Fred Paronuzzi

Invention et argumentation sont étroitement liées dans ce recueil, dont les textes écrits à la première personne requièrent la participation active et l’identification (relative) du celui qui s’en empare. Mention spéciale pour la première nouvelle intitulée Plein les yeux dont la chute est aussi inattendue que poignante.
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Fred Paronuzzi cerne avec justesse cet univers collégien, microcosme de crises existentielles sincères et poignantes.
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Un texte qui permet d’appréhender de manière sensible ce qu’est l’émigration, porté par une jeune fille forte et lumineuse.
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Cette bande dessinée revient sur le drame survenu le 17 août 1893, au cœur des marais salants d'Aigues-Mortes. Alors qu'en ce jour d'été la chaleur et l'humidité sont asphyxiantes, que les hommes sont épuisés au possible, une rumeur enflamme la ville et une "chasse à l'ours" se met en place. Une violence inouïe née d'une folie sans pareille s'abat sur la ville : c'est ce 17 août 1893 que les Italiens d'Aigues-Mortes vont être massacrés avec sauvagerie.



Quelle origine à ce drame ? La folie injustifiée qui naît et s'empare d'une foule, comme on l'a vu à de nombreuses reprises dans l'Histoire. Cependant, comme le fait cette BD, il est nécessaire de s'interroger. Quelle est l'origine de cette violence ? D'où nait-elle ? Comment la folie peut-elle si brusquement s'emparer de l'homme au point de le faire commettre des actes abominables envers son prochain ? Ce récit historique n'apporte pas de réponse, seulement un questionnement qui nous pousse à nous interroger.



Les dessins ainsi que la narration sont à la hauteur du drame. Ils nous tiennent en haleine et témoignent parfaitement de la lourdeur du climat qui sévit dans Aigues-Mortes tout au long de cette terrible journée. C'est rythmé, dynamique et ça ne pardonne rien.

En s’appuyant sur des faits historiques, le romancier et scénariste Frédéric Paronuzzi met en scène, avec talent, cette tragique histoire en la rendant vivante.
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Les personnages sont à la fois pittoresques et mémorables et le dessinateur, répétons-le, a découpé avec beaucoup d’efficacité et d’imagination ces longues scènes de combats.
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Une petite pépite qui fait BOUM !

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Dans cet imagier original et unique en son genre, ce sont les illustrations qui nous déroulent une histoire, au fil des pages. C’est celle d’un enfant qui, après la routine du matin, part à l’école, puis vient la sortie à la piscine et le retour dans la chaleur du foyer. Dans ces scènes de vie quotidiennes aux illustrations très colorées, les onomatopées apportent du dynamisme et du pep’s à chaque double-page.

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Miaouuuuu, Ding ! résonne le micro-onde, Bzzz ! fait le rasoir de papa, Plouf ! et Boum ! Boum ! En fin de journée, un chuuut ! et l’enfant s’évade dans sa bulle imaginaire grâce au livre qu’il n’a pas quitté depuis le début de la journée. Une belle surprise se révèle en dernière page à travers ce fil conducteur très ingénieux puisque le livre nous apporte tous - en tout cas pour vous qui êtes ici - du bonheur et une inestimable occasion de rêver.

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C’est un imagier grand format qui fourmille de détails à savourer avec les enfants et qui contient encore un atout supplémentaire, celui de la représentation de la diversité. C’est assez rare pour le souligner, il y a un enfant en béquilles, de nombreuses femmes qui travaille dans le BTP et même une femme enceinte en conductrice de travaux, une manifestation entièrement féminine, des personnages de différentes couleurs et également un papa qui passe l’aspirateur !

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Colette, Marcel et leur fils Philibert résident dans une grotte trop humide et trop sombre. C'est de l'avis de Marcel qui envie les cousins de Mayotte. Marcel a besoin de lumière et sur un coup de tête (il est caractériel et très décidé), Marcel annonce qu'il veut déménager.

