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Citations de Farah Anah (168)


—Qu’est-ce que tu fais ici ?

Cette fois, il ouvre la bouche, pour la refermer immédiatement, pinçant l’arête de son nez, torturé.

—Réponds-moi, Abain ! claqué-je, furieuse. Pourquoi ? Pourquoi tu es ici ? Pourquoi tu as disparu ? Où étais-tu ? Pourquoi tu…

Ma voix se meurt.

«… Pourquoi tu m’as abandonnée ?»

Le calme autour de nous semble narguer mon tumulte intérieur. Trop de sentiments s’entrechoquent en moi, pourtant mon petit corps ne parvient pas à les lui jeter à la face comme je crève de le faire.

Dans mes fantasmes, je bondis sur lui, lacère sa peau, son visage merveilleux, l’épluche, couche par couche, le fais saigner, le roue de coups, l’embrasse à pleine bouche, lui arrache les lèvres, me blottis dans ses bras, lui mords la chair…

Au lieu de ça, rien ne sort.

—Je ne devrais pas être là, est tout ce qu’il me répond.

—Qu’est-ce que tu dis ?

Il recule d’un pas, sans déserter pour autant.

—Et pourquoi tu te tiens devant moi, alors ?

À mon inflexion acerbe, ses traits se durcissent.

—Simple hasard.

Je ne le crois pas.

Nouveau silence. Nous nous toisons cette fois. Son expression est indéchiffrable, il est de givre, et pourtant sur le point de chavirer. Si mon inertie est involontaire, la sienne est calculée.

—Je mérite des explications.

Il déglutit.

—Tu les mérites, mais je ne suis pas en mesure de te les donner.
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« Je crèverai de la toucher, de la serrer contre moi, me couler en elle pour effacer toutes ses souffrances. »
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– Tue-moi ou laisse-moi te tuer, imploré-je dans un murmure étranglé. Autrement, je ne pourrai pas vivre avec.

Ses billes claires s’injectent de souffrance comme si de m’entendre lui était insupportable. Son visage très humain, avec ces yeux irréels, devient presque beau dans cette expression suppliciée.

– Dans ce cas, je me délecterai de la croix que tu porteras, susurre-t-il presque dans mon oreille.

– Tu parles bien, pour un monstre, sifflé-je, rancunière.

Il expire contre le haut de ma nuque, déclenchant un frisson inattendu le long de mon échine. Mes mains remontent ses bras, ses muscles saillants, jusqu’à ses larges épaules, pour se regrouper autour de sa gorge. Elle est puissante, imposante, et s’il n’a pas bougé d’un iota, c’est parce qu’il est conscient que je suis physiquement incapable de lui faire du mal. Et pourtant je serre, je fais pénétrer mes doigts dans sa chair épaisse, entre les douces repousses de sa barbe, pendant que, de sa main qui ne me tient pas, il remet une mèche de cheveux derrière mon oreille. Il détaille chaque trait de mon visage, non pas avec pitié, mais avec, curieusement, la même haine que moi.
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Ce matin, j'ai donc envoyé Vampyr dans l'appartement de monsieur MST par la terrasse. Il a pour mission d'uriner sur ses affaires, j'espère que les consignes ont été claires. Lorsque mon chat est contrarié, il pisse. Ça ne rate jamais !
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En cet instant, éreintée par nos confrontations, je ne désire qu'une chose et je la prends; mon corps s'élance vers celui de Leith pour s'y blottir, l'enserrant étroitement. S'il est d'abord surpris, ses bras m'élancent à leur tour.
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" Tu es juste humaine. " Un baume sur mes plaies désagréables. Un radeau sur lequel me raccrocher, confortable et sécurisant.
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Si la plupart du temps, je puise mon énergie dans la fête et les interactions sociales, j'adore le large, une fois que le soleil s'est couché. L'obscurité rend leur puissance aux éléments. Loin de la foule, de la lumière, du boucan. Son essence renaît, et me parle bien plus que les somptueux paysages des cartes postales.
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Tu laisserais tes peurs tracer le chemin de ta vie, my queen ?
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Mon cœur va exploser, de nouveau, j'ai l'impression de voler. Le vent frappe sur mes joues, ça ne sent plus le sang, mais la douce odeur de l'herbe, et je suis enfin libre.
De toute façon, je le savais.
Parce que c'est un rêve...
... duquel je ne me suis jamais réveillée.
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J'encadre le visage de cet ange sorti de mon sombre passé, plonge mes yeux dans les siens pour sonder son âme.
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"Impossible de fermer les paupières, j'ai besoin de la voir, de mesurer chaque émotion. De la menotter a moi pour en faire ma captive consentante, et ce, jusqu’à ce qu'elle comprenne que je suis fou d'elle. "
- Zach
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A l'instar de tous ces taulards, je fuis dans mes rêves, pendant que la vie s'écoule. Sans nous.
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...je préférerais te tuer plutôt que de te cogner. Je ne voulais pas te faire mal. Je te jure, je ne voulais pas. Ca me flingue.
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Ce qu'on vit, là, pour moi, c'est inédit. Les orgies, c'est divertissant quand à l'intérieur (il désigne son pectoral) c'est anesthésié. Mais toi, tu m'as réanimé, Lexmo.
-Zach-
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Elle m'a supplié de la ba*ser, et je l'avais prévenue. Je lui avais dit qu'elle risquait de m'enchaîner à elle si on franchissait ce cap. Qu'elle ne se défile pas maintenant ! Et gare à elle si elle m'a utilisé avant de se plier à une vie qu'elle exècre. Nouvelle revendication : je vaux mieux qu'un foutu gode!
-Zach-
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J'ai le manque d'elle, de ses conneries maladroites, de son rouge à lèvres mauve absurde lorsqu'on connaît sa personnalité, de la toucher, la serrer contre moi pour embrasser son front. Et... bordel, le reste de son corps.
-Zach-
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Tu devrais sortir du chantier qu'est ma vie, Lexmo. Et ne pas m'entraîner dans le bordel qu'est la tienne. Mais tu t'es immiscée dans ma tête et jusque sous ma peau. J'ai beau me beurrer, me noyer dans des nuages de beuh, c'est toi, toi, toi,toujours toi.
-Zach-
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Cette fois, je laisse couler cette satanée larme sur ma tempe. Et si je hurlais mes écorchures? Et si je dégonflais la tristesse qui pèse sur ma poitrine une bonne fois pour toutes ? Mes sentiments pourraient-ils se désagréger comme par enchantement ? J'ai l'impression d'un abcès persistant, que j'aimerais péter, vider de son pus pour me soulager.
Ça ne fonctionne pas ainsi.
-Leyah-
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Je suis ici pour profiter de la vie, mais aussi pour me retrouver. J'ai été formatée depuis ma naissance pour me fondre dans un moule qui ne me correspond pas ; je veux savoir ce que je désire vraiment avant de trouver l'amour, tu comprends?
-Leyah-
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Une adolescence entière sans contact humain est insoutenable, ris-je amère
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