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Critiques de François d` Epenoux (1018)
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13 à table ! 2020

C’est la sixième édition de cette belle initiative qu’est 13 à table, proposée par les éditions Pocket. 16 nouvelles dans un recueil en faveur des Restos du cœur. Une bonne action de tous qui permet de financer 4 repas pour chaque livre acheté. Cette fois encore, tous ont participé gracieusement à cette belle aventure humaine (les auteurs, l’éditeur, l’imprimeur, les publicitaires, les médias…). 3,4 millions de repas supplémentaires servis grâce aux quatre premières éditions !



5 € pour se faire plaisir et faire une bonne action !

Il y en a pour tous les goûts, cette fois-ci sur le thème du « Voyage ».



Les auteurs (tous des pointures) ont joué le jeu, souvent avec pour trait commun l’amour en plus du voyage. Cette bonne action permet de se faire plaisir et de découvrir certaines plumes qu’on n’aurait peut-être pas lu. Encore un très bon cru !



Philippe Besson et sa virée américaine

Françoise Bourdin et sa croisière

Michel Bussi et son gros cylindre

Adeline Dieudonné en mode selfie

François d’Epenoux et son franglais

Eric Giacometti et Jacques Ravenne et leur virée à Florence 2.0

Karine Giebel et sa migration

Philippe Jaenada et son train de l’enfer

Yasmina Khadra sur ses terres algériennes

Alexandra Lapierre et le voyage d’une vie

Agnès Martin-Lugand et son expédition filiale

Nicolas Mathieu et son voyage d’amour

Véronique Ovaldé et son voyage immobile

Camille Pascal et son voyage avec l’Impératrice

Romain Puértolas et son restaurant austro-japonais

Leila Slimani et son voyage vers la vieillesse.



Mon trio personnel : Giacometti et Ravenne / Giebel / d’Epenoux



Mentions spéciales à Adeline Dieudonné pour avoir remplacé Chattam cette année pour la nouvelle très noire du recueil, à Leila Slimani pour sa sensibilité, à Romain Puértolas et Philippe Jaenada pour leur humour en lien avec de vraies anecdotes
Lien : https://gruznamur.com/2019/1..
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13 à table ! 2018

C’est déjà la quatrième édition de cette belle initiative qu’est 13 à table, proposée par les éditions Pocket. 13 nouvelles dans un recueil en faveur des Restos du cœur. Une bonne action de tous qui permettra de financer 4 repas pour chaque livre acheté. Cette fois encore, tous on participé gracieusement à cette belle aventure humaine (les auteurs, l’éditeur, l’imprimeur, les publicitaires, les médias…). 2,7 millions de repas supplémentaires servis grâce à ces recueils !



5 € pour se faire plaisir et faire une bonne action !



Il y en a pour tous les goûts, sur le thème de « l’amitié ». Les auteurs ont joué le jeu, avec (comme toujours) une prédominance des auteurs de romans noirs (je ne vais pas m’en plaindre !).



Des histoires étonnantes, gaies ou tristes, parfois éloignées de l’univers habituel des auteurs :

Françoise BOURDIN et son histoire de couple

Michel BUSSI et sa magnifique histoire chinoise

Maxime CHATTAM et son récit d’un homme qui perd tout

Adélaïde de CLERMONT-TONNERRE et son récit sur la perte

François d’EPENOUX, oeil pour oeil

Éric GIACOMETTI et Jacques RAVENNE et leur récit du meurtre d’une éditrice

Karine GIEBEL et sa très touchante histoire d’un petit garçon seul

Christian JACQ et son histoire égyptienne

Alexandra LAPIERRE et son récit flambeur

Marcus MALTE et sa courte poésie (sans doute très personnelle)

Agnès MARTIN-LUGAND, l’amitié et l’amour

Romain PUÉRTOLAS et son récit en 4 couleurs (enfin presque)

Leïla SLIMANI et son histoire d’amitié qui dépasse les frontières.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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13 à table ! 2017

Encore une réussite ce recueil de nouvelles au profit des resto du cœur. On y retrouve 13 auteurs en tout genre réunis ici autour d'un thème : l'anniversaire. Et chacun a brodé une nouvelle de son cru.



J'ai beaucoup aimé la nouvelle de Françoise Bourdin avec son "un joyeux non-anniversaire" qui oscille entre réalité et rêve.

Celle de Maxime Chattam et son "Le chemin du diable" qui m'a fait froid dans le dos.

J'ai découverte François d’Epenouxavec "Cent ans et toutes ses dents" dont la fin est un peu de mauvais goût mais qui m'a fait rire.

Caryl Férey et son "Le voilà, ton cadeau" m'a surprise : en lisant les premières lignes de sa nouvelle, on ne s'attend absolument pas à ça !

Karine Giébel signe une nouvelle inquiétante "J'ai appris le silence" sur le thème de la vengeance avec une fin tragique.

La nouvelle d'Alexandra Lapierre "Tu mens ma fille" est habilement construite avec une superbe chute.

Agnès Ledig est l'auteur de "Le soleil devrait être au rendez-vous dimanche" qui m'a beaucoup plu. C'est l'histoire d'une belle rencontre au cœur des montagnes.

