Fabiano Massimi

L’ange de Munich est une fabuleuse plongée dans l’Histoire et c’est sans aucun doute le très bel atout de ce roman. Fabiano Massimi fait revivre à son lecteur la période trouble de la fin de la république de Weimar, juste avant l’inéluctable accession d’Hitler au pouvoir, alors que le pays déjà aux mains des Nazis. C’est à la fois une époque qui se redessine au fur et à mesure, une ambiance, mais ces sont aussi les acteurs de ces temps troublés : Hitler bien sûr, les grands lieutenants du nazisme : Himmler, Goebbels…



Sur le chemin de cette ascension spectaculaire, Angela Raubal, la nièce d’Hitler, est retrouvée morte à 23 ans dans l’appartement qu’elle partageait avec son oncle. L’arme personnelle de ce dernier est retrouvée près de son corps sans vie. On conclut hâtivement au suicide, mais le commissaire Sauer, chargé de l’enquête, doute. Sur sa route, les preuves sont effacées et les témoins disparaissent.



Malgré un style bavard - on se balade vraiment dans Munich, trop précisément me semble-t-il - et une langue pas toujours à la hauteur, j’ai vraiment été happée par ce roman qui tient une très bonne intrigue. Le charme des personnages, très caractérisés, particulièrement les deux policiers chargés de l’enquête, amis de longue date mais que tout oppose, est un véritable atout. De plus, malgré la gravité des faits, malgré le cadre historique de cette enquête, on est saisi par le ton, l’humour qui affleure à chaque page. Enfin si l’histoire d’amour est jolie, elle est assez peu crédible ; on joue le jeu malgré tout.



On s’assure avec ce roman de passer un très bon moment, très détendant et de prendre beaucoup de plaisir à sa lecture.

Un roman policier historique captivant.

On s'y croirait, Munich 1931. L'atmosphère pesante et la montée du parti, ces complots, ces trahisons... tout est bien amené, surtout quand on connaît la chute de l'Histoire.

Fait divers peu connu, l'auteur exploite celui-ci comme il faut : avec une bonne dose de mystère mais un profond respect pour la personne qu'elle fût.

Le duo d'inspecteurs fonctionne bien, on apprécie leurs échanges, l'enquête avance doucement, il faut se laisser porter. Certaines révélations sont assez prévisibles, tant pis, on connaît déjà la fin de l'Histoire !

Certes très romancé, mais justement : c'est un roman, pas un cours ! Son but est de nous faire passer un agréable moment de lecture et c'est une réussite.

Munich, 1931. La montée du nazisme semble inexorable et les habitants s'habituent aux exactions des SA et SS qui gravitent autour d'Hitler. Dans ce contexte, la propre nièce du führer est retrouver morte par balle dans l'appartement qu'elle occupe avec son oncle.

C'est sur la base de ces faits historiques que Fabiano Massimi a construit un intelligent roman policier, pour imaginer une vérité possible. L'auteur arrive à introduire un peu d'humour et de légèreté dans une partie de poker menteur que l'on aurait du mal à croire si l'Histoire ne nous avait pas permis de découvrir la noirceur de cette bande de malfaiteurs qui gravitaient autour d'Hitler. Massimi n'épargne pas les Himmler, Goering, Goebbels, Heydrich et autres Hess, sans en faire trop. Seules les spéculations autour de la sexualité d'Hitler m'ont semblé excessives.

L'ouvrage se lit facilement, mais il est plus intéressant que prenant, à l'exception du final très réussi.

un roman historique !!

De temps en temps j'aime renouer avec l'histoire

ça faisait un bout de temps que j'avais envie de lire ce livre mais j'avais toujours mieux à lire



j'ai toujours une Pal qui déborde mais cette fois ci, je l'ai enfin lu

ce livre retrace la fin de Geli Raubal, la nièce d'un certain Adolf Hitler.



je ne partirai pas sur une analyse historique de ce roman, je ne suis pas assez renseignée sur le sujet.

