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Critiques de Frédéric Ploussard (59)
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Mobylette

Conduire une camionnette en slip après avoir fait exploser une tondeuse. Échapper à une hyène dans la forêt vosgienne. Supporter une mère obnubilée par les cadenas et les verrous. Voici un tout petit aperçu des mésaventures essuyées par le héros de ce roman pétaradant.



Jeune père à la ramasse et éducateur spécialisé dans un foyer pour mineurs, Dominique, qui aurait dû s’appeler Laurent, cumule les ennuis. D’un côté, il doit gérer des adolescents fracassés, suicidaires ou tortionnaires, comme Anthony, “fatigant même au repos”, ou Priscilla, “dix-sept ans, dix-sept neurones, dix-sept kilos”, ou encore Mélanie, pyromane. D’un autre, il doit faire face à un nouveau-né braillard et une mère en détresse. Le tout dans un décor déplorable : la ville de Clinquey dans les Vosges, département connu pour sa pratique de l’alcool à haute dose et son nombre exorbitant de faits divers.



Embourbé dans son quotidien turbulent, Dominique, deux mètres d’emmerdes et d’humour, revient sur sa propre adolescence auprès de parents défaillants. “Je suis clinquin. Ma mère est clinquine. Mon père, c’est autre chose.” Il s’attarde en particulier sur chaque Noël, plus pathétique d’année en année. Comme la fois où son père a tiré un coup de fusil à pompe dans le salon. Ou celle où il a reçu en cadeau un livre de grammaire allemande. Alors qu’il rêvait d’une mobylette.



C’est un roman écrit avec des mains sales qui décochent une droite à chaque phrase. De la dérision, de l’aventure, du social : on en prend plein la tronche.
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Tout blanc

Cette lecture nous fait rire, nous interroge, nous emporte. La plume est fluide et le récit rythmé. Se pose la question des bienfaits (ou non) des avancées technologiques.



Les personnages sont attendrissants que ce soit Blanche qui se reprend en main, le scientifique exalté par ses découvertes, le tueur à gage dépressif ainsi que tous les autres. En ouvrant "Tout blanc" vous ne savez pas où vous arriverez mais vous ferez la route en souriant.
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Tout blanc

J'ai beaucoup, beaucoup aimé ce roman. Au fil de la lecture, on rit, on s'étonne, on s'emporte. On vibre quoi!

L'écriture est très rythmée, aucun temps mort! L'auteur, avec beaucoup d'humour nous fait réfléchir sur la science et ses progrès. L'évolution scientifique est-elle vraiment bénéfique ? Et l'Homme dans tout ça ? Vaste sujet...

J'ai beaucoup aimé la façon dont sont dépeints les personnages, tour à tours désarmés et combattants. Qu'aurions-nous fait à leur place? Sommes-nous capables de résistance ?

Je me suis laissée emporter de suite dans cette histoire satirique, drôle mais philosophique aussi. J'ai passé un très très bon moment de lecture!

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Mobylette

J'ai adoré le début, moins la suite....

J'étais très enthousiaste lors de ma lecture de la première partie.

Quel dommage !

Délirant aussi son enfance et adolescence avec des parents totalement inaptes et maltraitants, j'ai adoré.

Ça partait plutôt sous les chapeaux de roue, un éducateur, Dominique, qui s'occupe d'adolescents dans un foyers, mais gratinés les ados !

Ça, ça m'a beaucoup plu.

Il y a des scènes mémorables comme les deux soeurs qui pètent les plombs (c'est toujours comme ça dans les foyers ?...) et devant le juge d'instruction avec la psychologue de la structure d'accueil.

J'ai bien ri.

Mais après la moitié du livre, pour moi, ça se gâte...

Je n'ai pas tout compris, c'était fouilli, ça partait dans tous les sens ; c'était trop brouillon.

J'ai terminé ma lecture péniblement, dans la déception et limite la mauvaise humeur.

Je n'aime pas ces livres au contenu abscons après un départ super délirant, et de bonne qualité. J'ai l'impression désagréable que l' on m'a retiré d'un coup un livre très intéressant et drôle.

Pourquoi donc un ouvrage ne peut-il pas être "bénéfique" tout le long, sans variation ? Mystère.

