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Critiques de Florian Zeller (162)
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Le fils

Le fils, c'est d'abord l'histoire du père, qui ne vojt pas le mal-être de son fils. Nicolas, 17 ans, ne va pas bien et ne va plus en cours depuis 3 mois, sa mère Anne qui le remarque, l'emmène vivre chez son père où elle l'espère, Nicolas se sentira mieux et arrivera à se reprendre en main. Chez son père, Nicolas dit plusieurs fois qu'il ne va pas bien, malgré les tentatives d'explications de la part d'Anne et de Sophia, le père est aveugle à la souffrance de Nicolas. Le père comprendra t'il ce qui se joue ? Nicolas trouvera t'il la force de guérir de sa dépression qui le fait sombrer jour après jour ?



J'ai beaucoup aimé ce livre. Le père m'a particulièrement touchée car il essaye tous au long de la pièce d'aider Nicolas, même s'il ne comprend pas bien ce qu'il se passe. Nicolas non plus ne sais pas trop, il dit d'ailleurs à plusieurs reprises "Je ne sais pas".

Ce livre m'a fait ressentir plein d'émotions, il m'a fait passer du sourire, à la peur à la tristesse, à l'espoir à la fin et finalement à la désillusion.
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La fascination du pire

Je n'ai jamais eu autant de mal à attribuer des étoiles pour un livre. Il faut dire que je l'ai trouvé à la fois horripilant et pourtant si bien fini.



Résumé : le personnage principal (un écrivain) part en Égypte, où il a été invité pour un salon du livre. Il y part avec Martin Millet, un autre écrivain qu'il ne connaît pas très bien. Là-bas, ils vont osciller entre visites, occupations plutôt malsaines et travail.



J’ai détesté la façon dont les femmes sont constamment objectifiées. Pour certains (notamment Martin), elles ne servent qu'à assouvir les désirs physiques des hommes. Et comment ne pas être aussi dégouté par cette critique si facile du corps des femmes... Bref, c'est ravissant.

J'ai également détesté, même si je sais que cela existe aussi réellement, comment des gens critiquent des cultures, des moeurs parce qu'ils ne les comprennent pas, parce qu'ils sont différents des leurs.

Donc, pour être honnête, pendant les 3/4 du livre, je me suis demandé si j'allais finir ce livre, le laisser dans ma bibliothèque ou le donner..



Et puis la dernière partie est un retournement comme on en voit très très rarement. C'est le côté vraiment incroyable de ce livre, ce qui devrait pousser le lecteur à aller jusqu'au bout.
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La fascination du pire

Critique publiée initialement sur le site Critiques Libres (2006)



Bon, j’ai lu Florian Zeller à cause de Thomas Clément qui en a fait un Tomcast. Je ne connaissais absolument pas ce jeune auteur, et j’ai donc tenté de découvrir un de ses bouquins, avant de me lancer à l’aveugle dans Julien Parme, son dernier né.



Je suis désolé pour les fans (j’ai d’ailleurs cru comprendre qu’il n’y en a avait pas tellement…), mais je n’ai absolument pas aimé. D’abord, le style, on dirait un blog mais en moins bien. Un mec raconte son voyage, on comprend pas bien l’intérêt, il parle de ses 3-4 jours au Caire, invité avec un autre auteur, un grand psychopathe d’écrivain suisse. On y apprend de le sujet principal du livre est un mec mou qui a une vie chiante, qu’il aime la vodka, que ses parents sont morts. On apprend qu’il n’y a pas de putes au Caire, même quand on est super déterminés.



Et puis c’est tout.



Ah si, le suisse à la fin, bah il meurt tué par les islamistes qu’il a critiqué. A la rigueur, c’est le seul passage intéressant.



