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Critiques de Gaétan Nocq (82)
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Capitaine Tikhomiroff

Un graphisme sublime au service d'une histoire singulière, celle d'un Capitaine russe perdu au milieu de la révolution. Sombre et pourtant éclairante sur les horreurs des guerres civiles. Il s'agit d'un biopic. C'est de la bande dessinée dans ce qu'elle peut faire de mieux. J'ai beaucoup aimé et conseille fortement cet album.
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Soleil brûlant en Algérie

Tiko est un jeune français envoyé en Algérie pendant le conflit après la seconde guerre mondiale. Il est plutôt pacifiste et se débrouille pour se retrouver au mess. Son retour en France est toujours emprunt de cette quête de liberté pour tous.

Graphiquement intéressant comme un story board au crayonné où on aperçoit tous les traits.
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Soleil brûlant en Algérie

« C’est un cor chromatique patiné qui m’a relié à Alexandre Tikhomiroff. Cet instrument de musique appartenait à son père, un Russe blanc qui, parmi des milliers d’autres, avait fui la révolution bolchévique et trouvé refuge en France. Il s’était alors « enrôlé » dans l’orchestre du Barnum Circus qui parcourait le pays dans les années vingt. Ce cor fait partie de la galerie des dons du Musée de l’histoire de l’immigration de la Porte dorée. Je l’avais choisi dans le cadre d’une commande du musée [avec le collectif des Carnettistes tribulants]. C’est donc par la vie du père que j’ai tout naturellement trouvé celle du fils, Alexandre. Nous nous sommes rencontrés à mon atelier. (…) Alexandre a posé modestement sur la table un petit livre jaune. Une photo centrée en couverture représentait un paysage de montagne de cailloux. « Voilà une petite chose que j’ai écrite. J’ai fait la guerre d’Algérie. » Je n’avais jamais lu d’ouvrage sur cette guerre encore taboue en France. Son récit m’a touché par sa sincérité et sa sensibilité. Rapidement, j’eus envie de le mettre en image et de le scénariser. »



Le passage que vous venez de lire est extrait de la postface de l’album. Gaétan Nocq explique les raisons qui l’ont amené à réaliser cet ouvrage et à adapter le témoignage d’Alexandre Tikhomiroff (« Une caserne au soleil – SP 88469 » édité chez L’Harmattan) en bande dessinée.



Sitôt ouvert, on est frappé par la précision des dessins. Tout est réalisé au crayon de papier mais l’œil et la main de l’auteur n’omettent rien. Chaque détail est là, nous faisant presque toucher les couleurs qui pourtant n’apparaissent pas sur ces pages. Le souffle du sirocco place son voile devant le paysage, atténuant les couleurs, le soleil peut presque nous éblouir, le jaune délavé du désert et le vert écrasant de la forêt s’étalent sous nos yeux. Le travail de l’auteur – en carnettiste aguerri – impressionne. A cela, s’ajoutent les observations du personnage principal qui finissent de planter le décor.

(...)

Rapidement, le narrateur prend ses marques. Le témoignage relate la vie à la caserne, l’attente des consignes, les nuits de garde qui s’éternisent dans le froid mordant de l’hiver. Durant ces heures de solitude, les mots de mise en garde des soldats déjà habitués à l’exercice lui reviennent à l’esprit. La tension gronde, on sent son corps tendu comme un arc, l’oreille attentive au moindre bruit, la peur qui est largement nourrie par le fait qu’on ne sait pas réellement à quoi s’attendre. Les nerfs sont à vif. Peu à peu, on prend l’habitude de ce rythme narratif qui injecte tantôt l’angoisse tantôt l’ennui. Les heures passées au dortoir à côtoyer ses pairs, les gardes, les entraînements…

(...)

Lire la chronique complète sur le site : https://chezmo.wordpress.com/2016/04/20/soleil-brulant-en-algerie-tikhomiroff-nocq/
Lien : https://chezmo.wordpress.com..
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Le rapport W : Infiltré à Auschwitz

Lu en 2021. Un album découvert au CDI du lycée, qui relate des faits historiques réels dont j'ignorais l'existence jusqu'alors.