Marc Levy m'a surprise avec "Accord nus" ! Je crois que c'est la première fois que je lis quelque chose de lui qui me plaît.

Agnès Martin-Lugand est son "merci maîtresse" m'a énormément touché. La encore il s'agit d'une belle rencontre raconté avec beaucoup de pudeur.

Yann Quéffelec et son "Fushia" m'a touché, l'histoire de cette maman qui se bat pour pouvoir emmené sa fille en vacances.

Enfin, Franck Thilliez avec "Lasthénie" : là encore, cette nouvelle vous glace le sang (sans mauvais jeu de mot).



Seules deux nouvelles ne m'ont pas plu : celle de Bernard Minier et de Romain Puértolas. La première c'est plus le thème de la Guerre qui me dérange toujours un peu tandis que la seconde est bien trop loufoque pour moi.



Bref que des bons écrits composent ce recueil et puis c'est pour la bonne cause alors foncez en librairie si vous ne l'avez pas encore entre les mains.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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13 à table ! 2017

Voici le troisième anniversaire de cette belle initiative qu’est 13 à table, proposée par les éditions Pocket. 13 nouvelles dans un recueil en faveur des Restos du cœur. Cette fois-encore, la générosité de tous permettra de financer 4 repas pour chaque livre acheté.



Lors de la première édition, ce sont 1 400 000 repas qui ont pu être offerts grâce à l’élan de solidarité de tous les intervenants de la chaîne du livre et des lecteurs. Cette fois encore, tous on participé gracieusement à cette belle aventure humaine (les auteurs, l’éditeur, l’imprimeur, les publicitaires, les médias…).



5 € pour se faire plaisir et faire une bonne action, c’est cadeau !



Une fois encore, il y en a pour tous les goûts, sur le thème cette fois-ci de « l’anniversaire » (ça tombe bien).



Chaque auteur a donné le meilleur de lui-même. Je peux vous assurer qu’on est loin d’un quelconque remplissage et que ces 13 nouvelles sont autant de beaux présents offerts aux lecteurs.



Les auteurs de romans noirs, que j’affectionne, sont particulièrement bien représentés. Une brochette incroyable : Chattam, Férey, Giébel, Minier, Thilliez. Les autres auteurs ne sont pas en reste, chacun avec sa propre personnalité.



Des histoires suprenantes, gaies, tristes, noires, violentes, drôles ou explicites. Des histoires fortes surtout, où l’homme a la place centrale :



Françoise Bourdin et son anniversaire familial

Maxime Chattam et son anniversaire diabolique

François d’Epenoux et son anniversaire centenaire

Caryl Férey et son anniversaire mortellement douteux

Karine Giébel et son anniversaire à huis clos

Alexandra Lapierre et son anniversaire centenaire (bis)

Agnès Ledig et son anniversaire montagnard

Marc Levy et son anniversaire sensuel

Agnès Martin-Lugand et son anniversaire scolaire

Bernard Minier et son anniversaire bestial

Romain Puértolas et son anniversaire de retrouvailles

Yann Quéffelec et son anniversaire maritime

Franck Thilliez et son anniversaire partageur.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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13 à table ! 2023

Le thème est bien choisi, important et dans l'air du temps.

Hélas ! Les restos du cœur sont plus que jamais nécessaires : à quand la fin de la faim !

Merci à Thomas Pesquet pour sa belle préface.

- Françoise Bourdin : La binette : petite nouvelle un peu moralisatrice : 3 étoiles ;

- Marina Carrère d'Encausse : Les vertiges du vide : Une petite fille apprend à grandir et à ne plus avoir peur du noir : 5 étoiles ;

- François d'Epenoux : La mèche est dite : Bien vu, on y croirait presque, tiré de la réalité trumpesque : 4,5 étoiles ;

- Karine Giebel : Lobo : Histoire vraie, hélas ! Il y a encore trop de personnes qui meurent pour protéger la forêt ! 4 étoiles ;

- Raphaëlle Giordano : La planèteet moi et moi et moi... : le concept est original : 3 étoiles ;

- Alexandra Lapierre : Ma planète à moi : histoire de personna non grata mais fini en "eau de boudin" : 2 étoiles ;

- Cyril Lignac : Ne jetez rien ! Cuisinez tout ! : Bonne idée, économique et écologique : 4 étoiles ;

- Agnès Martin-Lugand : Le choix du monde : histoire un peu trop belle d'un décrocheur et d'amour aussi, : 3 étoiles ;

- Romain Puertolas : Les encapuchonnés : Très drôle : 3,5 étoiles ;

- Mohamed Mbougar Sarr : C'est ainsi que l'orange continue de bleuir : Belle nouvelle un peu hermétique : 4 étoiles.



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13 à table ! 2023

Comme chaque année, un recueil de nouvelles au bénéfice des restos du cœur.

Ici, dix nouvelles sur la planète avec une préface de Thomas Pesket.

Elles sont très inégales.

Certaines sont assez basiques et bourrées de bons sentiments.

D'autre un peu plus originales et pointues.

J'ai plus particulièrement apprécié celles de

François d'Epenoux

Karine Giebel

Mohamed Mbougar Sarr

Dans l'ensemble cependant, j'ai trouvé le recueil un peu moins bon que les années passées.

Mais qu'importe, associer plaisir de lecture est BA est toujours agréable.

