AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Frances Hodgson Burnett (205)


Je crois que faire plaisir aux autres, c'est comme distribuer des richesses.
Commenter  J’apprécie          00
"Quand j'étais à l'école, ma géographie m'a appris que le monde avait la forme d'une orange, et avant d'avoir dix ans, j'ai découvert que l'orange entière n'appartenait à personne. Personne ne possède que son morceau de quartier, et il semble quelquefois qu'il n'y ait pas assez de quartiers pour tout le monde. Mais n'allez pas - aucun de vous - vous figurer que vous possédez l'orange entière, ou vous découvrirez que vous vous êtes trompés, et vous ne le découvrirez pas sans empocher de bons coups - ce que les enfants apprennent des autres enfants ", qu'elle m'a fait. C'est qu'il ne sert de rien d'essayer d'attraper l'orange tout entière, avec l'écorce. Si on fait cela, on a chance de ne pas avoir même les pépins, et c'est assez amer à manger.
Commenter  J’apprécie          20
Le sentiment d'être éternel est l'un des plus étranges, des plus troublants, que l'homme puisse éprouver au cours de sa vie.
Parfois, à l'heure douce et grave où le ciel pâlit et s'éclaire, un homme se tient sur son seuil, les yeux levés vers cette merveilleuse alchimie de tons roses et rouges, prêt à crier de bonheur, suspendu à l'éclat du premier rayon, dans l'étrange, dans la quotidienne majesté du lever du jour, toujours nouvelle, toujours semblable, depuis des milliers et des milliers d'années... Il peut alors éprouver cette impression, même si elle ne dure qu'un instant.
Commenter  J’apprécie          00
La vieille Mme Welden, ayant entendu parler de la pipe, et étant venue la voir, avait depuis commencé à le fréquenter. Elle s'arrêtait chez lui pratiquement tous les jours et ils s'installaient devant la fenêtre pour bavarder. Elle était plus jeune que lui et lui apportait des nouvelles pétillantes et, en fait, elle l'intéressait tellement avec ses papotages qu'il risquait de redevenir jeune lui-même.

Old Mrs. Welden, having heard of the pipe, and come to see it, had struck up an acquaintance with him, and dropped in almost every day to talk and sit at his window. She was a young thing, by comparison, and could bring him lively news, and, indeed, so stir him up with her gossip that he was in danger of becoming a young thing himself.
Commenter  J’apprécie          50
Là où tu plantes une rose, [...] jamais le chardon ne repousse.
Commenter  J’apprécie          60
Il n'y a que deux choses vraiment mauvaises pour les enfants : tout leur interdire ou ne rien leur interdire du tout.
Commenter  J’apprécie          80
La longue pluie chaude avait eu d'étranges reflets sur les plates-bandes herbeuses qui bordaient l'allée, près du mur du fond. Des pousses vertes sortaient partout des racines de plantes en touffes ; il y avait même, ça et là, des taches de violet intense et de jaune d'or parmi les tiges des crocus. Six mois auparavant, madame Mary ne se serait pas aperçue que le monde s'éveillait, mais à présent, rien ne lui échappait.
Commenter  J’apprécie          50
Par une sombre journée d'hiver où le brouillard jaunâtre était si épais qu'on avait allumé les becs de gaz, une curieuse petite fille était assise avec son père dans un fiacre qui roulait sans se se presser dans les rues de Londres où les vitrines des magasins, resplendissaient comme en pleine nuit.

Pelotonnée sur la banquette, elle s'appuyait contre son père qui l'entourait se son bras et regardait les passants à travers la vitre d'un air rêveur et étrangement précoce.
(p.9)
Commenter  J’apprécie          00
- Pourquoi c'est pas si mal ? Chuchotant presque.
- Sara s'efforça de rire et la serra contre elle. Le contact de ce petit corps chaud et dodu avait quelque chose de réconfortant. La journée avait été rude. En regardant par le vasistas, elle avait gardé les yeux fixés droit devant elle, et ils étaient brûlants. -Parce qu'on voit plein de choses qu'on ne peut pas voir d'en bas, répondit-elle. - Quelles choses? demanda Lottie avec cette curiosité que Sara avait le don d'éveiller , même chez les plus grandes.
- Des cheminées, là, tout près, avec des rubans et des nuages de fumée qui montent vers le ciel. Des moineaux qui sautillent et bavardent comme de vraies personnes. Et puis, à tout moment, des têtes peuvent sortir des autres vasistas, et c'est amusant de se demander à qui elles appartiennent. Tout donne l'impression d'être tellement haut qu'on se croirait dans un autre monde.
- Je veux voir! s'écria Lottie. Fais-moi monter.

(p.124-125)
Commenter  J’apprécie          00
En entendant sa voix, Sara se retourna. Ce fut son tour d'être consternée. Qu'allait-il arriver? Si Lottie se mettait à pleurer et que quelqu'un l'entende, elles seraient perdues toutes deux.
Elle sauta de son perchoir et courut vers l'enfant.
- Ne pleure pas, supplia-elle. Ne fais pas de bruit. On m' a déjà grondée toute la journée, et je n'ai pas envie que ça recommence. Tu sais, elle... elle n'est pas si mal, cette chambre.
- Pas si mal ?
Lottie jeta un regard autour d'elle et se mordit les lèvres. C'était encore une enfant gâtée, mais comme elle aimait assez sa mère adoptive pour ne pas lui vouloir lui attirer d'ennuis, elle essaya de se contrôler. Et puis, malgré tout, l'endroit était peut-être agréable, puisque Sara y habitait.
- Pourquoi c'est pas si mal ?