Quelque part, on m'a volé la fin du livre.

Tant pis.

Mais j'aurai quand même bien rigolé.

Et c'est le principal.

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Mobylette

Largement autobiographique, Mobylette pourrait facilement donner dans le social et le naturalisme cru, façon Bruno Dumont, s’il n’était constamment sauvé par une dérision prodigieuse, un rire aussi dévastateur que communicatif.
Lien : https://www.telerama.fr/livr..
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Mobylette

L'histoire me tentait : elle me paraissait sortir des sentiers battus. Même que ce livre a été élu "prix des lecteurs" dans la bibliothèque où je l'ai pris, c'est peu dire... je me suis laissée convaincre, d'autant plus que je connais quelques "éduc spé" et les différents milieux dans lesquels ils évoluent. J'ai mis du temps à m'accrocher à l'histoire qui se laissait lire, sans plus. Et puis j'ai plongé dans le roman. J'y ai retrouvé beaucoup de similitudes avec le quotidien de cette profession, les ados attachants et toujours dans la provoc -même pas peur- un peu comme les éducateurs d'ailleurs. Mais toujours l'humain comme priorité.

Mais je ne peux pas passer à côté de cette interrogation quant au style littéraire, au parlé : quand systématiquement on parle d'une femme en disant qu'elle est bonne... Ok il faut être dans le coup et vivre dans son temps, avec son savoir et l'expérience du terrain, mais respecter l'autre fait partie du job de l'éducateur. Amener les jeunes à respecter l'autre comme lui souhaite être respecté. Alors s'il vous plaît Monsieur Ploussard, "être bonne" entre autres, vous ne trouvez pas ça d'un autre temps ? Comment transmettez-vous le respect si vous-même ne respectez pas les femmes- même par le biais de l'écriture.
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Mobylette

Génialissime !

Tous les personnages sont sublimes désœuvrant et attachants. Les péripéties sont exceptionnellement originales et pourtant elles ont l'air tellement possibles. L'humour est décapant et l'histoire va au bout de toutes les intrigues !

Merci M. PLOUSSARD

J'ai kiffé, j'ai adoré !







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Mobylette

Me voici déçue de ma lecture car ce roman s'annonçait cruellement drôle (4eme de couverture).. oups, j'ai peut être loupé quelque chose !

Ceci dit on sent le vécu du monde de l'éducation spécialisée en foyer pour ados perdus, désorientés et bien plus encore..une écriture fine de l'environnement boisé, sombre des Vosges. Dominique ou Laurent plutôt, cet éducateur que nous suivons tout au long du roman nous embarque avec lui dans ses aventures ou mésaventures professionnelles.. entrecoupées de son histoire familiale. C'est finalement peut-être ce pan là du roman qui m'a déçue.
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Mobylette

Alors, ma remarque ira à l'encontre des nombreux commentaires élogieux... je n'ai accroché ni au style, ni à l'histoire. C'est rare, mais je me limiterai aux premières 90 pages.

Peut-être pas le bon moment, cependant je ne réïtèrerai pas l'expérience, je passe mon tour sur ce titre

Je souhaitais limiter mon commentaires mais il faut 250 caractères pour être publiée ....!

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Mobylette

Déjanté. C’est l’adjectif qui me vient et pourtant, ce roman ne se réduit pas seulement à ça. J’avoue que les premières pages m’ont semblée rudes : c’est qui ces gens, c’est quoi ce décor, mais qu’est-ce qui se passe ???? La chronologie du début est anarchique et puis, progressivement, les gens se font leur place 😉

L’auteur semble avoir fait un héros à sa mesure, ou en tout cas de nombreux points communs existent entre Dominique et Ploussard. La taille, le métier, pour commencer. La famille défaillante ?

Tout est superbement écrit, tout est superbement campé. Il y a dans le style quelque chose qui m’a fait penser à « Les saisons » de Maurice Pons : oui je sais, les deux romans n’ont absolument rien à voir mais cette façon de raconter des choses absurdement loufoques à cent à l’heure avec un ton qui ne supporte pas le doute, comme si ces choses-là, c’était l’évidence que ça pouvait arriver. Genre, dans ce roman-là, qu’on peut se noyer parce qu’un silure nous chope le pied et nous entraîne par le fond 😉 (exemple parmi tant d’autres).

