François Couplan

Généralement, un guide d’identification vise à mettre un nom sur une espace animale ou végétale, observée dans le milieu naturel. Celui-ci remplit parfaitement ce rôle. Mais au-delà de ce but direct et immédiat, il a un autre but indirect cette fois. La reconnaissance, évidemment, mais pour identifier avec certitude et sérénité, dans la nature, les plantes comestibles tout en sachant les distinguer, avec assurance, de celles qui leur ressemblent et qui, elles, sont dangereuses ou toxiques.

Paradoxalement, c’est un guide qui se lit. D’habitude, ils se consultent seulement. Seules, les notices intéressantes dans le cas de la reconnaissance spécifique en cours sont lues pour s’assurer de la justesse de l’identification obtenue ou que l’on recherche. Chaque nouvelle fiche est ici une découverte, à double titre. Tout d’abord, quand elles ne sont prises que sous l’angle de leurs usages, arbres, arbrisseaux ou herbes, présentent des caractéristiques que l’on ignorait, faute d’utilité, d’un strict point de vue botanique. Saviez-vous qu’aucune plante à fruits rouges toxique n’est épineuse, si ce n’est la salsepareille, plutôt liane qu’arbrisseau ? Ensuite, et justement, pour la description de leurs usages. L’abondance de ceux-ci, leur diversité, les apports alimentaires originaux et leur richesse notamment en vitamines, interpellent. Pourquoi les utilisons-nous si peu ? Ils le furent toujours jadis, et parfois encore au siècle passé. Depuis, cependant, nous ne pouvons qu’acter notre éloignement de plus en plus grand d’avec le milieu naturel. Ces connaissances, ces pratiques, fondamentales, se sont perdues. Il est temps de renouer avec ce savoir, en sachant pourquoi.

Véritable bible des plantes sauvages de nos régions. Très bien décrites, les espèces sont facilement identifiable avec ce livre. Attention tout de même au vocabulaire technique difficile à comprendre pour les jeunes cueilleurs. Mais un glossaire vient régler ce problème.

Même si cette boîte contient un petit livret, il s'agit plus de carte. Divisées en quatre partie qui sont Forme, Santé, Bien-être et symptômes, elles répondent rapidement à toutes les questions. Pratique à transporter, elles comprennent une illustration détaillée, les constituants de la plantes, ces usages ainsi que ces utilisations interne (avec la petite recette qui va bien).

Je peux difficilement comparer avec d'autre car il est le seul que j'ai mais il est très bien illustré les images sont très ressemblante.

Le petit plus que j'aime dans se livre c'est le dictionnaire des maladies listé, et leurs plantes médicinal à utiliser.

Un régal à lire, à comprendre et à cuisiner. Un voyage dans ce monde qui sort de terre.

Le concept sur lequel se base ce livre est original, et pratique. Présentation des plantes et recettes sont ordonnées autour de 15 promenades, selon la saison. Trois promenades au printemps, en automne ou en hiver, et six pour l'été avec une différenciation plus marquée selon les paysages (montagne, bord de mer, forêt, ...). Les plantes sont présentées dans des encadrés avec un dessin style planche botanique en noir et blanc (il y a aussi des photos par ailleurs). Les recettes sont présentées aussi dans des encadrés. Ce qui est bien utile pour aller à l'essentiel une fois que l'on a lu le livre, car ces promenades sont de vraies lectures informatives.

A la fin du livre il y a un index de toutes les recettes (une soixantaine) et un autre index de toutes les plantes citées.

Un livre sympathique et bien utile.

François Couplan est ethnobotaniste, docteur du Muséum National d’Histoire Naturelle, spécialiste des cueillettes sauvages. Il a étudié, partout dans le monde, ses populations qui se nourrissent ainsi. Car partout dans les monde, nombreuses sont encore les populations qui récoltent, cueillent ou collectent tout ou partie de végétaux sauvages qu’ils ne cultivent pas. Le savoir de ce qui est comestible dans la nature constitue un apport alimentaire non négligeable voire essentiel.