Même s'il plane pas mal de doute sur la mort de cette personne ou sur la sexualité de son oncle (adoré ou pas, je ne sais pas), je parlerai uniquement de la construction de ce livre, de l'enquête et des personnages

j'ai aimé ce duo d'enquêteur, de leur complicité, et de l'humour employé dans leurs dialogue (surtout les reflexions de Mutti



Cette lecture m'a apporté beaucoup de plaisir et m'a permis de me cultiver un peu

quand on allie lecture et histoire tout en gardant une partie romanesque, ca fait souvent mouche



quant à certains personnages on apprend au fil de la lecture qu'ils ne sont pas ceux qu'ils laissent paraitre

si vous aimé les romans historiques, qui traitent de l'avant guerre, laissez vous tenter.

Après l'excellente lecture qu'a été L'ange de Munich, j'étais plus que ravie de retrouver Sauer, le commissaire qui à mené l'enquête sur la mort de la nièce d'Hitler dans le premier tome.



Nous le retrouvons un an et demi plus tard et il va découvrir Berlin et son climat politique lourd et menaçant.



L'auteur applique la même formule : des chapitres courts se terminant par de mini cliffhangers qui apportent un côté addictif, une enquête qui va nous entraîner aux quatre coins de la métropole berlinoise, des révélations, complots et secrets qui peuvent potentiellement modifier le cours de l'Histoire.



Malheureusement je ressors très mitigée de cette lecture, et ce, pour plusieurs raisons :



▪️Sauer subit les événements et ne prend quasi jamais les choses en main et cette passivité a grandement écorné l'intérêt de ce personnage.



▪️L'enquête sur les femmes assassinées n'est pas suffisamment intrigante pour converser mon intérêt passé la moitié du roman



▪️La recherche de Rosa manque singulièrement de piquant



▪️Perte de l'empathie envers les personnages du premier opus qui sont ici trop lisses



▪️Le contexte historique est trop peu développé et c'est là que ma déception est la plus vive.



En effet, l'incendie du Reichstag, si important dans l'ascension d'Hitler, est censé être le thème principal du roman et surtout l'enjeu de l'enquête, mais n'apparaît que dans les derniers chapitres et ne sert en rien le déroulement du récit.



On rencontre les trois/quatre personnages tristement célèbres proches du chancelier Autrichien mais sans ressentir la tension qui transpirait dans l'Ange de Munich (ils servent uniquement de justification contextuelle).



Même si je suis passée à côté des Démons de Berlin, je recommande toujours autant de découvrir l'ange de Munich.
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J'ai eu un coup de coeur pour ce roman qui m'a donné envie de me pencher sur les débuts du nazisme car nous connaissons surtout l'Allemagne de cette époque sous l'angle de la guerre. Une enquête passionnante même si parfois les rebondissements semblaient un peu trop poussifs. J'ai adoré me plonger dans la version audio de ce roman. Une excellente découverte !

Roman époustouflant lu en 3 jours ! Fabiano Massimi commet un premier livre magistral, une enquête policière sur les traces des plus hauts dignitaires nazis qui donne le tournis et achève de convaincre que la vérité reste à découvrir concernant le destin tragique de la nièce d'Adolf Hitler, Geli Raubal.

Quand on découvre que l'essentiel des faits sont véridiques et que seuls les dialogues, les scènes intimistes sont le fruit de l'imagination de l'auteur, on en reste bouche bée. Le parcours des enquêteurs, dont même les patronymes sont réels, est un tour de force dont il ne faut pas perdre une miette de peur de s'égarer dans ce labyrinthe d'intrigues et de jeux de pouvoirs qu'étaient les arcanes du NSDAP en passe d'accéder à la Chancellerie et de faire tomber la République de Weimar.

Le duo d'enquêteurs est particulièrement réussi, notamment le personnage de Helmut "Mutti" Forster, l'adjoint à l'humour caustique de Sigfried "Siggi" Sauer, commissaire à la Kripo de Munich.

