Citations de Gaia Alexia (318)
J'en ouvre la bouche sous le choc et mes mains se posent sur ma tête pour s'accrocher à mes cheveux. Sa voix tremblante vient de casser un truc en moi et c'est insoutenable. J'ai peur de comprendre, je voudrais même qu'elle le redise pour être sûr que ce putain de couteau qu'elle vient de lancer est bien arrivé dans mon torse.
Ce que je n'aime pas ? Elena. Ce que j'ai envie de manger ? Elena.
Est-ce que c’est ça, l’amour ? Tout donner jusqu’à sa liberté ? Je ne me pardonnerai jamais d’avoir pris cette dernière.
Je t’aime, Teagan Doe. Je te hais, Teagan Doe.
- Non, c'est Joana. Joana Mancini, rectifié-je.
L'agent qui me prend doucement dans ses bras hoche la tête.
- C'est ma préférée des deux...
- On n'est pas dans une romance anglaise, mais cours la retrouver, putain.
C'est absolument dingue, mais si c'était vrai. Je suis tout à fait consciente que c'est hallucinant, mais quand une part de moi me hurle que c'est ridicule, que des dieux et des déesses, ce n'est pas la réalité, une autre me chuchote que la vérité est bien celle que l'on accepte de voir.
Mes bees, vous l’avez vu dans mes stories précédentes, cette soirée était dingue…
« Avec une lenteur voulue, je m’approche encore d’elle. Nous sommes déjà si proches que mes lèvres atteignent rapidement leur destination. Délaissant pour l’instant sa bouche, je goûte sa pommette. Je recule en passant ma langue sur mes lèvres et je retrouve son regard. Mon nez frôle le sien. La larme a laissé un petit goût salé qui me fait stopper net. »
Faut pas l’écouter, ce mec, il faut le regarder. Il passe son temps à minimiser ses émotions, c’est un pudique. Si tu n’y vas pas en frontal, tu ne sauras jamais ce qu’il ressent.
Le passé m’effraye le présent me tétanise et l’avenir me terrifie …
Peut être que c’est juste ça : être amoureux : n’être jamais sûr de rien , flipper pour un oui ou pour un non , essayer de lire dans les regards et avoir un besoin insatiable de l’autre
Quand je me vois assis contre un grillage en train de chialer, je me rend compte que dans "tomber amoureux", ce n'est pas pour rien qu'on dit "tomber"
Sur le chemin du retour, on ne parle pas beaucoup. J'aime bien la regarder sans qu'elle me voie quand elle est concentrée sur la route. Je sors vite fait de quoi gratter un croquis. Elle me grille un peu avant d'arriver à la maison.
— Tu fais quoi ?
— Mmh…
— Mmh quoi ?
Je range mon matos en souriant.
— J'aime pas quand tu souris comme ça, t'es trop louche.
— Grave…
Elle se met à rire et, la seconde suivante, on passe le portail de la maison.
- Attendez, elle peut partir avec vous, mais lui, ce n'est pas votre fils, et comme il est mineur, un parent doit venir le chercher.
Je m'arrête net, et avant que j'ai le temps de me retourner, Elena balance dans mon dos:
- Va falloir être patient, ils ne sont pas du coin !
Je n'aurais pas dit mieux.
- Ce n'est pas grave, on va attendre que papa et maman arrivent, dit le type en me fixant droit dans les yeux. J'ai hâte de voir leurs tronches.
Si je pouvais, je lui hurlerais dessus que même moi je ne sais pas à quoi ils ressemblent et que ça me botterait bien de les attendre avec lui pour voir leur tête au moins une fois dans ma minable existence. Mais rien d'autre qu'un souffle nerveux ne sort de ma bouche ouverte.
Elena se glisse devant moi et lui fait face.
- Il n'en a pas, pauvre connard, il est pupille de l'État. Alors vous allez faire quoi ? Appeler le président pour qu'il vienne le chercher ? balance-t-elle en haussant le ton.
Je vois le père monter en pression, il changerait presque de couleur. Il doit se retenir d'en mettre une au vigile. Le type me regarde, puis fixe Elena avec les sourcils en l'air. Excédée, la lionne poursuit brusquement:
- Vous comprenez ce qu'on vous dit, le débile ? Espèce de gros l...
J'envoie ma main sur sa bouche avant qu'elle n'aille trop moins. C'est un coup à vraiment finir chez les flics, ça. Elle continue de l'insulter entre mes doigts en se débattant comme elle peut. Elle peut magique. Absolument pas sortable, mais magique.
- On s’en fout de la prison.
J’assume, putain. Si je dois y passer ma vie pour que tu surmontes ça, Elena, j’irai sans hésiter.
" — Peut-être un Jason Dash s'en prendra-t-il à toi, ou à toi. Peut-être l'a-t-il même déjà fait. Mais tu as la force pour t'en relever. Tu ne le laisseras pas impacter ton avenir. Il n'a pas réussi avec moi, il n'y arrivera pas avec toi non plus, même si tu n'as pas un trou du cul d'orphelin du Queens pour te soutenir." (p. 553-554)
Je rentre chez moi avant de me faire happer de nouveau par son canapé. Ce truc là est hanté. Quand je pose mes fesses dedans, je n’arrive plus à en sortir.
Quand je me vois, assis contre un grillage en train de chialer, je me rends compte que dans "tomber amoureux", ce n'est pas pour rien qu'on dit "tomber".
Tu sais, Teag n'est pas aussi complexe que tu sembles le penser. Il a juste besoin qu'on soit là pour lui, qu'on lui prouve qu'on sera toujours là, quoi qu'il fasse.
Juste toi et moi et l’avenir. -p562