Voilà, du coup, c’est pas la peine de le lire puisque je vous ai niqué la fin. De toute façon, à moins d’être fasciné par le pire, je crois que vous ne l’auriez pas lu. Et puis c’est bien mieux comme ça !
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Julien Parme

Le récit de la fugue d’une nuit d’un adolescent de quatorze ans à travers Paris, qu’il nous narre lui-même dans un style plein de verve et d’imagination. Si j’ai apprécié les envolées littéraires de Julien, qui se rêve en écrivain célèbre, le roman dans son ensemble m’a par moment paru un peu long et ne me laissera pas un souvenir inoubliable.
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La fascination du pire

dans les pas de Flaubert



un petit livre plaisant, surfant sur des thèmes d'actualité, avec un - comment dites vous ? - twist de fin, bon moi j'appelle ça une pirouette, qui donne un peu de corps à l'histoire.

Je me suis laissée séduire. Est-ce parce que Florian Zeller est brillant, parce qu'il est beau gosse, parce qu'il est jeune qu'on le dégomme ainsi ?

(2011)
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Le Père - La Mère - Le Fils

Une lecture dans laquelle j'ai eu beaucoup de mal à m'immerger avec ces situations qui vont et viennent, ces personnages qui apparaissent et disparaissent.

Un style particulier et qui sort des sentiers battus, mais qui ne l'a pas fait avec moi

Dommage car les thèmes abordés sont très bons.
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Le Père - La Mère - Le Fils

J'ai eu connaissance de cette trilogie en cours de français au lycée et j'ai tout de suite eu envie de la lire. Je me suis prise une vraie claque. La pièce "le fils" m'a particulièrement remuer parce que je me reconnais énormément dans le personnage de Nicolas. Je trouve brillante la manière dont Floriane Zeller arrive à transmettre le mal-être et les tourments des différents personnages à la fois par les mots, les non dits mais aussi la construction même des pièces, notamment par les répétitions de scène avec léger changement. Je recommande à 100%.
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La Jouissance

Florian Zeller nous offre un moment pathétique de la vie de couple de Pauline et Nicolas. Elle est responsable de projet dans un groupe de cosmétiques, lui essaye de percer dans le cinéma comme scénariste. Ils vivent à Paris. Ils s’y rencontrent et s’installent ensemble pour vivre leur vie de couple. Mais voilà que les questions taraudent Nicolas, beaucoup, Pauline, un peu moins.



S’aiment-ils vraiment pour vivre ainsi toute leur vie ou bien vivent-ils chaque moment présent comme une extase, une jouissance ? Tel est la difficulté dans une société où l’individu prend le dessus sur le collectif. Comment peuvent-ils s’inscrire dans une relation durable ? Si elle dure, n’est-ce pas la routine et l’habitude de l’autre qui prennent le dessus ? N’est-ce pas la peur de finir seul qui est le leitmotiv, concept égoïste qui s'efface devant la vie à deux ? Vont-ils être assez patients pour passer les écueils de la vie et finalement profiter des moments de bonheur qui surviennent sur le rythme de l’hymne à la joie Beethoven ? Car Zeller fait un parallèle dans son roman entre la vie de couple et la construction européenne ! Il insère des analyses sur des évènements de l’Europe, comme la création de la communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) ou la commémoration de la bataille de Verdun par Mitterrand et Kohl qui se prennent la main pendant la cérémonie. Est-ce que la vie de couple ressemble à celui du couple franco-allemand, je t’aime, moi non plus ? j’avoue que ces transpositions me dépassent.



Ce qui est certain, c’est que ce roman est léger, un peu trop, mais je trouve que Zeller amène à se poser des questions. Je n’adhère pas forcément car pas de la même génération, mais le questionnement personnel se met en place à la fin de la lecture de ce livre.
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La fascination du pire

Un jeune écrivain marqué par la mort accidentelle de ses parents est invité à un événement littéraire en Égypte, plus précisément au Caire. Ironie du sort, la terre des pharaons est un sol que le narrateur orphelin a touché adolescent lors d'un voyage en famille. Ce retour inattendu en Égypte voile son regard sur le monde de mélancolie et de fantômes en même temps qu'en fin lettré, il observe d'un œil critique, qui questionne plus qu'il ne juge, les hommes et les femmes qui l'accompagnent ou qu'il rencontre. L'un d'entre eux, Martin Millet, retient particulièrement son attention. Écrivain ayant fait sa place sur la scène littéraire pour avoir abordé la question de la sexualité de façon nouvelle, on comprend rapidement que ce personnage de fiction n'est autre que Michel Houellbecq.