Le scénario tient le lecteur en haleine de bout en bout. L'on y suit quotidien à haut risque d'un agent de l'armée secrète polonaise infiltré dans le camp d'Auschwitz, de 1940 à 1943.
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Le rapport W : Infiltré à Auschwitz

Le récit d’un résistant polonais qui a infiltré Auschwitz.



La BD jette un nouvel éclairage sur la Shoah par rapport aux témoignages habituels et c’est fascinant.



Les dessins sont magnifiques - presque oniriques - ce qui crée un contraste saisissant avec l’horreur représentée.
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Soleil brûlant en Algérie

L’histoire intimiste d'un pacifiste convaincu, Alexandre Tikhomiroff, appelé du contingent pour l’Algérie en 1956 qu’il quittera vingt-sept mois plus tard, à la fin de son service. Tiko a vingt et un ans lorsqu’il est mobilisé.



De témoin spectateur malgré lui en Algérie, Tiko se mue en activiste à son retour à la vie civile en s’engageant dans un collectif anticolonial.



Il est donc question de description du quotidien d’un appelé ordinaire pendant cette guerre d’Algérie. A l’opposé d’un récit de guerre, nulle évocation de combats, Tiko n’y est pas confronté. Dans cette guerre asymétrique voyant s’affronter armée régulière contre guérilla, pas de sang ni d’horreurs. L’ennemi est évanescent.



Telle une vie de casernement, un rythme narratif lent distille successivement angoisse et mortel ennui. Le récit commence d’ailleurs par l’arrivée des appelés qui passent trois jours à faire des parties de cartes.



4 parties séquencent l’album : la caserne, les montagnes, la Guerre et enfin le retour à Paris. Pour le lecteur, l’entrée en matière commence comme si un séjour touristique lui était compté. Il contemple les délicats champs d’orangers jalonnant la route de Cherchell, il profite de la torpeur enveloppante.



Tout est observé, humé et esquissé : des colonnes de fourmis aux détails d’un uniforme dans un traitement graphique somptueux et magnifiquement varié. Les dialogues laconiques et concis laissent s’insérer de pleines pages muettes.



Le sirocco jette un voile devant les dessins. Comme pour échapper aux clichés esthétiques de cet environnement, les couleurs doivent être atténuées, le soleil ne peut éblouir, le jaune du désert, le bleu du ciel...se dessinent au graphite !



Lumière intense, chaleur écrasante.

La dramaturgie de la guerre se dilue dans la subtilité des gris.

Splendide lecture.
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Les grands cerfs (BD)

J'ai répondu à l'appel intrigant des cerfs de cette couverture. Ne sont-ils pas magnifiques et majestueux ?

L'album est adapté du roman de Claudie Hunziger du même nom paru en 2019 aux éditions Grasset. Gaétan Nocq s'est chargé de cet album et dans les bonus de fin nous verrons qu'il y a une certaine immersion, qu'ils se sont rencontrés, un peu comme notre personnage principal.

Le graphisme joue avec la palette de couleurs, joue avec nos sens. Nous contemplons par moment, nous en apprenons sur la nature, les animaux, notamment les cerfs, mais pas seulement. Parfois, nous arrêtons notre regard pour regarder un animal.

L'album est séparé en différentes parties, plus quelques bonus à la fin. Un graphisme particulier pour une histoire qui l'est tout autant, parfois même un peu brumeux.

Nous faisons la connaissance de Pamina, qui va porter cette histoire, et nous en faire découvrir les multiples couches. Au départ, nous ne savons pas grand chose d'elle, elle est allée dans les Vosges, dans la nature, pour échapper aux hommes. L'ironie voudra qu'elle se retrouve quand même au cœur de relations humaines, de compromis, de choses qu'elle ne pourra plus ignorer, où elle voudra aller au bout de la connaissance.

On s'intéresse beaucoup aux cerfs. Elle va rencontrer Léo qui va l'initier à l'affût, qui va lui parler des cerfs, de leur clan, de tout ce qu'il y a à savoir, et le lecteur lui aussi découvre en même temps que Pamina, et la suit dans ses diverses expériences. Elle va vouloir expérimenter, mais en même temps va finir par s'interroger sur l'ONF (office national des forêts), la chasse, etc.