En France, ces connaissances se sont perdues ou sont devenues totalement anecdotiques, se limitant à quelques petits fruits, mûres, framboises, myrtilles, à quelques salades, pissenlit ou épinards sauvages. Cueillir et cuisiner le sauvage est aujourd’hui dans l’hexagone accessoire, marginal et incident. Ce livre permet à tout un chacun de retrouver le chemin de ses collectes et de découvrir les saveurs délicates ou franches des plantes comestibles sauvages.

La cuisine sauvage est un guide d’identification vous permettant de déterminer ce qui peut être cueilli de ce qui n’est pas comestible. C’est aussi un livre de cuisine qui vous livre des recettes de tous ordres, tzatziki, gratins, gnocchi, crumble, pizza, et pour toutes les occasions, thés, tisanes, sirops, sèves…

Graines farineuses, oléagineuses, noix, racines et parties souterraines, salades et plantes crues, légumes cuits, sauces ou soupes, jeunes pousses et tiges, crues ou cuites, condiments, conserves, au vinaigre ou par lactofermentation, fleurs et boutons floraux, fruits sucrés ou en légumes, écorces comestibles, gommes et résines, plantes à confire, fruits à confiture, pressures, succédanés au sel, colorants, boisons. Ce livre est une somme, forgée à l’expérience des cueillettes comme à la pratique d’un grand cuisinier. Ouvrez-le, feuilletez-le, essayez et découvrez ce qui vous plaît.

C’est un tout petit ouvrage, livre et carnet de terrain. Son format et sa minceur permettent de le glisser sans peine dans une poche de vêtement ou de sac-à-dos et vraiment, il est fait pour cela. Ce livre de l'ethnobotaniste François Couplan, est à emporter partout, à la fois pense-bête, guide d’identification et rappels essentiels de botanique grâce à ses fiches par espèce. Malgré cette impression qu’il donne d’être petit et mince, l’esprit encyclopédique qui a prévalu à son écriture en fait un trésor à garder précieusement sur soi et avec soi, pour l'emmener partout, tout le temps.

Si vous êtes naturaliste dans l’âme, si vous avez l’esprit à chercher, dans la nature autour de vous, ce qu’elle offre et renouvelle à chaque saison, mûres, myrtilles, muguet, champignons, alors, ce livre est fait pour vous. Il propose de nouvelles cueillettes, modestes et humbles, comme tout ce que donne généreusement la nature. Les fleurs y sont délicates, de taille généralement petites, leur apparence est discrète et leur fragrance délicate. Pourtant, si vous avez déjà goûté le sirop de fleurs de coquelicot ou de thym, le pain aux fleurs de trèfle rouge, les bonbons de fleurs de tilleul, le miel de pissenlit vous savez alors combien ces recettes les subliment. Beignets, crèmes, tartes, flans, mousses, glaces, tapenades, pestos, salades, lasagnes, apéritifs et vins, les fleurs sont riches de possibilités, apportant des saveurs originales et uniques. Il faut juste avoir la patience d'attendre le retour de la belle saison pour cristalliser les fleurs d’églantier et préparer un tartare de fleurs et de feuilles d’alliaire.

Livre ethnographique de notre rapport aux plantes très riche et documenté pour prendre conscience d’ ELLES !

je l'adore

Ce petit livre est tout à la fois un livre de jardinage et de cuisine.



En effet, il explique comment cultiver quarante plantes aromatiques, comment les entretenir, quels sont leurs bienfaits et aussi, mais surtout comment les cuisiner.



Tout petit, mais contient un maximum d'informations utiles sur son sujet.

Un outil indispensable pour comprendre et retrouver rapidement la signification de tout le vocabulaire botanique.

Avec ses 3000 entrées et ses 200 illustrations, cet ouvrage est une référence que l'on se doit d'ajouter à sa bibliothèque naturaliste.

Un livre de plus qui rejoint une liste impressionnante d'ouvrage sur le même thème. Celui-ci est loin d'être complet (sa petite taille explique cela), il ne contient que les principales plantes, les plus connues. Son format mini a tout de même un avantage: c'est un livre pratique avec des explications claires et concises.