Les retournements de situations ne manquent pas, les chapitres se succèdent à un rythme bien senti et se terminent généralement par un indice qui nous pousse aussitôt à poursuivre la lecture avec gourmandise.

Le fait de savoir que la trame dans son ensemble est basée sur des éléments tangibles et documentés rend encore plus époustouflante la lecture et ne laisse pas impressionner quant au travail de fourmi accompli par Fabiano Massimi.

Vivement le second opus de cet écrivain italien plein de talents et bravo pour l'estampille rouge du Prix des lecteurs sur la couverture qui a attiré mon attention.

Entre fiction et réalité, il n'y a parfois qu'un pas. C'est ce qui est troublant dans ce polar historique très bien documenté instillant le doute sur le déroulement du décès de cette jeune femme, nièce d'Adolf Hitler. En 1931, le parti nazi est en marche et sa mécanique d'accès au pouvoir ainsi que la personnalité de ses acteurs est bien expliqué et apporte clairvoyance pour les citoyens d'aujourd'hui. N'oublions pas que c'est un roman policier et que les aficionados y retrouveront tous les éléments narratifs, une vrai réussite.

Munich, 1931: Angela Raubal, dit « Geli », est retrouvée morte dans son appartement. Elle s’est apparemment suicidée d’une balle dans le cœur. Les commissaires Forster et Sauer sont dépêchés sur les lieux pour enquêter. Tout les conduit à penser qu’il s’agit bien d’un suicide mais certains détails leur mettent la puce à l’oreille. Il y a d’abord cette envie brusque d’expédier l’enquête en seulement quelques heures. Il y aussi le fait qu’on raconte de drôles de choses dans l’entourage de Geli. Elle n’est pas n’importe qui puisqu’elle est la nièce d’un certain Adolf Hitler, en pleine ascension politique…



Fabiano Massimi choisit de placer son intrigue à un tournant de l’histoire. 1931 représente une année charnière pendant laquelle Hitler va acquérir énormément de pouvoir. Sa milice commence à s’organiser. On sent clairement la montée en puissance du nazisme avec une population par toujours convaincue par ce nouveau parti politique qui effraie plus qu’il ne fascine, du moins au début. Geli apparaît clairement comme un obstacle sur le route du führer. Le lecteur croisera la route d’innombrables noms tristement célèbres: Goering, Himmler et j’en passe…



Les deux commissaires chargés de l’enquête vont donc se heurter à une intrigue retorse, pleine de rebondissements. Je n’ai pas vu venir les multiples retournements de situation, il est vrai et jusqu’au bout du roman, j’ai été captivée par ma lecture. Suicide? Crime déguisé? L’auteur nous tient en haleine jusqu’à la dernière page mêlant scandale politique et passionnel. Il s’appuie sur un fait véridique et entend apporter une hypothèse de réponse à la mort de Geli.



Mais ce qui fait, selon moi, la force du roman, c’est le duo d’enquêteurs. Il fonctionne à merveille et cela faisait longtemps que je n’avais pas ressenti ça dans un roman policier. Sauer incarne la droiture allemande, la rigidité de l’enquêteur qui ne dévie jamais de son but; Forster vient contrebalancer le tout apportant un humour bienvenu, parfois potache souvent cynique. J’ai vraiment eu du plaisir à côtoyer ces deux-là tout au long de l’enquête. Bref, on ne s’ennuie pas un seul instant!



« L‘Ange de Munich » est au final un roman policier classique mais passionnant grâce à un duo d’enquêteurs intéressant et à une intrigue qui fait la part belle à l’Histoire avec un grand H.
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L’ange de Munich est un roman vraiment passionnant. Tout d’abord, il s’agit d’une histoire vraie et complétement méconnue. C’est d’ailleurs ça qui m’a titillé quand j’ai lu la 4ème de couverture. Même si une part de l’histoire est de la fiction, le fond est basé sur des faits réels tirés de nombreuses archives que vous pouvez retrouver à la fin du livre. On plonge en plein cœur de la montée du nazisme en Allemagne, c’est perturbant. On se rapproche de très près de certains hommes qu’on aimerait ne jamais croiser : Joseph Goebbels, Hermann Goering, Heinrich Himmler et bien sûr Adolf Hitler. Autant vous dire que je n’ai pas toujours été à l’aise durant ma lecture.



