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Frances Hodgson Burnett (Antécédent bibliographique)Nathalie Novi (Illustrateur)Jean-Claude Lamy (Traducteur)
EAN : 9782226455727
96 pages
Albin Michel (03/11/2021)
4.55/5   11 notes
Résumé :
Sara a été élevée en Inde par son père, un capitaine anglais. À son septième anniversaire, elle est envoyée à Londres pour étudier dans le pensionnat de Miss Minchin. Fortunée, elle s'y retrouve favorite ; mais tout bascule lorsque son père disparaît tragiquement - et sa richesse avec lui. Sara devient alors le souffre-douleur du pensionnat. Son imagination lui permet cependant de s'évader et de jouer à son jeu préféré, « Supposons que ». Et si, et si... et si Sara ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Samedi, alors que ma fille empruntait la petite princesse Sara en manga, mes yeux se sont portés sur cette belle édition mise en avant sur une étagère. Je ne pouvais que le prendre et le dévorer.
Princesse Sara, je l'ai lu en roman quand j'étais petite et je l'ai aimé en dessin animé. Je l'ai regardé encore cet après midi avec ma fille (on l' a en DVD et il passe sur netflix). Et j'ai encore pleuré à chaudes larmes (bon c'est l'épisode où elle apprend que son cher papa est décédé et qu'elle n'a plus rien).
Alors oui Princesse Sara je l'aime !!!

Cette édition est juste sublime. Très poétique.
Je n'ai jamais autant ressenti la solitude de Sara que dans cette version.
Un bel ouvrage pour découvrir l'histoire de Sara.
Le papa de Sara travaille aux Indes. Il confie l'éducation de Sara à un pensionnat de jeunes filles dirigé par Mme Mangin. Sara est une petite fille intelligente et cultivée qui aime lire et a beaucoup d'imagination. Malheureusement son papa décède et se trouve ruiné. Sara n'a plus de famille. La petite est alors gardée au pensionnat en échange d'un travail difficile. Mais Sara est une belle âme qui se réfugie dans l'imaginaire pour faire face à l'adversité. Courageuse, Sara est aussi généreuse et n'hésite pas à aider ceux qui sont dans le besoin alors qu'elle même est fort démunie.
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J'aime lire et relire Petite princesse, lu et relu dans différentes versions un nombre incalculable de fois...

J'aime me glisser à nouveau dans la peau de cette petite fille qui arrive en calèche à Londres avec son père. Ceux-ci devisent à propos de l'éducation de Sara, qui devra se dérouler en Angleterre, loin de l'Inde où elle est née... le climat de l'inde est mauvais pour les enfants et il est nécessaire d'aller vivre en pensionnat. Mais le père de Sara ne renonce qu'à regret à la compagnie de sa fille.
En effet, Sara est une délicieuse petite personne. Bien qu'entourée et entourée d'attentions, elle reste gentille et modeste et s'efforce de rester toujours comme une princesse dotée de bonnes manières. Elle adore faire "comme si" et raconter des histoires où elle développe son imagination débordante.

Elle est trop gâtée, entourée par un père qui l'adore... et elle aurait pu devenir insupportable, cela dit. Vêtue de vêtements extravagants, de fourrures et de dentelles, elle a un joli salon en plus de sa chambre, elle dispose de sa propre femme de chambre et elle a même son propre poney; elle risque de devenir encore plus riche désormais, héritière de mines de diamants... Mais la vie en décide autrement. Elle a déjà perdu sa mère à sa naissance et son père disparaît également, à cause d'une fièvre maligne, la laissant seule et ruinée.
Toute sa (bonne) fortune a également disparu!
Comme elle de retrouve sans le sou, Miss Minchin, la directrice du pensonnat, méchante, avare (et rabougrie ai-je envie de dire!) décide de l'employer comme domestique corvéable à merci.... en attendant d'en faire une maîtresse sous-payée.
Autant Sara garde sa bonne éducation en dépit des aléas du sort, autant la méchanceté de certaines apparaissent au grand jour: Miss Minchin décide de l'exploiter au maximum. Au fonds elle n'apprécie guère la caractère indépendant de Sara, intelligente et belle avec ses grands yeux verts... Sara semble étrange avec sa liberté de pensée qui semble de l'impertinence à la directrice qui lui fait bien payer la richesse de sa personnalité et de son passé.