Surpris au début, Colette et Philibert ne tarde pas à l'approuver et les voilà tous les trois partis en quête d'un bel endroit... La savane, un arbre, ils décident d'élire domicile près d'une famille de babouins accueillante. Tout semble aller pour le mieux, mais très vite, les enfants se montrent turbulents et donnent un mauvais exemple pour Philibert qui les suit dans leurs jeux. Les peaux de bananes volant au dessus de leurs têtes, Marcel et Colette prennent la décision de quitter l'endroit pour un autre arbre... C'est au dessus d'une mare qu'ils découvrent leur nouveau paradis. Et là, c'est une famille de phacochères qui vient joyeusement s'ébrouer dans la boue qui éclabousse nos amis. Non, non ! ça ne peut plus durer ! il faut aller ailleurs...

Croyez-vous qu'ils trouveront ? Parce qu'après les babouins et les phacochères, il y a les girafes aux longs cous qui aiment grignoter les feuilles des arbres. Puis comme Colette le dit, il s'en faut peu pour qu'ils finissent au fond d'un estomac, même si ces demoiselles sont végétariennes !



Je vous conseille cet album jeunesse qui fait beaucoup sourire. Entre l'histoire et les illustrations, il sera un petit plaisir de lecture pour les enfants qui s'attarderont sur les paysages, les animaux et les frimousses expressives de nos chauves-souris qui veulent découvrir le monde.

J'ai beaucoup aimé ! donc... à recommander !

Après une soirée en l’honneur de son mari, la narratrice se dérobe et part sur un coup de tête avec ses deux enfants…



On comprend très vite que la relation entre la narratrice et son mari est terminée et que le couple est sur le point de se séparer. Une décision impulsive conduit la narratrice à quitter Paris. Elle loue une maison au bord de mer en pleine morte-saison. Pendant cette parenthèse d’une semaine, la narratrice et ses enfants vont évoluer entre mélancolie et belles rencontres.



Ce très court roman est une bulle d’oxygène Il dédramatise une situation familiale difficile. L’écriture douce et posée de Fred Paronuzzi détourne la négativité qui pourrait en ressortir pour nous montrer que le divorce n’est pas une fatalité.

Un récit humoristique et bien enlevé, librement inspiré d'une légende de la tribu des Sioux brûlés.
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Voilà un tout petit roman qui se lit très vite, qui va donner une toute petite chronique qui se lira tout aussi vite.



Drôle d’endroit pour de la neige est une parenthèse. Une parenthèse qui d’adresse à tous, à toutes ; la narratrice parle avec son « je », et son prénom n’est mentionné nulle part. C’est toi, moi, vous, nous, et ça a très bien fonctionné pour moi. Cette parenthèse dans la vie de la narratrice s’impose lors d’une soirée en l’honneur de son mari. Elle décide en rentrant chez elle de partir dès le lendemain en vacances avec ses deux enfants, sur un coup de tête. Et c’est une semaine de pure liberté que Fred Paronuzzi nous conte.



Ce livre, c’est l’histoire d’un lâcher prise et d’une délivrance d’une vie qui ne convient plus, d’une relation qui se craquelle. On parle partage, on parle ouverture, on parle émerveillement et conscience de soi. Cette petite maison du bord de mer, à la morte saison, apparaît comme la lumière au bout du tunnel. Salvatrice, elle permet des rencontres, des paysages, des moments de bonheur.



En fait, Drôle d’endroit pour de la neige, c’est un petit moment de bonheur. Je n’ai rien de négatif à dire, c’est beau comme tout, ça donne de l’espoir, ça fait du bien.
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Halloween passé, votre bambin adoré a croisé, qui dans un supermarché, qui dans la rue, quelques monstres squelettiques essayant de faire perdurer une tradition qui fleure le mercantilisme ? Et maintenant il cauchemarde, voit d'horribles squelettes méchants peupler ses rêves ? Pas de panique, la littérature possède, comme souvent, un remède homéopathique et rigolo : " Trois farceurs" !