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13 à table ! 2022

Comme chaque année, j’ai acheté et lu le dernier 13 à table : cette édition promettait d’être légère puisque le thème portait sur les vacances. Curieusement, pas mal d’auteurs les ont associées à des souvenirs d’enfance, vrais pour la plupart à mon avis et du coup, j’ai trouvé plus de ressemblances entre les nouvelles. Les vacances ne sont pas forcément synonymes de légèreté mais quasiment toutes les histoires se passent en famille.



Ma préférée est celle de Jean-Paul Dubois sur cet enfant qui découvre plus ou moins la politique mais j’ai passé un bon moment en lisant De Rosnay (pour le baume au cœur), Benacquista, Morel (nouvelle originale : le Président de la République décide de voyager incognito avec son masque sur la ligne Paris-St Lazare/Ermont-Eaubonne).

La nouvelle de Giébel et de Puertolas m’ont mise un peu mal à l’aise, mais pour des raisons totalement différentes : description d’une corrida d’un côté puis folie d’un homme de l’autre. D’Epenoux a choisi également de décrire une société de plus en plus violente.

Il n’y a pas une seule histoire que je n’ai pas aimée du tout.



La couverture, signée cette année encore Riad Sattouf, est belle et même si vous ne lisez pas ce recueil, achetez-le pour l’offrir à quelqu’un en plus de faire une bonne action pour les Restos du Coeur. Comme dirait Coluche (et plein d’autres encore aujourd’hui malheureusement) : « on compte sur vous ! »
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13 à table ! 2020

Plutôt déçue par le cru 2020, une impression de bâclé , de pas abouti ... je continuerai cependant à acquérir et à offrir chaque année ce petit recueil ... mêler solidarité et littérature ... une excellente et originale initiative
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13 à table ! 2018

Un recueil de 13 nouvelles au bénéfice des Restaurants du Coeur, ça ne peut pas être fondamentalement mauvais, et ça doit même être conseillé à tous compte tenu du prix de vente (5€) accessible à presque toutes les bourses.

Je ne vais pas tenter de résumer l'ensemble, car il n'y a pas de thème commun.

Comme toujours dans ce genre de recueil, il y a du bon, et même tu très bon, et des textes plus décevants, ou des auteurs dont on attendait mieux. Parmi les nouvelles du recueil :

- j'ai beaucoup aimé : Je suis Li Wei de M. Bussi, Best-seller de E. Giacometti et J. Ravenne

- j'ai bien aimé : Tant d'amitié de F. Bourdin, L'anomalie de M. Chattam, Mon cher cauchemar d'A. de Clermont-Tonnerre, Oeil pour oeil de F. d'Epenoux, L'escalier de K. Gibel, Pyrolyse d'A. Lapierre

- j'ai moins aimé : Le monde est petit d'A. Martin-Lugand, L'incroyable stylo Bic quatre couleurs de Benjamin Bloom de R. Puertolas

- j'ai été déçu par : Amitiés égiptiennes de C. Jacq, Bande décimée de M. Malte, Zina de L. Slimani

Il semble que la version 2018 du recueil ne soit plus disponible partout en version papier (demandez à votre libraire, ou allez chez Amazon). Mais la version 2019 est sortie le mois dernier et je vais m'empresser de la lire !
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13 à table ! 2017

Toujours au profit des Restos du Coeur, ce collectif 2016 est joliment illustré par J-C de Castelbajac. Sa couverture très symbolique représente parfaitement les intentions de l'association créée par Coluche.



Le millésime 2016 a pour thème l'anniversaire. Les treize récits porteurs sont pour tous les goûts. Chaque écrivain, dont certains sont des habitués, offre une vision singulière des anniversaires, qu'ils soient de naissance, de mort ou d'un événement particulier.

Je ne peux pas dire que tout m'ait plu dans ce recueil. C'est rarement le cas. Toutes les histoires se lisent certes facilement, pourtant il y en a pour marquer avec plus d'impact. Ou à l'opposé, se démarquer par une intrigue ou une écriture trop plate.



Le "Tu mens, ma fille!" d'Alexandra Lapierre m'a donné l'impression de déguster un bonbon acidulé. Et cette chute, un régal. L'histoire se rapproche assez de celle de François d'Epenoux "Cent ans et toutes ses dents". Les piques verbales de ladite centenaire sont mordantes au possible, finement infâmes et pleines de venin.



Mes deux nouvelles préférées restent "J'ai appris le silence" de Karine Giébel et "Lasthénie" de Franck Thilliez. Le monologue amer et vengeur de Dame Giébel est une petite merveille, un plan mené de longue haleine par un narrateur non dénué de nuances et de réflexions. Un bon texte bien construit, bien écrit et maîtrisé. Douloureux également.

