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Citations de Frédéric Paulin (175)


Il s'efforce de prendre des notes, mais rien ne le touche comme il l'aurait voulu. Il essaye d'imaginer les avenues que traversaient en courant les habitants à la merci d'un tireur embusqué là-haut dans les étages d'un immeuble. Bien sûr, devant la bibliothèque de Sarajevo entièrement détruite, il éprouve un instant d'horreur. Il est capable de comprendre la monstruosité qui a présidé à ce gigantesque autodafé; même lui sait que quand les livres brûlent, les hommes meurent.
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C'est de ça que crève la presse française : recopier les communiqués de presse des institutions, des préfectures, des politicards, rappliquer le petit doigt sur la couture du pantalon chaque fois qu'un conseiller régional a une déclaration de la plus haute importance à faire. De la merde et rien d'autre.
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On ne se prépare pas à la guerre.
Parfois on s'est entraîné, parfois on s'est armé, parfois on a dressé des plans d'attaque ou de défense, mais rien ne prépare à la guerre. À l'absence d'issue, à la violence totalisante, à la peur qui vous paralyse, à l'avenir qui n'est plus que hasard. Il n'y a pas de préparation à la guerre, il n'y a que des mensonges qui poussent les hommes à y partir.
On ne se prépare pas à la guerre.
On fait face, au dernier moment.
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Les cris, les applaudissements, les rires, la liesse s’opposent à un vieux monde réuni là pour décider des orientations économiques d’une Europe qu’il ne comprend plus.
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[...] même lui sait que quand les livres brûlent, les hommes meurent.
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" Je pense que les militaires ont créé le GIA et que leur créature risque de leur échapper »
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... celui qui cesse d'être ton ami ne l'a jamais été.
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Il sait qu'il ne reviendra pas de Gênes comme il y était venu. Les flics italiens ont réussi ça : le renvoyer en France en lui volant ses espoirs.
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Cette terreur, c’est celle qui saisit lorsque l’Etat n’assure plus la sécurité de ses citoyens. Celle qui saisit les peuples conquis par l’ennemi.
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Toute chose a une fin. La vie, l'amour, la peur, la joie.
La guerre et la paix aussi.
Toute chose.
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Un jour prochain, il ne rentrera pas. C'est à ça qu'elle songe en regardant la porte. Elle ne sait pas comment elle fera sans lui, elle refuse d'y réfléchir.
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C’est fréquent le burn-out chez les flics, c’est comme tomber du toit chez les couvreurs : un risque du métier.
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La mondialisation est la dernière fracture planétaire. La guerre froide est terminée, les antagonismes est-ouest se sont dissipés. Maintenant, le temps de l’opposition nord-sud est venu.
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Il n’y a que les flics qui peuvent comprendre le danger. Chez eux, il y a des sympathisants, de vrais patriotes. Certains officiers, les plus vieux, ont connu les années de plomb, les attentats de ces ordures de Chinois et des Brigatte Rosse, le massacre de la gare de Bologne en 1980.
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En Algérie l'intolérance s'est immiscée dans tous les cercles de la société, et l'école est devenue le lieu de toutes les luttes politiques. Les enseignants sont pratiquement tous arabisants et la plupart sont islamistes. Gh'zala sait que certains de ses collègues n'hésitent pas à augmenter la moyenne d'une jeune fille qui accepte de porter le hijab.
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Rien n’est plus fort qu’une idée dont l’heure est venue.
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Qui se souvient de ce mois de juillet 2001 durant lequel se déroula la réunion du G8 à Gênes , alors que deux mois plus tard le Monde verra les deux tours du World Trade Center de New York s'écrouler en direct alors qu’elles ont été percutées plus tôt par deux avions kamikazes ?
Qui se souvient de cette manifestation massive de plusieurs centaines de milliers d’opposants à la mondialisation ? Une manifestation où l’ultra violence s’est déployée pendant ces quelques jours avec comme résultat de nombreux blessés, traumatisés à vie et surtout un mort.
Un affrontement que fait revivre pour nous Frédéric Paulin de l’intérieur. Il décortique jour après jour ce face à face grâce à des personnages clefs .
D’un côté les forces de police italiennes dirigées par une hiérarchie nostalgique du régime fasciste alors que les partis d’extrême-droite participent au conglomérat de la majorité piloté par Il Cavaliere Berlusconi. Des militaires qui rêvent de montrer au monde leur capacité à contenir coûte que coûte cette masse grouillante d’activistes de tout poil. Quitte à laisser leur conscience au vestiaire. Quitte à utiliser tous les arguments, même les plus fallacieux, pour stimuler leurs troupes à commettre les pires exactions sur ces jeunes manifestants .
De l’autre, des pacifistes d’extrême-gauche de tous pays et des anarchistes qui souhaitent semer le chaos . Les plus féroces sont les membres des black blocs qui ne connaissent qu’un mot d’ordre : la destruction systématique de tout ce qui passe à leur portée. Parmi eux , Nathalie et Yag , un jeune couple rennais , habitués de ces démonstrations de force et de ces confrontations mais qui vont vivre une expérience hors du commun qui signifiera peut être la fin prématurée de leur jeunesse et de leurs dernières utopies.

Frédéric Paulin était l’un d’entre eux . Un de ces jeunes manifestants présents parmi tant d’autres pour démontrer qu’il y avait une autre voie possible que cette mondialisation à tout crin. Que le destin du monde ne pouvait être régi par huit états , par huit dirigeants faisant l’apologie d’un capitalisme débridé.
Vingt ans après il témoigne , une sorte d’exutoire peut être …qui sait ?
Grâce à des va et vient incessants entre les différentes factions , à travers les discours va t-en guerre des autorités italiennes, on sent la tension monter d’un cran de pages en pages. Même si on est bien dans un roman, l’auteur s’en tient aux déroulés précis des faits , avec le moins de parti pris possible. Chaque personnage a son rôle à jouer pour nous éclairer au mieux sur la succession des événements. Un drame annoncé disséqué avec minutie par l’auteur. Des deux côtés, le parti de la violence et de la force fait la loi. L’extrémisme a vaincu. Même les services secrets infiltrés sont débordés pour ne pas dire impuissants devant ses actes d’une rare violence alors que les médias indépendants tentent de rendre compte du chaos ambiant et des répressions policières disproportionnées.
Une fois de plus , Frédéric Paulin se démarque et nous offre une leçon d’histoire. Un témoignage indispensable qui nous exhorte à la vigilance. Un rappel que le barbarisme ne doit pas passer. Que cet extrémisme qui affole les sondages aujourd’hui peut être combattu dans les urnes. Sans faute.
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On ne m’enlèvera pas de l’idée qu’il suffit d’un dé à coudre de pétrole pour pourrir un baril de miel.
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Une véritable campagne de terreur a poussé les habitants de Gênes à fuir ou à se terrer chez eux devant la barbarie altermondialiste qui vient. La ville est déserte, l’état de siège a été proclamé.
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Derrière [les attentats] il y a les Saoudiens et les Qataris. D'un côté, ils financent le terrorisme, de l'autre ils sont propriétaires du PSG. Alors on fait quoi, nous dans ce merdier ?
(p. 228)
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