Florence Belkacem

« Si « l’au-delà est au-dedans », alors je n’ai plus peur de l’au-delà. Et n’est-ce pas la meilleure façon d’apprivoiser la mort ? ». Cette phrase clôture délicatement « Coccinelle ».



Dernièrement, et sans le vouloir, j’ai enchainé plusieurs romans et récits qui abordent ce thème qui pourtant me terrifie et dont je refuse de parler tant il m’angoisse.

Alors, je lis les mots des autres, ces mots que j’ai tant de mal à exprimer. Ils me questionnent et me font avancer.

Ce récit de Florence Belkacem n’a pas dérogé à la règle. Mais il a fait également bien plus que cela: il m'a rassurée et apaisée ✨



L’âme, Auguste Comte, le souvenir .. De nombreux passages comme ceux-ci éveillent les sens et suscitent la réflexion.

J'ai dévoré ces 135 pages qui me confirment tant de choses et débordent de beauté, de sérénité et de douceur.

Alors,

A vous qui doutez encore : lisez-le!

A vous qui ressentez déjà : lisez-le !
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Bonsoir à toi qui passe par là. Aujourd'hui, j'ai lu " Coccinelle " de Florence Belkacem publié aux éditions Cherche-Midi. Ce joli petit livre autobiographique est un récit incroyablement positif malgré son sujet universel, l'effroi qui nous envahi à la perte de ceux qu'on aime. Tout commence le jour de l'enterrement de la mère de Florence où une 🐞 se pose sur sa main en plein hiver. Et puis il y a d'autres signes et elle ne peut y voir qu'un pur hasard. L'auteur s'interroge, se documente. Cet ouvrage touchant suit le processus de deuil d'une femme comme vous et moi et nous rappelle qu'il faut parfois se détourner des écrans pour prendre le temps de regarder le ciel et de s'émerveiller, pour comprendre que tout est signe. Un livre qui nous rappelle qu'on vit dans une société qui refuse le mystère et en même temps toute poésie par angoisse de l'inconnu et de l'irationnel. L'auteur nous évoque ses souvenirs d'enfance, nous dresse le portrait de ses parents avec une adorable tendresse, nous raconte l'histoire de la coccinelle et de ce qui lui a valu le joli surnom de "bête à bon dieu", elle nous amène aussi du côté de la philosophie, s'interrogant sur l'âme et son parfum. Florence nous invite à une réflexion sur la place qu'on laisse aux défunts dans notre société et nous envoie un beau message d'espoir: les morts ne cessent pas d'aimer et ne meurent que quand ils tombent dans l'oubli. Pour qui continue à leur envoyer des pensées, leurs âmes continuent à nous inspirer. " Coccinelle " est une belle surprise littéraire, un livre sur la résilience et une ode à la vie. (Si tu as aimé cette chronique, découvre les autres sur ma page Instagram @monprecieuxlivre)

Coccinelle de Florence Belkacem est :

Un moment de caresse littéraire, justesse des mots, équilibre d’émotions, descriptifs authentiques qui font voyager.

De la profondeur à la légèreté, de l’oxygène et de la fraîcheur en pleine confinement

Délicieux

Florence Belkacem nous propose une histoire de transmission transgénérationelle basée sur un non-dit mais où l'amour est puissant. En 2021, Pauline rêve de son grand-père décédé plus de 20 ans auparavant, une inconnue lui dit qu'elle voit la lettre T sur son front, une libellule toque à sa fenêtre... Et si elle avait un message à lui transmettre ?

Dans la Kabylie des années 1920, Agdhim tombe amoureux de Tassadit. Un amour à jamais, fort, mais qui le laisse enchaîné suite au décès de son épouse lorsqu'elle met au monde leur fils.

De l'Algérie française à la Lorraine occupée, du Paris d'après-guerre à la banlieue d'aujourd'hui en passant par les attentats des années 60, nous suivons 3 générations de cette famille et revivons avec elles des morceaux de l'Histoire française et algérienne.



Merci Florence pour ce très beau livre. Les parties dans le passé m'ont plus particulièrement intéressée mais je suis convaincue que ceux que l'on a aimé nous envoient des signes et sont toujours là d'une manière ou d'une autre. Et je pense que l'on peut lire votre roman même sans être sensible à cela.

Coccinelle - Florence Belkacem



Journaliste et chroniqueuse, Florence Belkacem nous livre un récit tendre, émouvant, positif et extrêmement personnel sous le signe des signes.