Quant à celle de Franck Thilliez, chapeau pour ce crû saignant et machiavélique. Le court récit lui réussit bien, le ton monte crescendo, le suspense de même. Un Noël tout en rouge pour ses quelques personnages. Démoniaque Monsieur Thilliez!
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13 à table ! 2016

1 400 000 repas. Voilà ce que les recettes de la vente du premier recueil 13 à table ! paru en novembre 2014 ont permis de financer par l'intermédiaire des Restos du cœur. De quoi encourager tous les acteurs qui ont prêté gracieusement leur concours à cette généreuse initiative (éditeur, auteurs, imprimeurs, diffuseurs...) à remettre le couvert. Nourritures pour le corps et pour l'esprit. Évidemment, on l'achète. Pour soi ou pour offrir ou même les deux. Et on en profite pour découvrir des auteurs, qui ne sont pas exactement les mêmes que l'an dernier. Et pour s'apercevoir que la nouvelle est un exercice difficile qui ne convient pas forcément à tout le monde...



Après le thème inaugural du repas, les auteurs ont été invités à plancher sur un sujet tout aussi porteur : "Frères et sœurs". Jalousies, rancœurs, secrets de famille, ressemblance, envies... Les déclencheurs ne manquent pas et permettent aux auteurs, chacun dans son univers, de laisser libre cours à leur imagination. A ce jeu, certains sont plus efficaces que d'autres. La palme revient selon moi à Karine Giebel, auteur de polars dont je n'ai absolument rien lu mais dont l'efficacité du texte risque de m'emmener prochainement à l'un de ses romans. Elle s'empare d'un sujet difficile, celui des crimes d'honneur ancrés dans la culture familiale de certains pays et montre comment la fiction peut être parfois plus forte que de longs discours. Sa nouvelle est aussi terrible que nécessaire.



Le reste est beaucoup moins grave, voire plus léger. Parlons d'abord des "trop gentils". Ceux qui, faute d'un vrai point de conflit livrent un texte sans grande aspérité. Françoise Bourdin ne réussit pas vraiment à intéresser avec ses deux frères que tout oppose mais que rien ne sépare, Douglas Kennedy perd son lecteur dans un texte qui semble ne pas savoir où il va (je crois que c'est le plus mauvais, visiblement en manque d'inspiration), François d'Epenoux manque son effet avec cette histoire de fratrie décomposée, Alexandra Lapierre rate un peu son exercice autour du fils unique pas si unique et Agnès Ledig ne convainc pas avec une histoire assez mièvre d'amitié fraternelle.



Par contre, Michel Bussi est fidèle à lui-même, habile à jouer avec la psychologie de ses personnages, même sur quelques pages et à créer une atmosphère qui s'alourdit au fil du récit, pour livrer une vraie nouvelle avec une vraie chute. Maxime Chattam ose tout, c'est horrible et ça marche plutôt bien même si on risque l'indigestion (vous verrez pourquoi et c'était déjà le cas la dernière fois). Stéphane de Groodt a recyclé un de ses textes sur les frères Coen pendant le festival de Cannes... pourquoi pas ? On a bien besoin de les avoir sous les yeux ses textes, pour en saisir tous les jeux de mots. Romain Puertolas m'a bien amusée avec son histoire de Rom accueilli à bras ouverts sur la lune, lui qui est plutôt habitué aux insultes et aux coups de pieds au cul... (mine de rien, on peut dire deux trois choses aussi, avec sa plume). Nadine Monfils s'inspire d'un fait réel que l'on a peine à imaginer. L'amour fraternel peut vous emmener très loin... Enfin, Bernard Werber met en scène deux jumeaux séparés à la naissance et élevés dans des endroits et des milieux différents et qui pourtant, vivent des vies strictement parallèles... Son regard empreint de sciences humaines ne manque pas de se demander ce que la société pourrait faire d'un tel niveau d'empathie.



Allez, on souhaite à ce recueil le même succès qu'au précédent. Qu'il permette d'offrir un maximum de repas. Et accessoirement, qu'il redonne peut-être le goût de lire à ceux qui l'on un peu perdu et permette à certains auteurs de rencontrer un nouveau public.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Le réveil du coeur

C’est alléchée par une critique dithyrambique de Gérard Collard que j’ai eu envie de lire ce roman. C’est aussi parce que par son sujet, il me rappelait un roman exceptionnel que j’ai lu à sa sortie, il y a une bonne quinzaine d’années, et dont je conserve aujourd’hui encore un souvenir ému : Le sourire étrusque de Jose-Luis Sampedro.

Mais c’est aussi ce qui me laissait craindre d’être déçue...

Après quelques hésitations, je me suis finalement laissé tenter. J’avais vraiment envie de voir ce que donnait cette histoire de rencontre entre un jeune enfant et son grand-père, séparés par un gouffre générationnel et une incompatibilité totale entre la bru et le-dit grand-père.



Evidemment, quand l’attente est très élevée, le challenge est difficile à relever...

Si j’ai lu ce roman en deux jours, ce n’est pas parce qu’il m’a captivée. Très facile à lire, il m’a néanmoins semblé très superficiel et cousu de fil blanc.

Les personnages sont caricaturaux à l’extrême. On devine dès le départ que ce vieil homme qui vit en reclus sans télé, sans portable et, bien sûr, sans ordinateur et sans Internet, finira par découvrir les bienfaits de la modernité pour retrouver la complicité qu’il a nouée le temps d’un été avec son petit-fils, qui lui a été confié bien à reculons par les parents.

