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Citations de François d` Epenoux (138)


Mieux encore, en passant un nez, un museau ou un bec au travers les haies d’arbousiers, ce visiteur du soir pourrait voir s’amuser deux enfants du même âge, à soixante-dix ans près.
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Ca me tue de voir ce jargon tout envahir, ce franglais de bazar (...) bientôt un petit patois qui ne sera parlé que par une poignée d'universitaires érudits. Tous les autres n'auront à la bouche qu'elle nouveau sabir moderne â la sauce Mc Do. Des mots com mes des frites de menu n'est of : froids, sans goût, universels.
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Aujourd’hui, tout se dilue et tout s’agrège dans une pâte uniforme qui nous colle à la peau. On nous a appris à avoir peur, à suivre, à nous montrer consensuel. Le monde est une ampoule suspendue dans le noir, avec sept milliards de mouches posées dessus. Demande t-on à une mouche si elle est pour ou contre l’ampoule qui l’attire ? Non. Elle s’accroche et attend de mourir au contact de ce qui est, malgré tout, chaud et lumineux.
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Peut-on bâtir une histoire d'amour autrement que sur un malentendu, du moins sur un paradoxe ?
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Avec la naissance de son fils, un père accouche souvent de lui-même. Si un seul voit le jour, les deux voient la lumière.
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Rien ne va bouger avant un bon moment. Le train-train a toujours le dessus. Il m'écrase. Il m'accable. Il y a même des jours où je ne retrouve plus ma voiture dans le parking, car je confonds son emplacement avec celui de la veille.
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C'est bon, c'est simple, ça croustille, ça rafraîchit, ça vient de l'enfance et des tablettes Poulain. Et ça me conforte dans cette certitude: qui n'a jamais enfoncé une barre de chocolat dans un tronçon de baguette fraîche ne sait pas ce qu'est la volupté. Il faut d'abord sentir la mie résister sous la poussée, se tasser, former une boule élastique pour finalement laisser sa place et émerger comme à regret à l'autre bout du tunnel de pain.il faut détacher cette mie compacte et l'avaler toute crue, prélude au festin; il faut mordre dans le quignon, sentir la croûte craquer, puis, sous la dent, tester la dureté du chocolat...jusqu'à le faire céder, le casser net à la jointure de deux carrés, en un petit claquement mat et satisfaisant.
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Il me fait rire, le Vieux. De son temps, tout était plus net, on était pour, on était contre, avec ou sans Dieu, avec ou sans maître, on était soldat ou déserteur, d'un côté ou de l'autre d'un rideau de fer bien commode finalement. Aujourd'hui, tout se dilue et tout s'agrège dans une pâte uniforme qui nous colle à la peau. On nous a appris à avoir peur, à suivre, à nous montrer consensuel. Le monde est une ampoule suspendue dans le noir, avec sept milliards de mouches posées dessus. Demande-t-on à une mouche si elle est pour ou contre l'ampoule qui l'attire? Non. Elle s'accroche et attend de mourir au contact de ce qui est, malgré tout, chaud et lumineux.
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Le bonheur, ça va être nos parties de grenouille, de fléchettes, de pétanque, nos bains de mer d'initiés, à l'heure où les autres désertent la plage, nos châteaux de sable toujours plus grand, nos quatre-quarts et nos crêpes toujours mieux réussies. Le bonheur, ce sera de voir fondre nos glaces de Pinocchio le long de nos doigts, de nous barbouiller de sucre avec des chichis brûlant d'huile, de me laisser vaincre au jacquet et aux dames presque sans le faire exprès, et surtout, surtout, victoire suprême, de constater les progrès de Malo au diabolo - il n'est plus un batteur de fond de salle, mais un chef d'orchestre !
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C'est bon, c'est simple, ça croustille, ça rafraîchit,ça vient de l'enfance et des tablettes Poulain.Et ça me conforte dans cette certitude : qui n'a jamais enfoncé une barre de chocolat dans un tronçon de baguette fraîche ne sait pas ce qu'est la volupté .
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Ne jamais avoir à regretter de ne pas avoir tout tenté. Ne pas réussir, ce n'est rien, tant qu'on n'a pas essayé.
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Le vrai bonheur serait de se souvenir du présent.
Jules Renard
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A force de ne plus être machos, vous êtes devenus manchots, ma parole, toi et les hommes de ta génération! Vous avez perdu vos épaules, vos couilles et surtout votre orgueil, ce qui est encore pire! Et vous n'avez rien compris aux femmes! Quoi qu'elles en disent, à un moment, elles ont besoin de s'opposer, de buter contre quelqu'un, en l'occurrence ce truc un peu solide et bien planté qu'on appelait un bonhomme, autrefois.
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L'amour survivra aux décombres. Les gens se tiendront encore la main sous les tsunamis, ils se feront des serments dans les cimetières, ils se jureront fidélité dans la mort. C'est plus fort que nous, ça, c'est plus fort que l'humain. Comme la mort.
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il n'y a pas que l'argent qui fasse le bonheur... l'argent c'est tout... c'est la culture...On a plus de chance d'être cultivé en revenant de Venise que de la salle polyvalente d'un HLM. L'argent c'est la beauté.En plein mois de janvier tu seras plus jolie en cachemire de retour des Seychelles que toute blanche dans un survêt pourri. l'argent c'est la santé. Si tu te prend un platane, vaut mieux que ta tête rebondisse dans l'airbag de ta BM que dans le pare brise d'une estafette . Faute de quoi tu risques fort d'y laisser ta vie ,au mieux d’être soignée par le premier boucher venu et non pas par le grand ponte rencontré en faisant ton 18 trous.Conclusion l'argent c'est la vie"
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Pourquoi acheter, toujours acheter, quand on peut faire durer les choses ? Pourquoi jeter, toujours jeter, grossir les décharges, quand on peut réparer ? Tu as remarqué que les verbes « jeter » et « acheter » étaient très proches ? Cette machine, je la jette, cette machine, je l’achète, ça sonne pareil … Et voilà comment la fuite en avant continue, et vas-y que j’achète , et vas-y que je jette , et tant pis pour la planète ! En plus ça rime ! Tu vois je suis un grand poète . Un grand poète paria.

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Que tu dises non, non et non ! A force de ne plus être machos, vous êtes devenus manchots, ma parole, toi et les hommes de ta génération !

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Tu as vu un ophtalmo ?
Un type qui te regarde dans les yeux pour te prendre ton fric ? Même les femmes n’osent plus faire ça.
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On montre son cul, on a des anneaux dans le nez, on mange avec les doigts, on s’exprime par borborygmes, on se tape dessus au moindre désaccord, on se trémousse sur des rythmes binaires…ça ne t’évoque rien

Euh…
Moi si : l’âge des cavernes. des siècles de civilisation pour en arriver là ! Ce n’est pas triste c’est effroyable.

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Encore ignore-t-il l’existence du rap et des émissions de téléréalité. Ne m’a-t-il pas déclaré tout récemment : « un jour, tu vas voir, ils vont foutre des caméras dans une maison et filmer des crétins à ne rien faire » ? S’il savait. Je n’ose rien dire. Je n’ai jamais osé.
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