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Critiques de François-Xavier Dillard (861)
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L'enfant dormira bientôt

Au premier abord, le titre de ce roman "L'enfant dormira bientôt" dégage une impression de douceur, de calme annoncé, renforcée par l'ange endormi de la couverture. Mais quand on y regarde de plus près, l'ange pleure et on se dit alors que ce n'est certainement pas une belle histoire de bébé heureux qui nous attend.

Nous rentrons alors dans un polar addictif même si au départ, j'ai eu un peu de mal à m'y retrouver dans tous les personnages qui arrivent les uns après les autres, chapitre après chapitre, apparemment sans lien les uns avec les autres. Mais, j'étais sûre que les connections allaient se mettre en place au fil du roman, m'incitant à tourner les pages avec une curiosité grandissante.

Le commissaire Jeanne Muller, est chargée de l'enquête sur l'enlèvement de deux nouveaux-nés, la même nuit, dans deux cliniques de Paris. Dans le même temps, une jeune prostituée qu'elle a prise en amitié, qui veut s'en sortir et qu'elle a confiée à un couple de retraités qu'elle apprécie, disparaît.

L'enquête à multiples tiroirs m'a tenue en haleine jusqu'à la fin, du moins ce que je pensais être la fin car l'auteur nous réserve un vrai final totalement inattendu.

Ce polar est implacablement construit, le suspense est maintenu jusqu'au bout, les pièces s'emboîtent parfaitement les unes dans les autres au fil de la lecture. Les chapitres sont courts, la dernière phrase attisant la curiosité pour le chapitre suivant.

J'ai bien aimé le personnage de Jeanne Muller, forte en apparence mais qui cache des failles, anti-conformiste et en guerre contre la bien-pensance boboïsante.

Un très bon polar qui m'a tenue en haleine; je remercie Babelio et les éditions Plon, dans le cadre des "Experts polar" qui m'ont donné l'opportunité de découvrir un auteur et de passer un excellent moment de lecture.
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Prendre un enfant par la main

Au début de ma lecture, je n’étais pas certaine vers où s’en allait l’auteur. Les chapitres alternaient entre les divers protagonistes et j’étais quelque peu désorientée. Ce n’est qu’au moment où Gabrielle emménage avec ses deux mamans que j’ai commencé à saisir les liens qui allaient se former entre eux. Tranquillement, l'auteur a tissé sa toile de fond et une fois qu'il nous a pris au piège, il est difficile de déposer le livre!



Encore une fois, François-Xavier Dillard a réussi à me surprendre, et ce, pour diverses raisons. Principalement c’est la noirceur que l’on retrouve au sein de ce roman qui m’a fait vivre quelques frissons de frayeur. La plupart des protagonistes ont une part d’ombre tellement profonde… et en même temps, leurs imperfections cadrent à merveille avec l’intrigue! Je ne sais pas si un père de famille comme Marc peut réellement descendre aussi bas et adopter des comportements si destructeurs, mais ça fait peur!



Je n’ai pu m’attacher à aucun personnage sauf peut-être Gabrielle. Cette jeune adolescente vivra plusieurs épreuves en peu de temps. Ce sont les chapitres où j’étais en contact avec ses pensées, que j’ai ressenti le plus d’empathie. Concernant les autres personnages, je n’ai pu ressentir quoi que ce soit de positif envers eux, même pour Sarah et Marc. Je n’arrivais pas à apprécier leur personnalité. Comment en arrive-t-on à sombrer aussi bas?



La finale m’a réellement prise par surprise. J’étais loin de m’attendre à un tel dénouement. L’intrigue devenait de plus en plus captivante à mesure que j’avançais au sein de ma lecture. J’ai finalement dévoré les derniers chapitres sans prendre de pause. J’avais trop hâte au dévoilement final! Un roman noir, terriblement sombre et captivant.
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Écouter le noir

La première histoire du recueil s’intitule « Deaf » qui signifie « sourde ». Barbara Abel et Karine Giebel ouvrent le bal.

J’ai vraiment adoré cette histoire, un coup de cœur.

Je n’ai rien vu venir. L’histoire à peine finie, j’en voulais encore ! De ce fait, je me suis jetée sur la seconde histoire « Archéomnésis »,

mais malheureusement je n’ai pas été conquise.

Après un bon barbecue en famille,

je me suis octroyé une sieste-lecture et j’ai entamé « Tous les chemins mènent au hum » en compagnie de Sonja Delzongle qui m’a bouleversée avec son histoire.

J’ai d’ailleurs appris des choses aussi sur ce fameux « hum ».

J’ai poursuivi avec un auteur que j’adore, François-Xavier Dillard, avec « Ils écouteront jusqu’à la fin », une musique à vous faire péter les tympans.

Après une petite après-midi piscine, je me suis laissée tenter par l’histoire de R.J Ellory « Bloodline » (lignée/générations).

La citation « la chance n’est que la conjonction de la volonté et de circonstances favorables » m’a beaucoup plu !

Et pour résumer l’histoire, je vous dirai simplement « œil pour œil, dents pour dents ».

J’ai enchainé avec « Un sacré chantier » de Nicolas lebel, mais je n’ai pas été conquise.