Que dire du personnage de la mère, insupportable au possible, qui semble assez vite se désintéresser de son enfant, mais qui se montre prompte à porter des accusations odieuses contre son beau-père, parce que celui-ci avoue avoir invité le petit Malo, qui faisait des cauchemars à répétition, à venir se rendormir dans son propre lit. Comment encore croire à une mère qui se désole que son fils n’ait pas pu voir la télé durant quelques semaines et qui se rit de toutes les découvertes qu’il a pu faire au contact de son aïeul ?

Le père, quant à lui, est un être insipide, qui semble se laisser mener par les événements, sans jamais avoir prise dessus, qu’il s’agisse de sa vie professionnelle ou personnelle. C’est ainsi qu’un enfant lui est né, sans qu’il en ait le réel désir... et sans qu’il soit réellement amoureux de la mère, de laquelle il se séparera d’ailleurs assez vite.



Ajoutons à cela des propos de café du commerce à longueur de pages, à tel point que j’ai du mal à vous en sélectionner un extrait, tant il est vrai que je pourrais citer tout le livre; mais allons-y pour ce petit morceau de bravoure :

«Il me fait rire, le Vieux. De son temps, tout était plus net, on était pour, on était contre, avec ou sans Dieu, avec ou sans maître, on était soldat ou déserteur, d’un côté ou de l’autre d’un rideau de fer bien commode finalement. Aujourd’hui tout se dilue et tout s’agrège dans une pâte uniforme qui nous colle à la peau. On nous appris à avoir peur, à suivre, à nous montrer consensuel. Le monde est une ampoule suspendue dans le noir, avec sept milliards de mouches posées dessus. Demande-t-on à une mouche si elle est pour ou contre l’ampoule qui l’attire ? Non. Elle s’accroche et attend de mourir au contact de ce qui est, malgré tout, chaud et lumineux.»

Et voilà. Pardon d’avoir été un peu longue dans ma citation, mais elle vous épargnera peut-être d’en prendre pour 250 pages !



En conclusion, je ne saurais trop vous recommander la lecture du Sourire étrusque cité plus haut qui, sur le thème de la difficulté à se détourner du passer pour regarder l’avenir, sur la transmission intergénérationnelle et sur la puissance de cet amour unique qui unit un grand-parent à son petit-enfant, est infiniment plus subtil, profond et émouvant.

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13 à table ! 2024

Cette année, le thème des dix ans est de rigueur.

Voici les notes que j'ai prises lors de ma lecture de chaque soir (merci d'être indulgent.es) :

-Philippe Besson - La fin de l'enfance : il faut s'accrocher au début mais la suite est poignante.

- Michel Bussi - J'ai dix ans... demain : une histoire hélas plausible de migrants perdus en mer, qui m'incite à lire cet auteur.

- Maxime Chattam - 22 : entre l'époque de Kennedy et celle de Trump, vieillesse et jeunesse, passé et présent, les USA deviennent de plus en plus fous.

- François d'Epenoux - 69, année fatidique : tragique et dystopique eu départ, plus léger à la fin.

- Lorraine Fouchet - Ceci est mon journal intime : roman futuriste qui se passe à travers les âges entre parent et enfant de dix ans avec en fond la chanson d'Alain Souchon.

- Karine Giebel - Chloé : histoire émouvante d'une petite fille bien courageuse (avec une belle chute).

- Raphaëlle Giordano - "On n'est pas des machines..." : nouvelle origninale mais on comprend vite de quoi il s'agit.

- Philippe Jaenada - Garçon crépon : très drôle malgré la tristesse de la fin ; cette nouvelle souligne l'importance de certains évènements fondateurs survenus durant l'enfance.

- Alexandra Lapierre - Les escarpins, un conte de Noël : histoire émouvante d'une fillette mal aimée, cependant la vérité ressort toujours un jour.

- Cyril Lignac : Cake marbré au chocolat : banal pour l'écriture mais titille nos papilles.

- Agnès Martin-Lugand - Où en serions-nous aujourd'hui ? Comment faire le deuil d'un enfant mort-né ? J'avais tout deviné dès le début.

- Romain Puertolas - L'appartement : Histoire rocambolesque mais plaisant : qui tire les ficelles ?

- Tatiana de Rosnay - Aranéide : nouvelle empreinte de cruauté : des ennemies d'enfance qui le sont pour toujours.

- Leïla Slimani : Le portail : une histoire de famille confinée qui finit en queue de poisson.

- Franck Thilliez - Le miroir : on reconnaît bien là le talent de cet auteur de thriller et son récit donne des frissons.





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13 à table ! 2022

Est-ce une petite fille aux allures d'Esther, ou le champ de marguerites dessiné par Riad Sattouf qui a attiré mon attention ? Ou peut-être le logo des Restaurants du Coeur ? Quelle est belle l'idée de transformer la lecture de quinze nouvelles inédites, en repas distribués par les Restaurants du Coeur !

Depuis huit ans, des autrices, des auteurs offrent une nouvelle et des partenaire solidaires permettent la réalisation d'un recueil dénommé "13 à table".

Les souvenirs de vacances, tel est le thème retenu pour cette édition 2022.