A travers l’enquête que mènent les commissaires Sauer et Mutti, j’ai appris énormément de choses sur cette partie de l’Histoire. J’ai adoré suivre ces deux hommes dans leur quête de vérité, bien que les obstacles soient extrêmement nombreux, que les non-dits, les fausses pistes et les manipulations soient omniprésents, on découvre à travers ces pages un suspense incroyable. Leur personnalité intègre les rend vraiment attachants. Sauer est un personnage réel qui, a une époque difficile a fait un travail remarquable, j’ai énormément d’admiration pour lui.



C’est la première fois que je lis un roman de ce type (que de premières ces derniers temps !), il est difficile à catégoriser puisqu’une part est vraie et l’autre imaginée mais je dirais, à mon sens, qu’il s’agit d’un polar historique remarquable. Il n’y a aucune fioriture, l’auteur va à l’essentiel et ne tente pas de faire du sensationnel (c’est déjà assez dingue comme ça!). Je le trouve vraiment respectueux dans ses propos, dans ses mots. Il relate des faits sans jamais tomber dans une propagande inversée. Évidemment le NSDAP (parti national-socialiste des travailleurs allemands) n’est pas mis à l’honneur, cependant il n’y aucune réelle dénonciation. C’est à nous, lecteurs, qui pour la plupart connaissons cette partie sombre (dramatique) de l’Histoire qui nous faisons une idée. En toute honnêteté, celle-ci est très claire : difficile de donner du crédit à Hitler quand on sait ce qui se passera quelques années après.



J’ai pourtant fait (ou du moins j’ai essayé) abstraction du génocide et toutes ces horreurs que le nazisme a engendré après, pour me concentrer sur la montée en puissance de ce mouvement politique avant que la guerre n’éclate. C’est ça que j’ai trouvé passionnant. On nous parle (à l’école, à la TV etc…) de ce qui se passe à partir de 1939, mais avant cela, il y a quand même eu de sacrés prémices qu’il est difficile d’ignorer et cette intrigue se déroule en 1931… Ce qui nous donne un aperçu des évènements.



La mort de Géli (la nièce d’Hitler) est une énigme difficile voir même impossible à résoudre, surtout en ces temps difficile où la peur commence déjà a être profondément installée en Allemagne. Ce livre ne se dévore pas, il se lit doucement. Il n’est pas addictif, il est précieux. On l’ouvre en ayant (en tout cas pour ma part) de l’appréhension : qui va-t-on rencontrer ? Les dialogues avec les grands noms tristement célèbres des SS sont parfois difficiles, bien qu’imaginés. On aimerait les arrêter avant qu’ils ne commencent leur folie meurtrière, on tourne les pages en étant spectateur de cette machination et de cette propagande machiavéliques qui, on le sait, seront fatale à plus de 60 millions de personnes.



L’enquête autour de la mort d’Angela est passionnante. Victime d’une cause qui la dépasse, elle est restée secrète alors qu’elle aurait pu être la clé d’un avenir meilleur pour le monde entier. Fabiano Massimi a fait un travail de titan pour nous relater les faits aussi fidèlement que possible, L’ange de Munich est vraiment un livre à lire, ne passez pas à côté sans vous arrêter. Il est fort, puissant et je trouve, indispensable. Une claque pour la novice que je suis en polar historique. C’est en retenant mon souffle que j’ai lu les 50 dernières pages, le final est vraiment à la hauteur de la qualité du roman.