Tout y est, oui tout, et surtout c’est surprenant, différent, drôle et triste à la fois, ce parcours d’un jeune homme dont on ne voit pas comment il peut s’en sortir avec une famille pareille, et puis ses tranches de vie d’éducateur dans lequel il dépeint si justement les défaillances du système de l’aide sociale à l’enfance (j’avais lu « Sale gosse » de Mathieu Palain, qui souligne les mêmes manques, mais ce n’est pas aussi bien écrit 😉).

C’est donc un excellent premier roman, très prometteur, je n’ose pas imaginer la difficulté à écrire un deuxième roman après celui-là…

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Mobylette

Nous sommes en plein dans le Texas Lorrain, il y a un côté Strip Tease sous ecsta dans ce roman qui m’a beaucoup plu.



Comment ne pas résister à Dominique/Laurent et ses aventures plus absurdes les unes des autres. Les pigeons, les poissons, un vieux pouffe, un gang d’handicapé et un voyage en Laponie …



Les histoires sont un peu racontées dans tous les sens et ça rend la lecture très rythmée. Ça part dans tous les sens il y a un côté foutraque qui est très agréable.



Etant du coin, je parle en toute objectivité.

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Mobylette

Mitigé mon avis sur ce livre qu'une amie m'a prêté avec beaucoup d'enthousiasme!

Les premiers chapitres nous plongent dans les difficultés de l'éducation spécialisée: jeunes placés en familles d'accueil, puis retournés en foyers, racines défectueuses...

Dominique ( ou Laurent) gère les ados comme il peut, avec tout de même un sacré savoir faire! Lui-même est issu d'une famille atypique, et est resté un grand enfant trop vite poussé dans un corps qui dépasse tout le monde!

Avec son copain Matthias, très vite les choses dégénèrent lorsque deux jeunes filles disparaissent...

La suite m'a paru décousue, trop rapide, excessive et déjantée. Je n'ai pas tout compris, pas tout suivi dans ce rythme effréné...

A la fin la famille de Dominique réapparaît, et l'apaisement aussi, de même que mon cerveau a repris le cours normal de la compréhension.

Premier roman, probablement d'autres à suivre, que je ne bouderai pas car Frédéric Ploussard a quand même un sacré talent de conteur!!!!



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Mobylette

Etre né trop grand, est-ce une tare? En tout cas ce sera les débuts dans une vie cabossée où les épreuves, les chagrins et les douleurs ne vont pas épargner ce gamin grandit trop vite, trop grand pour tout.

Malgré tous ces déboires il va choisir une profession d'aide et de soutien en étant éducateur dans un foyer. Un éducateur assez atypique et sympathique.

Enfant délaissé, enfant souffre-douleur, mari ne sachant pas aimé... Dominique accumule le tout dans un coin de France qui est décrit d'une telle façon que l'on se dit que vraiment rien de bon ne peut sortir de ce endroit si désespérant. D'ailleurs l'auteur nous donne le nom des " célébrités" du coin.

Etrange roman, que je n'aurais pas eu l'idée de lire s'il ne m'avait pas été offert. Je ne regrette pas cette lecture, même s'il faut s'accrocher dans toute cette violence et bizarreries. Ecrit de façon douce amère, il y a quelques traces d'humour dans ces pages totalement déjantées. Mais ce n'est absolument pas un roman drôle.

L'écriture est futée et affutée. La mobylette en est un des sujets ( devenus farces) de la déception de cet enfant qui demandait juste à être aimé dont la vie a déraillé.

Un roman qui risque de vous laisser totalement ébahi.
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Mobylette

Dom, la trentaine fatiguée, voudrait bien régler ses comptes avec son enfance, empêcher des ados bousillés de sombrer complètement et accessoirement sauver son couple, et même, essayer de voir si éventuellement il serait possible d'être vraiment un père pour la petite chose qui braille dans la chambre d'à côté. Ça fait beaucoup, même pour un géant. Alors pour se détendre il va nager la nuit, dans un lac sombre au-dessus d'un village englouti. "Il glisse entre deux mondes".



