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Critiques de François Cavanna (329)
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4 rue Choron

1979.

C' est par ce 4 rue Choron, que je suis entré dans la prose de Cavanna.

Un livre jouissif et animé, ou l'on apprend comment Georget Bernier adopte son pseudonyme.

Ah! On ne s'ennuyait pas, en ce temps là, aux Editions du Square!
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Au fond du jardin

Patricia MEAILLE, l'auteur des clichés de cet ouvrage a eu une idée géniale en prenant en photo les toilettes du fond du jardin telles qu'on les trouvait jadis. Elle en a sauvé de l'oubli quelques unes qui ont toutes leur charme et leur style. L'idée est bonne et ethnographique. On découvre également le parcours de cette artiste accomplie qui a eu l'honneur de bénéficier des commentaires de Cavanna dans son livre de photo.
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Au fond du jardin

très charmant ouvrage nous rappelant les cabanes au fond du jardin de notre Enfance ; un texte poétique et malicieux de Cavanna comme il se doit ... un régal, des photos à peindre si le coeur nous en dit
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Au fond du jardin

Un livre d'images très champêtre qui nous rappelle que pendant des générations, l'homme (et la femme) sont allés courageusement et en toute saison s'isoler dans de petites cabanes rustiques, dans le froid, dans le noir, parmi les araignées et les mulots, qu'il neige ou qu'il vente, tout là-bas, au fond du jardin.....

Ah, nos ancêtres n'ont pas connu l'eau courante, le chauffage central et les papiers Q parfumés à la violette, ils vivaient proches de la nature et du naturel. Certes, ça ne rigolait pas quand il fallait sortir par -10° ou sous l'orage. Mais quel talent, quelle imagination, quel romantisme dans la construction de ces édicules indispensables à la vie en société. Rien à voir avec l'univers carrelé, lisse, étincelant, froid comme un bloc opératoire, de nos modernes wa-wa, dont on peut choisir les options: lunette chauffante, jets incorporés, son stéréo et lumière tamisée.

Moi je vous le dis, ça prouve bien que notre civilisation est en pleine décadence et que les vraies valeurs sont...au fond du trou!
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Bête et méchant

Je me suis pris recemment à feuilleter cet émouvant récit autobiographique dont j' ai conservé la première édition publiée en 1981 chez Belfond. Il y est question, outre la vie sentimentale de l' auteur, de la création du célèbre Journal satyrique Hara-Kiri qui secoua le conformisme des années 70. RIP Monsieur Cavanna..
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Bête et méchant

Ému par Les ritals, soufflé par les Russkofs, j'ai été emmerdé par Bête et méchant, pire emmerdé par Cavanna qui m'est profondément sympathique.

C'est bien le caractère de l'auteur qui m'a dérangé, puisqu'il ne s'agit que de ça, ce caractère contestataire qui transpirait déjà dans ses livres précédents. Attachant pendant sa jeunesse et d'autant plus avec les circonstances de la guerre qui lui en fait voir plein la tronche, le Cavanna adulte continue de connaitre de grandes souffrances mais aussi le succès professionnel avec ses aventures dans la presse.



Le lancement de Hara Kiri, pinacle de l'anticonformise de l'époque rend Cavanna - il faut le dire- chiant. Petit bourgeois de la marginalité il est sentencieux, donneur de leçon. Bref des défauts de jeune homme. Heureusement la lueur pénètre quand il en bave (et il en bave) ou croise un caractère encore plus fort que le sien (magnifique portrait du Professeur Choron). Je suis d'autant plus dur que je suis déçu, mais le livre reste intéressant, j'ai adoré ses jeunes années à Paris comme dessineux à son compte. C'est la maturité de Cavanna qui m'a déplu.



J'ai démarré la suite, Les yeux plus gros que le ventre, acheté à la brocante avec Bête et méchant. Malheureusement j'ai dû le refermer tellement ses affaires de cul sont imbuvables.