En conclusion, ma lecture a été intense, j’ai timidement été me renseigner davantage sur le web pour en savoir plus sur chacun des personnages, un peu honteuse de ne connaître d’eux, que ce que j’avais appris à l’école. Vraiment enrichissante bien que déstabilisante, je ne suis pas prête d’oublier cette parenthèse historique. Merci les éditions Albin Michel.
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Du même auteur , j' avais beaucoup aimé "L' ange de Munich" ; c'est pourquoi je me suis plongé avec plaisir dans " Les démons de Berlin" .

Malheureusement , je n'ai pas éprouvé le même plaisir de lecture : les nombreux personnages qui jouent double jeu , une histoire de carte postale un peu tirée par les cheveux et les déplacements incessants de Sauer à travers Berlin , comme sur les cases d'un Jeu de l'Oie géant ( cabaret , magasins, commissariat , ambassade , morgue , pension , ministère , musée ... ) ont fini par me fatiguer et l'intrigue ne m'a pas captivé autant que je l'aurais souhaité .

Je referme donc ce livre en étant un peu déçu .

Très intéressant ce roman basé un fait historique : Au 16 Prinzregentenplatz à Munich, une jeune femme est retrouvée morte le 18 septembre 1931. Cette jeune femme de 23 ans a pour nom Angela Maria Raubal, dite Geli et est la nièce d'Adolf Hitler et partage avec ce dernier l'appartement où son corps sans vie vient d'être retrouvé. Partage… c'est bien une des questions que vont se poser les commissaires Sauer et Forster (qui ont vraiment existé et enquêté sur l'affaire mais dont l'auteur a inventé les faits et geste pour le côté « policier », mais il y a les lettres citées, les documents présentés et surtout toutes les étonnantes réactions d'Hitler face à ce meurtre de sa nièce tant aimée qui sont des faits réels).

L'enquête va vite, avec des contre ordres continuels et ils vont devoir interroger des Himmler, Goering, Goebbels, Hitler bien sûr et beaucoup d'autres personnages dont on apprend beaucoup, avec l'apparition aussi d'Eva Braun. Et donc la montée du nazisme, des suicides sans cause, tout cela sur les flonflons de l'Oktober Fest à Munich. Frivolité très entachée du début de la peur.

L'histoire et le roman se mêle pour mon plus grand plaisir. En plus, il m'a incitée à aller sur le net pour voir des photos d'Angela et en découvrir plus sur cet étrange crime ou suicide, comme pour Marilyn, tout est possible.

Avec L’ange de Munich, Fabiano Massimi se lance dans un projet d’envergure. L’auteur réhabilite un épisode célèbre mais trouble de l’histoire du XXème siècle et tisse autour une fiction spéculative trépidante.

Le vendredi 18 septembre 1931, Angela – Geli – Raubal est retrouvée morte au domicile de son oncle, le deuxième étage du n° 16, Prinzregentenplatz à Munich. L’oncle en question : le – bientôt – tristement célèbre Adolf Hitler. La thèse du suicide semble la plus probable. Mais une montagne de détails incohérents – dont d’autres suicides suspects – rend un peu bancale cette piste et attise notre curiosité. L’ange de Munich devient très vite un immense sac de nœuds qui nous intrigue au plus haut point.

Siegfried Sauer est en charge de cette enquête houleuse. Pris dans une course infernale contre la montre (il n’a que huit heures pour classer l’affaire), le commissaire tente tant bien que mal de faire la lumière sur toute cette histoire. Mais l’enquête s’avère plus que délicate du fait des enjeux politiques colossaux. De plus, de nombreux bâtons sont délibérément mis dans les roues de la police… Qui ne veut pas que l’enquête porte ses fruits ? Malgré quelques éléments que j’ai trouvés en peu surfaits, l’intrigue est, dans son ensemble, bien ficelée, surprenante et haletante à souhait.

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Et si le décès de sa nièce Gelie, 23 ans, avait changé le destin de Hitler et par là même du parti nazi ? Aucune réponse ne sera jamais apportée.