Merci pour la balade sur le porte bagage. C'est pas confort, ça secoue, ça sent le mélange et on prend la flotte, mais c'est tellement bon ! J'ai pas vu passer le voyage.



Et puis elle est gonflée cette mob, sacrément même. Elle va beaucoup plus loin et plus fort qu'on aurait pu penser au départ et ça décoiffe. Ça tape, c'est barré, hilarant, cynique, émouvant, malpoli, poétique, parfois jusqu' à la lisière du surréalisme, la tendresse est rugueuse mais sincère et profonde. Et l'auteur a cette élégance absolue que j'adore, celle de nous faire rire, vraiment rire, avec des destins tragiques, des emmerdes sans nom, dans un décor aussi joyeux qu'une mine de charbon polonaise sous la pluie.



Ça a un côté jouissif une nouvelle plume qui s'invite au banquet des "grands", qui se ramène sans carton d'invitation et avec ses bagages. Pas siglé Vuitton les bagages, plutôt Motobécane, et puis c'est pas du cuir, c'est du skaï, mais à l'intérieur y'a un trésor. Un trésor qui fait du bien parce même au plus profond des emmerdes y'a toujours moyen de se marrer et quand en plus on est gâté par une belle écriture, mordante, rythmée et libre, aucune raison de se priver, j'en redemande !

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Mobylette

Un rythme de malade, de l’humour à gogo et des moments de calme et de sérénité très beaux, quel mélange ! Plus jamais je ne ferai une remarque à un trop grand ! J’ai trouvé très réaliste les relations de l’éducateur et ses ados perdus. Ne parlons pas de l’ambiance village de Lorraine. C’est tellement farfelu que je suis allé vérifier des réalités comme la cité radieuse de Le Corbusier. Les notables en prennent pour leur grade, le panier de crabes est irrésistible. Je souriais gentiment au début et j’ai fini par rire et relire des mots, des phrases et aussi par accepter l’impossible. Un bon moment de rigolade mais pas que.
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Mobylette

Dominique est élevé dans un famille qu'on peut qualifier de folklorique dans la mesure ou chacun de ses parents sort un peu d'une norme de bon parent ! La petite ville est frappée par le chômage, les aciéries qui l'avait rendue prospère périclitent, c'est plus les relations extra familiales qui façonnent le jeune garçon très grand pour son âge que ses parents forcent à rester debout pour éviter une mauvaise position assise qui aggraverait sa scoliose naissante. Beaucoup d'humour et de fantaisie souvent débridée nourrissent un récit gravitant autour de l'enfance, de l'éducation normale et spécialisée à laquelle Dominique va consacrer son énergie. Pointant les carences des établissements d'accueil de jeunes en difficulté, L'auteur prend le parti de brosser le portrait d'un certain nombre d'entre eux avec un grande bienveillance d'où émerge de situations cocasses et fantasques un optimisme réjouissant.
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Mobylette

Juste génial! Un livre doux amer, drôle et triste, excessif parfois, mais profondément touchant.

Il y est question d'un édu spé déjanté, je le suis moi-même, éduc spé, hein, pas déjanté (quoique) et je vous le dis, ce que raconte Frédéric Ploussard est très très proche de la réalité de ce p. de métier génial de merde.

Voilà un romancier à suivre!
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Mobylette

Énorme coup de coeur pour ce roman au ton

complètement désopilant. Frédéric Ploussard nous plonge dans une incroyable fantaisie pour

narrer les aventures d’un homme trop ou très grand.

- Depuis son enfance jusqu’à ses déboires d’éducateur spécialisé, de mari et de père, Dominique

traverse la vie comme il nage dans son lac ; il flotte entre le liquide et l’aérien. Écrit à la 1ère personne, notre héros, extrêmement attachant narre les évènements de manière humoristique mais pas sans complaisance. Toute la force de ce roman réside dans l’approche décalée que fait l’auteur sur l’univers des enfants perdus, la compréhension subtile que doivent développer les éducateurs pour les rendre de nouveau attentifs à leur vie. C’est une histoire très positive : rien n’est inéluctable et la vérité finit toujours par triompher. Un grand merci à monsieur Ploussard de nous donner le sourire même dans les situations les plus cocasses.
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Mobylette

Une nature rancunière, des forêts immenses et déprimantes, des lacs, de mornes façades, des commerces abandonnés, des maisons bouffées par l'humidité, des poubelles dans les rues qui débordent de bouteilles d'alcool et d'emballages de fast food, une cité radieuse où à grandi Francis Heaulme, la région natale de la famille Laroche. je vous ai planté le décor car il est important dans l'histoire.