Nous sommes dans une contrée lointaine, en hiver. Trois squelettes discutent d'un sioux qui n'a peur de rien et appelé Ours Malicieux. Comme les occupations sont rares en hiver, les trois amis décident de faire la peur de sa vie à cet indien réputé pour être le plus fort de la région. Sûrs de leur pouvoir de nuisances, les squelettes vont se mesurer par trois fois à cet humain bien vivant, tout en muscle et vraiment réchauffé puisque se promenant torse nu dans la neige. Les squelettes en seront pour leur frais. Les jeunes lecteurs jubileront des leçons données à ces trois farceurs, la crainte dont ils sont porteurs pour les jeunes enfants étant soudain réduite à néant. Et comme il faut souvent une morale à toute bonne histoire, celle proposée ici vise juste... à vous de la découvrir.

Un peu plus sur le blog


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Ours Malicieux est un sioux qui n'a peur de rien ce qui énerve beaucoup les trois squelettes-amis ! Ils abandonnent leur partie d'osselets pour tenter de lui faire peur ! Ils ont beau tenté de l'effrayer mais rien n'y fait, leurs surprises ne lui font ni chaud ni froid...



Le soir, pas peu fière d'avoir déjoué les plans des squelettes, Ours Malicieux raconte sa journée quand soudain...



Un petit album sympa qui plaira aux enfants à partir de quatre ans. L'histoire est simple et agréable à suivre. Les illustrations sont belles et un brin décalé comme vous pouvez le voir, j'ai totalement adhéré !



Un livre que je recommande !



--> Illustrations sur le blog
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Un livre pour enfant est intéressant car il peut être lu, relu et compris de différentes façons en fonction des âges et de la maturité.



Le bébé géant est a été écrit et dessiné d’après un conte haïtien.



Je ne sais pas comment qualifier les dessins car certains me plaisent beaucoup(en particulier la couverture qui m’avait fait choisir ce livre) et d’autres sont très surprenants (mais s’expliquent malgré tout par la taille du bébé….)

Le format est sympa.

Je n’ai pas eu l’opportunité de lire cette histoire à un enfant avant d’écrire ces quelques lignes mais je me demande si l’idée générale sera bien comprise.

Mais notre rôle est aussi d’accompagner la lecture de nos enfants.

Je remercie vivement Babélio et les éditions kaléidoscope pour l’envoi de ce livre qui, quelque soit mon avis contribue à l’éveil et la compréhension du monde.

Court roman triste, dur et émouvant, où l'on navigue entre les souvenirs d'enfance, d'agression, la réalité alcoolique, entre l'Italie et une salle de boxe, jusqu'à la révélation, comme souvent trop tardive, du secret de famille.

Une écriture simple, efficace, pour un roman court mais intense. On va à l'essentiel car le temps ne doit pas être gaspillé.

L'idée qu'il faut profiter du bonheur qui nous est donné, là maintenant, car on ne sait pas de quoi demain sera fait.

C'est réussi.

Léo a bientôt 16 ans. Il vit avec sa mère, Claire, mais ne sait rien de son père, sinon qu’il est Américain et qu’il se prénomme Benjamin. Claire a connu Benjamin lors d’un séjour aux États-Unis ; ils ont eu une brève liaison ; puis Benjamin a disparu, ignorant que Claire était enceinte. Claire est rentrée en France, où Léo est né. Et voilà tout. C’est du moins ce que croit Léo, jusqu’au jour où il découvre que sa mère envoie régulièrement de l’argent aux États-Unis, à un certain Benjamin L. Carr. Léo va bientôt apprendre la vérité : son père est en prison.



L'avis de Nils, 11 ans : Un livre un peu court, mais prenant, car l'histoire est tragique. Il est décevant, car l'histoire est incomplète : on aimerait savoir ce que devient le père de Léo. Un livre moyen. 



L'avis de la rédaction : Un assez bon roman, sur un sujet intéressant, mais le style manque d’originalité, et le ton ne sonne pas toujours très juste.

Le thème du livre est audacieux et pertinent mais c’est vrai qu’il est difficile de s’identifier à ce personnage (trop de distance).

Un roman sans fausse manœuvre, à hauteur d’homme et d’adolescent, prenant et troublant.
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Roman ado, trop ado (langage trop familier voire vulgaire, on peut s'en passer) sur la peine de mort, sujet intéressant mais j'ai trouvé que ça n'était pas très bien écrit. Il y a beaucoup de grosses ficelles et c'est cousu de fil blanc... Bof