La vie de Sara change du tout au tout désormais... Mais elle s'efforce de toujours agit avec distinction, comme si elle était toujours une petite princesse. Même si elle a tout perdu, elle garde ses bonnes manières, ... et sa personnalité... qui lui avaient déjà attiré l'attention d'autres personnes autour d'elle. Mais elle doit faire face à l'inimité et à la jalousie de certaines pensionnaires qui lui font bien payer son ancienne bonne fortune... et sa bien bonen fortune actuelle!
Elle doit affronter la faim et le froid; elle doit désormais dormir dans la mansarde, sans feu, sur un lit dur... Quelques amies l'aident dans ses épreuves (la petite Lottie et Ermengarde, un peu limitée mais avec un grand coeur)...
... Mais elle est bien seule malgré tout. IL ne lui reste que Betty, la fille de la mansarde d'à côté: elle imagine qu'elles sont deux prisonnières du temps de la Révolution Française...

La magie de son imagination l'aide aussi à imaginer qu'elle aurait un bon feu auprès d'elle, un lit confortable et douillet, et qu'elle mangerait un bon souper chaud et réconfortant...

Toutefois la faim se fait souvent sentir. Elle a parfois à peine la force de franchir les étages qui la mènent dans "ses appartements": sa mansarde miséreuse?
Sa vie connaît des péripéties et elle rencontre par hasard un domestique hindou: celui d'un voisin qui a vécu lui aussi en Inde lui aussi... ceux-ci la prennent en affection...
Au bout de deux ans, la vie change à nouveau. C'est comme si la "magie" opérait d'elle-même, comme si les rêves prenaient le pas sur la réalité et prenaient vie à leur tour... Sa mansarde prend un tour accueillant, doté d'un bon lit, avec une cheminée avec un bon feu, et même un vrai dîner chaud et qui lui redonne des forces...

A la fin du livre, tout se termine bien, fort heureusement pour Sara, qui est restée une petite princesse malgré les épreuves rencontrées...
En conclusion, il arrive que les rêves deviennent réalité.


Challenge Roman ado: Guerre des Clans
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Je viens de lire ce court roman. Je l'ai lu d'une traite! Il s'agit d'une oeuvre de mon enfance...
Ici, il est question de la première version de "Petite princesse"...
D'une écriture un peu plus condensée que dans les versions plus récentes, ce roman se lit vite. Se dévore, devrai-je dire...
les superbes illustrations de Nathalie Novi aident à faire rêver le lecteur et à le plonger dans un autre univers - comme dans l'un de ceux qu'invente Sara, qui révèle aussi des talents de conteuse d'un about à l'autre du roman.
Elle fait souvent appel à la "magie" et continue à tenter de voir la beauté dans l'adversité. Elle fait toujours preuve de courage quoiqu'il lui en coûte.

Même si son existence change du tout au tout, elle tient à garder sa bonne éducation première... Son indépendance d'esprit ne plaisent pas à tous et parfois elle doit prendre sur elle et garder sa maîtrise d'elle-même face aux rebuffades et aux difficultés rencontrées.
En dépit des aléas de sa vie, Sara reste courageuse et lucide. Tout en restant gentille et dotée de bonnes manières...Toutefois elle reste envers et contre tout une "Petite Princesse" bonne, généreuse; elle continue à faire preuve de bonne éducation quoiqu'il arrive, en dépit de la faim, de la misère et des ennuis...

Sa grand imagination l'aident à se réfugier dans un autre monde plus doux. Et parfois le rêve prend le pas sur la réalité...