Ensuite Sophie Loubière avec « Zones de fracture » et Maud Mayeras avec « Échos » m’ont tenue en haleine et m’ont scotchée par leurs finals !

Ensuite Romain Puertolas nous a proposé son histoire « La fête foraine » que j’ai beaucoup aimée.

La fin m’a bien fait rire. Vient ensuite « Quand vient le silence » de Laurent Scalese.

Si je devais résumer l’histoire, je dirais simplement « karma ».

Et j’ai fini par « Le diable m’a dit » de Cédric Sire, avec un policier trop obsédé par son ancienne affaire !

Ça m’a d’ailleurs donné envie de découvrir l’auteur. Cette histoire est un coup de cœur.

Le livre refermé, j’ai une pensée pour tous ces auteurs/auteures qui dépensent tant d’énergie pour nous transporter dans des histoires incroyables.

Un grand merci à eux, car si l’on dit que sans musique la vie serait d’un triste, je pense qu’il en va de même pour la lecture !
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Écouter le noir

Je ne suis pas vraiment fan des nouvelles mais j'ai passé un excellent moment de lecture.

Faut dire que j'aime énormément tous ces auteurs du noir et leurs écrits et puis ce recueil a été dirigé par Yvan Fauth, blogueur que j'admire.

Ces nouvelles parlent de l'audition sous toutes ses formes et définitions.

R.J. Ellory est le seul auteur que je n'avais encore jamais lu mais son histoire , son écriture m'ont fortement donné envie de découvrir ses romans.

La seule nouvelle à laquelle j'ai moins accroché est celle du duo Jérôme Cahut et Nathalie Hug , trop science fiction pour moi .

J'ai terminé le recueil avec la première nouvelle , celle que Barbara Abel et Karine Giebel ont écrite conjointement car ce sont mes autrices préférées et je n'ai pas été déçue par leur récit ( A quand un roman à quatre mains ?? )

En bref , c'est noir, sombre mais c'est un régal pour les lecteurs de polar. N'hésitez pas à partir à la découverte de ces nouvelles !
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Écouter le noir

Écouter le Noir, c’est d’abord une envie profonde : redorer le blason de l’art de la nouvelle, parent pauvre de la littérature, et parvenir, par le biais de textes courts à happer le lecteur avec autant d’intensité que lors de la lecture d’un roman.



Écouter le Noir c’est ensuite un projet : rassembler plusieurs auteurs autour d’un thème commun, l’audition, en leur laissant carte blanche sur la manière de traiter le sujet et en leur laissant toute liberté d’action.



Écouter le Noir, prend racine dans l’histoire d’une expérience de vie personnelle, d’un accident… Une perte d’audition, la présence d’un « hum » permanent, « reposant sur de très basses fréquences (…) un vrombissement de moteur diesel » présent dans les oreilles 24 h sur 24, 7 jours 7. « Cette prison sonore », qui donne envie de se taper la tête contre les murs, devient la projection d’un autre moi et rend la vie quotidienne intolérable au bruit. Imaginez « tous ces bruits qui semblent lui transpercer les tympans et qui lui font si mal », vous aurez une bonne idée du cauchemar récurrent et du handicap intolérable de chaque instant.



Autour du mot audition, naviguent d’autres mots : bruit, silence, musique, entendre, écouter. Chaque auteur qui a contribué à cet ouvrage s’est approprié cet ensemble de réflexions pour construire une nouvelle originale, sans se trahir, en conservant son style, son phrasé et son identité. Les interprétations sont nombreuses et pas dénuées d’intérêt. Le résultat est jubilatoire !



Par exemple, que se passe-t-il lorsqu’on est sourd, « quand fermer les yeux, c’est se boucher les oreilles » ? Imaginez des jumelles, l’une sourde, l’autre pas. « Et même si elle n’entendait pas, j’étais ses oreilles. Je traduisais un monde de silence en un monde qu’elle pouvait comprendre ».



Comment vivre dans un monde de silence ? « Un silence absolu, qui n’avait d’égal sur terre ? », un lieu dans lequel on entend « battre son cœur, l’air circuler dans ses poumons, le flux sanguin de ses artères ». Peut-on devenir le silence ? Celui-ci peut-il évoluer en quelque chose d’aussi insoutenable que le bruit permanent qui bourdonne dans nos oreilles ?



Comment un concerto inconnu qui n’évoque qu’« enfer, tourment, vengeance et douleur » peut-il crever les tympans et faire saigner les oreilles de son auditoire ? A contrario, comment un casque vissé sur la tête, porteur de souvenirs et de sensations toutes fraîches peut, le temps d’un instant, nous transporter dans une autre réalité tellement plus douce que la vie que l’on s’apprête à rejoindre ?



Même dans le bruit le plus total et le plus intolérable, certains parviennent à garder la tête froide. Le bruit devient alors la confirmation d’une décision prise. Dans le vacarme du chantier « ils avaient échoué à la faire taire ». Le bruit est une notion finalement très relative et notre tolérance en est plus ou moins forte. « La pluie ne lui est pas douloureuse comme peuvent l’être tant d’autres sons ». D’autres parviennent à s’endormir au son du cri de Tarzan dans une fête foraine…



La surdité peut être une condamnation ou une forme de rédemption, le témoin d’une absence totale d’identification de la vérité, ou une punition, la révélation d’un crime odieux, ou un bienfait par ignorance. Chacun y trouvera sa propre interprétation.



