue. Qu'y apporte l'auteur?

Tout d'abord, il a eu l'intelligence de poser la question: qui est ce Blanc qui voulait la place de Rosa Parks? Cet homme n'existant dans aucune archive Eugène Ebodé l'a donc inventé, suite à une remarque qu'un chauffeur de taxi lui a faite : "Was he so white?", ce Blanc qui laisse un blanc dans l'histoire. Et il nous raconte alors le drame du racisme: je ne parle pas seulement des lynchages, massacres, viols et assassinats qui en sont l'expression, mais de celui de l'identité de la personne : qui suis-je lorsque l'image de mon miroir ne correspond ni à ce ce que je suis ni à ce que je sais de moi?

Ensuite, étant camerounais, il ne peut que faire le lien avec l'histoire de l'Afrique avec le personnage de Manga Bell, imaginé lui aussi, qui réclame que ce continent fasse lui aussi amende honorable en ce qui concerne l'histoire de l'esclavage, source de nombreux maux.



Challenge ABC 2020/2021
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La transmission

Roman passionnant intéressant poignant sur des thèmes qui touchent encore la société actuelle ..

Vraiment c'est un livre méticuleux qui doit être lu par tous ..

J'ai sincèrement apprécié cette ouvrage de Eugène Ébodè c'est un livre exaltant sur les coups de la vie



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La Rose dans le bus jaune

Le 1er décembre 1955, une femme, couturière, noire, 42 ans, sort de son travail. Ce soir là, elle est dans ses pensées, triste, elle sait qu'elle n'aura jamais d'enfant et ce manque lui pèse... elle monte dans le bus et s'assied, hâtive de rentrer chez elle... et "refuse" de céder sa place à un homme blanc !! Cette femme, c'est Rosa Parks; ce refus, c'est le combat d'un peuple qui va se lever contre la ségrégation et le racisme! Un livre - certes romancée - bouleversant ! J'ai adoré me plonger dans l'ambiance de ce combat, découvrir les débuts de ce jeune pasteur Martin Luther King dit Wonderboy, entendre les voix de ces hommes et de ces femmes, noirs et blancs, qui osent dire stop, qui s'allient pour l'égalité et la non discrimination... vraiment j'ai vibré à cette lecture ! Petit bémol tout de même pour la 2nde partie du roman, que j'ai trouvé un peu bâclée et manquant de poignant.
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La Rose dans le bus jaune

"La rose dans le bus jaune" d'Eugène Ebodé (384p)

Ed. Folio

Bonjour les fous de lectures....

Livre lu dans le cadre du défi " je noircis mon planisphère".

Découverte d'un auteur camerounais

La "Rose" n'est autre que Rosa Parks et le bus jaune le fameux bus qui a vu Rosa Parks refuser de laisser sa place assise à un Blanc.

C'est Rosa qui s'exprime tout au long de ce roman et qui nous fait revivre cette fameuse journée de décembre 1955 et ses conséquences exceptionnelles.

Ce livre nous permet de découvrir la personnalité de Rosa, comprendre ses forces, ses motivations, ses inquiétudes. Mais aussi de vivre ces quelques mois qui ont fait basculer la cause pour l'égalité des droits civiques des Noirs aux Etats-Unis.

Mais Rosa parle également de Martin Luther King qui, au moment des faits, commence sa carrière de pasteur et déjà fascine ses auditeurs.

Sans oublier Douglas White Junior, le "Blanc" qui voulait s'asseoir à la place de Rosa Parks et que l'histoire a ignoré et qui épousera la cause des noires. (côté romancé de l'histoire)

On y parle du boycott de plus de 380 jours de la compagnie des bus, du procès, de la police et du Ku Klux Klan, tout cela en faisant un détour par l'Afrique et la traite négrière.

Même si cela ne reste qu'un roman, et malgré quelques longueurs joli rappel historique.
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La Rose dans le bus jaune

Qui ne connait pas Rosa Parks et son refus de laisser sa place à un blanc dans un bus ? En Alabama, dans les années 50, une femme a levé un très grand mouvement en restant assise ! Là est son paradoxe et sa grandeur.