J'ai beaucoup aimé lire l'ensemble du recueil, m'évader pendant quelques heures, partir en vacances, retrouver des images du passé... J'ai particulièrement aimé le jeune figurant, qui, pendant quelques heures, incarne un jeune soldat qui revient de la guerre ; et Millicent et Imogen qui se retrouvent dans une maison de retraite et montent un spectacle. L'escapade, le temps d'un aller-retour Saint-Lazare Ermont-Eaubonne d'un homme célèbre s'offrant "une petite vacance" et se frottant à la vraie vie, m'a beaucoup fait fait rire.

Merci à Tonino Benacquista, Françoise Bourdin, Martine Carrère d'Encausse, Jean-Paul Dubois, François d'Epenoux, Karine Giebel, Marie-Hélène Lafon, Alexandra Lapierre, Agnès Martin-Lugand, Etienne de Montety, François Morel, Romain Puértolas, Tatiana de Rosnay et Leïla Slimani pour des textes bien écrits, des images qu'on n'oubliera pas. Merci à Cyril Lignac pour son Poulet au Citron, qui malgré son titre n'est pas une nouvelle policière. Une bise à Esther !

Je n'oublie pas de souhaiter de Belles lectures 2022 à toutes et tous les Babeliotes.



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13 à table ! 2022

En général, j'achète ce volume de nouvelles ou je l'offre, car cela permet de financer 4 repas.

Le thème général cette année était de raconter des souvenirs de vacances.

Cela donne lieu à des nouvelles très variées où les souvenirs peuvent être heureux ou tragiques. Chaque auteur laisse libre court à son imagination.

C'est inégal, bien sûr. Certaines nouvelles sont très réussies (avec une belle chute qu'on ne voit pas venir), d'autres sont plus banales ou moyennes.

L'important c'est plutôt de faire une bonne action en achetant ce livre.

Cette année, on notera la présence de ... Cyril Lignac.
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13 à table ! 2020

Déjà la 6ème édition de cette excellente initiative et moi, je ne me pose même pas la question, j'achète tout de suite.

Cette année, on retrouve pas mal d'auteurs habitués ou déjà croisés dans les précédents recueils. Ils sont 17 à avoir planché sur le thème du voyage que l'on peut vraiment aborder de 1001 manières... Alors bien sûr, on a chacun ses écrivains préférés. Moi je vais directement à la lettre J comme Jaenada (les textes sont classés dans l'ordre alphabétique des patronymes) et je m’octroie mon 1/4 d'heure de franche rigolade en lisant son récit d'un voyage en TGV Atlantique, retour d'un salon du livre breton, en compagnie d'une troupe assez inattendue...

Autre moment bien sympathique : le voyage en novlangue de François d'Epenoux que les publicitaires apprécieront.

Décidément, le doux visage d'Adeline Dieudonné cache bien des turpitudes et sa nouvelle est méchamment scotchante...

Je citerai encore la drôle de soirée narrée par Nicolas Mathieu, grinçante à souhaits, et le texte très émouvant de Leïla Slimani, sur un thème qui nous touche forcément tous un jour...

Allez, je vous laisse découvrir sachant que le plus important est : 1 livre acheté = 4 repas offerts aux Restaus du cœur.
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13 à table ! 2017

Une opération à laquelle j'adhère pour la troisième fois avec l'achat de ce troisième opus.

5€ ce n'est pas cher payé. Nous allions l'agréable et l'utile. En achetant ce recueil de nouvelles, nous finançons 4 repas.





Côté contenu... On est gâté et comme précédemment, il y en a pour tous les goûts et les styles. Cela permet également de découvrir le style d'un auteur.

Cette année, nous avons la tendresse incarnée par Françoise Bourdin et sa nouvelle "Un joyeux non anniversaire", une petite nouvelle fantastico-terrifiante avec Maxime Chattam et son histoire "Le Chemin du diable". J'ai personnellement beaucoup rit avec "Cent ans et toutes ses dents" écrite par François d'Epenoux : je ne connaissais cet auteur que de nom et son style, m'a plu...

Par contre, super mal à l'aise avec la nouvelle de Caryl Ferey "Le voila, ton cadeau" ... une histoire qui pour ma part, n'a rien à faire dans ce recueil. Cette nouvelle relate le vol d'un enfant dans une banque de bébé, les différentes transactions menant cet enfant dans les bras d'un pédophile et l'arrestation de ce dernier. C'est glauque et cet auteur est sûr de ne pas me compter dans ses lectrices.





Globalement, des nouvelles courtes avec de nombreuses plumes de renom. En l'achetant vous contribuez à une bonne action, donc ne vous en privez pas.
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13 à table ! 2017



Je dois avouer que j'ai un faible pour ces recueils de nouvelles,"13 à table".

Etant donné les auteurs présents au sommaire, je me les serais procuré même s'il ne s'agissait pas de faire en même temps une bonne action.



C'est le recueil précédent qui m'aura permis de découvrir pour la première fois des auteurs aussi différents que Karine Giébel ou Romain Puértolas, dont j'ai lu la bibliographie intégrale depuis.

Cette année, ces deux auteurs sont de retour pour la seconde fois. C'est également le cas de Marc Levy, d'Agnès Ledig, de François d'Epenoux et de Franck Thilliez.

De nouveaux auteurs se sont joints à la petite troupe : Bernard Minier ( pour mon plus grand plaisir ! ) mais aussi Yann Queffélec, Agnès Martin-Lugand ou encore Caryl Férey.