Elle va aller à la rencontre des différents protagonistes.

Un album très particulier. Si vous aimez les animaux en général, et notamment avez envie d'en découvrir plus sur les cerfs, il peut être une belle porte d'entrée.

Mais ça peut aussi faire mal par moment, interroger. Fascinant et terrifiant à la fois.

D'un côté on a la nature, de l'autre les Hommes, la complexité de la nature humaine, le fait de faire des compromis, et une réflexion sur tout ceci.

228 pages qui nous ont emmené ailleurs.

Ensuite dans les bonus, nous avons quelques peintures de la nature, un mot de Gaëtan Nocq, puis un entretien de Claudie Hunziger avec Laure Adler pour l'Heure bleue.
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Le rapport W : Infiltré à Auschwitz

J'ai aimé le style graphique singulier de cet album. Les planches monochromes à l'aquarelle m'ont saisie par leur grande beauté. Certains passages sont (inévitablement) glaçants. Cependant, d'autres sont un peu complexes ; je me suis parfois un peu perdue entre les noms polonais et j'avais du mal à distinguer visuellement les personnages. J'ai néanmoins trouvé intéressant de découvrir ce fameux rapport W et l'histoire de cet homme, que je ne connaissais pas.⠀
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Le rapport W : Infiltré à Auschwitz

Dans Le rapport W, Gaétan Nocq met en lumière un épisode peu connu de la Seconde Guerre mondiale. En 1940, Witold Pilecki, officier de l'Armée secrète polonaise, se laisse prendre dans une rafle afin d'infiltrer le camp d'Auschwitz. Sous l'identité de Tomasz Serafinski, il a pour missions de témoigner auprès de sa hiérarchie de la réalité du camp ainsi que de créer un réseau de résistants au sein de celui-ci afin de préparer un éventuel soulèvement.



Ce roman graphique est très instructif. Mais, je dois reconnaître que je n'ai pas tout bien saisi.



Le scénario m'a parfois donné l'impression que la constitution du réseau de résistants se faisait au vu et au su de tous, ce qui n'est bien entendu pas le cas.



Le graphisme m'a également déstabilisée, n'étant pas coutumière de la lecture de romans graphiques ou de bandes dessinées . Il est très épuré. Les visages sont impassibles. Et, je n'ai pas toujours bien cerné le code couleurs utilisé.



C'est une œuvre à découvrir mais je pense manquer de certaines clés pour parfaitement la comprendre et l'apprécier.

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Capitaine Tikhomiroff

(...) Cet album est une adaptation d’un roman de « La tasse de thé » , roman d’Alexandre Tikhomiroff. Partant du cor chromatique qui lui a permis de croiser la route d’Alexandre Tikomiroff (voir ma chronique sur son précédent album « Soleil brûlant en Algérie » où Gaétan Nocq raconte sa rencontre avec Tiko), l’auteur remonte les générations et s’arrête cette fois sur le parcours du père de Tiko, Capitaine dans l’Armée impériale russe pendant la Première Guerre Mondiale.

Je me rappelle aussi en avoir pris plein les yeux quand j’ai lu « Soleil brûlant en Algérie » . Des croquis et des illustrations à couper le souffle tant ils étaient minutieux, une voix-off pour porter le témoignage de Tiko et lui donner toute la profondeur nécessaire à ce genre de récits. Parfait. Plaisir donc de retrouver ce trait charbonneux, vaporeux et délicat. Parfois, quelques cases proposent un dessin plus figé (tout le prologue notamment), ce qui vient faire tâche, comme une fausse note qui coince de temps à autre mais n’empêchant pas l’auditoire de profiter de la mélodie. Ici, si l’histoire est celle d’une guerre dans toute sa cruauté, c’est avant tout l’histoire d’un homme et de ce qu’il a vécu durant ses années à être sur le front des combats. Souvent, il a été sacrifié, envoyé en éclaireur pour permettre au bataillon de s’organiser, placé sur un avant-poste pour permettre aux autres de détaller, souvent seul survivant d’une unité décimée… choisissant de rejoindre d’autres survivants ailleurs plutôt que d’opter pour la désertion. On suit la couleur des saisons, le blanc cassé hivernal, qui laisse la place au bleu ciel printanier, au jaune de cobalt. Et puis les rouges de l’automne et du sang. Et tout cela repart pour un nouveau cycle. (... : lire la chronique complète sur le site : https://chezmo.wordpress.com/2017/11/10/capitaine-tikhomiroff-nocq/)
Lien : https://chezmo.wordpress.com..
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Soleil brûlant en Algérie