C'est Lau-Dominique qui nous raconte. D'abord sa naissance dans la mauvaise famille. Trop grand, il tient de la famille maternelle, pas très chère dans le coeur du père, Laurent un jour, sera renommé Dominique le lendemain. Une enfance au premier étage d'une cité où les parents font régner la terreur. Les voisins n'ont qu'à bien se tenir. le père, brute épaisse à cerveau réduit, passionné par ses poissons qu'il vide dans les toilettes quand ils sont à moitié morts, élu aux affaires culturelles, pompier volontaire et moniteur d'auto-école. La mère, passionnée par les chaînes et cadenas, passe tout son temps à enfermer, bloquer tous ceux qui la contrarient. Deux petites soeurs. Des noëls identiques tous les ans ou presque, puisque les cadeaux sont rares, de temps en temps un pyjama pour une des petites, un fusil à canon scié pour le père. le ton est donné, des parents défaillants, une enfance un peu bousculée. À quatorze ans, Lau-Dominique est persuadé que ses parents vont lui offrir une mobylette à Noël, ils lui offrent un pouf qui traînait dans le garage… À dix-huit ans, il est mis à la porte avec son permis de conduire tout neuf et son pouf.



Dominique devient éducateur spécialisé pour enfants placés dans un foyer, la dent du diable. Il fait presque deux mètres. Les pieds dans la boue et la tête dans les étoiles. Une compagne et un fils, une crise de couple, un pote d'enfance, veilleur de nuit dans le foyer, le tour est fait ou presque. parce que la vie de Dominique, qui passe déjà tout son temps a essayé de calmer les gamins et sa compagne, va brusquement s'accélérer. Heureusement que Matthias, roule des joints plus vite que son ombre pour supporter tout ça.



Les portraits de tous les personnages négligents, défaillants ou véreux, directeur du foyer, parents de ces gamins placés, élus locaux et autres sont cyniquement drôles. L'enfance de Lau-Dominique également. Et même si l'histoire sort de l'imagination de l'auteur, il y a quelques accents de vérité qui ne trompent pas.



La plume de l'auteur devient tendre pour la description de ces enfants perdus. Maltraités, violentés, placés et souvent de nouveau maltraités par les familles d'accueil, ils échouent dans des foyers, ne connaissant que la violence pour survivre mais ils sont tellement attachants et ils ont de la ressource. Des portraits de ces gamins, inhabituels pour le commun des mortels mais qui n'a rien d'extraordinaire pour les éducateurs.







Faire avec, faire ce que l'on peut, faire face et le tout avec humour. j'ai adoré cette lecture.




Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Mobylette

C'est l'histoire d'un mec qui devait s'appeler Laurent. Manque de chance, il est né le jour de la Saint Laurent et sa mère a dit : « Non, pas possible, il faut trouver un autre prénom. » et ce fut Dominique.

Cela vous semble bizarre comme réaction : c'est que Lau... Dominique est né dans une famille de frapadingues. Il faut le savoir avant d'embarquer dans cette lecture, rien de ce qui arrive n'est normal.

Le père, "intérieurement toujours en travaux" ( c'est son fils qui le dit ) est un maniaque de la gâchette.

Sa mère est une maniaque des cadenas, verrous et autres antivols ainsi que des croque-monsieur.

Lau... Dominique quant à lui, paraît le seul "normal" de la famille. Quoique... Il est né trop grand. C'est le reproche récurrent que lui font ses parents. Il est animateur dans un foyer pour enfants en difficulté. Ces jeunes sont tous plus foutraques les uns que les autres, toujours à l'affût d'une c......e à faire et il faut dire qu'ils n'en ratent pas une. Mais lui, il les aime ses cinglés. Il aime aussi la natation qui lui sert d'exutoire et rêve depuis tout jeune de posséder une mobylette.

Désopilant, désolant, cruel et drôle, un roman que j'ai adoré.



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