Et puis il y a les fidèles depuis le premier volume : Françoise Bourdin, Alexandra Lapierre et Maxime Chattam.

 

Ce qui est vraiment agréable à la lecture de ces petites histoires, c'est qu'elles sont souvent de qualité. Et même si les styles et les genres sont différents, ça permet d'élargir un peu notre horizon littéraire habituel, ou de découvrir certains auteurs sous un nouveau jour. Sans transition, on passe du drame à l'humour, du thriller à l'intrigue sentimentale, le tout avec fluidité.

Après les repas et la fraternité, l'anniversaire est le thème 2017. L'anniversaire ce sont les cadeaux, les repas, les projets, les étapes. Cette date qu'on attend impatiemment quand on est jeune, qui nous indiffère ensuite de plus en plus et qu'on en vient même à appréhender parfois. Qui peut concerner un âge bien sûr mais aussi un évènement précis. Juste un jour dans l'année, mais si symbolique du temps qui passe et qui nous rapproche de l'inéluctable.

 

Les centenaires ont inspiré deux écrivains. Dans leurs histoires respectives, François d'Epenoux et Alexandra Lapierre nous présentent tous les deux une centenaire à l'allure très distinguée et paraîssant bien plus jeune.

Dans "Cent ans et toutes ses dents", Camille se prépare pour aller célébrer le siècle de sa tante acariâtre. Les nombreuses anecdotes relatées en font un personnage ignoble, aigri, égoïste et méchant. François d'Epenoux signe là un beau texte à l'humour très noir.

Dans "Tu mens, ma fille !", la fille est justement cette centenaire prénommée Irina. Quand elle avait 7 ans, personne n'a jamais voulu croire que ce n'était pas elle qui avait abîmé les escarpins. Et aujourd'hui ... personne ne veut croire à son âge véritable et son anniversaire, qu'elle espérait somptueux, sera anecdotique. La chute concoctée par Alexandra Lapierre vaut le détour.

 

Le personnage de Bernard Minier fête quant à lui ses 113 ans. Il relate ses souvenirs de la première guerre mondiale notamment quand, à bord de son avion de combat, il poursuivait l'insaisissable allemand Falkenberg. L'auteur signe la nouvelle la plus longue du recueil avec "L'échange", teintée d'érotisme et de surnaturel.

L'atmosphère fantastique est aussi le choix fait par Maxime Chattam, fidèle à lui - même dans "Le chemin du diable". le shérif Woodley tente de comprendre ce qui s'est passé, comment une famille entière a pu disparaître sur le pont du diable. Suicide ? Meurtres ? La réalité s'avérera bien plus effrayante encore.

Quant à Caryl Ferey, si on ne peut donner de genre à sa nouvelle "Le voilà, ton cadeau", il s'agit d'une histoire complétement délirante se situant dans une réalité virtuelle ou une époque alternative. le cadeau d'anniversaire s'avère être un bébé de seize mois nommé 403 que Mario dérobera à la Baby bank pour le compte de Véra, qui fête sa trentième année. Une histoire loufoque et barrée, je serais bien incapable de dire si j'ai adoré ou détesté.

 

Karine Giébel et Franck Thilliez restent fidèles au thriller, leur genre de prédilection.

"J'ai appris le silence", par l'auteure du Purgatoire des innocents, est une nouvelle sur la justice très prenante avec différents niveaux de lectures.

"Lasthénie" est un texte où le nordiste nous rappelle l'importance du don du sang à sa façon machiavélique.

 

Quatre auteurs évoquent l'anniversaire d'un enfant : Yann Queffélec nous parle dans "Fuschia" ( la couleur des billets de 500 € ) de Liza qui veut fêter les sept ans de sa fille dans les îles. Agnès Martin-Lugand a écrit un beau "Merci la maîtresse", un texte tout simple - dans le bon sens du terme - dans lequel deux parents d'élèves au planning chargé devront unir leurs efforts pour préparer les goûters d'anniversaire de fin d'année pour les huit ans respectifs de leurs enfants. Agnès Ledig nous décrit quant à elle le voyage d'un père et de son fils vers un chalet en montagne pour les dix ans de ce dernier. Hélas, les conditions climatiques ne seront pas celles que le titre laissait escompter ( "le soleil devrait être au rendez-vous dimanche" ). Les festivités auront - elles quand même lieu ?

Enfin Françoise Bourdin nous raconte un repas d'anniversaire familial, qui a pour principale caractéristique l'absence du principal intéressé, le fils cadet de la maman Marianne.

 

Marc Levy nous livre une histoire tragique et romantique dans laquelle le narrateur croisera la fuyante Emilie dans les transports en commun le jour de son anniversaire. le titre, "Accords nus", fait référence à cette femme qui joue du piano seins nus.

 

Romains Puértolas nous donne quant à lui des nouvelles de son fakir Ajatashatru Lavash Patel, célèbre héros de "le fakir qui voyageait dans une armoire Ikea", qui fête son quarantième anniversaire en Europe et en Inde. le choc des cultures sera encore au rendez - vous mais son humour n'a pas fait mouche et j'avais largement préféré son premier Rom sur la lune de l'an passé.