Nous, lecteurs, avons chacun des histoires qui nous parlent plus que d’autres. Ceci sera le cas ici aussi dans les nouvelles qui vous sont proposées. Parcontre, je voudrais insister sur le fait que j’ai reconnu le style, la manière d’amener l’histoire, le phrasé et peut-être aussi les petites obsessions de chaque auteur y ayant contribué. J’ai ressenti des émotions fortes pour des textes où l’auteur ne peut installer une situation ou la psychologie d’un personnage sur 50 pages. Cela m’a éclairée sur la difficulté du genre et permis de « me réfugier à l’intérieur de ma tête ».



À toi Yvan, que ce projet tenait tant à cœur. Toi qui a mis toute l’énergie nécessaire pour qu’il voie le jour, toi qui as su convaincre et t’entourer de femmes et d’hommes dont le talent n’est plus à démontrer, je dis bravo. Je te souhaite, comme le dit Ellory, que parfois, tes pensées soient silencieuses… pour que tu puisses trouver refuge, quelques minutes seulement dans la chambre sourde de Sonja et ressentir cette « impression d’éternité ».



Aux auteurs sans qui rien n’aurait été possible. Vous avez sacrément assuré ! Juste un petit signe à Maud Mayeras qu’on espère pouvoir relire bientôt.



À Belfond, qui a cru en ce projet et a permis à un groupe de se créer dans ce projet commun diablement réussi ! Écouter le Noir c’est aussi entendre les voix des auteurs d’aujourd’hui… A lire absolument !
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Réveille-toi !

Les cauchemars… ceux qui s’évanouissent au réveil et ceux qu’ont vit éveillés, qui s’éternisent et refusent de vous quitter…



Basile ne rêve pas, il cauchemarde à en perdre le sommeil et la raison. Il ne connaît pas la cause de cette torture mais il est certain que sa greffe n’est pas étrangère au problème. Et quand ses songes horrifiques ressemblent diablement aux faits divers que lui raconte son ami Ali et qui secoue la police judiciaire parisienne, son problème est bien loin d’une solution médicale…



Axelle, elle, n’aurait pas de souci à dormir si elle n’avait pas été enlevée et séquestrée et si elle ne subissait pas des tortures au quotidien…



Et nous avons notre équipe d’enquêteurs qui aspirent à faire cesser ces cauchemars. Un nouveau programme scientifique est-il la voie royale pour ne plus entasser les affaires non résolues? Ou face à l’informatique, un homme détiendrait-il l’outil indispensable du dénouement?



François-Xavier Dillard a fait fort avec ce nouveau thriller! Il ravit les fans de détails macabres et de scènes violentes et sanglantes. Âmes sensibles, certaines scènes susciteront quelques perturbations de votre sommeil, je vous le garantis. Mais il séduit également les fans de science et de psychologie.



Quand les procès au pénal s’appuient essentiellement sur des faits, il pose la question de l’évolution des techniques d’investigation de la police. Un super ordi remplacera-t-il les flics qui ne seront plus que des collecteurs d’indice? Ou des hommes comme Nicolas Flair ont-ils leur pierre à apporter à l’édifice au moyen de leurs intuitions, leur esprit de déduction et d’observation. Entre mentaliste et profileur, le chasseur ne s’arrête pas aux faits, il appréhende l’esprit.

Le nom du programme et la présence de Nicolas Flair, psy je le rappelle, symbolisent le duel de la science et de l’homme. C’est un aspect qui m’a beaucoup plu dans ce roman et qui questionne aux limites de l’anticipation.



Et c’est aussi l’esprit et l’âme qui questionne avec la personnalité de Basile. Il accueille un organe qui lui a sauvé la vie mais l’a transformée en enfer. Un organe manipulé par la science est-il seulement un matériau interchangeable ou possède-t-il une mémoire immatérielle de son hôte originel? Et là aussi, je relève la dualité entre science et inconscience: un thème fascinant qui reste mystérieux, autant pour les médecins que le simple quidam.



Ce thriller laisse la part belle à plusieurs personnages disparates. Il pourrait nous perdre en chemin mais que nenni.



Paul Vignaud, jeune paraplégique et génie, est le papa du programme Nostradamus, et la complicité avec l’ingénieur de la police scientifique, Clara Vandamme, offre des scènes d’humour et des joutes verbales savoureuses qui allègent la tension qui règne au fil de l’intrigue.

Et les quelques allusions à la série tv Mentalist pour illustrer les facultés de Nicolas Flair (patronyme bien trouvé de surcroît) nous accompagnent d’un « sourire éblouissant » et de l’image d’une personnalité charmante et intrusive d’un Patrick Jane!



Mais ne nous égarons pas dans des prunelles couleur azur, l’heure est grave, des jeunes femmes subissent une mort atroce! Ne vous laissez pas distraire par le récit de ce petit garçon dont les parents vont se séparer ou de cette femme qui cherche la certitude d’un trauma passé ou même des intrigues politiques de couloir, les éléments prennent leur place au fil de l’intrigue! L’auteur vous bouscule, vous entraîne d’une station service à une cave humide en passant par l’antre du geek génial, mais connaît très bien le but du voyage!



