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Critiques de Franz Kafka (1137)
La métamorphose

C'est une sacrée lecture, déroutante, qui percute et suscite beaucoup de réflexions et d'analyses possibles.



D'abord, j'adore le style d'écriture, la façon dont toutes les pensées, émotions et ressentis de Gregor, le personnage principal, sont décrits avec une précision méticuleuse qui nous permet d'avoir une excellente compréhension de la situation qu'il vit. C'est d'ailleurs très comique de décrire avec une précision presque mathématique des situations aussi cocasses et absurdes, par exemple lorsque Gregor entreprend de se déplacer (il "évolue"). Mention spéciale à la scène où son père lui donne un coup de pied "véritablement libérateur" pour "l'aider" à regagner sa chambre. le contraste entre ces descriptions quasi scientifiques et l'horreur/l'absurdité de la situation produit un effet comique qui fait mouche !



L'histoire de Gregor est triste. Toutes les responsabilités de la famille pèsent sur ses épaules et c'est trop. le corps de Gregor le lui signifie en se transformant en un genre de grand scarabée, comme si c'était une réaction de défense face à une vie qui ne mérite pas d'être vécue, qui est dénuée de sens. En effet, Gregor travaille comme un forcené pour assurer la subsistance de sa famille et rembourser les dettes de son père. C'est la seule source de revenus pour sa famille composée de ses parents et de sa jeune soeur. Ces responsabilités forcent Gregor à mener une vie dictée par un travail épuisant qu'il n'aime pas en étant exploité par des chefs qu'il méprise.

Sa famille est un poids qu'il doit porter seul. Ses parents et sa soeur ne travaillent pas et se permettent pourtant de lui faire des reproches, par exemple lorsqu'il est en retard pour son travail.

Face à cette situation intenable et injuste, ces relations familiales ineptes et cette vie chargée de contraintes et de responsabilités, le corps de Gregor se métamorphose. Et c'est toute la vie familiale qui en est chamboulée. Chaque membre de la famille est contraint de redevenir actif et de reprendre les choses en mains. Ils trouvent chacun un travail et cette nouvelle dynamique semble les embellir et les transformer positivement. Peut-on considérer que le titre du livre renvoie davantage à la métamorphose de la famille qu'à celle de Gregor ? Les liens familiaux en sont aussi transformés. Gregor est à peine considéré. Son existence est au mieux tolérée. Sa famille se détourne de lui, le rejette, le méprise et éprouve pour lui un grand dégoût. Quelle ingratitude ! Alors même que c'est Gregor qui a tenu cette famille à bout de bras en sacrifiant son temps et sa santé.



J'ai été pris d'empathie et d'affection pour Gregor et sa situation. Il avait le comportement de l'enfant parfait, qui endosse les responsabilités et s'occupe de sa famille. Son histoire est d'une grande tristesse et d'une aussi grande injustice. Elle est marquée par la solitude, l'isolement et le silence. Gregor ne parvient pas à exprimer ce qu'il pense et ressent à sa soeur et ses parents alors qu'il en a tant envie. Sa famille ne cherche pas non plus à dialoguer avec lui et le voit principalement comme une nuisance.



Il existe sûrement une grande quantité d'analyses et d'interprétations possibles de cette nouvelle de Kafka.



L'absurde est au coeur de cette nouvelle. La métamorphose de Gregor et les péripéties qui s'ensuivent sont absurdes. Les personnages sont en plein désarroi face à une situation complètement invraisemblable, qui les dépasse. Ils perdent leurs repères dans un monde qu'ils ne comprennent plus. On peut y voir là une ressemblance avec les oeuvres d'Albert Camus qui sont également marquées par cette thématique de l'absurde.