Challenge Guerre des Clans
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Princesse Sarah, c'est toute mon enfance, un générique que j'ai encore en tête et un dessin animé que je me plaisais à regarder. Je ne m'étais jamais penchée sur l'origine de cette histoire mais quand j'ai su que la talentueuse Nathalie Novi en proposait l'illustration dans la très belle collection de classique de la littérature jeunesse dirigée par Benjamin Lacombe, j'ai forcément sauté sur l'occasion.

Nathalie Novi est une illustratrice singulière, qui a un univers poético-romantique dans le plus pur style XIXe. J'ai adoré la découvrir chez Tibert dans son illustration de deux de mes romans préférés : Jane Eyre et Les Hauts de Hurlevent des soeurs Brontë. Il se dégageait de ses dessins un charme entêtant, assez solitaire et étouffant, qui correspondait bien à la noirceur de ces titres. Elle récidive ici.

Dans cette très belle édition, Albin Michel Jeunesse nous propose de redécouvrir le texte original du classique de Frances Hodgson Burnett, autrice pour la jeunesse de la fin du XIXe siècle. Ce texte aura connu plusieurs versions mais nous sommes ici au plus proche de l'original, comme l'explique l'éditeur dans une postface fort instructive. Mais surtout cette version assez dure et sombre du texte correspond très bien au style de l'illustratrice. L'objet livre est magnifique, comme tous ceux de la collection, avec ce dos et cette reliure assorti, ce beau papier du plus bel effet, et ce chapitrage qui a un petit effet vieux livre. J'ai adoré !

Pour ce qui est du texte, on est par contre sur quelque chose de plus exigeant que je ne mettrais pas entre les mains de n'importe quel enfant à l'heure actuelle. C'est plus une histoire qui se prête à être lue par un adolescent car elle est un peu âpre avec son héroïne isolée, au très beau destin au début, mais qui vire vite au tragique.

Pour qui connaît le dessin animé, pas de surprise, on y retrouve les grandes lignes de celui-ci ici. Sauf que les touches un peu positives et lumineuses sont longtemps absentes du texte. Exit la petite Loti ou le gentil petit ramoneur, exit les quelques gentils membres du personnel de la pension aussi. Non, nous nous retrouvons plutôt avec une héroïne très seule, confrontée de plein pied à sa misère et ce drame, inédit pour elle.

Pour autant, ce n'est pas un texte trop sombre non plus. Même si Sara a peu d'interaction avec les autres et qu'un sentiment d'enfermement progressif dans la réalité peu gagner le lecteur, ce n'est que pour mieux souligner la puissance de l'imagination de l'héroïne. En effet, pour sortir de son malheur celle-ci a un imaginaire très riche, couplé à une belle force de caractère. Ainsi, peu à peu, on la voit se créer son propre monde lumineux et faire de belles rencontres également. C'est donc une belle histoire émouvante qui se noue sous nos yeux.

Le texte cependant est court. L'ouvrage ici avec ses nombreuses illustrations fait moins de 100 pages. L'écriture est un peu sèche, comme si elle manquait de gras, de matière. Ce n'est peut-être plus le cas dans les version ultérieure mais nous ne les avons pas dans l'ouvrage présent. On nous mentionne juste leur existence avec des aventures et personnages supplémentaires présents dans celles-ci.