Alors que ce séjour au Caire devait être consacré à des réunions bavardes mais sérieuses sur la littérature, sous l'influence du pseudo Martin Miller, il devient une quête laborieuse de prostituées, lesquelles semblent inexistantes dans une Égypte gangrénée par l'islamisme. L'écrivain assoiffé de sexe et frustré entraîne le narrateur dans ses tourments existentiels, qui voit alors en son compagnon ainsi qu'en l'Égypte contemporaine le support de nombreuses questions philosophiques.

La plume de Florian Zeller est naturelle et précise. Fin observateur de ceux qui l'entourent, le narrateur se laisse aller au plaisir du portrait, y mêlant souvenirs, questions et réflexions personnelles, comme chacun le fait quand il voyage mais avec une grande maîtrise de l'écriture et une grande culture. Dès pyramides et de l'Histoire, on apprend rien. Des romans du narrateur, rien non plus. En revanche, de ceux de son compagnon qui au fil du récit prend toute la place au point d'entraîner le narrateur dans un marivaudage grotesque, on apprend beaucoup de choses.

Pour ceux qui comme moi ont lu Michel Houellbecq, c'est amusant de le retrouver ainsi mis en scène et de lire des résumés romancés de ses romans ainsi que d'excellentes analyses.

Intéressant également ce regard sans concession sur l'Égypte contemporaine, plein d'une vérité et d'une tristesse qui, heureusement, ne peuvent être ressentis comme tels que lorsqu'on est profondément occidental.

Un roman bref mais dense.
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La Jouissance



La jouissance.

Florian ZELLER



Une rencontre, un jeune couple qui s’installe, un bébé et une rupture.

Voilà, c’est la vie !

La vie de milliers de personnes.

Mais entre temps il y a des lits et des milliers d’orgasmes qui se produisent : seul ou à deux, avec son/sa partenaire ou sa/son illégitime.

Un parcours un peu banal mais c’est l’histoire de Pauline et Nicolas.

Pourquoi ? À quel moment les liens si forts, si amoureux , se distendent jusqu’à la rupture.

C’est ce qu’aborde ce roman intéressant tant la question semble universelle.

La durée des sentiments est-elle pré programmée ?

Et si oui comment la prolonger ?

Les citations présentes dans ce livre sont un plus vraiment agréable tout comme les anecdotes historiques.
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Une heure de tranquillité

"Une heure de tranquillité", c'est à la fois peu et beaucoup.

C'est à peu près le temps qu'il faut à l'équilibre d'une vie pour se rompre.

La concierge de leur immeuble aurait pu dire bien des choses de Michel et de Nathalie.

Mais c'est une concierge qui est discrète.

J'en veux pour preuve qu'elle n'apparaît même pas au générique de ce plaisant morceau de scène de Florian Zeller.

"Les affaires des autres ne sont pas dans son panier de course" !

C'est une concierge qui se mêle de ce qui la regarde.

C'est rare !

Pourtant ...

Ce monsieur Michel à écouter son jazz jusqu'à pas d'heure en plein après-midi et sa manie de ramener des vieilleries d'on ne sait où ...

Mme Nathalie, elle, c'est pas pareil, elle est gentille.

Elle a toujours un mot aimable lorsqu'elle monte jusqu'au troisième ...

Remarquez, c'est "bobo" et compagnie, tout-ça !

Mais ils sont comme tout le monde, ils ont aussi leurs soucis.

Regardez leur fils, Sébastien, "Fucking Rat" qu'il veut qu'on l'appelle ...