On peut également avoir de cette nouvelle une lecture politique en y voyant une remise en cause de la société de classes. Chaque personnage est défini par sa position dans un ordre donné, qu'il soit familial ou social, et les relations entre personnages sont grandement influencées par cette hiérarchie. On peut également y voir une critique de la société capitaliste et productiviste, les métiers de commerçants/négociants et celui de banquier sont dépeints comme nocifs, aliénants et vides de sens. En se transformant, on peut penser que c'est toute cette société et son organisation aliénante et étouffante que Gregor envoie balader.



J'y vois vraiment une métaphore du non sens de cette existence dans une société capitaliste, productiviste et autoritaire étouffante. C'est elle qui transforme Gregor en le poussant à bout jusqu'à un point de non retour comme elle pousse à bout des millions de gens tous les jours. C'est une métaphore du burn-out, de l'explosion intérieure et extérieure des gens qui ne peuvent plus vivre ainsi, dans une existence qui n'a pas de sens et sur laquelle on a aucun contrôle. La métamorphose c'est l'expression magnifique de tout ça. Une dégénérescence totale d'une organisation inhumaine qui dysfonctionne complètement. Et c'est bien la démonstration que les maux ont une explication extérieure, c'est la société, la famille, le travail qui poussent Gregor à bout. de même qu'aujourd'hui c'est notamment l'exploitation des gens qui les poussent à bout. Et ces problèmes ne peuvent trouver de solution qu'en agissant sur leur véritable cause : la société, le travail, la famille, etc. Or aujourd'hui on a trop tendance à chercher la solution à l'intérieur de nous alors que le problème vient de l'extérieur. le problème ne vient pas de Gregor mais de ce qui l'entoure. Et ce n'est pas en cherchant des solutions à l'intérieur de lui même qu'il pourra se tirer de sa situation de même qu'il est illusoire de croire qu'on peut guérir les maux de notre société contemporaine en responsabilisant les gens et en les poussant à chercher à se changer eux plutôt que le monde autour qui est pourtant la cause véritable des problèmes. Ce n'est pas en cherchant à l'intérieur de soi une force incertaine, en libérant ses chakras pour devenir la meilleure version de soi-même ou en modifiant sa psychologie pour être dans l'optimisme qu'il sera possible de trouver des solutions au manque de sens et à l'inhumanité du système actuel.
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Lettre au père

C’est un livre somme toute très court mais très très long à lire. C’est le monologue d’un homme sans confiance, qui cherche au travers d’une lettre à son père une explication à ses échecs et son manque de confiance en lui même.

Même si en effet son père semble avoir été dur, froid et impassible. L’auteur réalise en vérité une introspection et exprime probablement au travers du père ce qu’il se reproche à lui même.
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La métamorphose

La métamorphose de Kafka, un grand classique et un très jolie cadeau de mon professeur de littérature. Je n'ai pas adoré mais j'ai bien aimé. Un peu perplexe cependant face à la tournure de l'histoire, on m'avait parlé d'un récit dérangeant, où on se sentait un peu mal à l'aise, et c'est pas du tout ce que j'ai ressentit. Ce n'est pas une mauvaise chose, du tout, je tiens juste à partager un autre ressentit. J'ai eu de la peine. Tout le long. Pour Gregor, pour sa famille, bref pour tout le monde. Au lieu de dérangeante j'ai trouvé l'histoire triste. La famille fait son possible mais sa ne suffit pas, Gregor avait des rêves, des projets, l'ambition d'aider sa famille mais voilà que sa condition l'en empêche et qu'il est condamné à assister à leur vie, à les comprendre mais sans pouvoir interagir ni s'expliquer. Ma seule déception c'est la fin que je trouve vraiment mauvaise. On aurait pu s'arrêter quelques pages plus tôt, toute la scène du train n'avait que peu d'intérêt selon moi. Cela reste tout de même une œuvre courte, facile à lire, que j'ai dans l'ensemble apprécié. Pour la culture je pense qu'il faut l'avoir lu même si je pense que ça ne peut pas plaire à tout le monde et que, comme je l'ai dit, la fin est assez peu intéressante et laisse un sentiment de déception quand on ferme le livre.
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La métamorphose

Bien qu’il s’agisse d’un roman de 120 pages, Kafka parvient à nous donner l’impression qu’il en fait 400.