Ceci n'est pas vraiment un livre, même s'il en contient un petit. Cette boîte contient, dans une première partie, des cartes montrant la plante, ses constituants, ses usages et ses restrictions; et dans une deuxième partie, les symptômes avec les plantes qui les guérissent.

Une boîte facile d'utilisation et ludique pour les maux les plus communs.

Comme je l'ai dit par ailleurs, j'adore ces petits guides naturalistes pour apprécier les ballades dans la nature à leur juste valeur, en ne passant pas à côté des merveilles qui s'offrent à notre vue.

Livre très complet, mais destiné aux initié(e)s de la reconnaissance des plantes.

Je n’ai pas grand chose à dire de ce livre, juste deux mots : hors sujet. Mais il faut 250 mots pour une critique.



Alors allons dans les détails.



Je n’ai rien compris à cette lecture. Le titre s’appelle

« Ce que les plantes ont à nous dire ». La quatrième de couverture décrit un essai a priori intéressant « laissez moi vous emmener à leur rencontre (des plantes ».



Le premier chapitre passe encore : les plantes médicinales, etc. Et puis, selon moi, ça pivote (au moment de la consommation du champignon Peyotl) et puis après sur les 3/4 du livre, l’auteur bavarde, raconte l’histoire de l’humanité, prend des positions sur un peu tout et n’importe quoi, le tout dans un méli mélo scientifique, historique, géographique.



Le seul message que je retiens c’est que nous autres humains devrions manger plus de plantes sauvages… car bien sûr l’agriculture intensive ceci, l’élevage moderne, cela, voire même que les humains ont perdu en durée de vie en inventant l’agriculture et les villes, en particulier car mâcher des plantes sauvages dures est mieux que des bouillies de céréales, etc. Je m’arrête là car je vais devenir cassant.



Comme alternative, je conseille le solaire « Éloge de la plante » de Hallé : riche, botanique, scientifique, dérangeant (5/5 selon moi). Si le style recherché est la discussion technique et scientifique ainsi que la relation entre homme et plante à travers l’histoire alors il faut lire « La plus belle histoire des plantes » de Girardon: une série d’entrevues croisées avec des points de vue différents (5/5 selon moi)



Par contre, pour « ce que les plantes ont à nous dire », pour moi, ça sera 1/5, seulement parce que je ne peux pas noter à 0.

Nul. Quelle arnaque.

Sous le prétexte des plantes et profitant de sa notoriété (méritée) en la matière, Couplan se prend le plaisir et la liberté de nous tromper : anecdotes de ses voyages, souvenirs nostalgiques, opinion politico-sociétale, critique de la société de consommation, revisite de processus historiques, etc. tout y passe!

Si le contenu n'est pas toujours dénué de sens, l'auteur s'abaisse à ressembler à l'oncle désormais trop vieux qui parle et parle et parle encore de lui sans se soucier de la question qui lui était posée...

A la différence qu'on ne paie pas ce vieil oncle 10 euros.

Un livre intéressant, facile à lire, mais dont le titre est trompeur. Il ne s'agit pas d'une étude sur la préhistoire et la manière dont nos ancêtres se nourrissaient, comme on pourrait le croire, mais plutôt d'une autobiographie dissimulée. Des questions sont posées à François Couplan et celui-ci y répond sur près de 250 pages. Il y est question de sa vie, de ses voyages, de ses découvertes, de sa manière de penser, de s'alimenter, de ses projets de l'époque (dont on peut constater qu'ils ont vu le jour). La lecture est agréable, j'ai le sentiment de mieux connaître l'auteur ; en revanche sur le fond, je ne suis pas sûre d'avoir appris grand chose...

redécouvrir ou découvrir ses sens à l’aide des plantes et vice-versa ce livre enchantera tous ceux qui souhaitent apprendre et profiter des plantes c’est une mine de connaissances botaniques ! L’auteur nous sensibilise à notre éloignement progressif de nos racines et origines alimentaires