C'est dire le genre !

Cette pièce de Florian Zeller est un morceau de scène qui se déguste en une petite heure de tranquillité.

Il y a une seule porte qui claque mais plusieurs tromperies ...

La pièce ne s'explique pas, ne se raconte pas.

Elle se regarde et se lit, elle se ressent.

Florian Zeller s'amuse, il joue à nous tirailler entre amusement et dépit, entre une espèce de voyeurisme réjoui du malheur des autres et un ressentiment quelque peu condescendant pour ses personnages.

L'on est, tour à tour, Nathalie et Michel, le trompeur et le trompé, l'arroseur arrosé !

Et puisque l'on parle d'arrosage, il s'agirait peut-être de s'occuper de cette vilaine fuite avant que le voisin, Mr Pavel, ne s'offusque de ce petit dégât des eaux.

"Une heure de tranquillité", donc !

A chacun de voir ...

Personnellement, j'ai déniché aux puces un petit bijou, un vieux disque vinyle qui craque à plaisir, "when two worlds collide" de Jerry Lee Lewis ...



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La fascination du pire

Posé sur la table où nous échangeons des livres avec les voisins, j’ai saisi celui-ci pour son titre et le bandeau Prix Interallié 2004 qui aurait pu m’éloigner des querelles d’aujourd’hui, loin des portables omniprésents :

« Nous sommes entrés dans une période sans retour qui signe la fin de l’attente, c'est-à-dire de la confiance et du silence »

Mais comme ces 150 pages à l’humour désabusé abordent une critique de l’Islam lors du voyage de deux écrivains en Egypte, nous ne quittons pas le terrain d’un affrontement de civilisations, avant Charlie et le Bataclan qui ne manque pas d’une vigueur prémonitoire.

« Dans le mini bar, il n’y avait pas d’alcool fort. Certains musulmans sont très généreux : les lois qu’ils s’imposent à eux-mêmes, ils veulent aussi vous les imposer. »

Certes l’explication par la frustration sexuelle des violences perpétrées au nom de la religion, est peut être un peu sommaire, surtout que les deux obsédés occidentaux à la recherche de putes ne sont guère épanouis.

Ce voyage quelque peu dépressif est une occasion de mesurer la distance entre littérature et réalité quand des images orientalistes de jadis ne peuvent naître dans de sordides bouges du Caire :

« Je la vis en levant les yeux ; ce fut comme une apparition. Debout, sous les derniers rayons du soleil qui l’enveloppaient de lumière, vêtue d’une simple petite chemise en gaze couleur brun de Madère… »

L’auteur du « Father » nous emmène où il veut, nous manipulant tout en montrant ses stratagèmes et c’est bon.

https://blog-de-guy.blogspot.com/2021/06/the-father-florian-zeller.html

« Nous nous sommes aimés, je le crois du moins » Flaubert


Lien : https://blog-de-guy.blogspot..
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La vérité

J'ai lu, regardé, écouté cette pièce fort bien jouée qui soigne et sert le texte. Le propos de l'auteur est simple, direct, efficace et sans fausse piste. Ce vaudeville contemporain se distingue non pas par la nature de l'intrigue, mais dans l'endroit où l'auteur s'amuse à cacher le mécanisme burlesque. Affichant un cynisme décomplexé basé sur un principe de mensonge permanent et de retournement de situation systématique, l'arroseur arrosé devient la farce du dindon. En résumé, le plus malin de la bande se fait rouler dans la farine (comme un con, on peut le dire), persuadé d'avoir fait preuve d'humanité et de justesse (voire de justice). Aveuglé par son narcissisme démesuré, le personnage se noie tout seul, sans misérabilisme, même avec une certaine classe et une savoureuse forme de panache mondain. Le trait de caractère du personnage principal (Arditti respect) est tellement poussé, que les personnages féminins ressortent quant à eux avec beaucoup plus de finesse. C'est réjouissant, prenant et très révélateur de notre société. La dimension de la vérité (ou du mensonge, car les deux se mélangent continuellement) prend presque une dimension politique. Tout le monde se raconte des histoires, mais souvent à la sienne, que l'on préfère croire et certainement pas à celle des autres. J'ai beaucoup aimé. Rien de neuf au pays du vaudeville, mais quand c'est bien fait, il faut le dire. Bravo à Mr Zeller et à la délicieuse troupe qui sert sa pièce avec brio.
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La fascination du pire