Cette BD en noir et blanc et le crayonné de l'auteur, Gaétan Nocq, donnent beaucoup de force à ce récit, ce témoignage tiré de l'histoire personnelle d'Alexandre Tikhomirof. A travers l'expérience militaire de cet appelé ordinaire, c'est un pan de l'histoire tragique de cette génération envoyée en Algérie qui est contée. Ce que les autorités s'obstinent à nommer les "événements d'Algérie" c'était bel et bien une guerre menée par des soldats peu formés, propulsés dans un conflit qui les dépassait. La mise en image de ce récit excelle à rendre cette atmosphère particulière faite de lumière intense, de chaleur accablante, de mortel ennui et d'angoisses récurentes. Cette histoire à hauteur d'homme est un précieux et magnifique témoignage de la guerre d'Algérie d'un point de vue intimiste qui en fait toute sa force.
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Soleil brûlant en Algérie

C’est ici probablement un des meilleurs albums sur le sujet, aussi bien graphiquement qu’au niveau scénaristique.
Lien : http://www.bodoi.info/soleil..
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Octopolis

Une bd qui nous plonge dans l’univers fascinant des abysses.

De belles planches au bleu profond et des esquisses des créatures marines finement dessinées.

L’histoire de Mona qui part à la recherche de son père paléontologue qui a mystérieusement disparu et qu’elle n’a pas vu depuis des années.

Une enquête qui la mènera au fond des océans, sur la trace de la préservation du vivant.

Même si j’ai été un peu moins séduite par l’intrigue j’ai beaucoup aimé cette immersion subaquatique.
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Octopolis

Deux facettes, celle des céphalopodes, celle de Fauconnier et de Mona qui va découvrir la vie finalement secrète de son père, être obligée de plonger au fond de l’océan pour le suivre et comprendre. On ira sur l’île de Clipperton dans le Pacifique, il y aura aussi un moniteur de plongée mystérieux. Mais les images de Nocq sont avant tout là pour faire appareiller notre imaginaire tout en le nourrissant de vraies infos étourdissantes sur ces céphalopodes gracieux qui peuplent nos mers, un dessin très beau.
Lien : https://www.ligneclaire.info..
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Octopolis

Immergez-vous dans cette aventure scientifique et sentimentale.

Mona souhaite reprendre contact avec son père, grand paléontologue après 7 ans de rupture.

Cela va l'amener à frequenter les fonds marins, les laboratoires scientiques et de personnages mystérieux..

L'oeuvre de Gaetan Nocq a été travaillé comme un reportage avec la rencontre de spécialistes.
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Octopolis

Voilà un remarquable manifeste pour la préservation des grands fonds et espaces naturels protégés ainsi que pour la défense de la faune marine et des coraux, qui va apporter du moulin à la prise de conscience de l’emprise de l’homme sur la nature qu’il ne cesse de détruire.
Lien : http://www.auracan.com/album..
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Les grands cerfs (BD)

Gaétan Nocq a décidé d’adapter le récit de Claudie Hunzinger, paru en 2019, après l’avoir écoutée lors de son passage dans une émission de France Inter, L’Heure bleue. Ce n’est pas une émission que j’aime particulièrement, et ce que j’avais entendu du bouquin ne m’avait pas particulièrement attirée. J’étais donc partagée au moment d’ouvrir cette bd, entre une certaine prévenance et une réelle attirance due à la très belle couverture. Et finalement, je suis restée partagée pendant toute ma lecture, entre le fond, avec une histoire que j’ai trouvée assez artificielle (en particulier avec une pseudo-enquête qui ne dévoile pas grand-chose de nouveau et une sorte de révélation finale qui tombe plus à plat qu’autre chose…), et la forme, avec de magnifiques dessins aux traits fondus et dans des camaïeux de bleu qui disent plus que les mots la nature froide et neigeuse. Le même trait et le même camaïeu servent à dessiner les personnages, qui en conséquence ne s’incarnent pas (ce qui a peut-être contribué à la distance que j’ai conservée avec l’histoire) et les animaux. Cela donne un dessin qui suggère, sans détail, et pour les paysages et les animaux, cela crée une atmosphère quasi onirique, où tout est suggéré, comme un point de départ pour l’imagination du lecteur.