Je n’ai pas beaucoup apprécié le récit, qui ne m’a pas semblé suivre une évolution évidente, ni sa forme narrative. La forme d’écriture de Kafka est très passive, tous les personnages sont qualifiés à la 3e personne du singulier, aucun ne se distingue hiérarchiquement des autres, et l’œil observateur de Kafka ne fait pas non plus de lui un protagoniste de l’histoire.

Les qualifications du cancrelat sont très répétitives, de même pour son handicape dont on se sent pas une réelle progression.

En tant que lectrice, je ne me suis pas sentie éprise d’une compassion pour la condition de Gregor, ni pour la détresse de ses proches.



Cette condition d’homme handicapé physiquement, et privé de capacité claires de communication est très intéressante, mais n’a pas été à mes yeux été explorée de fond en comble, et la forme d’écriture n’a pas suffit à me tenir en haleine sur cette courte durée.



Je suis restée sur ma faim, et sans doute passée à côté de ce classique, dommage !
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La métamorphose

Aimer un livre sans le comprendre. Aller au delà de la rationalité pour écouter comment le texte parle à notre sensibilité. La honte de soi et des autres, le rejet, la mal traitance nous bouleversent d’autant plus que Gregor n’est qu’un cancrelats, image infâme de nous même chaque fois que nous envahit le dégoût de notre être.

Et à si peu s’aimer Kafka cherche à écrire la merveille absolue, le livre parfait.

Il n’y parviendra selon lui jamais puisque le seul livre qu’il achève est précisément celui-ci.

Tous les autres, selon sa demande à son ami Max Brod, devait être brûlé.

Heureusement pour nous il n’en fut pas ainsi.
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Lettre au père

Très court, se lit facilement.

Très émouvant, sincère.

On peut tous se reconnaître. j'avoue que je me sentais un peu comme une voyeuriste 💀 (vue que la lette n'était pas destinée à être publiée)

Je recommande !



Quelques moments touchants :

« c’est pourquoi je ne pouvais t’être reconnaissant de tout qu’à la façon d’un mendiant, non par l’action »



« Si je voulais te fuir, il fallait aussi que je fuie la famille, même ma mère »



« Vraisemblablement je ne suis pas paresseux de nature, mais il n’y avais rien pour moi. Là où je vivais j’étais rejeté, condamné sans appel, battue à plates coutures »











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La métamorphose

Encore une déception.



J'ai du mal avec Kafka, j'arrive pas à voir le grandiose qu'on lui accorde.



Ce livre est mieux certes. Mais car il est aussi beaucoup plus court que "Le Château".



L'introduction est pourtant excellente. Là où on aurait pu avoir une narration qui nous place en spectateur omniscient, Kafka décide plutôt de faire quasiment qu'un avec Gregor. On découvre ce qu'il lui arrive, on suit ses affres et ses tourments. On a les diverses réactions, non franchement ça fait le taffe.



Alors pourquoi la suite n'est pas au même niveau ? Le reste est une suite d'évènements que Kafka a inlassablement décrit qui sont tous les mêmes. Le roman sur 140 pages arrivent à nous proposer tout le temps la même chose.



Il y a une évolution oui, mais légère et très superficielle, j'aurais voulu que ça aille plus loin. Est-ce le format huis-clos qui limite trop l'histoire et qui tarie la différence, le renouvellement ? Pourtant les 3 parties sont supposées être distinctes mais la forme était trop la même à chaque fois.



Kafka a réussi à rendre une situation extraordinaire, banale voire anodine et c'est ça qui me laisse sur ma faim.
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Le Château

C'est avec déception que j'aie terminé ce livre que j'eus cru qu'il allait être vraiment intéressant.



Finalement, j'en ressors ennuyé de cette lecture compliqué au concept abscon.