La lutte contre la ségrégation nous est ici romancée pour nous dépeindre une tranche de vie sortie d'un quotidien banal pour aboutir à un destin exceptionnel.

C'est une belle et instructive lecture qui ne raconte pas uniquement le passé : elle doit nous accompagner aujourd'hui.
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Silikani

Dynamique, réaliste, écrit avec humour. A découvrir : le rôle de la musique dans la vie africaine.
Lien : https://wp.me/p2XwSI-yW
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La Rose dans le bus jaune

J'ai beaucoup aimé l'écriture poétique de cet auteur. Elle coule librement et les mots s'enchaînent tout naturellement.

Pour l'histoire en elle-même, j'ai quelques réserves : j'ai trouvé certains passages un peu longs et par contre, j'aurai aimé avoir plus d'infos sur certains points.
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La Rose dans le bus jaune

Je n'arrive pas à terminer ce livre. Il me tombe des mains...
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La Rose dans le bus jaune

La Rébellion



Le roman s'intitule La Rose dans le bus jaune, écrit par Eugène Ebodé. Elle a écrit de nombreux romans avant celui-ci mais aucun n'a reçu de prix. En Alabama, une femme noire de 42 ans est accusée de ne pas avoir cédé sa place dans un bus à un blanc. Le premier Décembre 1955 dans un bus Montgomery. Mais Rosa va tout faire pour se défendre. Elle recevra l'aide de Martin Luther King. On nous raconte le combat contre les inégalités de Rosa Parks. C'est un roman historique. Ce livre ma beaucoup plu parce que l'histoire est tirée d'une histoire vraie, la lutte d'une femme contre les injustices dans son pays durant la ségrégation raciale. Il est aussi très émouvant, bouleversant car c'est un véritable combat que va mener Rosa Parks. Il fait réfléchir sur la société Américaine de cette époque, provoque des émotions et surtout il fait comprendre l'époque. Je lui attribuerai une note de 5/5 soit excellent. Je recommande ce livre pour les personnes qui aiment les histoires vraies et qui font réfléchir. ''Ne demandez jamais l'origine d'un Homme''.

Nicolas.
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La Rose dans le bus jaune

Nous entrons dans les détails d'un fait marquant de l'histoire : ce jour où Rosa décide de ne pas céder sa place à un homme blanc dans le bus comme il est de coutume pour les noirs...



Le roman nous entraîne dans la vie de Rosa qu'on découvre avec ses doutes, ses convictions, ses combats, son quotidien...J'ai beaucoup aimé la lecture qui nous montre une héroïne malgré elle, un faisceau d'évènements qui mènent à la fabrication de l'Histoire.



Le style est agréable, simple. Les personnages sont clairement identifiés, profonds et travaillés.



J'ai particulièrement apprécié le traitement du personnage de Douglas White Junior qui lui aussi comme Rosa est entraîné dans cette histoire sans rien maîtriser alors qu'il en est aussi le protagoniste, celui à qui Rosa a refusé son siège.



Très belle découverte !
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La Rose dans le bus jaune

Emmenée en prison comme une délinquante pour n'avoir pas laissé sa place dans le bus, Rosa Parks se révolte et entraine dans sa lutte la communauté noire de Montgoméry, en 1955. L'histoire est connue, mais elle mérite qu'on la lise du début à la fin, tant elle est actuelle. Une femme, pétrie de valeurs, prête à donner sa vie pour défendre sa communauté, lutte contre le Ku Klux Klan et contre les pouvoirs publics. A mains nues, avec l'amour du prochain et la non-violence pour seules armes. Une belle leçon pour notre monde d'aujourd'hui.
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La transmission

Très belle histoire, au moins du début et à la fin du roman, sinon, le reste consacre trop de pages à l'histoire du pays, au détriment du roman.

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