Le premier, le jour des obsèques de sa mère, par une froide journée de janvier, est le surgissement d'une coccinelle qui passe de sa main à celle de ses soeurs, saison et température auxquelles l'apparition de ce sympathique insecte n'a aucune probabilité de se manifester. Ce petit phénomène toujours aussi inattendu se reproduira lors de plusieurs événements familiaux et se déclinera de multiples façons (papillon, biche, bague) et progressivement Florence B se forge la conviction qu'il s'agit de la manifestation de la présence de ses plus proches disparus.

La rencontre avec deux médiums renforce cette conviction qui lui apporte force, joie et paix intérieure.



Outre l'histoire personnelle de l'auteur, ce petit livre interroge notre relation à ceux qui ont quitté notre univers sensible et notre réceptivité aux éventuelles marques de leur présence.



Petits apartés : savez-vous pourquoi la coccinelle est surnommée « bête à bon Dieu » ? L'origine de la légende daterait du Xe siècle : ce petit insecte se serait posé à 3 reprises sur le cou d'un jeune condamné, le roi Robert II le Pieux y voyant un signe de Dieu gracie le condamné. le vrai coupable sera arrêté quelques jours plus tard.

Ses autres noms varient selon les régions. Parmi les plus charmants : «cacarinette » en Provence, « caquelinette » dans la Marne, « Liewer hergott's vegele » (petit oiseau du bon Dieu) en Alsace.



Témoignage charmant, plein d'amour et bien écrit que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire, une merveilleuse façon de faire son deuil.

lecture qui m'a accompagné pendant les 15 jours d'hospitalisation de mon tendre amour

je l'ai terminé 1 semaine avant qu'il ferme définitivement les yeux

ce livre est une ode à la vie..a l'espérance d'un après

une aide précieuse pour accomplir son deuil ..merci aux coccinelles coquelicots et tous ces petits signes insignifiants de se mettre en travers de nos routes et de nous laisser penser à un monde d'après

merci Mme belkacem pour votre témoignage

J’ai commencé ma lecture en ayant peur… Peur car ce roman parle de la mort de la maman de Florence, de son absence, de cette douleur de perdre un parent. Oui j’ai eu peur. Peur de me replonger dans cette absence cruelle de papa. La peur s’est vite envolée et j’ai pleuré, beaucoup pleuré… Pleuré car ce roman est beau, car Florence a su mettre des mots sur l’absence de sa maman. J’ai pleuré et cela m’a fait du bien.



J’ai aimé « Coccinelle ». Comme l’auteure, je crois beaucoup aux signes. Pour elle, le signe est la coccinelle, celle que sa maman aimait. Pour moi, il y a le signe de rêver de papa la veille de jours importants. Comme Florence, papa est partout quand je regarde bien. Comme Florence, je parle à papa, je lui demande de l’aide. Oui il ne me répond pas mais ce n’est pas pour autant qu’il n’est pas à mes côtés.



« Coccinelle » est un beau roman qui m’a touchée. J’ai aimé ces signes de présence de nos absents. J’ai aimé cet amour porté à nos parents. J’ai aimé le lire.

Je le relirai, j’en suis certaine alors que je ne relis jamais un livre. Mais ce livre a ce quelque chose qui fait qu’il m’est précieux

Lecture plaisante de ce livre même si je ne suis pas convaincue qu'une coccinelle puisse être le signe d'un défunt. Je voudrais bien le croire, c'est possible mais on ne peut pas le savoir, on en saura plus quand nous serons décédé. J'ai malgré tout passé un bon moment avec ce livre.

#Chronique : Coccinelle de Florence Belkacem​



j'ai tellement aimé lire ce livre ! Il m'a beaucoup appris et très honnetement, il m'a aussi fait beaucoup de bien au coeur.

Pour vous le présenter, j'avais envie de partager avec vous le poème de Victor Hugo, Coccinelle :



Elle me dit: « Quelque chose

Me tourmente. » Et j’aperçus

Son cou de neige, et, dessus,

Un petit insecte rose.



J’aurais dû – mais, sage ou fou,

A seize ans, on est farouche, -

Voir le baiser sur sa bouche

Plus que l’insecte à son cou.



On eût dit un coquillage;

Dos rose et taché de noir.

Les fauvettes pour nous voir

Se penchaient dans le feuillage.



Sa bouche fraîche était là:

Je me courbai sur la belle,

Et je pris la coccinelle;

Mais le baiser s’envola.



« Fils, apprends comme on me nomme »,

Dit l’insecte du ciel bleu,

« Les bêtes sont au bon Dieu;

Mais la bêtise est à l’homme. »



Paris, mai 1830.