Dénué de compréhension de la même manière que le roman est dénué de fin, j'ai voulu en tiré quelque chose mais l'enchaînement de passage un peu intéressant où on (semble) atteint le but de K. et de soliloques qui n'en finissent plus, n'auront qu'été des prémices.



À l'instar de Enter The Void, j'ai ressenti une prise d'otage en me demandant pourquoi (coubeh) je continue.



Mais Kafka grand miséricordieux, a laissé ceci inachevé, me permettant, in extremis avant l'abandon, d'être libéré.
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La métamorphose

Je n'avais pas lu cette œuvre étant étudiante. J'étais passée entre les mailles du filet. Je m'y suis mise sur le tard, pour conforter ou aider mon adolescent dans sa recherche littéraire imposée par la dictature de l'éducation nationale. Et grand bien leur fasse ! C'est réellement une œuvre majeure de Kafka qui dénote un monde qui nous est cher. Un monde ampli d'égocentrisme, d'absurdité, de paraître et dont on oublie la réalité profonde du sens de l'existence. La laideur évidente n'est qu'un reflet de la société actuelle et le cafard qui se cache sous sa carapace hideuse n'en est pour autant moins homme. A méditer.
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La métamorphose

J'ai adoré ! 1ere lecture kafkaïenne et j en ressors conquis, j ai dévoré ce livre, il m a happé !

Je ne me suis jamais senti dans une situation impossible à se réaliser, la transformation de Gregor est possible ! La description de cette métamorphose est hallucinante surtout dans sa prise de conscience par le héros ainsi que dans sa vision par sa famille. Famille qu on a très envie de passer par la fenêtre ! Mais au-delà de l histoire, l'écriture est magnifique, fluide et précise, on vit ce qui est écrit. La description des personnages est d une précision qui exarcebe les sentiments. C est aussi la métamorphose de cette famille et des rapports humains qui est au centre de ce roman. Les thèmes de la famille, l'amour, les rapports entre êtres humains, la maladie, la dépendance...sont omniprésents et abordés de façon admirables dans ce court roman.

Je fonce acheter un autre livre de Kafka !
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La métamorphose

C'est l'histoire d'une homme qui se réveille métamorphosé en insecte. Je crois qu'il n'y a rien à dire de plus sur ce livre...



Clairement, je me suis fait avoir par sa réputation. J'ai entendu un jour le terme "kafkaïen" et la métamorphose était sorti de quelques discussions. Je me suis donc dis que c'est un livre qu'il fallait que je lise pour ma culture personnelle...



J'ai été d'abord suprise par le style d'écriture assez simple pour ensuite avoir l'impression d'avoir perdu 1h de ma vie.



Autant le livre "La perle" de Steinbeck était court mais efficace autant celui-là, malgré ses 85 pages, était beaucoup trop long. Je l'ai trouvé sans veritable intérêt, avec une analyse de Loïc Marcou à la fin plus intéressante que le livre en lui même...



Je ne le recommande pas du tout. Même comme somnifère il n'est pas très efficace, on est tenu tout du long, dans l'attente d'une chute qui ne vient jamais.
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La métamorphose

Gregor Samsa se réveilla un matin, métamorphosé en un énorme cancrelat, un bousier en somme.



Voici donc de quoi traite Kafka : la vérité.



Il révèle la vraie nature des gens quand ils sont confrontés à quelque chose de méconnu.



Il révèle qui sont vraiment les membres de la famille Samsa.



C'est au final un récit triste et révoltant.



La réaction de cette famille met mal à l'aise face à un Gregor qui n'a rien demandé, qui voit sa vie basculer et ses proches le regarder comme un être répugnant.



Il se lit vraiment très rapidement.