Page-turner efficace, j’ai apprécié la richesse des sujets abordés et le talent de l’auteur à mêler la violence brute du tueur avec la réflexion sur la science et l’inconscient et à ne pas lâcher le thème qu’il affectionne, la famille, au travers des parcours de Paul et Clara.

Thriller fascinant, je ne résiste pas à vous à sortir un trait d’humour pourri: vous n’allez pas vous endormir avant la fin… et même après!
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Fais-le pour maman

Une maman solo, au bord de l’épuisement, qui fait un boulot ingrat pour tenter de subvenir aux besoins de sa famille… Deux enfants totalement différents. Une ado, Valérie, révoltée… Un petit garçon, Sébastien, 7 ans, qui vit en observateur des disputes quotidiennes… Un jour tout bascule et Valérie reçoit des coups de couteaux. La mère accuse son fils d’avoir porté les coups… Pour les flics, c’est impossible, Sébastien n’a ni l’âge ni la taille, ni la force, pour faire ce genre de truc… La famille éclate… La mère qui accuse le fils se retrouve en prisons et les enfants sont séparés… Sébastien grandit dans une famille d’accueil et nous le retrouvons 30 ans plus tard, papa de deux petites filles et médecin…



L’auteur use d’une plume incisive et fluide pour entrainer son lecteur dans un récit d’une rare violence, dont les enfants sont les premiers à souffrir. Dont les conséquences sont dévastatrices sur leur construction psychologique dont les répercussions sont parfois dramatiques.



Même si on est bien dans un thriller avec des chapitres courts avec plusieurs rebondissements qui jalonnent le récit, l’auteur entraine le lecteur dans une introspection et cela pour chaque personnage. Ce qui change des enquêtes policières classiques…



Le lecteur sera plongé dans les réflexions de chaque protagoniste, passant tour à tour de la folie à la peur, à l’angoisse, aux questions auxquelles on est confronté, tellement l’auteur arrive à nous retourner le cerveau… Au moment où l’on pense avoir compris, l’auteur nous balance un uppercut et achève de nous perdre pour nous laminer avec un final complètement barge et complètement imprévisible…



Un vrai page-turner, impossible à lâcher, même tard dans la nuit, tellement l’ambiance est glauque et pesante… Que le récit assez court ne fait qu’accentuer, avec une intrigue se lit dans l’urgence, dans l’angoisse et la peur… On aimerait reprendre son souffle pour tenter d’évacuer ce stress qui nous prend dans ses filets… Pour nous recracher complètement abasourdi…



L’auteur nous entraine dans un thriller-psychologique différent de ceux que l’on peut lire, avec des enfants maltraités… La violence conjugale… Sujet, tellement actuel…



Ne vous fiez pas aux apparences…
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Ne dis rien à papa

Je remercie tout d’abord NetGalley et les éditions Blefond pour l’envoi de ce roman.



Aaaahhh les parents! Ils ont été des enfants aussi, il y a longtemps, et des ados également!

Vous ne le croyez pas? Ah mais je vous assure que c’est vrai! Et ils ont même eu des parents eux aussi.

Et c’est avec ce gros et lourd bagage qu’un jour ils sont devenus adultes et qu’ils ont plus ou moins décidé d’avoir des enfants à leur tour. De transmettre leurs gènes, leur sang et d’entacher parfois leur patrimoine avec des traumatismes passés. Et oui…



François-Xavier Dillard renoue avec ce qui a fait son succès avec son second roman, Fais-le pour maman, à savoir les relations familiales.

Le cocon où les personnalités se forment et se déforment, où l’épanouissement est de mise normalement…

Mais parfois ce sont les pulsions malsaines, enrichies de l’affect qui unit ou désunit les membres d’une famille, qui s’exacerbent et s’expriment.

La famille, c’est au quotidien qu’elle évolue et quand des secrets, petits ou grands, sont tel un ver dans un fruit, toutes les catastrophes sont possibles.



Difficile de donner mon avis sur ce roman sans spoiler l’intrigue. Je suis obligée de rester dans un certain flou car l’auteur joue sur le huis-clos familial pour instiller le doute sur chacun des personnages à un moment ou à un autre.

Très vite, on devine l’horreur derrière cette maison confortable et agréable. Les parents ont réussi leur vie professionnelle et même si quelques tensions existent, ils offrent pourtant l’image de la famille lambda, heureuse et équilibrée.

Arno et Victor sont jumeaux et par conséquent, c’est un duo à la Abel et Caïn qui sème la discorde au sein de ce petit paradis, surtout avec un maman quelque peu dépassée.

Et si vous saviez à quel point!



L’auteur aborde le sujet d’un traumatisme passé, un de ces événements qui poursuivent toute votre existence, qui brise l’élan de la jeunesse pour le bonheur et la sérénité qu’on attend de sa vie d’adulte, qui peuplent vos nuits de cauchemars et vous enferment à vie dans une douleur sans nom. Mais on ne peut laisser enfermer le diable trop longtemps. Il cogne sans cesse à la porte, hurle et tempête. Et si vous cherchez à l’étouffer de plus belle, il peut feindre le sommeil… longtemps! Mais un jour, il passera par la fenêtre pour vomir toute sa haine et sa violence. C’est inéluctable!