La coccinelle

Victor HUGO

Recueil : "Les Contemplations"



Voici donc mon avis sur ce très joli récit : http://www.leslecturesdelily.com/2020/05/coccinelle-ecrit-par-florence-belkacem.html#more

Merci le cherche midi éditeur​ pour votre confiance !
Lien : http://www.leslecturesdelily..

Chronique réalisée lors du live de Florence Belkacem



"Ces libellules qui me font signe"



Comment une simple rencontre dans la rue peut bouleverser une vie ?

C'est ce qu'il va arriver à Pauline lorsqu'une inconnue lui dit comme si de rien n'était qu'elle a vu la lettre "T" apparaître sur son front...



Cette fameuse lettre, Pauline la verra partout même dans des endroits les plus anodins...



Cette fameuse rencontre, aurait -elle un lien avec le rêve étrange que Pauline fera quelque temps plus tard...



Un rêve étrange ou son grand-père lui apparaît, lui parle, lui fait une drôle d'annonce alors même que celui-ci est décédé plus de vingt ans auparavant...



Voir les signes, les interprété, en faire une quête personnelle, voici comment Pauline va faire pour remonter le fil de sa vie et découvrir toute son histoire familiale...



De la Kabylie à Paris, en passant par la Lorraine, ce sont 3 générations qui vont se chevaucher au fils des pages de ce roman.



Toutes les vérités ne sont pas forcément faciles à apprendre, et pour Pauline un douloureux secret de famille va remonter à la surface.



Des années 20 à aujourd'hui, on peut dire que cette famille à subit le pire comme le meilleur, et c'est par la plume poétique de Florence que l'on apprend à aimer tendrement tous les protagonistes se trouvant dans ce livre...



Une lettre, une libellule, tout porte à croire que nos défunts ne sont pas forcément loin de nous...

À nos côtés, nous épauler, nous protéger...



J'aime à croire personnellement, que la plume blanche qui vole devant moi tous les jours, c'est mon tendre cousin qui me dis bonjour, j'aime à croire qu'une simple odeur de pain grillé même dans un endroit où il n'a pas lieu d'etre, c'est ma chère grand mamie qui vient pour quelques minutes me dire, je suis là près de toi...



En lisant ce roman, j'ai eu la sensation de ne pas être seule, que des yeux supplémentaires attendait de découvrir avec moi la vie de Pauline, de ses ancêtres et de toutes les personnes disparues au cours des années.



Merci florence pour cette émouvante découverte littéraire.

🌻Avis lecture🌻

🌻Il y a parfois des livres qui nous surprennent, on lit le résumé, on s'attend à quelque chose de précis et l'histoire est en fait très différente. Une petite pointe de déception puis le waouh, c'est quand même vachement bien !

Florence Belkacem m'a fait vivre cela avec Ces libellules qui me font signe.

Une lecture que je vous recommande !

🌻Mon avis est à découvrir ici : https://www.leslecturesdelily.com/2023/05/ces-libellules-qui-me-font-signe-ecrit.html#more
Lien : https://www.leslecturesdelil..

Magnifique livre de Florence Belkacem, « Ces libellules qui me font signe » chez Robert Laffont. Au-delà du deuil et des signes envoyés par les défunts à la narratrice (que l'on retrouve aussi dans son précédent livre "Coccinelle"), il s’agit d’une saga qui se dévore littéralement. Dans ce grand livre, la petite histoire rejoint la grande. On navigue entre passion, drame, séparation, humour, suspense et secret de famille. Les membres de trois générations témoignent. On part de la Kabylie des années 20, on traverse la fin de l’occupation, puis on se retrouve dans une liaison aussi improbable qu’incroyable entre un jeune Kabyle qui débarque à Paris et une baby-sitter, Lorraine blonde. Amoureux fous, ils luttent contre l’adversité, les préjugés, le racisme quotidien, la précarité dans ces sombres années 60 où les ratonnades battent le pavé. La guerre d’Algérie n’est qu’en toile de fond. Ni leçon, ni rancœur, ni plainte dans ce livre formidablement actuel et positif sur la force de l’amour et de la tolérance bravant la différence de langue, de coutume et de religion pour en faire au contraire une vraie richesse.

Un coup de cœur ❤❤❤❤

Très rapide à lire mais intense

La couverture m’a interpellé

Le titre est aussi doux que le témoignage.

Jolie découverte !

Un magnifique récit !!!

Apaisant et bienveillant !

Il est :

Beau

Poétique

Plein de douceur

Plein d’amour

De tendresse

Positif malgré la mort.

Avoir espoir et le garder

L’âme du défunt n’est jamais très loin...

Y a t’il un hasard ?????