T'intquiète François, je t'aime toujours même si tu m'enverrais chier au bar.
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Bête et méchant

Sa biographie de l’après retour de STO, jusqu’à la création de Hara Kiri. Cavanna rentre à Paris. Il faut survivre, sans argent et sans relations. Maria, la femme tant aimée perdue en Russie, continue de hanter François. Il met des messages sur le tableau de l'association des Déportés. Il y rencontre Liliane, rescapée des camps de concentration qui recherche, elle aussi, sa famille. Après des travaux temporaires et beaucoup de portes claquées au nez, ce sont les débuts de Hara-Kiri avec Choron et les copains : Cabu, Wolinski, Reiser, Topor, Melvin, Gébé, Fuchs. Hara-Kiri devient le célèbre journal « bête et méchant ». Surviennent les démêlés avec la justice, un poil bien dessiné mais mal placé... et la condamnation s'abat. La langue de Cavanna est crue mais le cœur est infiniment tendre et bienveillant. Son prodigieux humour atténue la violence et la bêtise des luttes quotidiennes. Le troisième volet de la vie de Cavanna après les Ritals et les Russkoffs.
Lien : https://www.babelio.com/conf..
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Bête et méchant

tendre, cruel, souffrance
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Bête et méchant

" Un livre ni bête ni méchant mais très tendre. Avec des bouffées de rire et beaucoup d'amour qui livre le troisième volet de l'autobiographie de Cavanna, avec les Ritals et les Russkoffs. Dans un style qui évoque avec bonheur la confession parlée ". Paris-Match " Voyage dans l'amour avec Liliane, la petite Polonaise martyrisée par les nazis ; voyage dans le travail avec les expériences journalistiques, graphiques, humoristiques ; voyage, enfin, dans l'amitié et les luttes, avec les potes de toujours. Dans un style alerte, à la plume juste, à l'adjectif décisif ".

François Cérésa, le Nouvel Observateur
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Bête et méchant

Cavanna, sa vie, son oeuvre... un roman biographique plein de tendresse... et de coup de gueule.
Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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Bête et méchant

Ce livre est la suite de deux autres livres autobiographiques de Cavanna Les Ritals et Les Russkoffs, qui détaillaient respectivement son enfance et son expérience de la Seconde Guerre Mondiale. Je n'ai pas lu ces premiers tomes (et l'auteur prend un malin plaisir à y faire référence régulièrement, en moquant ceux qui ne les ont pas encore lus !) mais j'ai tout de même pris plaisir à la lecture de Bête et Méchant qui décrit le retour en France et le démarrage de la carrière de dessinateur de l'auteur.



Le style est très riche, parfois encombré, mais le plus souvent drôle, lyrique, s'envole dans des considérations politiques ou des jugements à l'emporte-pièce sur l'humour. Il n'y a rien de mieux pour comprendre petit à petit ce qui a amené des jeunes gens à se réunir autour de l'idée d'un journal d'humour libre, affranchi des contraintes de la publicité, dans un monde qui voulait s'amuser après avoir vu toutes les horreurs, mais dont l'amusement devait avoir le bon goût de se circonscrire dans les limites de la décence définies par un général victorieux.



Cavanna n'est tendre avec personne et surtout pas avec lui-même, même s'il a une haute idée de l'humour que lui et ses amis pratiquent en comparaison avec celui des autres. Mais cette sorte de vanité est surtout ressentie comme une passion pour leur art, une envie de faire mieux, de viser plus haut (ou plus bas que la ceinture), de ne pas se contenter de ce qu'on leur demande. L'auteur transmet parfaitement cette fougue et on est transporté avec les protagonistes dans l'aventure Hara-Kiri et on tremble avec eux devant les difficultés qui s'amoncellent.