La relation maternelle est au cœur de la famille, de cette famille.

Comment une femme peut devenir une maman aimante et attentive alors qu’elle n’a pas reçu tout l’amour et l’attention d’une mère ou qu’elle a subit le mépris et la froideur de sa génitrice?

Comment ne serait-ce que penser à enfanter quand on n’est pas prête à devenir maman? Peut-on réellement aimer de la même manière, avec la même intensité et le même dévouement chacun de nos enfants?



La relation de la mère à l’enfant est complexe et l’auteur en explore plusieurs pistes.

Il met aussi en avant le besoin d’amour de l’enfant. Faut-il se mettre en position de mériter à tout prix cet amour quand il ne va pas de soi ou s’affranchir au plus vite de ce désamour?



Et j’allais oublier les papas et géniteurs dans la famille! Honte à moi! Mais je ne vous en dirais pas plus… quand certains sont assez transparents, d’autres auraient aimé l’être, assurément!



La famille Hutchinson est une chose mais il y a aussi ces meurtres horribles qui touchent le corps médical. La violence des meurtres est effroyable, la destruction acharnée du corps de ces médecins est méthodique. Qui peut en être l’auteur?

Le commissaire Dubois qui, pour une fois, n’est pas un personnage alcoolo négligé et dépressif mais au contraire un homme bien de sa personne à l’existence aisé et confortable, va devoir très vite trouver le point d’union entre ces toubibs s’il veut que l’hécatombe cesse. Sera-t-il assez rapide?



Encore une fois, l’auteur nous balade entre les uns et les autres. Un petit mot par ci, une attitude par là et bien futé le lecteur qui saura mettre un nom sur celui qui maniera l’épée ultime au-dessus de votre tête!

Parce qu’il faut bien avouer qu’avec la victimologie couplée avec les souvenirs du passé égrenés, le tableau d’ensemble se dessine rapidement mais nous ne sommes pas à l’abri d’une dernière surprise machiavélique de l’auteur!



Un suspens haletant, une trame psychologique incisive et sombre, un voisin mystérieux qui sème davantage encore le doute et le trouble et un final surprenant… Recette idéale pour quelques heures jouissives de lecture!
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Fais-le pour maman

Chronique complète sur le blog



Dans ce roman, on navigue entre quatre personnages (Sébastien, Valérie, Claire et Léa) et des flash back. Ce qui m'a fait accroché au roman c'est la façon dont l'auteur utilise ses quatre personnages. A travers d'eux nous avons ce lien qui va les réunir et nous avons la vision des scènes de chaque personnage. Une vision bien personnelle et un jugement propre à chacun. Cet univers met en place une torture psychologique pour nous les lecteurs, mais aussi pour les personnages, ils sont tous torturés, tous meurtris...



J'ai été possédée par les personnages, leur vie passée et actuelle, leurs sentiments. Un univers où tout est gris, comme cette couverture. Une sensation que devant les apparences une ombre plane au dessus de cette vérité.



J'aurai aimé un peu plus de profondeur au niveau du personnage de Claire, son passé est tellement fort... je m'attendais à ce qu'il y ait plus d'impact pour l'histoire.



Peut être que j'ai trop l'habitude de lire du thriller, mais dans les flash back j'ai eu cette sensation de voir venir une partie du final. Mais ça n'enlève rien à la surprise que j'ai eu en terminant ce bouquin, je suis restée bouche bée sur ce qui arrive à nos personnages.



Un roman qui peut paraître simple dans sa construction, mais pour moi l'auteur n'est pas rentré dans des clichés, il a su aller à l'essentiel sans se perdre dans des choses tordues et compliquées. Simple et efficace, quand je prends un roman et que j'y pense toute la journée pour savoir ce qu'il va se passer, c'est déjà un grand point positif. Puis quand la fin que je devine un peu, arrive quand même à me surprendre et bien c'est le Jackpot !
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Fais-le pour maman

Mon avis :Je ne connaissais pas du tout François-Xavier Dillard et j'ai été assez agréablement surprise par son polar noir qui traite de violences psychologiques.



Sébastien élève seul ses deux filles suite au décès de sa femme, ce jeune père de famille essaye jour après jour de se reconstruire. A l'âge de sept ans, il a vécu un véritable drame : sa mère a poignardé sa soeur et a tenté de le faire accuser.



Traumatisé, subissant des persécutions par sa famille et voulant à tout prix le faire avouer, il est envoyé en famille d'accueil et adopté pendant que sa mère écope d'une peine de prison et que sa soeur est internée en hôpital psychiatrique.



Devenu un médecin respecté, Sébastien soigne mais panse aussi ses blessures en animant des groupes de soutien pour personnes victimes de violences conjugales, de harcèlements ... C'est quand de mystérieux décès surviennent sur ses jeunes patients à l'hôpital qu'il pense que le passé pourrait bien le rattraper.



J'ai bien aimé revivre l'histoire de Sébastien à travers les flash-back et sa longue descente en enfer, son enfance dévastée. L'accumulation de faux semblants, d'horreur font monter l'angoisse et la tension aux fils des pages. On ressent une constante oppression.



Pourtant même si les chapitres sont assez courts et donnent du rythme à l'histoire, j'ai trouvé ce thriller peut-être un peu trop linéaire et manquant un peu de piquant . J'ai parfois eu du mal à y croire, même si le dénouement est vraiment parfait.