C'est l'un des points intéressant du roman, mettre en exergue les luttes d'influences, d'ambitions, en 1931, à la tête du parti nazi avant son verrouillage par accession au pouvoir.

Le roman par le truchement de l'enquête policière, met en scène la vie et surtout la mort de la nièce de Hitler, très voire trop proche de cette dernière pour certains caciques du parti inquiets d'une relation intime potentiellement destructrice pour le parti.

L'enquête condensée sur quelques jours, enchaîne les coups de théâtres, des doubles, triples jeux sans laisser de temps morts.

Les principaux protagonistes du parti nazi sont inclus par l'auteur, ce qui est par-contre une -petite- faiblesse du roman par la multiplication d'intervenants réels sans trop s'avancer dans leurs motivations ; mais je suppose que l'auteur pouvait difficilement faire autrement pour un roman aussi historique que policier. L'un d'eux, Heydrich, y joue un rôle particulièrement important.

Les dénouements des différents niveaux (policier, politique, historique...) sont astucieux et peuvent satisfaire les amateurs de polar et d'Histoire..

Le livre est très bien structuré, prenant, mêlant adroitement à une base de faits historiques un liant romancé pour en faire une enquête historico-policière réhabilitant une victime oubliée, peu connue, éventuellement des férus de de la seconde guerre mondiale, prise dans un engrenage politique qui la dépasse.

Très bon livre basé sur un fait historique réel.

Je ne connaissais absolument pas Angela Raubal, la nièce d’Hitler, et encore moins les liens troubles qui les liaient.

Le livre commence par le décès d’Angela qui, selon les indices trouvés sur place, semble bien être un suicide. Une enquête est néanmoins ouverte et confiée aux deux commissaires Sauer et Forster qui, bien vite, doutent de la conclusion si facile de ce décès.

De fil en aiguille, les deux comparses tentent de démêler ce mystère, d’autres morts font leur apparition et le brouillard ne fait que s’épaissir.

Personnellement, j’ai été bluffée par les divers retournements de situations envisagés par l’auteur et sidérée de découvrir une facette supplémentaire abominable d’Adolf Hitler.
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J’ai aimé me plonger dans cette histoire, découvrir Angela, une jeune femme pleine de vie.



J’ai aimé suivre l’enquête pas à pas, découvrir l’entourage de la morte, surtout celui de son oncle qui la retenait prisonnière.



J’ai aimé retrouvé Eva Braun et découvrir l’origine de sa liaison avec le Führer.



J’ai découvert que le mouvement nazi avait grandi à Munich, une ville riche historiquement et que l’auteur m’a fait découvrir.



La résistance allemande est encore présente, et cette affaire pourrait aider à faire tomber le petit caporal.



Un roman dont les pages sont pleines de chemises brunes, pas encore noires ; où les personnages commencent à se méfier de tout le monde.



Une plongée historique dans une mort jamais élucidée.



L’image que je retiendrai :



Celle des robes de luxe d’Angela, acquise à un prix impensable.
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Coucou mes Mystigris 😉



J'ai lu L'ange de Munich de Fabiano Massimi merci beaucoup aux éditions@albinmichel pour la découverte de cet auteur et ce très joli coup de cœur.



🅲🅷🆁🅾🅽🅸🆀🆄🅴 Munich 1931, Angela Raubal est retrouvée morte dans une chambre, un pistolet à côté d'elle. Le suicide est envisagé mais l'affaire s'avère délicate car Angela n'est autre que la nièce d'Adolf Hitler chez qui elle vivait, il était son tuteur. Les liens entre eux sont assez confus et des rumeurs courent à leur sujet. Un autre fait, l'arme trouvée près de la jeune femme est celle de son oncle. Le commissaire Sauer chargé de l'enquête risque de devenir un témoin gênant. Mensonges, menaces sont au rendez-vous pour que la vérité n'éclate pas au grand jour. Une vérité qui pourrait mettre fin à la carrière d'Hitler.