 

Un recueil très agréable donc pour cette mouture 2017, un peu moins bon cependant dans l'ensemble que ses deux prédécesseurs. Mais même si l'anniversaire a été moins inspirant, chacun trouvera son compte dans au moins une moitié des histoires proposées en fonction de ses goûts et affinités. Sans surprise mes préférences vont à mes références Thilliez, Giébel et Chattam. Joignez donc l'utile à l'agréable en faisant l'acquisition de ce nouveau millésime de 13 à table.

Les restaus du coeur fêteront quant à eux leur trente-deuxième anniversaire en 2017.

Bonnes lectures et découvertes à tous !

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13 à table ! 2016



Bravo, cette fois encore, pour ce projet-livre généreux et solidaire! Le thème de l'année 2015: la fratrie,thème propice à l'imagination, décliné en versions forcément très différentes, vu la diversité des auteurs.Je me suis amusée à décerner des prix à celles des nouvelles qui m'ont particulièrement plu.



LA PLUS INATTENDUE: " La seconde morte" de Michel Bussi .Mais il ne pouvait en être autrement avec ce maître dans l'art d'entraîner le lecteur sur de fausses pistes.Quelques indices: Aurélie Leroy, la narratrice, rencontre Raphaël, mais dès qu'elle lui montre une photo de sa soeur aînée, Alexandra,plus belle, plus lumineuse, il tombe amoureux d'elle. La révélation finale surprend...Quelle chute !



LA PLUS POIGNANTE: " Aleyna" de Karine Giebel.J'aurais pu écrire aussi " la plus révoltante"...Le ton est grave, la fin désolante et terrible.Aleyna est une jeune fille musulmane, d'origine turque, qui veut rompre avec le carcan des traditions.Mais est-ce possible, même si son frère jumeau est très attaché à elle ?



LA PLUS TROUBLANTE: " Jumeaux, trop jumeaux" de Bernard Werber .Ou jusqu'où peuvent aller les ressemblances fascinantes de jumeaux élevés séparément et qui se découvrent enfin...



LA PLUS TERRIFIANTE: " Ceci est mon corps, ceci est mon pêché" de Maxime Chattam.J'aurais pu l'intituler aussi " La plus coupe-faim", on est assez proche d'Hannibal Lecter ! Une nouvelle qui met en scène un psychopathe à l'obsession horrible, liée bien sûr au thème des frères et soeurs...



Les autres nouvelles m'ont moins plu, certaines étaient par ailleurs assez éloignées du thème mais c'était en tout cas une lecture-plaisir, et un livre plein d'humanité.
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13 à table ! 2023

Les restaurants du cœur, en partenariat avec les éditions Univers poche et différents acteurs du livre, ont reconduit en 2023 leur opération spéciale « 1 livre = 4 repas », qui permet, par la vente d’un recueil de nouvelles, de financer plusieurs millions de repas pour les personnes dans le besoin.

Cette année, le thème était « Ma planète et moi », et comme précédemment, le recueil a accueilli la plume d’auteurs prestigieux : Françoise Bourdin, Marina Carrère d’Encausse, Karine Giebel, ou encore – je ne les nomme pas tous – Mohamed Mbougar Sarr.



Il est difficile pour moi de faire la critique d’un ouvrage philanthropique, dont l’objectif est de faire le plus de ventes possible, d’autant plus que je ne suis pas une fana du format nouvelle, que je trouve trop frustrant (à peine entre-t-on dans un univers qu’on doit déjà le quitter). Mais force est de constater que ce recueil est plutôt équilibré, car il n’y a pas de nouvelle moins bonne qu’une autre (peut-être à l’exception de celle de Romain Puértolas, ce qui confirme, après la lecture éprouvante de l’extraordinaire fakir coincé dans une armoire Ikea que décidément cet auteur n’est pas pour moi). Mention spéciale pour les nouvelles de François d’Epenoux qui dépeint un Trump plus vrai que nature travaillant à sa réélection, à celle de Karine Giebel qui met à l’honneur la lutte des Guajajara contre la déforestation au Brésil, ou encore celle d’Alexandra Lapierre, qui narre les défaites d’une écologiste prompte à défendre la cause écologiste, mais qui échoue à se défendre personnellement.



Ce qui m’a intéressée dans ce recueil de nouvelles est donc la manière dont chaque auteur a traité du thème imposé. La question écologique revient de manière logique assez largement (sauf chez Agnès Martin-Lugand qui évoque dans sa nouvelle la difficulté pour un ado de trouver sa voie et la manière dont les parents le gèrent) d’une manière assez peu tranchée : soit c’est au niveau des particuliers, et de la contrainte que représente le tri dans la poubelle noire ou la jaune (qui mène à tous les petits mensonges, comme Françoise Bourdin l’évoque avec malice), soit c’est au niveau politique, et donc national ou européen. Certes il est difficile d’évoquer la question à un autre niveau, mais j’aurais apprécié que ce soit moins manichéen. Heureusement, l’intervention de Cyril Lignac, le cuisinier préféré des Français, arrive à point nommé pour montrer que chacun peut, à sa manière, contribuer à ne pas salir davantage sa planète.



Bref, un petit recueil pas mal fichu, qui se lit très bien, permet de découvrir d’autres auteurs, et nourrit aussi spirituellement que physiquement. On se fait du bien à soi, et aux autres. Que demander de plus ?

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