Si vous aimez les drames familialiaux, vous ne serez pas déçu.
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Prendre un enfant par la main

François-Xavier DILLARD. Prendre un enfant par la main.



La mer en furie, sur la côte corse, Marc, avocat doit rentrer sur le continent pour assister à un procès et prend la barre à bord de son First 50 Beneteau avec sa famille, son épouse Sarah et ses deux enfants, Clémentine 10 ans et Gaspard, 7 ans. Prisonnier de la tempête, le voilier chavire, Clémentine leur fille disparaît. Impossible de faire le deuil. Le couple va avoir une autre petite fille. Mais les relations entre les époux demeurent tendues. Qui est responsable de la disparition de cet enfant. Marc, Sarah, les aléas, la tempête ? Le traumatisme est toujours aussi vif. Marc va plonger dans le monde des jeux interdits, son épouse s’enfonce de plus en plus dans une dépression morbide. Comment survivre après la perte d’un enfant ? Est-il possible de se reconstruire ?



Dans leur bel immeuble haussmanien un couple de femmes emménagent, avec Gabrielle, la fille de Hélène, qui ressemble beaucoup à Clémentine et Sarah va jeter son dévolu sur elle, se confier à la maman de la jeune fille. Mais que trame-t-elle au sein de cette amitié ? Quel rôle va jouer Marie, la sexagénaire, amie de Sarah. Un fil rouge les unit dans leur solitude : toutes deux ont connu un bouleversement dans leur vie, la perte d’une enfant. Au sein de cette tragédie, Gabrielle la jeune adolescente se cherche, elle connait et subit les affres de la jeunesse et tente d’atteindre le monde des adultes.



Ce récit est glacial. Des épreuves difficiles atteignent les divers personnages . C’est tout l’univers glauque de François-Xavier DILLARD qui nous percute de plein fouet. Les relations familiales sont bien exploitées et parlent de la vie quotidienne, de l’impossibilité à revivre après la disparition tragique d’un enfant. Il est improbable d’avoir, à nouveau, une vie normale après une telle épreuve. Et chacun tombe dans des univers chimériques, insoutenables, qui les conduisent à la déraison.



Un beau thriller psychologique avec une histoire plausible e des personnages attachants. Je conseille vivement la lecture de ce roman. ( 08/02/2022).


Lien : https://lucette.dutour@orang..
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L'enfant dormira bientôt

La rentrée littéraire de septembre marquait également la suite de l’opération Ambassadeurs du polar Plon pour laquelle j’avais été sélectionnée et qui m’avait déjà permis de faire deux belles découvertes d’auteurs que je ne connaissais pas. Une fois de plus, Babelio m’a proposé ce thriller de François-Xavier Dillard dont je n’avais encore rien lu mais celui-ci je le connaissais pour l’avoir vu de nombreuses fois sur les étagères de ma librairie. Bien qu’il m’ait tentée à de nombreuses reprises et que L’enfant dormira bientôt est son septième roman, je n’avais pas encore sauté le pas pour le découvrir ! L’erreur est donc réparée.



Ce thriller est un véritable page-turner impossible à lâcher dans les dernières pages malgré quelques défauts qui n’entacheront pas nécessairement votre lecture si vous vous laissez emporter. Le thème principal est la famille, la maternité. L’auteur entremêle habilement trois arcs narratifs autour de ce thème mettant en scène Michel Béjart et son fils Hadrien qui n’arrivent pas à se relever d’un drame familial, Samia, une jeune fille tombée dans la prostitution qui tente de se reconstruire au sein de sa famille d’accueil ou encore Jeanne Muller, la commissaire impulsive qui enquête sur la disparition des deux nouveaux-nés. J’ai trouvé ce personnage particulièrement réussi, le lecteur prendra plaisir à la suivre au gré de ces investigations autour de la mystérieuse fondation Ange de Michel Béjart. Autour de ces protagonistes principaux vont graviter une série de personnages secondaires qui vont créer des liens entre ces différents arcs. L’auteur va ainsi nous balader allègrement avant de nous surprendre plusieurs fois vers la fin du roman.



L’auteur alterne de chapitre en chapitre entre les personnages sans jamais perdre le lecteur. La lecture est très agréable, fluide grâce à la maîtrise de la plume aguerrie aux thrillers. Tous les codes sont respectés ainsi que les ressorts narratifs nous laissant parfois deviner de quoi il va en retourner. Le lecteur ne s’ennuie jamais tant les événements s’enchaînent sans répit. J’étais friande de ce genre de thriller il y a quelques années mais je le suis moins aujourd’hui, peut-être en ai-je trop lus… Ne vous méprenez pas : je l’ai tout de même fini en quelques jours et j’en ressors avec un avis plutôt positif. Néanmoins, le trop grand nombre de retournements de situation ainsi que quelques invraisemblances dans le récit m’ont laissée plus perplexe sur l’ensemble de la narration. Il s’agit tout de même d’un bon thriller que je vous aurais recommandé sans réserve il y a quelques temps servi par une belle plume recherchée et agréable à lire !