🄼🄾🄽 🄰🅅🄸🅂 dès le début une accroche qui nous met de suite dans le bain et donne envie d'approfondir cette histoire vraie et peu connue. J'ai adoré ce mélange entre fiction et faits historiques, l'auteur le fait merveilleusement bien. De plus de superbes descriptions de Munich viennent de temps à autre embellir ce roman. J'ai aimé ce duo d'enquêteurs, tout les oppose, l'un affable et renfermé, l'autre jovial et ayant un certain humour noir, mais qui sont meilleurs amis dans la vie de tous les jours.



🄲🄾🄽🄲🄻🅄🅂🄸🄾🄽 un joli coup de cœur pour ce thriller historique très prenant et cette histoire que je ne connaissais pas. J'ai vraiment hâte de découvrir le prochain roman de cet auteur.

- Sans spoilers -



L'ange de Munich avait ses défauts avec un début lent et un parti pris agaçant de l'auteur. Ce roman a un début moins lent mais l'auteur redistribue les cartes de manière à arranger son récit quitte à rendre le tout moins crédible. Cela a d'emblée mis à mal mon intérêt. Le parti pris de l'auteur grimpe d'un cran, il est maintenant dans une pure malhonnêteté intellectuelle et il est évident qu'il prend ses lecteurs pour des ignares ou des imbéciles.



Le protagoniste est le même mais ma sympathie pour lui s'est vite dégradée et à la fin du roman, j'en suis venu à le mépriser. Il ne fait pas la différence dans les évènements et sans son intervention, l'enquête aurait été réglée avec moins de victimes.

Venons-en à l'enquête : sans grand intérêt car l'auteur a fait précisément ce que je pensais que quelqu'un comme lui ferait. Un brillant auteur aurait pu transformer l'essai par des derniers chapitres bluffants mais non, l'auteur fonce en ligne droite dans le mur qu'on voit venir. La faute sans doute à une motivation principale de Massimi de faire la promotion de ses sympathies politiques et non de captiver les lecteurs. Un défaut devenu banal chez les auteurs post-2010, même dans des genres inattendus.



Je ne lirai pas d'autre roman de cet auteur.

- Sans spoilers -



Thriller intéressant qui adopte le rythme du slowburn.

Pas évident de tenir en haleine le lecteur quand on sait d'avance dans un livre avec des nazis qui seront les "méchants". Mais ça, on le sait avant de tourner la première page et ce n'est pas un problème.



L'auteur mêle vérités historiques et fiction, rien de plus naturel. Mais, comme on est dans un récit à charge (ce à quoi je dis : merci, cela fait quelques décennies que l'on a compris que les nazis étaient des monstres), l'auteur choisit de laisser dans l'ombre les autres bad guys de l'époque (hé oui, vous pensez que les nazis avaient le monopole de l'inhumanité ?). Dommage, cela aurait fait sortir ce roman du lot. Au lieu de cela, on a les anecdotes fort connues des amateurs d'Histoire.



Le protagoniste, le commissaire Sauer, agit un peu comme un robot pendant environ vingt chapitres (ils sont courts) puis, en quelques pages, l'auteur donne un éclairage qui va donner du relief à sa personnalité, l'humaniser et capter le lecteur.



Sans certaines incohérences, j'aurais attribué une note supérieure. Mais j'ai quand même apprécié la lecture de L'ange de Munich et j'ai tendance à le recommander.

A la fois un roman historique et une enquête policière.



Un épisode tragique et toujours mystérieux sur la disparition de Geli, nièce chèrement aimée de son Hitler. Suicide? Assassinat? Difficile de mener une enquête dans une période obscure, ultra violente , où se dessine le nazisme, son noyautage à toutes les strates du pouvoir.



Un véritable page turner écrite d’une main habile et efficace du jeune italien Fabiano Massimi. Un auteur prometteur.