Ce roman court est une réelle déception : je m'attendais à un jeu de manipulation, à une histoire qui interrogeait la littérature du passé et celle du présent. Ce récit est en fait un long débat sur l'islam, les femmes orientales et le sexe.

Le sujet est lourd, provocateur voire sujet à polémique. Les propos sont outranciés et un livre comme celui-ci mis dans les mains d'une personne raciste peut faire des dégâts.

Le narrateur épouse une posture très ambiguë vis-à-vis de l'islam : tantôt il marque son incompréhension, parfois son dégoût, tantôt il relativise. Le personnage de Martin a des propos très gênants à lire, que le personnage de Lamia n'arrive pas à contre-carrer : elle n'arrive pas à le raisonner, ses arguments sont faiblards.

L'Égypte est un prétexte pour critiquer des coutumes. Je n'ai pas du tout ri devant les obsessions de Martin à vouloir trouver une prostituée ! Le lecteur suit les pérégrinations de personnages cherchant une femme avec qui passer la nuit, sous prétexte que Flaubert a écrit avoir passé une nuit magique avec l'une d'elles.

Propos gênants sur les extrémistes : ce serait des "frustrés du c**" qui ont hâte d'aller au paradis pour avoir 72 vierges" mh..... Ce genre de propos est déconcertant. Ce n'est ni drôle ni vrai. Ne minimisons pas le radicalisme religieux et le mélangeons pas avec l'islam.

Ces pseudo écrivains ne parlent que de sexe, cherchent à boire et critiquent honteusement le physique des femmes. Quelle lourdeur et quelle goujaterie !

Je n'ai pas compris le message du roman. Je suis pour la liberté d'expression mais quand celle-ci se montre intelligente et non caricaturale.

Fascination du pire..... titre incongru au vu de l'histoire. Rien n'est fascinant.



Quelle déception !!!!! Le titre aurait dû être "la descente dans le pire" ou "la déchéance vers le pire".
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La vérité

La Vérité campe deux couples dont la vie conjugale bat de l’aile. Il y a de la tromperie dans l’air.



Le scénario faussement banal s’avère véritablement cocasse. Les quatre personnages transfigurent la réalité pour le bien de l’être aimé (bien sûr) et trébuchent (nous avec) sur le mensonge de l’Autre.



Florian Zeller nous offre une délicieuse mise en abyme autour de la Vérité et de son corollaire le mensonge. Hein quoi ? Elle sait que tu sais qu’elle sait ?! Mais elle ne sait pas. Enfin peut-être.

In fine, la vérité est multiple, les versions infinies et après tout, si le mensonge sert la sincérité, où est le problème…



Je retrouve dans La Vérité ce qui fait le charme de Florian Zeller : son plaisir insatiable des mots, sa finesse d’esprit et son sens de la pirouette au service de questionnements existentiels – intimes et universels.



La Vérité est une pièce sérieusement drôle, drôlement sérieuse que j’ai autant aimé lire que voir même en replay (Ah Pierre Arditi dans le rôle de Michel aussi menteur que sincère).

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Le manège

Une pièce intéressante dans l’ensemble, c’est décalé, surprenant.

Tout ne s’explique pas forcément – soit on prend ça comme une invitation à réfléchir, soit comme un exercice de style sans fondement…

Des dialogues sympas mais il manque un petit truc qui rende l’ensemble franchement universel ou attrayant pour tout le monde.