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L'enfant dormira bientôt

Coup de cœur pour ce septième roman de François-Xavier Dillard. Si le titre peut faire penser à une berceuse, n’ayez crainte une fois plongé à l’intérieur, impossible de tomber dans les bras de Morphée. La mise en bouche du premier chapitre donne le ton et vous laisse KO. On a pu retrouver dans les médias de nombreux faits divers en rapport avec le scénario imaginé par l’auteur. C’est toujours captivant de voir comment, l’écrivain transforme et s’approprie les éléments de la réalité pour mieux nous livrer une fiction époustouflante.

Dans la famille Béjart, je demande le père et le fils, arriveront-ils à dépasser la terrible tragédie qu’ils ont vécu quinze ans plutôt ? Deux nouvelles accouchées dans des cliniques différentes doivent faire face à la disparition de leurs nouveau-nés. La jeune Samia tente de s’extraire du milieu de la prostitution avec l’aide de la commissaire Jeanne Muller qui aura en charge l’enquête du rapt des bébés.

Un style fluide, des chapitres courts et rythmés, on passe ainsi d’une histoire à l’autre en se demandant ce qui peut bien les relier. Mais pour cela il faudra attendre la fin après de multiples rebondissements pour comprendre ce qui se joue. Les thèmes abordés sont nombreux et ont pour points communs la femme, la maternité et l’enfance de quoi émouvoir et générer de l’empathie. Une poupée « reborn » pointe le bout de son petit nez rose et vient réveiller des instincts de protection et d’amour inattendus chez certains personnages. Un mot sur la couverture que je trouve superbe, un peu kitch mais en parfaite adéquation avec le contenu.

Un polar étonnant, actuel qui ne peut que faire échos au malaise sociétal, à l’heure où la famille devient l’endroit de tous les dangers. L’auteur nous livre un récit bouleversant car dès que l’on touche aux enfants et à fortiori aux nourrissons, on se dit que le monde est devenu fou. Bonne lecture.




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Prendre un enfant par la main

Je découvre FRANCOIS XAVIER DILLARD avec son dernier thriller "prendre un enfant par la main".



J'ai été très vite embarquée dans l'intrigue qui offre une belle dynamique avec des chapitres courts, une écriture fluide et une psychologie des personnages bien menée.



J'ai beaucoup aimé la commissaire Jeanne Muller.



Il m'a fallu deux petites soirées pour terminer ce thriller dont le suspense montre crescendo.

Et cerise sur le gâteau, le dénouement m'a agréablement surprise.



Ce fut donc, pour moi, une très belle découverte.
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Un vrai jeu d'enfant

C'est l'histoire d'un braquage... mais racontée d'une manière totalement originale, par plusieurs voix qui se chevauchent...

La victime, le braqueur, ses complices, le flic en enquête... chacun à tour de rôle raconte une part de l'histoire, sous son propre angle de vue, pour former au final un tout chronologique. Comment chacun va-t-il en arriver là? Comment chacun imagine-t-il la suite de cette journée d'enfer? Tout parait si simple à tout le monde: les uns qui croient à un vol de bijoux "vite fait bien fait", les autres qui s'imaginent une arrestation "simple comme bonjour"... et pourtant, tout dérape!

Une construction originale, intelligente et accrocheuse. L'auteur arrive à changer de ton à chaque chapitre (des chapitres courts, de 3 ou 4 pages), en fonction de la personne qui s'exprime: le loubard de province, qui imagine sa chance arrivée de faire "le casse de l'année" ou le flic chef d'équipe... Chacun décrit ses pensées et la situation avec un humour et un cynisme corrosifs!

Jusqu'au final... qui n'intervient qu'à la toute toute dernière phrase!
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Prendre un enfant par la main

"Prendre un enfant par la main..." et la lâcher subitement...En assumer les conséquences jusqu'au bout. Vivre le chagrin, subir le deuil, affronter les remords et chercher une lueur...C'est le quotidien que traverse les personnages de ce thriller qui vient jouer avec nos peurs les plus profondes.

Il y a des douleurs qui ne s'éteignent pas, de celles qui nous font dire que la mort peut être plus douce. Il y a toujours ce foutu espoir qu'une porte de sortie se profile, qu'un dénouement heureux se dessine, qu'un retour en arrière soit possible. François-Xavier Dillard exploite toutes ses pistes, se joue de la psyché humaine pour mieux mettre en lumière ce désespoir qui peut rendre fou. Et comme souvent, il nous parle d'amour avec cette façon bien étrange de le faire qui n'appartient qu'à lui. Une fois de plus la thématique de la famille est au rendez-vous. Une fois de plus, il exploite le sujet différemment mais toujours aussi intensément.



Prendre son lecteur par la main et la tenir jusqu'au bout...C'est le formidable challenge que réussit à mener brillamment François-Xavier Dillard dans ce nouveau page-turner. Depuis que j'ai découvert "par hasard "cet auteur, j'attends la sortie de ces nouveaux livres avec impatience. Ce petit dernier ne fera pas exception à la règle. Je me suis régalée , jusqu'à la dernière page.



J'ai refermé ce livre en disant juste : "Waouh". C'était un peu mince pour étayer mon avis...Alors quelques jours après l'avoir achevé, je peux dire que l'auteur signe ici, à mon avis, un de ses romans les plus aboutis.

Un immense coup de cœur.