Princesse Sara présente donc une alliance magique entre texte et dessins pour découvrir ou redécouvrir un classique de la littérature anglaise, pour une autrice qui a aussi commis le jardin secret ou le petit lord Fauntleroy (aussi adapté en animé). J'ai beaucoup aimé la beauté tragique de son histoire, ce qu'elle dit du traitement de la pauvreté par certains et de la force d'autres pour en sortir. On est loin de l'ambiance du dessin animé où tout est plus enjolivé, ici on est face à une réalité plus brutale, malgré la grande part faite au bel imaginaire de l'héroïne pour alléger celui-ci. C'est une belle découverte pour ce texte court écrit pour les enfants à l'origine. Un beau classique dans un bel écrin.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Petite, j'étais complètement fan du dessin animé Princesse Sara même si son côté beaucoup trop bon m'agaçait souvent.
Mais, je n'ai jamais lu le livre à l'origine du dessin animé. Alors quand ce classique est réédité avec les illustrations de Nathalie Novi dont j'adore l'univers, je ne pouvais que me lancer.
J'ai découvert une autre Sara. Alors qu'elle est dans un pensionnat pour jeune fille issue de famille de l'aristocratie anglaise, Sara apprend le décès de son père alors qu'elle était déjà orpheline de mère.
Elle est autorisée à rester dans le pensionnat car la directrice voit en Sara les économies d'enseignant qu'elle pourra faire par la suite en gardant dans son pensionnat cette jeune fille douée en langue. Sara connaîtra l'isolement, le manque et surtout la faim.
J'ai découvert un personnage espiègle, lucide, critique par rapport aux gens qui l'entourent, qualifiant les jeunes filles du pensionnat parfois de sotte. Sara se réfugie dans les livres, les histoires qu'elle aime tant et réussit à se construire un monde, un refuge.
J'ai adoré cette autre Sara qui reste honnête et bonne sans être dupe ni naïve et sait faire preuve de répartie souvent bien méritée envers la directrice du pensionnat.
Cette redécouverte du personnage et les magnifiques illustrations de Nathalie Novi avec son univers fleuri et coloré qui viennent relever l'histoire émouvante ont fait de cette lecture un réel plaisir.
La moindre illustration est sublime et pleine de délicatesse que ce soit sur une page ou dans la mise en forme autour du texte, j'étais en admiration avec ces illustrations pleines de finesse et d'élégance.


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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Non contente de savoir raconter des histoires, Sara adorait ça. Pendant qu'elle inventait toutes sortes de péripéties merveilleuses, debout ou assise au milieu de son auditoire, ses yeux verts s'agrandissaient, ses joues devenaient roses et elle jouait la comédie sans même s'en apercevoir. Elle haussait ou baissait le ton, penchait et balançait son corps menu en faisant de grands gestes pendant que le récit devenait enchanteur ou inquiétant. Elle oubliait qu'elle parlait et qu'on l'écoutait. Elle vivait avec les fées ou les rois, les reines ou les belles dames dont elle racontait les aventures. Et lorsque, tout excitée, elle arrivait à la fin de son histoire, elle portait parfois la main à son cœur qui battait à un rythme accéléré, en riant un peu comme si elle se moquait d'elle même.
- je n'ai pas l'impression d'inventer, disait-elle. Sur le moment, ce que je raconte me paraît plus vrai que tout ce qui m'entoure - plus réel que vous, que cette classe. Il me semble que je deviens les personnages les uns après les autres. C'est vraiment bizarre.
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- C'est si petit et si haut qu'on se croirait dans un nid, au sommet d'un arbre, dit-elle. Et regarde ce drôle de plafond en pente. De ce côté-là de la pièce, on peut à peine tenir debout. De mon lit, je vois le ciel à travers le vasistas. Quand le jour se lève, on dirait un carré de lumière. Quand il fait beau, il y a des petits nuages qui flottent, et j'ai l'impression que je n'aurais qu'à tendre la main pour les toucher..
Quand il pleut, les gouttes frappent à la vitre, comme si elles voulaient me dire quelque chose de gentil.
Et la nuit, quand il y a des étoiles, on peut s'amuser à compter combien il en tient dans ce carré de ciel. je t'assure qu'il y en a beaucoup.
Regarde cette grille rouillée, là, dans ce coin. Imagine comme elle serait jolie si elle était bien astiquée et s'il y avait un bon feu dedans! Tu vois, c'est vraiment une jolie petite chambre!