Décédé moins d'un an avant l'attentat qui endeuilla Charlie Hebdo, Cavanna n'aura sans doute pas bénéficié de l'hommage qui lui était aussi du quand on voit la part qu'il a pris dans l'aventure. Tout comme le professeur Choron, fortement critiqué pour sa gestion par certains mais dont Cavanna rappelle ici le rôle essentiel à la naissance de Hara-Kiri puis de Charlie Hebdo. Un livre qui prend donc tout son intérêt dans les derniers évènements, le regard du passé sur le présent est parfois très utile alors que c'est souvent le jugement du présent sur le passé qu'on porte aux nues.
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Bête et méchant

Bête et méchant n'est pas le livre de Cavanna que j'ai préféré, mais j'ai envie/besoin de l'ajouter à mes livres Babelio aujourd'hui car j'ai beaucoup pensé à lui et à ses amis qui l'ont rejoint là-haut, et pour dire tout simplement JE SUIS CHARLIE.



Merci aussi à tous les amis Babelio qui ont posté des citations toute la journée, cela montre que nous sommes nombreux à nous mobiliser et que la liberté d'expression sera la plus forte.
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Bête et méchant

Vous le savez peut-être si vous me connaissez un tant soit peu – sinon, ce n’est pas grave, après tout, personne n’est parfait –, mais littérairement parlant, il n’y a personne que j’admire autant que Cavanna. A part Brassens, bien sûr, mais il est à ce stade superflu de le préciser.



Bref, comme dirait De Gaulle, cette critique ne peut être qu’élogieuse.



Bon. Nous voici face à cette inévitable question : L’histoire, c’est quoi ?



L’histoire, c’est un brave con, qui a tout perdu après le STO et qui tente de survivre dans le monde moderne. Il a de la chance, ce brave con, parce qu’il sait bien dessiner. Du coup, il va voleter de petits boulots en petits boulots, et va jusqu’à créer avec des potes un journal hélas éteint aujourd’hui : Hara-Kiri.



La majeure partie du bouquin est consacrée à la création du journal et aux tribulations de toute la joyeuse bande pour qu’il continue d’exister malgré la censure. On a quand même droit à quelques chapitres consacrés à la vie familiale et amoureuse de notre cher moustachu. Note : Mieux vaut lire Les Ritals et Les Russkoffs avant, hein, ça va de soi.



Maintenant, que peut-on dire de cet ouvrage, une fois qu’on l’a lu ?



Eh bien, plusieurs choses. Sinon je n’écrirais pas cette critique.



Déjà, bien sûr, c’est bien écrit. On a toujours cette impression pas vraiment désagréable qu’il est à côté en train de raconter sa petite histoire.



Et du coup, comme c’est bien écrit, on entre davantage dans l’histoire – logique, hein ? – et donc, quand un personnage qu’on a apprécié meurt et que sa mort est relatée dans un chapitre entier, eh bien on se sent mal. Voire plus. Pour vous donner une idée, en lisant Bête et Méchant, j’ai eu deux crises de larmes. Mais aussi un peu de franche rigolade. Donc c’est agréable sur le plan émotionnel.



Enfin – et c’est notamment ce qui m’a poussée à écrire cette critique – , ayant été rédigé plus de trente ans avant les attentats de Janvier 2015, ce livre a aujourd’hui un sens nouveau. Je parle notamment de l’image de Hara-Kiri aux yeux de la classe politico-coincée-du-cul. Car le massacre perpétré à l’encontre des dessinateurs de Charlie a quand même fait du journal l’emblème de la liberté d’expression. Un journal qui était coutumier des attaques, des procès, et menacé de faillite.



Alors une question se pose en refermant ce livre : Faut-il attendre que la rédaction d’un journal soit assassinée au nom d’une doctrine religieuse extrémiste pour que l’avis de la classe politico-coincée-du-cul change de bord ? Faut-il que l’on paie de sa vie pour être reconnu et pour que les prochains soient protégés ? Et enfin, une fois que la reconnaissance – posthume, en l’occurrence – est là, est-elle seulement sincère ?



Si vous vous ennuyez au point de donner votre avis, faites-vous plaisir. Si vous avez envie de m’insulter et de me traiter de gauchiste, faites-vous plaisir aussi. Je ne vais quand même pas vous interdire de vous exprimer sous une critique d’un bouquin de Cavanna, non mais.