Un classique incontournable !
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La métamorphose

La métamorphose fait partie de ces monuments indéboulonnables, des livres qu'on a lu jeune, très jeune même, et dont on ne se rappelle que les clichés qui l'entourent. Je ne me souvenais pas que la famille Samsa avait autant d'importance dans le récit et que la métamorphose en question (la transformation dans le titre allemand de Kafka) était bien plus celle de cette horrible famille parasite (qui vit au crochet de Gregor), que Gregor lui-même qu'on voit dépérir dans l'indifférence de sa famille. Relisez la métamorphose, en plus c'est drôle, construit comme une pièce de théâtre, avec une unité de lieu, le récit se déroule dans la chambre qui comporte trois portes symboliques.







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La métamorphose

Un très bon moment de lecture.

Je n'avais pas d'attente particulière concernant ce livre. Et j'ai été agréablement surprise.



Je me suis attaché à Gegor, petit être métamorphosé qui perd tout intérêt pour sa propre famille.



Une œuvre qui fait réfléchir.
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La métamorphose

(gros) coup de coeur



un livre extrêmement intéressant de par son histoire et son écriture, j'étais trop prise dedans et je ne me suis jamais ennuyée !



ça fait réfléchir sur un tas de sujets, sans oublier que c'est un œuvre plutôt personnelle avec beaucoup d'effets stylistiques (j'ai adoré les notes en bas de page)



je me suis aussi attachée à Gregor qui l'a fait beaucoup de peine, je recommande trop ça devient un de mes classiques préférés !!
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Le Château

Une oeuvre de Kafka qui réussit à faire du Kafka mais qui ne parvient pas à créer ce fameux absurde allant à travers les mots et la pensée. Dans Le Château, Kafka retrace de manière trop prosaique ses paysages, cela empêche une immersion kafkaïenne d'une certaine oppression bureaucratique, mais plutôt une rétrospection trop verbeuse de l'écriture des personnages sans pour autant l'être à travers des dialogues omniprésents.



Cette oeuvre se trace dans la continuité de ses bestsellers mais reste quand bien même en déclin sur la psychose des personnages et de l'environnement. La traduction n'aide là aussi pas forcément.
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Le Château

M. K. arrive au village en tant que nouvel arpenteur. De sa fonction, pourtant, il ne sait pas grand-chose et il se heurte à un système rigide, ultra-hiérarchisé, qu’il est impossible de contourner. Tout dépend du château, lieu inaccessible, impénétrable, avec lequel K. doit pourtant communiquer pour mener à bien sa mission. De rencontres en faux espoirs, d’assistants en messagers, K. est ballotté d’un endroit à l’autre, croyant se rapprocher du but tout en s’en éloignant.

Avis :

Ce roman inachevé, grand classique du XXème siècle publié à titre posthume, est toujours d’actualité et continue de nous faire sourire (ou plutôt grimacer !), devant l’absurdité de la bureaucratie totalement coupée de la réalité et l’impuissance de l’homme face à l’inflexibilité de l’administration.

L’écriture de Kafka, fluide et faussement désinvolte, nous instille peu à peu l’angoisse, l’incompréhension, dans une atmosphère oppressante et tout à fait claustrophobe.
Lien : https://delicesdelivres.go.y..
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La métamorphose

J'ai lu ce livre en français et partiellement en allemand. L'histoire de Grégor, qui se retrouve transformé en scarabée et n'ose plus sortir de sa chambre pour ne pas effrayer ses parents ou même son employeur, est assez touchante.

L'audace de sa soeur qui lui apporte les restes des repas l'est tout autant aussi.
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La métamorphose

Je comprends l'idée et je comprends pourquoi ça a été classé aussi haut à l'époque. Je crois que le côté choquant de l'œuvre s'est un peu perdu dans le fait que la société a évolué exactement comme l'auteur le sous-entendais.



Le texte est brute, voir fade. Il est sans grande fioritures (quoique quelques fois), et sans poésie aucune. Il m'ouvre à la réflexion. Est-ce écrit volontairement d'une façon si plate pour coller au propos et ne pas, ne serait-ce qu'une seconde, déconnecté le lecteur de la réalité crue que Kafka souhaite raconté ?

Et si oui, est-ce donc une bonne chose à faire.

À réfléchir.
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La métamorphose

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