(p.128)
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Pelotonnée sur la banquette, elle s'appuyait contre son père qui l'entourait de son bras et regardait les passants à travers la vitre d'un air rêveur et étrangement précoce.
Une telle expression surprenait sur le visage d'une enfant aussi jeune: elle aurait déjà paru au-dessus de son âge si elle avait eu douze ans. Or Sara Crewe n'en avait que sept. Pourtant le fait était qu'elle passait son temps à rêver et à retourner des idées bizarres dans sa tête. Aussi loin que ses souvenirs remontaient, les adultes et leur monde avaient toujours été pour elle un sujet de réflexion. il lui semblait avoir déjà vécu très, très longtemps.
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- Est-ce que tu es très pauvre, maintenant ? demanda-t-elle confidentiellement à Sara lorsque celle-ci vint donner son premier cours de français aux petites. Aussi pauvre qu'une mendiante ?
Fourrant une menotte potelée dans la main fuselée de Sara, elle ajouta en la regardant avec des yeux remplis de larmes :
Je ne veux pas que tu sois aussi pauvre qu'une mendiante !
Voyant qu'elle allait se mettre à pleurer, Sara s'empressa de la consoler : - Les mendiantes n'ont pas de toit,dit-elle courageusement. Moi, j'en ai un. - Où est-ce que tu habites ? voulut savoir Lottie. On a donné ta chambre à une nouvelle, et elle n'est plus jolie du tout. - J'ai déménagé, répondit Sara. - Comment elle est, ta nouvelle chambre ? demanda Lottie. Je veux la voir. - Il faut te taire maintenant, répondit Sara. Miss Minchin nous regarde et si tu continues à chuchoter, c'est moi qui vais me faire gronder. - Elle s'était déjà aperçue qu'on la rendait responsable de tout ce qui n'allait pas. Quand les petites étaient distraites, bavardaient ou s'agitaient, c'était elle qui subissait les reproches.

Mais Lottie avait de la suite dans les idées. Si Sara ne voulait pas lui dire où elle habitait, elle trouverait un autre moyen de le savoir. Elle se mit à questionner ses petites camarades et à rôder autour des grandes pour écouter leur conversation.Forte des informations qu'elle lui fournirent dans le savoir, elle décida un beau jour de se lancer dans une expédition. Vers la fin de l'après-midi, elle monta au grenier par des escaliers dont elle ne soupçonnait même pas l'existence. Elle se trouva devant deux portes, en ouvrit une et trouva sa bien aimée Sara en train de regarder par la fenêtre, debout sur une vieille table.

- Sara ! S'écria-t-elle horrifiée. Maman Sara !

(p.122-123)
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- Pourquoi c'est pas si mal ? Chuchotant presque.
- Sara s'efforça de rire et la serra contre elle. Le contact de ce petit corps chaud et dodu avait quelque chose de réconfortant. La journée avait été rude. En regardant par le vasistas, elle avait gardé les yeux fixés droit devant elle, et ils étaient brûlants. -Parce qu'on voit plein de choses qu'on ne peut pas voir d'en bas, répondit-elle. - Quelles choses? demanda Lottie avec cette curiosité que Sara avait le don d'éveiller , même chez les plus grandes.
- Des cheminées, là, tout près, avec des rubans et des nuages de fumée qui montent vers le ciel. Des moineaux qui sautillent et bavardent comme de vraies personnes. Et puis, à tout moment, des têtes peuvent sortir des autres vasistas, et c'est amusant de se demander à qui elles appartiennent. Tout donne l'impression d'être tellement haut qu'on se croirait dans un autre monde.
- Je veux voir! s'écria Lottie. Fais-moi monter.

(p.124-125)
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Vidéo de Frances Hodgson Burnett
"Elles exaucent votre souhait, mais elles en meurent. Règle n°1 : le berger doit garder secrète l'existence des fées. Règle n°2 : Jamais il n'exigera de voeu, car chaque voeu tue la fée qui l'exauce. Règle n°3 : Il leur fournira des fleurs, pour qu'elles conçoivent le miel qui soigne tous les maux. Règle n°4 : Pour cela, il ira sur les routes et un jour, il leur trouvera enfin UN JARDIN" Une enquête féérique à la croisée de Beatrix Potter, de l'affaire des Fées de Cottingley et du Jardin Secret de F. H. Burnett, disponible le 1er juin, en librairie : https://www.drakoo.fr/bd/drakoo/le_jardin_des_fees/le_jardin_des_fees_-_vol_01_sur_2/9782490735235
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