Citations de Eve Borelli (79)
Il n’y a rien qui ne s’arrange en discutant. Je vous le jure ! Prenez cette imbécile d’Elsa, dans La Reine des neiges ! Si elle avait communiqué avec sa sœur au lieu de s’enfermer dans l’une des pièces du château pour jouer les indifférentes, ça ne se serait pas fini en tempête de magnitude 90 193 !
Puisque tu aimes les plantes, je t'ai trouvé un métier qui n'implique pas que tu les fumes mais que tu en prennes soin.
– Si tu veux mon avis, le monde se porterait mieux si on enfilait tous un serre-tête licorne ou des ailes de fée de temps en temps.
Mon pyjama et une télécommande, voilà la seule compagnie dont j'ai besoin et envie ce soir.
Je n'aime pas mon nez, mais j'ai fait la paix avec lui. Ce qui me blesse, c'est la façon dont ma mère insiste pour que je me le fasse raboter. Comme si elle me trouvait si laide qu'il fallait me déconstruire, puis me reconstruire.
Il est vrai qu’il peut être difficile de savoir à l’avance si ce que nous vivons vaudra ou non la peine d’être immortalisé.
Quand j’ai attrapé son bras et qu’elle s’est immobilisée, elle m’a adressé un immense sourire… Un immense sourire très bizarre, se situant entre celui du clown de Stephen King et celui de Oui-Oui.
Pourtant, si je m’autoscanne objectivement, je ne suis pas repoussante : grâce à la course à pied, qui compense mon amour pour le fromage, j’entre dans la catégorie menue (même si j’ai hérité bien malgré moi de l’option planche à pain/cul plat…); mes cheveux ont de chouettes reflets auburn (même si, question coiffure, ce n’est pas encore ça : j’en suis au stade de la repousse anarchique suite à une tentative malheureuse de coupe à la Cristina Córdula). Mes yeux sont très bruns et en amande, on m’a déjà dit qu’ils étaient merveilleusement pétillants (d’accord, le mec était soûl au dernier degré, et il était 5 heures du mat, en boîte de night, mais je choisis de croire que son compliment était sincère). Quant à mon nez… Un long soupir m’échappe alors que j’y porte les doigts et le tâte.
Ca me paraissait si futile de trimer alors qu'on peut mourir du jour au lendemain.
Lucien la fixait de ses yeux sombres, les paupières légèrement plissées, incrédule. Oui, au lieu de l’encenser, il restait planté là, sans ciller. Pas le moindre frisson d’enthousiasme. Rien ! Nada ! Il était ingrat, voilà tout.
– Cristalline… On n’est plus des gosses, lança-t-il avec un sourire contrit.
Soit, mais tout de même ! Elle s’était coltiné six cents bornes pour lui annoncer qu’elle allait l’extraire de là : un zeste de motivation aurait été apprécié.
– Et ? Est-ce que ça m’ôte mes pouvoirs de super-héroïne ? rétorqua-t-elle en bombant fièrement la poitrine.
Tu as choisi ce métier parce que tu es comme ça. Et je ne pense pas que ça t’aide dans la vie de tous les jours. Tu es tellement dans la lune que tu enchaînes les catastrophes. Que dis-je, tu es dans la lune… Tu vis carrément dessus !
Tout ce qui est petit est mignon ? Pas si sûr… Garance peut parfois être un danger. Public, pour elle-même ou pour moi, le résultat est le même.
L’unique mouette débile de la région, confondant du tissu avec de la bouffe, zonant en ville au lieu de squatter la plage du coin, m’était destinée.
Yeux cernés, vieux restes de maquillage, cheveux en berne. Charles avait raison : je ressemble à un panda. Et pas à un jeune.
C’est à ce moment-là que sa vie se Nora Robertisa.
La littérature sentimentale donnait de tels faux espoirs… Dès ce soir, poubelle, la Roberts ! Désormais, elle ne lirait plus que des Stephen King.
❝ Fais juste attention à ne pas trop le laisser écorcher ton cœur. Parce qu'au bout d'un moment, c'est irréparable. ❞ 💌
C'est aussi à cause d'elle, si j'en suis là. Elle me pousse à y aller, pense que ce sera l'occasion de m'extraire de ma rengaine de célibataire sur le thème No-love-on-n'a-pas-besoin-d'un-mec-pour-survivre-sauf-certains-soirs-de-solitude.
« Règle numéro 3 : Les menottes résolvent bien des problèmes, ce n’est pas Christian Grey qui me contredira. »
« Règle numéro 6 : Même les plus emmerdeurs ont du cœur. »
« Les moments éphémères sont les meilleurs. C’est justement parce qu’on ne les retrouvera pas qu’on les vit avec tant de rage. »