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Bête et méchant

Et Cavanna lança Hara-Kiri...

C'est tellement bien raconté, qu'on croit entendre Choron (Georget Bernier) tonitruer!

Hara-Kiri, cet extraordinaire mensuel bête et méchant qui affichait son intrigante couverture en photo couleur, sur la vitre latérale du kiosque à jounaux de mon enfance... Hara-Kiri poursuivi par une censure aussi bornée que malfaisante!

Les épreuves endurées par François Cavanna ont acéré sa plume. De graphiste, il est devenu scribe, journaliste, chroniqueur, écrivain. Hara-Kiri, mensuel bête et méchant est l'enfant d'encre et de papier de Cavanna. Un enfant turbulant, drôle, vachard et intransigeant face à la connerie et la vacherie humaine.

Merci, Cavanna!

Merci d'avoir fait naître ce souffle nouveau dans la presse satirique française, et de l'avoir fait perdurer dans ce Charlie Hebdo si durement atteint.

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Cavanna

Il ne suffit pas de grand chose ...

Parfois, d'un détail, pour faire sombrer une soirée, d'un débat télévisé, de quelques tristes mines, d'une primaire annoncée sur tribord ...

La grisaille semblait, hier soir, avoir envahi l'avenir, la télé et l'imagination.

"Quand l'homme cessa d'être singe, il fut con".

Et le boulot de son oeil torve guettait mon prochain réveil encore trop matinal.

Il ne suffit pas de grand chose ...

Mais sur le morne chemin vers le sommeil, mes yeux sont tombés sur un petit livre.

Ma main, sans rien demander, s'en est emparé.

Merci monsieur Dix Dix-huit !

Merci Cavanna !

Grâce à vous,

je sais ce que l'on obtiendrait si tous les éléments du corps d'un homme de 75 Kg étaient séparés ...

je connais le statut officiel de l'objecteur de conscience ...

j'attends avec impatience l'an 2000 ...

j'ai lu un manuscrit trouvé dans une météorite ...

j'ai appris le nouveau code de la route ...

j'ai tenté de résoudre une charade interminable ...

j'ai relu quelques bonnes vieilles chroniques d'Hara-Kiri ...

j'ai croisé Wolinski dans une préface de rechange et dans une préface écrite sans l'aide d'aucun dessin ...

Et même si je me demande encore si j'en suis un, c'est décidé, je vais militer pour la défense et l'illustration du con.

Je vais en faire mon drapeau, mon flambeau.

"Le con est roi, le con est dieu.

Hommes d'État et marchands de lessive, journalistes et marchands de bon dieu, tous rampent à hauteur de con.

C'est le con qu'il faut séduire, c'est le con qu'il faut baiser, le con qui vote, le con qui paie, le con qui fait des bulles, le con qui meurt pour les Alsace-Lorraines, le con qui tue pour les Vietnams, le con qui pleure, le con qui rit, le con universel et triomphant, le con moral, le con féroce, le con au coeur de midinette, le con avare, le con ascète, le con héroïque, le con distingué, le con qui va-t-au ciel, le con qui se la veut courte et belle, le con fort de ses droits de con, le con cocu, le con cocueur. Le con" ...

Merci monsieur Dix Dix-huit !

Merci Cavanna !



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Cavanna par cavanna...

Recueil sauvage des vertes années. Brillantissime humour décalé, éloge de la non connerie ou de la connerie. Superbe.
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Cavanna par cavanna...

Chez Cavanna, il y a cette élégance de l'écriture et cet humour ravageur acéré au cours des années Hara Kiri, le mensuel bête et méchant.

Ce Cavanna, c'est ce trésor intemporel des années 60, dont certains paragraphes sont étonnamment prophétiques. C'est cette gouaille française, remise au goût du jour et qui défiait la censure gaullienne.