(p.123-124)
Commenter  J’apprécie          00
- Est-ce que tu es très pauvre, maintenant ? demanda-t-elle confidentiellement à Sara lorsque celle-ci vint donner son premier cours de français aux petites. Aussi pauvre qu'une mendiante ?
Fourrant une menotte potelée dans la main fuselée de Sara, elle ajouta en la regardant avec des yeux remplis de larmes :
Je ne veux pas que tu sois aussi pauvre qu'une mendiante !
Voyant qu'elle allait se mettre à pleurer, Sara s'empressa de la consoler : - Les mendiantes n'ont pas de toit,dit-elle courageusement. Moi, j'en ai un. - Où est-ce que tu habites ? voulut savoir Lottie. On a donné ta chambre à une nouvelle, et elle n'est plus jolie du tout. - J'ai déménagé, répondit Sara. - Comment elle est, ta nouvelle chambre ? demanda Lottie. Je veux la voir. - Il faut te taire maintenant, répondit Sara. Miss Minchin nous regarde et si tu continues à chuchoter, c'est moi qui vais me faire gronder. - Elle s'était déjà aperçue qu'on la rendait responsable de tout ce qui n'allait pas. Quand les petites étaient distraites, bavardaient ou s'agitaient, c'était elle qui subissait les reproches.

Mais Lottie avait de la suite dans les idées. Si Sara ne voulait pas lui dire où elle habitait, elle trouverait un autre moyen de le savoir. Elle se mit à questionner ses petites camarades et à rôder autour des grandes pour écouter leur conversation.Forte des informations qu'elle lui fournirent dans le savoir, elle décida un beau jour de se lancer dans une expédition. Vers la fin de l'après-midi, elle monta au grenier par des escaliers dont elle ne soupçonnait même pas l'existence. Elle se trouva devant deux portes, en ouvrit une et trouva sa bien aimée Sara en train de regarder par la fenêtre, debout sur une vieille table.

- Sara ! S'écria-t-elle horrifiée. Maman Sara !

(p.122-123)
Commenter  J’apprécie          00
- C'est si petit et si haut qu'on se croirait dans un nid, au sommet d'un arbre, dit-elle. Et regarde ce drôle de plafond en pente. De ce côté-là de la pièce, on peut à peine tenir debout. De mon lit, je vois le ciel à travers le vasistas. Quand le jour se lève, on dirait un carré de lumière. Quand il fait beau, il y a des petits nuages qui flottent, et j'ai l'impression que je n'aurais qu'à tendre la main pour les toucher..
Quand il pleut, les gouttes frappent à la vitre, comme si elles voulaient me dire quelque chose de gentil.
Et la nuit, quand il y a des étoiles, on peut s'amuser à compter combien il en tient dans ce carré de ciel. je t'assure qu'il y en a beaucoup.
Regarde cette grille rouillée, là, dans ce coin. Imagine comme elle serait jolie si elle était bien astiquée et s'il y avait un bon feu dedans! Tu vois, c'est vraiment une jolie petite chambre!

(p.128)
Commenter  J’apprécie          30
Ceci lui donna tant à penser qu'elle commença à éprouver une vive curiosité, et elle cessa de regretter d'être venue au manoir de Misselthwaite. Aux Indes elle avait toujours trop chaud et se sentait trop lasse pour se soucier de rien. Le fait est que le vent frais de la lande avait commencé à lui fouetter le sang et à éveiller son petit cerveau engourdi.
Commenter  J’apprécie          20
toute nouveauté suscite bien des réticences et une extrême méfiance. Les hommes refusent d'emblée le progrès alors que, dès qu'ils sont habitués à quelque chose, ils ne comprennent pas pourquoi personne n'y avait pensé plus tôt.
Le siècle précédent a vu naître l'idée que nos pensées recèlent de réels pouvoirs et une énergie aussi active que celle d'une pile ou d'une batterie. Toutefois, pour l'homme, cette énergie peut se révéler aussi bénéfique que le soleil, ou aussi néfaste qu'un poison. Une mauvaise pensée peut être aussi dangereuse pour l'esprit qu'une mauvaise fièvre pour le corps et, si vous ne la chassez pas, elle vous poursuivra toute votre vie.
Commenter  J’apprécie          00
Paraît que j'ai de la magie dans le dos et dans les jambes ; mais le docteur, lui, appelle ça des rhumatismes.
Commenter  J’apprécie          00
- Le monde est plein de magie, dit-il un jour. Mais les gens ne savent pas la reconnaître, ni comment la faire agir. Il suffit peut-être, pour commencer, de croire que des choses merveilleuses vont arriver pour qu'elles se produisent réellement.
Commenter  J’apprécie          10
Le sentiment d'être éternel est l'un des plus étranges, des plus troublants, que l'homme puisse éprouver au cours de sa vie.
Commenter  J’apprécie          10
La mélancolie de ces bruits la tenait éveillée, car ils trouvaient un écho dans son humeur sombre et sa profonde déception. Si elle s'était sentie heureuse, ils l'auraient peut-être bercée.
Commenter  J’apprécie          00
C'était si surprenant de voir comment un sourire pouvait transfigurer un visage !
Commenter  J’apprécie          00
C'est ainsi que Mary Lennox fit son entrée à Misselthwaite. Certes, on l'appelait Mary Amère et son passé l'avait endurcie... Et pourtant, même aux pires moments de sa vie, jamais elle ne s'était senti le cœur aussi lourd.
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Frances Hodgson Burnett Voir plus

Quiz Voir plus

Le jardin secret, de Frances Burnett

Comment s'appelle l'héroïne ce ce livre ?

angela
Mary Lennox
Mary Missel
Louise

18 questions
58 lecteurs ont répondu
Thème : Le jardin secret (Le jardin mystérieux) de Frances Hodgson BurnettCréer un quiz sur cet auteur

{* *}