Citations de Gabriel Katz (379)
On nous bassine avec 1789, le peuple qui se libère, qui brise les chaînes de l’absolutisme… Merci les Lumières, tout ça, tout ça… Sauf que le peuple, quand il prend la Bastille, il s’en carre, de l’absolutisme ; ce qu’ils veulent c’est de la poudre, parce qu’ils ont des fusils, et rien à mettre dedans. La seule chose qui les pousse, c’est que leur assiette est vide.
Les nanas se recoiffent, toutes : une main, une mèche. Et ça rigole, et ça glousse, parce qu’un ado, ça glousse.
Lavande et rose, le mélange est infect, mais tout vaut mieux que mon odeur de pieds et de sueur rance.
Bon. Si c’est un rêve, pas de panique, je vais me réveiller. Sinon, c’est plus compliqué, et on va commencer par réfléchir. Je suis un ado, je m’appelle Aubert – quel nom à la con ! –, mon frère s’appelle Alex, et mon père porte un pyjama. C’est tout ce que je sais, il est 7 h 15, et je me mets à flipper très sérieusement.
Leur vie n'était qu'une question sans réponse ; ils ne savait rien, ils n'étaient personne.
- Alors comme ça, t'es le champion des dieux ? ironisa un gros moustachu.
- De l'Ermitage.
- Ah, pardon. Et t'es tellement fort, dieu de l'Ermitage, que même tes potes plient bagage en te voyant...
- Ouais. Et si j'étais toi, je ferais pareil. Je sais que la moustache, ça donne l'impression d'être un dur, mais si on se battait à coups de moustache, ça se saurait.
- Je n'arrive pas à croire que tu aies plongé pour ça, murmura Nessirya avec un froncement de sourcils qui marquait mal sa tendresse.
- Eh si. Quand on est con, on est con.
Imras poussa un long soupir. Il s'en sortait indemne, mais la rage brulait dans son cœur. Quelle époque vivait-on ? ..... Il s'enferma à double tour, sans se douter que de l'autre côté, l'homme au tablier traçait une croix à la craie sur la porte.
— Je suis un raté, lâcha sombrement Olen.
— Pas plus que moi
Olen paru réfléchir un instant et répondi très sérieusement.
— Non, pas plus que toi.
- Aide-moi. Je ne tiendrai pas deux jours sans ça. Je te récompenserai !
- Vous me devez déjà dix mille écus, Excellence.
- N'aie crainte, je te les paierai !
Le petit homme eut un sourire et s'assit sur un coffre réchauffant ses mains à la chaleur de l'âtre.
- Effectivement, vous avez perdu la mémoire.