Cette impertinence salutaire de François Cavanna, c'est celle qui est née dans une révolte face à une bêtise et un conformisme ambiant répandu dans la presse dite "satyrique" des années d'après-guerre.

Cavanna par Cavanna, recueille cette impatience, ce bouillonnement qui était l' essence de Hara Kiri et le moteur de son modernisme créatif.

Alors, c'est bon de relire Cavanna, et d'entendre sa belle voix qui me semble encore si proche.

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Cavanna par cavanna...

Contrairement à ce que pourrait laisser supposer le titre, cet ouvrage n'est pas une autobiographie (à ne pas confondre avec "Cavanna raconte Cavanna"). Il s'agit ici d'une compilation de textes parus dans Hara-Kiri.

Pourquoi ce titre alors ? L'ouvrage est paru initialement en 1968 dans la collection « Humour secret » chez Julliard qui était une collection d'anthologies et les bouquins portaient obligatoirement en titre le nom de l'auteur.

Il y a un peu de tout là-dedans : des dessins, des tests, des chroniques, des tableaux comparatifs, des proverbes, des conseils, des fiches biographiques… Tout ça à la manière Cavanna, un Cavanna écrivant dans Hara-Kiri : subversif, iconoclaste, prenant le contre-pied de ses idées et poussant l'argumentaire jusqu'à l'absurde…



Quelques titres :

Test : Êtes-vous un con ?

Bouseux ! Les Parisiennes arrivent !

Tableau comparatif : couples légitimes / couples illégitimes

Le pape existe-t-il ? Toute la lumière sur le mythe le plus fantastique de tous les temps.

Fête des mères : madame, êtes-vous digne de recevoir l'hommage ému de vos enfants…



Et encore, en ne mettant que les titres, j'édulcore ! Vous l'aurez compris, cette anthologie est le genre d'ouvrage à ne pas faire l'unanimité. Aucun risque cependant que vous l'achetiez par étourderie, elle n'est plus éditée depuis longtemps.

Si vous n'êtes pas de ceux à qui Cavanna et surtout Hara-Kiri sont insupportables (mais je parle d'un temps que les moins de vingt ans...), ce bouquin tient encore la route : c'est drôle et pour qui sait lire à travers les textes provocateurs et délirants, se profilent satire sociale et même une certaine morale.

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Coeur d'artichaut

Emmanuel, apprenti-écrivain, travaille à l'écriture de son roman, précisément celui que nous sommes en train de lire. Emmanuel est amoureux d'Élodie... et de Lison... et d'Isabelle. Il ne trompe pas : chaque femme fait partie d'un univers différent et il est sincère avec chacune.



Écrit à la première personne, on peut supposer que ce roman est une fiction, même si la personnalité de Cavanna est très présente derrière le narrateur : l'écrivain ne s'est jamais caché de sa passion pour les femmes. On peut deviner en outre que plusieurs passages s'inspirent du vécu. (Je ne me prononce pas sur les nombreuses scènes d'amour, très flatteuses pour le narrateur…)

Hormis le personnage de Geneviève, maman à chats recueillie par l'écrivain, atypique et intéressant, je n'ai pas été convaincue par la personnalité des femmes du roman. Ce n'est pas tant le fait qu'elles n'aient qu'une envie, faire l'amour avec Emmanuel, ni qu'elles atteignent systématiquement le paroxysme du bonheur entre les bras de cet amant surdoué. Non, j'ai plutôt été gênée par les dialogues : elles s'expriment toutes de la même façon, avec les mots et les tournures d'Emmanuel. Ça retire beaucoup à la vraisemblance des personnages et donc, du récit.



Ce cœur d'artichaut m'a laissé une impression mitigée. Certes, c'est Cavanna et son talent. Certes, ce roman impudique qui navigue entre fête des sens et quête désespérée est un puissant hommage au sexe féminin. Je préfère toutefois l'auteur dans d'autres registres : autobiographies, essais polémiques et romans historiques malicieux.
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Coeur d'artichaut

Un livre féroce et tendre comme sait si bien faire Cavanna...
Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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