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La fascination du pire

Le narrateur est un jeune écrivain (double de Florain Zeller ?) qui participe à un salon littéraire en Egypte. Un autre auteur francophone l'’accompagne : Martin Millet. Ce dernier semble totalement fasciné par l'image charnelle qu'il s’est forgé au sujet de l'Egypte. A son arrivée, il est déçu de voir que l'Islam a voilé les splendeurs sensuelles que louait Flaubert à son époque. S’ensuit des réflexions plus ou moins profondes sur l’Islamisation du monde arabe, l’extrémisme, le terrorisme et le sexe.



Je trouve cet ouvrage vraiment très moyen. J’ai eu un mal fou à le finir ! L’écriture est très banale, le déroulement du récit très lent, l'intérêt de l’histoire très faible, les rebondissements très tardifs.… Quelques dialogues et réflexions sont parfois intéressantes, voire attrayantes, mais trop souvent superficielles. Florian Zeller et ses personnages survolent les problématiques, ce qui est assez frustrant – sans pour autant fournir des pistes de réflexions personnelles. C'est un roman qui se veut intello, sans passer pour un essai. Mais l'essai qui se cache derrière ce roman est loin d’'être réussit !
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La fascination du pire

il semble que le questionnement principal de ce petit livre est :l'islam empêche t il la sexualité et le plaisir ? Sincèrement je m'en tape! Et je n'apprécie pas cette impression d'être contrainte à prendre position. Dans ce livre l'Égypte est mal baisée,le Maroc peuplé de putes chrétiennes( je vous prie de croire que c'est dans le texte et pas l'expression de mon opinion) et le canton de Vaud" ce qui se fait de pire en matière d'hypocrisie,de mesquinerie et de bêtise collective"( p108). Et pour continuer le tableau,les femmes pas très belles sont la proie de moqueries très sexistes. " femme" voulant dire " excitante"

Alors il est POSSIBLE que Florian Zeller ait un humour au 10 ème degré,je peux même l'imaginer gloussant de rire en troussant ses personnages de mâles caucasiens absolument imbuvables,racistes,machos, plein de préjugés,des gros connards derrière leur masque d'intellos. Oui mais voilà,je ne connais pas l'auteur,je n'ai pas envie de lui faire crédit,du coup ce que j'ai lu me dérange beaucoup. Au premier degré ça craint!

TOUTEFOIS, bémol important,la fin est excellente, elle" sauve" le livre qui n'a, autrement, guère d'intérêt à mes yeux.

Bon,ce n'est pas une thèse sur l'islam et la sexualité,ce n'est pas un carnet de voyage pour touristes, qu'est ce donc que ce bouquin ???

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Le Père - La Mère - Le Fils

Après avoir vu le film de Florian Zeller avec Anthony Hopkins et Olivia Colman (remarquables tous les deux), j'ai déniché cet opus qui regroupe les trois textes de cette "trilogie involontaire".

La lecture à la suite permet bien évidemment de dégager les motifs et procédés récurrents (confusion des personnages et des lecteurs (ou spectateurs) qui se voient proposés des versions différentes des événements), mais toujours une même douleur qui court dans ces pièces, celles de personnages qui voient leur monde intérieur s'effondrer. Une langue en apparence simple mais efficace .









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La fascination du pire

Livre lu dans le cadre du Challenge ABC 2021/2022 et choisi pour la lettre Z.

L’acteur principal se rend en Egypte accompagné d’un écrivain qui s’interroge sur la réalité du sexe chez les islamistes. Ils rechercheront des prostituées et des lieux où elles exercent. Quelques références littéraires parsemées par-ci par-là sur 155 pages. Un questionnement sur ce que cache le voile de la femme qui le porte, sur la question de l’interdit qui peut exacerber le désir et corrompre l’homme le plus vertueux qui soit, et une seule étoile pour moi pour ce rendez-vous manqué avec cette lecture que j’ai ressentie comme hautement laborieuse.

Pour la lettre Z, l’année prochaine je choisis Zola!

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