Merci à Florence Belkacem pour ce témoignage que j’ai lu avec beaucoup de plaisir et de bien être.

Il m'a parlé et fait revivre des choses similaires que j’ai vécu.

Pour moi, il n’y a pas de hasard et je le vis régulièrement. Depuis quelques années, je vois la mort différemment.

Et je la vie plus positivement.

J’ai beaucoup beaucoup aimé votre roman 🤗

Un vrai coup de coeur !

J'attendais beaucoup de ce livre et je ne suis absolument pas déçue.

La petite coccinelle et sa légende....ce petit clin d'oeil de l'au-delà ......magique !



C'est un livre d'une beauté !!! Touchant, doux et poétique !

Bravo à l'auteure !

Un livre touchant sur les signes que l’on peut recevoir après la mort d’un proche. Ce témoignage peut réconforter les personnes endeuillées si celles-ci croient à l’existence de ces signes ou si elles ont déjà pu être témoins de ce genre de phénomène. Je ne pense pas que ça convaincra les sceptiques mais il y a fort à parier que ces derniers ne se pencheront pas sur des livres qui évoquent ce sujet donc...

En tout cas, c’est un récit délicat et plein de tendresse, que j’ai pris plaisir à lire.

Il y a un avant et un après la lecture de Cocinelle de Florence Belkhacem.Ce livre est bouleversant de sincérité et nous touche l'àme.Les signes de nos invisibles disparus sont partout il suffit d'ouvrir nos esprits et nos coeurs et nous aurons une autre lecture de la vie après la mort.

A lire de toute urgence...

"Essenciel"

Nathalie Haberlick
Lien : https://n.haberlick@hotmail.fr

Coccinelle - Florence Belkacem - Le Cherche Midi - En librairie depuis le 12 mars dernier :



Dehors, il fait 5°C, le temps est gris et venteux. Dans un instant, le prêtre va célébrer la messe d'enterrement de maman. Une coccinelle se pose sur ma main. D'où vient-elle, en ce mois de janvier ?

Quelques semaine plus tard, une deuxième coccinelle surgira, et d'autres encore... J'aimerais imaginer que c'est maman qui se manifeste, et, pourtant, le doute m'assaille. La prudence voudrait que je n'y crois pas, mais, au fil du temps, de nouveaux signes - un papillon, une biche, une bague... - m'entraînent dans un monde parallèle. Comme si les êtres disparus n'abandonnaient pas leurs proches et continuaient à les aider.

Saint Augustin et Victor Hugo auraient-ils raison : les morts seraient-ils "des invisibles, mais pas des absents" ?



J'ai dévoré ce récit de Florence hier après-midi. Un récit qui me parle. Les signes qu'elle reçoit de sa maman qui vient de partir dans le monde parallèle et ensuite, de sa belle maman et de son papa. Quel émouvant témoignage ! J'ai adoré. Un livre rempli d'espoir à lire par le plus grand nombre d'entre nous. Je vous le recommande, alors vraiment ! Lisez-le ! Bouleversant ! J'ai adoré !



Florence Belkacem est journaliste. Elle a commencé sa carrière à la radio - Europe 1, France Inter, RTL-, puis a présenté "Je suis venue vous dire" sur TF1. Elle fut aussi chroniqueuse au côté de Laurent Ruquier et a interwiewé plus de huit cents personnalités pour VSD. Elle a animé, jusqu'en 2018, "Une certaine idée de la France" sur Radio Classique.



C'est avec ce livre formidable que je vous souhaite une douce journée à vous tous.
Lien : http://binchy.canalblog.com/..

Tout d'abord, je tiens à remercie Florence pour l'envoi de ce formidable témoignage en service presse et de sa très gentille dédicace. En effet, j'ai adoré "Coccinelle" dont je vous parle ICI et il n'en est pas moins de "Ces libellules qui me font signe" certes, différent et qui ne se lit pas d'une traite mais "se savoure".



Certains signes dessinent notre destin. Mais nous le comprenons que bien plus tard.



2021. Florence habite Paris. Une nuit, elle est visitée par son grand-père Aghdim, mort quelques années plus tôt. En rêve, il lui annonce qu'il va revenir...



1932. Tassadit, jeune Kabyle du village d'At Korban, est enceinte : l'enfant qu'elle porte naîtra au printemps, et Aghdim devindra père.



1947, en Lorraine. Anna est l'ombre d'elle-même. Ses cauchemars la ramènent sans cesse à son jeune amoureux que les Nazis ont fusillé, juste avant la fin de la guerre. A Paris, elle espère une nouvelle vie : à vingt et un ans, elle entre comme nurse au service d'une famille aisée.