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Prendre un enfant par la main

Etre parent, c'est prendre soin de son enfant.

Mais Sarah et Marc subissent le traumatisme de la disparition de leur enfant lors d'une tempête alors qu'ils traversent la mer depuis la Corse pour regagner le continent.

La famille suffoque et peine à remonter la pente malgré la naissance d'un 3è enfant. Sarah déprime, Marc se met en danger.

L'arrivée de nouvelles voisines avec leur adolescente va ébranler la mère de famille, qui voit en cette jeune fille sa propre fille... et s'y attache comme la sienne. Sarah retrouve le souffle. Mais Gabrielle traverse une adolescence compliquée dans ce milieu ultra privilégiée... Helene & Leila, les mamans de la jeune fille pourront-elles la protéger de ses dérives ?

La qualite de ce thriller tient dans le rythme effréné & crescendo... Si l'intrigue et le dénouement semblent sur papier très ique, la lecture a été pour moi haletante. J'étais accrochée à l'histoire, aux personnages, à ces familles à la dérive, à Gabrielle adolescente...

Très bonne lecture !
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Réveille-toi !

Avant l’ouverture de mon blog il y a presqu’un an (pour être exacte : un peu moins de 11 mois), j’avais littéralement dévoré deux livres de François-Xavier Dillard : « Fais-le pour maman » et « Ne dis rien à papa ». Ils avaient été tous les deux de véritables coups de cœur.



Quand une collègue m’a proposé de lire le nouveau livre de François-Havier Dillard « Réveille-toi ! », je ne pouvais pas passer à côté de cette occasion. Eh bien voilà, j’ai à nouveau A-D-O-R-É. Cet auteur a le don de me transporter à fond dans son histoire, au point que j’ai eu du mal de lâcher son livre. C’était à chaque fois un crève-cœur que de le déposer et de ne pas pouvoir le continuer. Il faut quand même aller bosser et continuer à faire tourner la maison ;)



L’auteur nous confronte à trois personnages principaux qui, aux premiers abords, ne semblent pas devoir se rencontrer : Basile Caplain qui depuis sa greffe de cœur ne peut plus fermer les yeux sans avoir d’horribles cauchemars, Paul Vignaud, petit génie de l’informatique qui a mis au point un programme révolutionnaire permettant grâce aux éléments de l’affaire de tirer un portrait-robot de l’auteur et Nicolas Flair, psychiatre-mentaliste. Pourtant, lorsqu’une vague de crimes horribles déferlera sur Paris, leurs destins se trouveront intimement mêlés.



Véritable page-runner par excellence, c’est le genre de suspens que j’adore car il permet de lâcher prise totalement. On évolue au fil de l’enquête policière avec les personnages comme si on y était, tant l’écriture imagée permet aux lecteurs de s’y retrouver. Les chapitres courts permettent de faire monter la pression jusqu’à l’apothéose finale. Voilà un livre que j’ai déposé en me disant : « waouaw quelle histoire ! » mais avec une pointe de tristesse quand même : celle de l’avoir déjà lu et terminé. A vite son prochain !
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Réveille-toi !

Il faut maintenant que je me réveille, que François-Xavier Dillard ne hante plus mes nuits. J’avais rencontré cet auteur, lors d’un salon, je l’avais trouvé extrêmement sympathique. Mais quand je lis ce qui sort de son cerveau, je prends peur.





Je suis heureuse de ne pas avoir lu Réveille-toi, en étant seule chez moi. En effet, la quatrième de couverture ne ment pas, il y a des monstres dans ce livre. Et ce ne sont pas forcément les personnes que l’on pense… Je tiens à féliciter l’éditeur. Je trouve que le résumé est particulièrement réussi. Il représente bien l’histoire sans révéler d’éléments importants.





Je vous conseille de lire Réveille-toi lorsque vous avez du temps devant vous. Une fois commencé, il est difficile de le lâcher. J’avoue que, cependant, après certains passages, il m’a fallu reprendre ma respiration. Certaines scènes sont effrayantes, mais elles ne sont pas gratuites, elles sont nécessaires à l’intrigue et à la tension créée par l’auteur.





Heureusement, il y a aussi beaucoup d’humour. Cela permet de reprendre son souffle entre deux scènes de tension. J’ai particulièrement aimé le tandem Paul-Clara. Leur complicité et leurs joutes verbales m’ont beaucoup plu.





La suite sur mon blog





http://www.valmyvoyoulit.com/archives/2018/06/15/36490072.html
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Fais-le pour maman

Si, dans un premier temps, l’intrigue paraissait plutôt évidente, j’ai assez vite découvert qu’il n’en était rien. Plongé dans une ambiance pesante, lourde, limite malsaine, ce thriller se révèle aussi psychologique qu’intense. Les apparences sont trompeuses, les visages de chacun des protagonistes sont multiples et troubles et l’auteur nous apporte différentes visions du récit tantôt du point de vue de Sébastien, de sa plus grande fille Léa ou de Claire, jeune commissaire fraîchement nommée dans la même ville.

Méfiez vous (ou pas) des évidences dans ce thriller qui va de rebondissements en rebondissements jusqu’à l’ultime page. On en regrette presque que le récit ne soit pas plus long tant on avait plaisir à se faire malmener par l’écrivain. Un bon polar.
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