J’ai aimé ce parti-pris de Gaétan Nocq, cette façon d’adapter un livre sur la nature et ses fragiles beautés en lui offrant un cocon ouaté comme la neige qui stimule l’imagination et la rêverie plutôt que la précision et la rigueur des observations naturalistes. Je ne sais pas dans quelle mesure cela est un parti-pris du dessinateur ou bien si cela reflète fidèlement le ton du livre (je penche cependant un peu plus pour la première hypothèse), mais cela donne une œuvre que j’ai trouvée particulièrement intéressante et agréable à explorer et à regarder. On peut rester immergé dans une double page sans texte ou presque, c’est véritablement une bande dessinée de la contemplation.

On m’aurait enlevé l’histoire, cela ne m’aurait pas embêtée, au contraire même. Je n’ai pas bien compris la façon de vivre de Pamina, ni sa philosophie. Mais les paysages parlent d’eux-mêmes, chaque page, chaque dessin est une ode qui les magnifie, et j’ai passé de merveilleux moments plongées dans ces dessins dont je n’ai finalement émergé qu’à regret à la fin de cette longue et belle lecture.
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Les grands cerfs (BD)

Un roman graphique paru le 23 septembre 2021 aux éditions Daniel Maghen qui m’a totalement charmé ! Aucune information superflue, juste de l’utile et du touchant.



Où comment de simples animaux deviennent des identités à part entière qui méritent qu’on s’intéresse à eux. Un dessin poétique, dans les tons froids, à de rares occasions rougeâtres. Froid comme le chagrin qui finit par vous envahir en même temps que vous prenez conscience de la disparition d’une telle beauté.



Lorsque l’humain se met à aimer la nature, il découvre que c’est déjà trop tard, parce que l’humain y a déjà fait des ravages.



Un roman graphique qui m’a donné envie de lire le roman, une superbe découverte !



« Et c’est peut-être ici que je suis le plus à l’abri des fous dangereux que nous sommes. »
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Le rapport W : Infiltré à Auschwitz

Cet album pourrait être sous-titré "histoire vraie d'un espion en plein camp". C'est surtout cet aspect qui a ici retenu mon attention car je ne connaissais pas cette histoire de Witold Pilecki qui a volontairement intégré le camp d'Auschwitz pour passer des rapports aux autorités polonaises. Audace folle, voire suicidaire ? Peut-être l'homme ne se doutait-il tout simplement pas de ce dans quoi il mettait les pieds.

Une chose m'a déstabilisée au début : je trouvais les prisonniers bien plus libres, si on peut employer ce terme, que l'image que je pouvais avoir d'Auschwitz. L'explication arrive au bout de plusieurs pages : Pilecki est ici dans le premier camp historique, celui dédié aux Polonais majoritairement. Ils devront d'ailleurs aller construire le deuxième camp, Auschwitz-Birkenau, celui d'extermination.

En tout cas, Gaétan Nocq rend bien dans ses dessins avec sensibilité toute la tension qui peut exister à manœuvrer dans l'ombre d'un tel système d'oppression. Pourtant, j'avoue ne pas avoir complètement adhéré à ce récit, trop emberlificotée dans le détail des différents membres du réseau qui entrent et qui sortent, sans qu'on ne puisse les identifier pleinement.
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Les grands cerfs (BD)

On parcourt des paysages magnifiques, aux pénombres tamisées en été, aux neiges fantomatiques en hiver, c’est touchant, instructif et sublime. Une grande réussite ! C’est un vrai coup de cœur en ce qui nous concerne.
Lien : https://www.actuabd.com/Coup..
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