1950. Mohand a dix-sept ans. Dix ans plus tôt, il était accueilli par les Pères Blancs. Aujourd'hui, il doit partir, le coeur déchiré par le sentiment d'être abandonné une seconde fois. Son père Aghdim, qu'il ne connaît pas, l'attend à Paris. Depuis le pont du bateau, Alger n'est plus qu'une lumière blanche à l'horizon.



De la Kabylie à Paris, ce récit transgénérationnel est mené par la plume délicate de Florence Belkacem. C'est l'histoire de sa famille. Et si nous acceptions les signes qui nous relient au monde invisible ?



Un excellent récit qui nous fait réfléchir. Un livre à lire et à (re) lire donc à garder sur sa table de chevet. Je vous le recommande. Un livre poignant, qui nous interroge...



Florence Belkacem est journaliste - Europe 1, France Inter, RTL, Radio Classique, TF1. Elle a aussi été chroniqueuse au côté de Laurent Ruquier et a interviewé plus de huit cents personnalités pour VSD. Coccinelle, son premier récit, est paru en 2020 (Je l'ai dévoré, adoré).
Lien : http://binchy.canalblog.com/..

Après avoir pris connaissance de ce témoignage, vous ne poserez peut-être plus sur la mort ce regard noir, dénué d’espoir, ni ne vivrez de la même manière la disparition de l’être cher et aimé. Vous y croirez. Ou pas. Mais certainement, vous douterez. Ce récit étonnant se lit comme un roman émaillé de poésies, de citations, de références littéraires, historiques, philosophiques toujours bien amenées. On voyage à travers les civilisations. On découvre que Thomas Edison, esprit on ne peut plus « éclairé », a été censuré pour s’être penché sur la question. Et son travail sur le « nécrophone » jeté aux oubliettes. On verra que Saint Augustin et Victor Hugo entretenaient des relations permanentes avec les défunts. Et on apprendra bien des choses encore en lisant « Coccinelle », un récit troublant que je vous recommande vivement.

Voir les choses sous un autre angle, voilà quelques mots qui définissent bien l'esprit de ce livre.



L'auteure, journaliste, nous livre une partie de sa vie, une part d'elle-même. Quiconque lit ce témoignage n'en ressort pas indemne soit parce qu'il vous pousse à vous interroger, ce qui peut être bouleversant et difficile voire même inacceptable, soit parce qu'il vous apporte une autre vision des choses, plus douce peut-être. Quoi qu'il en soit, soit on adhère, soit on n'adhère pas. Il ne peut y avoir d'entre d'eux, parce que soit on y croit ou a envie d'y croire, soit pas du tout.



En ce jour d'hiver particulièrement froid, alors qu'elle vient de perdre sa maman et que le prêtre célèbre la messe d'enterrement, une coccinelle se pose sur sa main. Puis, alors que la vie reprend doucement son cours, d'autres coccinelles font leur apparition, mais pas seulement... Et si c'était un signe ? Elle, en tout cas, veut y croire.



A travers ce roman, Florence Belkacem nous livre un moment de sa vie important mais, ô combien, difficile, la perte de sa maman. Elle raconte sa manière de vivre cet évènement, à quel point l'amour et la générosité sont essentiels dans ce genre d'épreuve. Et surtout, elle ose donner sa vision de la mort et de l'après puisque, dans ce livre, elle ne se cantonne pas à évoquer la mort d'un point de vue spirituelle. Elle raconte des faits et cherche à les comprendre afin de fournir aux lecteurs son point de vue sur ces événements.



Ce n'est certes pas de la grande littérature, j'irai même jusqu'à dire que parfois ce livre peut paraître ennuyeux tant le style est simple et parfois descriptif. Et pourtant, ça fonctionne parce que le but de ce texte n'est pas d'emporter le lecteur au cœur d'une histoire romancée aux multiples rebondissements. Non, l'objectif est d'apporter un autre point de vue sur certains évènements qui peuvent survenir dans la vie de tout un chacun.



Si l'auteur aborde des sujets tels que l'absence, la mort, la générosité... avec douceur, humilité et vitalité, redonnant au passage un peu foi en l'humanité, ce livre n'est pas fait pour tout le monde. Si lire ce témoignage demande une certaine ouverture d'esprit, son style, son rythme et son contenu peuvent déplaire.



Pour ma part, ce livre m'aura tout de même apporté de beaux moments de lecture, tout en m'invitant au questionnement et à la réflexion. Au-delà du fait que l'histoire m'a touchée, la démarche courageuse d'un tel témoignage m'a conquise.